ULCERES GASTRO-DUODENAUX - PowerPoint PPT Presentation

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ULCERES GASTRO-DUODENAUX

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... l ulc re aigu de ... rapidement g n ralis e tout l abdomen Disparition de la respiration abdominale Disparition de la matit pr -h patique ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: ULCERES GASTRO-DUODENAUX


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ULCERES GASTRO-DUODENAUX
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Lulcère gastro-duodénal chronique est une
perte de substance reposant sur un socle
scléreux et qui atteint la musculeuse
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  • Fréquence 7 de la population pour lulcère
    duodénal, 2 pour lulcère gastrique
  • Évolution typique, qui se fait par poussées
    périodiques, entrecoupées de rémissions
  • Du point de vue thérapeutique, 2 notions
    importantes
  • - le développement des anti-sécrétoires
    puissants (inhibiteurs de la pompe à protons)
  • - léradication d Hélicobacter pylori

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PHYSIOPATHOLOGIE
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  • A L ETAT NORMAL, IL Y A EQUILIBRE ENTRE LES
    FACTEURS D AGRESSION ET LES FACTEURS DE DEFENSE
    DE LA MUQUEUSE GASTRO DUODENALE
  • Le facteur agression, cest la sécrétion acide
    gastrique,
  • La défense de la muqueuse étant assurée par la
    production de mucus et de bicarbonates

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DEFENSE AGRESSION
  • Mucus (gel)
  • retient les bicarbonates
  • AINS et salicylés  M  
  • (bloquent la production de mucus)
  • Sécrétion acide
  • (pompe à protons)
  • stimulée par
  • - facteur nerveux (X)
  • - facteurs hormonaux (Gastrine, Histamine)
  • HP  Hcl  
  • (augmente la production dacide chlorhydrique)

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QUELS FACTEURS PEUVENT ENTRAÎNER UNE RUPTURE
ENTRE DEFENSE ET AGRESSION?1. L
Hélicobacter pylori 2. La prise daspirine ou
AINS 3. Le tabagisme chronique4. Le syndrome
de ZOLLINGER-ELLISON
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L HELICOBACTER PYLORI est le principal facteur
étiologique
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  • LHELICOBACTER PYLORI
  • Bacille Gram- aérobie, qui colonise le mucus de
    type gastrique (mais pas le mucus duodénal)
  • Elle produit de grande quantité duréase (qui
    hydrolyse lurée du liquide gastrique en ammoniac
    le pH autour de la bactérie sélève, ce qui lui
    permet de tamponner lacidité gastrique et de
    coloniser la muqueuse gastrique)
  • Elle altère la muqueuse, semble augmenter la
    gastrinémie basale et la masse cellulaire
    pariétale fundique, induisant une hypersécrétion
    acide et une métaplasie gastrique, au niveau du
    bulbe
  • Se situe au niveau de lantre gastrique et au
    niveau du bulbe duodénal

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  • La prise daspirine ou dAINS
  • Bloque la production de mucus et de bicarbonates
  • Le syndrome de ZOLLINGER-ELISON
  • causé par une tumeur pancréatique ou duodénale
    (gastrinome), producteur de gastrine
  • Le tabagisme chronique
  • La sténose pyloro-duodénale (stase)
  • augmenterait le risque de production dulcères

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L EVOLUTION DE L ULCERE
  • Vers lextension avec risque de perforation de la
    paroi et dérosion vasculaire
  • Vers la constitution dun socle fibreux, avec
    réépithélialisation entre les poussées
    douloureuses

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FORME CLINIQUE DE L ULCERE NON COMPLIQUE
- la douleur typique - la fibroscopie
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LA DOULEUR ULCEREUSE
  • Crampe épigastrique continue (faim douloureuse),
    dintensité variable
  • Calmée par lalimentation et /ou les anti-acides
    ()
  • Rythmée par lalimentation avec des intervalles
    libres de 2 à 4 H (elle peut donc être nocturne)
  • Périodique dans lannée par poussées de 1 à 3
    semaines pendant lesquelles le malade souffre
    tous les jours, aux mêmes heures. Ces douleurs
    sont entrecoupées de rémissions complètes de
    plusieurs semaines
  • Elle saccompagne souvent damaigrissement

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  • La douleur est quelquefois moins typique
  • toute douleur épigastrique persistante de plus
    de quelques jours doit faire évoquer lhypothèse
    dun ulcère et réaliser une fibroscopie digestive
    haute
  • Le reste de lexamen est normal mais
    linterrogatoire recherchera une prise
    médicamenteuse (AINS, aspirine)

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LA FIBROSCOPIE
  • Confirme le diagnostic cest une perte de
    substance plus ou moins creusante, de taille
    variable (quelques mm, ou cm), le plus souvent
    rond, entouré dun halo rouge, peu profond. Le
    fond de lulcère est le plus souvent recouvert de
    fibrine blanchâtre, plus rarement hémorragique
  • Précise le siège le plus souvent bulbaire ou
    petite courbure angulaire gastrique. Dans ce cas
    il faut rechercher les signes de malignité
  • - bords irréguliers, taille supérieure à 1 cm
  • - plis renflés  en massue  sarrêtant à
    distance de lulcère
  • - dureté des berges
  • Découvre des lésions associées antrite,
    gastrite, duodénite, hernie hiatale, varices
    oesophagienne

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  • La fibroscopie permet la réalisation de biopsie
    multiples (1O) pour éliminer un cancer gastrique
    ulcériforme (pas de biopsies dans lulcère
    duodénal)
  • Les biopsies doivent être faites
  • - sur toute la circonférence dun ulcère
    gastrique
  • - dans lantre et le corps gastrique pour
    rechercher lhélicobacter pylori
  • Permet un examen histologique (lHélicobacter
    pylori se présente comme un filament spiralé au
    contact des cellules épithéliales, dans le mucus)
  • Le CLO-test (test à luréase) cest la mise en
    évidence de la production duréase par
    lHélicobacter pylori
  • La mise en culture avec antibiogramme permet
    détudier la sensibilité des souches et de
    proposer un nouveau traitement déradication

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(No Transcript)
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quels sont les facteurs de risque ?
  • Hélicobacter pylori
  • Aspirine et AINS
  • Tabagisme chronique
  • Sténose pyloro-duodénale
  • Syndrome de Zollinger-Ellison
  • Cirrhose éthylique

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Syndrome de ZOLLINER-ELLISON
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lulcère aigu de STRESS
  • Il survient chez des malades de réanimation, dans
    un contexte de choc, dinsuffisance cardiaque ou
    respiratoire, ou de transplantation dorgane
  • Il se différentie des ulcères chroniques par
  • - le mécanisme réduction du flux sanguin
    muqueux
  • - une évolution clinique aigue avec
    complications (hémorragie ou perforation)
  • - ne récidivent pas après lépisode aigu
  • - de localisations volontiers multiples
  • - absence de sclérose du fond de lulcère
  • Les corticoïdes sont ulcérogènes à fortes doses

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LES COMPLICATIONS
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  • La perforation
  • Lhémorragie
  • La sténose
  • La cancérisation de lulcère gastrique
  • Elles sont graves car elles mettent en jeu le
    pronostic vital
  • Elles sont révélatrices dans 20 des cas

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LA PERFORATION
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  • Cest une urgence chirurgicale dont la mortalité
    est denviron 10
  • 3 fois plus fréquente dans les ulcères duodénaux
  • La perforation complique 10 des ulcères
    gastro-duodénaux
  • Elle réalise une péritonite biochimique
    importance des 6 premières heures

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3 signes majeurs
  • 1. la douleur
  • 2. la contracture
  • 3. le pneumopéritoine

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1. La douleur
  • Début brutal, dans lépigastre, en  coup de
    poignard 
  • Sétendant rapidement à tout labdomen
  • Elle saccompagne de troubles digestifs
  • - nausées, vomissements
  • - arrêt du transit
  • Au début, le patient est apyrétique et il ny
    a pas de choc. Vu tardivement, la fièvre apparaît
    et le choc se manifeste

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  • Linterrogatoire doit rechercher
  • - notion de symptomatologie ulcéreuse
  • - ATCD ulcéreux
  • - les prises médicamenteuses (AINS, aspirine)
  • Lexamen doit déceler un signe physique majeur
    LA CONTRACTURE

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2. La contracture
  • Permanente, invincible et douloureuse
  • À début épigastrique, rapidement généralisée à
    tout labdomen
  • Disparition de la respiration abdominale
  • Disparition de la matité pré-hépatique
  • Absence de bruits hydro-aériques
  • TR Douleur vive au niveau du cul de sac de
    Douglas

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  • Les examens biologiques montrent
  • - une hyperleucocytose modérée
  • - une hyper amylasémie
  • - toujours demander des hémocultures
  • Cest l ASP qui va montrer limage clé
  • le PNEUMOPERITOINE

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(No Transcript)
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3. Le pneumopéritoine
  • Il est présent dans 80 des cas (ce qui nélimine
    pas le diagnostic)
  • Recherché sur le cliché debout, centré sur les
    coupoles et le profil couché.
  • croissant gazeux clair qui signe la
    perforation dun organe creux
  • - de face clarté inter-hépato-diaphragmatique
    droite (à gauche difficile à différentier de la
    poche à air gastrique)
  • - de profil clarté sous-pariétale à distinguer
    dune distension du grêle
  • Des signes associés dépanchement
    intra-péritonéal (grisaille diffuse, comblement
    des cul de sac latéro-vésicaux)

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  • pas dautre exploration morphologique
  • La fibroscopie est contre-indiquée car
    linsufflation aggrave la fuite péritonéale
  • Un transit aux hydro-solubles ou un scanner
    peuvent se discuter en labsence de
    pneumopéritoine on retrouve un trajet perforatif
    avec ou sans fuite péritonéale

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Une forme trompeuse lulcère perforé bouché.
  • Lépiploon ou les organes de voisinage peuvent
    couvrir la perforation
  • Les signes initiaux samendent rapidement
  • Le diagnostic doit être posé par la clinique
    initiale et limagerie (échographie ou TDM) qui
    montre un pneumopéritoine résiduel
  • Lévolution peut se faire vers la perforation en
    deux temps ou labcès sous-phrénique

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Diagnostic différentiel
  • Sans PNP
  • Péritonite appendiculaire
  • Péritonites biliaires
  • Péritonites génitales
  • Avec PNP
  • Péritonite par perforation colique (syndrome
    septique sévère)

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L HEMORRAGIE
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  • Lhémorragie dorigine ulcéreuse représente 50
    des hémorragies digestives hautes
  • Urgence médico-chirurgicale secondaire à
    lérosion de la gastro-duodénale ou de la
    coronaire stomachique, au fond du cratère
    ulcéreux
  • Cest une hémorragie artério-veineuse par ulcère
    angio-térébrant
  • Parfois, simple érosion capillaire de gastrite ou
    duodénite péri-ulcéreuse

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3 aspects
  • Lhématémèse
  • - cest le rejet par la bouche de sang rouge
    plus ou moins foncé, au cours defforts de
    vomissements, parfois mêlés daliments, non aéré
  • Le méléna
  • - émission par lanus de sang noir (digéré)
    nauséabond plus ou moins mêlé aux selles
  • La rectorragie
  • - Émission de sang rouge par lanus, plus ou
    moins mêle aux selles (témoigne dans ce cas dune
    hémorragie très abondante)

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EXAMEN CLINIQUE
  • Interrogatoire
  • - ulcère connu, prises médicamenteuses
    (aspirine, corticoïdes, anti-coagulants)
  • Inspection
  • - recherche de signes de choc
  • Palpation
  • - sensibilité épigastrique, sans contracture ni
    défense
  • on remarquera quil nexiste
  • - pas de signe de cirrhose et
  • - pas de masse abdominale palpable

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LA FIBROSCOPIE
  • Réalisée en USI (Unité de Soins Intensifs),
    lorsque létat hémodynamique du patient le permet
  • Confirme le diagnostic et localise lhémorragie
  • - hémorragie active en jet ou en nappe
    péri-ulcéreuse
  • - présence dun vaisseau visible
  • - hémorragie non active avec caillot ou cratère
    ulcéreux propre
  • Permet déliminer dautres lésions hémorragiques
    VO, syndrome de Mallory-Weiss
  • Permet un geste dhémostase
  • - pose de clips

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LA STENOSE
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  • Complication rare, de siège pyloro-duodénal,
    exceptionnellement médio-gastrique
  • Elle peut être
  • - réversible sous traitement médical lorsque
    prédominent linflammation et lœdème au contact
    dun ulcère évolutif
  • - irréversible sous traitement médical lorsque
    prédomine la fibrose cicatricielle
  • Son traitement est médical, parfois chirurgical

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  • 1. Les VOMISSEMENTS
  • dominent la scène
  • 2. La FIBROSCOPIE
  • prouve leur origine

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FORME TYPE LA STENOSE PYLORO-DUODENALE
  • Les vomissements chroniques sont le principal
    signe fonctionnel
  • - alimentaires, abondants, peu ou pas de bile
  • - surviennent à lacmé des douleurs
    épigastriques quils calment
  • - sont post-prandiaux tardifs (1 à 2H)
  • Ils sont précédés dune longue histoire négligée
    dépigastralgies

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  • Il est donc normal de retrouver des signes de
    déshydratation extra et intra-cellulaire
  • - pli cutanée, soif, hypotonie des globes
    oculaire, oligurie
  • - troubles hydro-électrolytiques quil faudra
    corriger (alcalose hypo-kaliémique)
  • Car le reste de lexamen est pauvre clapotage de
    lépigastre à jeun!

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LA FIBROSCOPIE
  • Après évacuation du contenu gastrique et mise en
    place dune sonde gastrique de gros calibre
  • Visualise la sténose et précise
  • - son siège antral, pylorique ou duodénal
  • - son calibre et sa souplesse souvent
    infranchissable
  • - recherche un ulcère gastrique du à la stase
    gastrique
  • - élimine une sténose non ulcéreuse (cancer)
  • - dirige les biopsies pour lanatomopathologie

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ne pas oublier
  • Que lASP peut montrer une image de dilatation
    gastrique,
  • Le TOGD peut être utile en cas de sténose
    infranchissable
  • - réalisé à la baryte
  • - montre le siège, laspect et létendue de la
    sténose
  • - 2 stades hyperkinésie antrale puis atonie
    gastrique avec stase barytée et passages
    duodénaux rares

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2 FORMES TOPOGRAPHIQUES
  • La sténose médio-gastrique
  • - complique les ulcères de la petite courbure
  • - aspect biloculaire au TOGD
  • La sténose post-bulbaire
  • - D1 post-bulbaire le plus souvent
  • - D2, D3, D4 qui doit faire suspecter un
    syndrome de ZOLLINGER-ELLISON
  • - vomissements bilieux si sténose sous-Vatérienne

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LA CANCERISATION
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  • Ne concerne que les ulcères gastriques
  • Un authentique cancer peut avoir laspect dun
    ulcère bénin, voire même cicatriser sous
    traitement médical
  • Lexistence dune gastrite chronique
    péri-ulcéreuse est quasi constante cest une
    lésion pré-cancéreuse
  • 5 des ulcères gastriques endoscopiquement bénin
    sont des cancers
  • Intérêt des biopsies multiples
  • - lors du premier examen et
  • - sur la cicatrice ulcéreuse en cas de guérison,
    à la fin du traitement

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  • Le principal facteur de défense est la production
    de mucus et de bicarbonates
  • cest un gel visco-élastique dont la sécrétion
    est contrôlée par le taux de prostaglandines, ce
    qui explique la toxicité des AINS

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  • La sécrétion acide est le principal facteur
    dagression, elle est produite par les CELLULES
    PARIETALES FUNDIQUES
  • Cette sécrétion est sous le contrôle de facteurs
    nerveux et hormonaux qui agissent par
    lintermédiaire de RECEPTEURS situés au pôle
    basal de ces cellules
  • - le pneumogastrique (doù lefficacité des
    vagotomies)
  • - la gastrine sécrétée par les cellules G de
    lantre
  • - lhistamine sécrétée par les mastocytes
    fundiques (elle agit par lintermédiaire dun
    récepteur H2, bloqué par les anti-H2)
  • Ces récepteurs régulent la production dions H
    par lATP ase H/K du pôle apical des cellules
    pariétales, que lon appelle POMPE A PROTONS (qui
    est antagonisée par les IPP)
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