Title: HEMORRAGIES DIGESTIVES ... c
1HEMORRAGIES DIGESTIVES... cest un
saignement ! Quelle est sa gravite ? Quelle est
son origine ? Que faut-il faire ?
2- . Cest une urgence medico-chirurgicale
qui met en jeu le pronostic vital, en effet - Elle peut avoir rapidement un retentissement
circulatoire majeur avec risque de choc
hypovolémique - Peut récidiver de façon imprévisible
- La tolérance à lhypovolémie dépend du terrain
et des pathologies associées - Nécessité dune hospitalisation
-
3FAIRE LE DIAGNOSTIC
- Lhématémèse cest un vomissement de sang rouge
ou noir, non aéré et mêlé de débris alimentaires.
Il faut la distinguer - - dune hémoptysie rejet de sang
rouge rutilant, aéré, sans débris alimentaires,
au cours dun effort de toux, et - - dune épistaxis postérieure,
déglutie. - Le méléna ce sont des selles noires,
poisseuses, mal odorantes, daspect comparable au
goudron frais (peut ou non accompagner une
hématémèse). Il doit être différentié des selles
noircies par certaines médications comme le fer
ou le charbon. - La rectorragie cest une émission de sang rouge
par lanus.
4 le diagnostic étant fait, il faut
- 1. Mettre en place la réanimation dont le rythme
de surveillance est fonction de la gravité de
lhémorragie - 2. Evaluer la perte sanguine
- 3. Evaluer les facteurs de gravité
5- Mettre en place la réanimation
- Pose de 2 voies veineuses périphériques de bon
calibre - Oxygénothérapie, pour assurer une ventilation
correcte, O2 nasal voire ventilation assistée sur
sonde trachéale - Pose d1 sonde gastrique se souvenir que
labsence de sang nélimine pas une origine
duodénale - Maintenir un état circulatoire correct par un
remplissage vasculaire parfois complété de
transfusions de sang iso Gr et Rh - Prélèvements sanguins NF, groupe, plaquettes,
ionogramme, glycémie, créatininémie, bilan
dhémostase - Surveillance clinique (pouls, TA, fréquence
respiratoire, diurèse), biologique (hématocrite)
pour adapter le besoin transfusionnel (TA
supérieure à 10) - le rythme de la surveillance est fonction
de la gravité de lhémorragie
6- Evaluation de la perte sanguine
- - clinique labondance de lhémorragie est
évaluée sur - . Tachycardie, Hypotension, syncopes,
- . Pâleur, soif, marbrures,
- . Dyspnée, asthénie brutale
- - biologique hémoglobine, hématocritepermettent
de connaître le besoin transfusionnel (nombre de
culots transfusés dans les 48 premières H) - Evaluation du terrain la COMORBIDITE .
- - Coronaropathies (béta-bloquants peuvent masquer
une tachycardie), HTA (peut avoir une TA normale) - - Hépathopathies (circulation collatérale,
subictère conjonctival) - - Insuffisance rénale ou respiratoire
7ETABLIR LE DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
- 1. HEMATEMESES
- - Sans hypertension portale
- . Ulcérations gastro-duodénales
- . Syndrome de Mallory-Weiss
- . Oesophagite peptique
- - Avec hypertension portale
- . Ruptures de varices oesophagiennes
- 2. HEMORRAGIES DIGESTIVES BASSES
- . Cancer colorectal et polypes
- . Diverticules
- . Angiodysplasies
- . Ulcérations thermométriques
- . Colite ischémique
8HEMATEMESES
9- Les lésions responsables dhématémèse sont
situées en amont de langle de TREITZ. Quels sont
les éléments dorientation? - 1.Cliniques cest linterrogatoire
- . Médicaments AINS, anti-coagulants, Aspirine
- . ATCD UGD, cirrhose, vomissements, éthylisme
- 2. Biologiques
- - insuffisance hépato-cellulaire
- - troubles de la coagulation (TP, TCK,
Plaquettes) - 3. Endoscopiques
- La fibroscopie oeso-gastro-duodénale est
lexamen diagnostique majeur, qui doit être
pratiqué en urgenceIl présente aussi un intérêt
pronostic et thérapeutique.
10. Lendoscopie haute en urgence
- 4 conditions nécessaires à sa réalisation
- . En USI
- . Après lavage gastrique
- . Hémodynamique stable
- . Pas de troubles de la
- conscience
- 3 objectifs
- . Identifier la lésion responsable
- . Evaluer le risque de récidive
- . Effectuer un geste dhémostase
- En cas déchecon pourra envisager une
artériographie coelio-mésentérique avec
embolisation.
11- 1. Hématémèses sans HTP
- - Les ulcérations aigues gastro-duodénales et les
ulcères représentent 30 à 45 des cas - - Syndrome de Mallory-Weiss
- - Oesophagite peptique
- - Autres causes plus rares
- 2. Hématémèses avec HTP
- - Les ruptures de varices oesophagiennes
représentent 30 des cas - - Autres causes plus rares
12HEMATEMESES SANS HYPERTENSION PORTALE
13ULCERATIONS ET ULCERES GASTRO-DUODENAUX
14(No Transcript)
15LUGD représente 30 à 45 des causes
dhématémèse. Lhémorragie est due à une rupture
artérielle ou artériolaire au fond dun cratère
ulcéreux ou à un saignement muqueux capillaire
péri-ulcéreux
16 La fibroscopie permet - de
faire le diagnostic dhémorragie ulcéreuse-
détablir le risque de poursuite ou de récidive
hémorragique précoce- de choisir une
thérapeutique
17et les causes ?
- 1. Les ulcérations aigues gastro-duodénales
- AINS, aspirine, alcool, stress
- 2. Lulcère gastrique révélatrice dans 30 des
cas, lhématémèse est la complication la plus
fréquente de lulcère gastrique (30 des cas) - 3. Lulcère duodénal révélatrice dans 30 des
cas, lhémorragie cesse spontanément (sans
traitement) dans 80 des cas
18(No Transcript)
19- Quel traitement proposer pour les ulcérations
gastro-duodénales ? - IPP (Mopral IV)
- Hémostase endoscopique si hémorragie active et
vaisseaux visibles - - injection de produits sclérosants ou
vaso-constricteur - - pose de clips hémostatiques ()
- Chirurgie en cas déchec
- - ulcère duodénal, lhemostase peut
nécessiter la ligature de la gastro-duodénale, et
une vagotomie complémentaire - - ulcère gastrique, hemostase directe par
ligature vasculaire ou gastrectomie partielle
20(No Transcript)
21- LE SYDROME DE MALLORY-WEISS
- Cest une déchirure longitudinale située à la
jonction oeso-gastrique, provoqué par des efforts
de vomissements intenses. Il survient dans 30
des cas après une prise excessive dalcool. - Cest une hémorragie peu abondante qui sarrête
spontanément - Le traitement IPP anti-hémétiques et hémostase
endoscopique si gravité
22(No Transcript)
23LOESOPHAGITE PEPTIQUE
- Se rencontre dans les oesophagites sévères
- Le saignement est parfois favorisé par la prise
dAINS
24Hernie par glissement Hernie par roulement
25(No Transcript)
26(No Transcript)
27LES CAUSES RARES
- Le cancer gastrique
- Lexulcératio simplex de DIEULAFOY
28(No Transcript)
29HEMATEMESE AVEC HYPERTENSION PORTALE
30(No Transcript)
31- 1. Elles sont dominées par les ruptures de
varices oesophagiennes (VO) chez le cirrhotique. -
- La mortalité est de 20 après la première
rupture - Lhémorragie sarrête spontanément dans 70 des
cas - 2. La gastropathie hypertensive (ectasies
vasculaires antrales ou fundiques) ne représente
que 10 des hémorragies digestives au cours de la
cirrhose - Dans tous les cas, le traitement de lhémorragie
est associé - Au traitement préventif de lencéphalopathie
(lactulose) - Au traitement préventif de linfection (ascite
septicémies) par une large antibiothérapie
32(No Transcript)
33(No Transcript)
34- Il existe 5 méthodes dhémostases qui peuvent
sassocier ou se succéder. - 1.Le tamponnement sonde de Blakemore, sonde de
Linton - - Cest un traitement dattente, transitoire, qui
doit être réservé aux hémorragies cataclysmiques. - 2. Le traitement pharmacologique vaso-actif
(Somatostatine) son administration précoce
abaisserait le taux de récidives et facilite la
fibroscopie. - 3. Le traitement endoscopique
- - La ligature des varices (placer des élastiques
sur les varices) - 4. Le traitement radiologique TIPS
(trans-jugular intra-hépatic portal shunt)
prothèse entre la veine porte droite et la veine
sus-hépatique droite,qui diminue le gradient de
pression porto-cave. Mortalité 30 - 5. Le traitement chirurgical lourde mortalité
(45) - Transplantation hepatique
- Dérivation porto-cave tronculaire ou sélective
35SONDE DE BLAKEMORE
SONDE DE LINTON
36Ligatures endoscopiques de VO
37TIPS
38(No Transcript)
39(No Transcript)
40HEMORRAGIES DIGESTIVES BASSES
41- Sont dues à des lésions situées en aval de
langle de Treitz, au niveau du grêle, du colon,
du rectum ou de lanus. - Le diagnostic se fait devant
- Une rectorragie émission de sang rouge par
lanus plus ou moins mêlé aux selles - Un méléna émission de sang noir par lanus
42 - Le diagnostic étiologique repose sur la
COLONOSCOPIE - (après préparation colique, contrôle de
lhémostase, et antibiotiques en cas de
valvulopathies) - Mais dans le cas dhémorragies abondantes,
continues ou intermittentes, la colonoscopie
étant difficile voire impossible, dautres
examens sont indiqués - Lartériographie coelio-mésentérique
présente lavantage dêtre à la fois diagnostique
et thérapeutique (embolisation). Lhémorragie
doit être active et de grande abondance - En cas déchec laparotomie exploratrice aidée
par la coloscopie.
43- 1. CANCER COLO-RECTAL ET POLYPES
- 2. DIVERTICULES COLIQUES
- - surtout à droite.
- - doivent être traités par une colectomie
segmentaire - 3. LES ANGIODYSPALSIES
- - il sagit dune malformation dégénérative
acquise, due à une obstruction des veines
sous-muqueuses avec développement dectasies et
de shunts artérioveineux. - - augmente avec lâge, siège volontiers à droite
et se trouve souvent associé à un rétrécissement
aortique. - - coagulation endoscopique ou colectomie
segmentaire - 4. LULCERATION THERMOMETRIQUE
44(No Transcript)
45DIV
46Hémorragie diverticulaire coecale
47- 5. LA COLITE ISCHEMIQUE cest une anoxie
circulatoire de la paroi colique, qui survient
chez le polyartériel dâge mûr (70 ans) au
décours dun épisode de bas débit (chirurgie,
troubles du rythme), 2 formes - - la colite non gangréneuse bénigne et
résolutive sous traitement médical et - - la colite gangréneuse demblée chirurgicale
(colectomies) -
- 6. LES M.I.C.I (maladies inflammatoires
chroniques de lintestin) - 2 types
- - la maladie de CROHN et
- - la RECTO-COLITE-HEMORRAGIQUE
- 7. NE PAS OUBLIER
- - sur le grêle angiodysplasies, Meckel
- - sur le canal anal hémorroïdes, fissures,
cancer. -
48CROHN
49Recocolite ulcéro hémorragique
50Colite Ischémique
51Colite nécrosante
52Colite nécrosante
53Angiodysplasie
54 savoir préparer la contre-attaque et ne pas
manquer le cible !