Title: Les troubles alimentaires
1Les troubles alimentaires
2Introduction
- Film Hôpital Ste-Justine, Montréal
3DÉFINITION
- Le comportement alimentaire désigne l'ensemble
des conduites d'un individu vis-à-vis de la
consommation d'aliments. - Nécessaire à la survie et source de plaisir
- Dérèglements de ces comportements gt troubles du
comportement alimentaire (TCA) - Les troubles du comportement alimentaire (ou TCA)
se caractérisent par un rapport pathologique à la
nourriture. - Liés à de graves problèmes psychologiques
préoccupation du poids de son corps, relation
particulière avec lalimentation.
4DÉFINITION
- Maladies à la limite de la maladie psychiatrique
et de la maladie médicale gt prise en charge
pluridisciplinaire - Ces maladies sont à chaque fois une façon de se
remplir, de combler un vide, de lever un état de
tension, de gérer un passage difficile, obtenir
un contrôle. - Les TCA comparables à des conduites de
dépendance. Sous le terme TCA, on regroupe
classiquement 3 grandes maladies -
- - lanorexie
- - la boulimie
- - lhyperphagie
5INCIDENCE
- Entre 0.3-1 des jeunes femmes souffrent
danorexie mentale soit 200 000 à 300 000 femmes
de 13 à 40 ans. - Et 1-3 sont boulimiques
- Environ 3 de la population souffre
dhyperphagie encore appelée binge eating
disorder - Entre 4 et 20 des jeunes femmes pratiquent des
patrons malsains de régime, de purge, et
dalimentation compulsive.
6INCIDENCE
- Les TCA touchent surtout les femmes. Les taux de
BED sont similaires pour les deux sexes. - Une étude récente révèle que
- 80 des filles ont suivi un régime avant lâge de
18 ans. - 40 des filles ont suivi un régime avant lâge de
9 ans. - Risque plus élevé pour certains athlètes feminins
et masculins dans certaines disciplines. - 10 des jeunes filles décèdent du fait de ces
troubles.
7ÉTIOLOGIES
- Les TCA ont très fréquemment les mêmes causes.
- Il sagit surtout de causes d'ordre psychologique
anxiété, stress, dépression. - Certains comparent les TCA à une dépendance.
- Différents facteurs favorisent lapparition des
TCA -
8Facteurs socioculturels
- Développement exponentiel des TCA avec la société
actuelle. - Les TCA sont liés à de graves problèmes
psychologiques se manifestant par une
préoccupation du poids de son corps, influencée - - par la mode et la publicité valorisant le
corps dune maigreur extrême - - par une relation particulière avec
lalimentation - Société de consommation, Fastfood
-
9Facteurs familiaux
- L'apprentissage des habitudes alimentaires
familiales dès la petite enfance conditionnent
aussi le comportement alimentaire. - Des probabilités de développer un TCA si un
parent proche souffre de TCA. - Parents sévères et exigeants avec leurs enfants.
- Pression morale importante au sein de sa famille.
- Parents absents et/ou en conflit
10Facteurs psychologiques
- On note que certains problèmes psychologiques
sont fréquemment associés à un trouble
alimentaire - - perfectionnisme
- - tendance à réagir sur un mode de tout ou
rien - - faible estime de soi
- - anxiété
- - dépression
- - besoin affectif
- - problèmes de communication et de relations
aux autres - - traumatismes moraux et sexuels, violences
psychologiques et physiques
11DESCRIPTION ET DIAGNOSTIC
- Difficiles à détecter en particulier
lhyperphagie ou la boulimie dissimulation,
poids souvent normal, honte. - La nourriture avalée ne répond plus à aucun code
culinaire. Sinon celui d'être facile à manger,
facile à vomir... - Lanorexie plus visible pas moins difficile
à établir refus de toute aide, rationalisation
du comportement.
12DESCRIPTION ET DIAGNOSTIC
- Au-delà de leurs contradictions, anorexie et
boulimie modulent deux variations d'un même
thème - la restriction alimentaire
- 1/2 des anorexiques développent des symptômes
boulimiques. - À l'inverse, les boulimiques corrigent leurs
excès par des périodes de jeûne. - " Anorexie ou boulimie, tracent le portrait d'un
même désespoir, d'une même quête, d'un même
trouble de la conscience de soi. "
13Types de TCA
- L'anorexie mentale
- La boulimie
- L'hyperphagie
- L'orthorexie
- Le pica
- Le mérycisme
14TRAITEMENTS ACTUELS
- Lanorexie mentale , la boulimie, et
lhyperphagie ou binge eating disorder (BED)
les TCA les plus répandus. - Critères diagnostics différents mais similitude
des formes de psychopathologies associées en
particulier lanxiété et les troubles de
lhumeur. - On propose 2 approches pour traiter ses troubles
- - La psychothérapie cognitivo-comportementale
- - Les traitements pharmacologiques
15Traitements pharmacologiques
- POUR LANOREXIE
- Médication dans la phase de gain de poids
- Antipsychotiques Chlorpromazine /- avec
insuline -
- gt prise de poids et sortie de lhôpital
rapides - Effet secondaires Crises de gavage (binge)
- Dyskinésies tardives
- Antidépresseurs
- Médication dans la prévention des rechutes
- Antidépresseurs fluoxetine (ISRS)
-
16Traitements pharmacologiques
- POUR LA BOULIMIE
- Antidépresseurs réduisent les crises alimentaires
et les purges indépendamment des désordres de
lhumeur - Imipramine, desipramine, trazdone, MAO,
Fluoxetine - Carbamazepine et le lithium pas terribles mais
ont été utilisés dans les cas de comorbidité avec
les désordres bipolaires
17Mode daction des traitements
- Antipsychotiques
- Basé sur le fait que
- la prise alimentaire est médiée en partie par
les neurones dopaminergiques. - Ces médications entraînent une prise de poids.
- Antidépresseurs
- Basé sur le fait que
- Une comorbidité est observée entre troubles
alimentaires et troubles affectifs. - La privation alimentaire induit des symptômes
dépressifs
18Limites de ces traitements
- Pour la boulimie diminution de la consommation
compulsive et de la fréquence des purges - MAIS rarement abstinence de tout TCA.
- Pour lanorexie trop faible nombre détude mené
à terme pour confirmer lefficacité du
traitement. - Action sur les symptômes associées à la maladie
non sur les causes.
19NOUVELLES APPROCHES
- Modulation des systèmes assurant la régulation de
la prise alimentaire - Systèmes de neurotransmission impliqués
- Modulation du système de la récompense VTA-NAc
20Systèmes de modulation de la faim
- Le SNC intègre les infos SENSORIELLES et
HORMONALES pour réguler les comportements
alimentaires - Siège principal de la régulation de léquilibre
énergétique - les circuits hypothalamiques
- Acteurs principaux assurant la signalisation
les hormones - en particulier LA LEPTINE
21Régions du cerveau les plus impliqués
- Lhypothalamus lieu privilégié dintéraction
entre systèmes périphériques et système
neuroendocriniens. - Il assure
- - la modulation rétroactive de la prise
alimentaire - - la régulation de la dépense énergétique
- Il reçoit des afférence du NTS (noyau du tractus
solitaire) lequel intègre et relaie des infos
venant du tractus digestif via le nerf vague. - Le cortex préfrontal, le Noyau accumbens,
lamygdale et lhippocampe sont aussi impliqués
dans divers aspects du comportement alimentaire.
22t
23Lhypothalamus
- Le noyau arqué joue un rôle fondamental dans la
signalisation des messages périphériques aux
autres structures. - Le noyau paraventriculaire est un centre
intégrateur, reçoit projections des neurones
NPY/AGRP et POMC/CART et riche en terminaisons
contenant des neurotransmetteurs impliqués dans
la modulation de l'appétit. - Le noyau ventromédian longtemps considéré comme
le centre de la satiété est riche en récepteurs
de la leptine - Le noyau dorso-médian contient des récepteurs de
l'insuline et de la leptine et joue un rôle dans
l'initiation de la prise alimentaire. - L'hypothalamus latéral, considéré comme le centre
de la faim, contient des récepteurs à NPY ainsi
que des neurones sensibles au glucose.
24Le noyau arqué
- Exprime des populations neuronales clés dans la
régulation du comportement alimentaire - 1. Les neurones à neuropeptide Y (NPY) et
agouti-gene related peptide (AGRP) - deux puissants stimulants de la prise
alimentaire -
- 2. Les neurone à pro-opiomélanocortine (POMC)
précurseur de l'a MSH et du cocain and
amphetamine related transcript (CART) - agents anorexigènes.
25Lhypothalamus
PVN
Voies orexigènes
Voies anorexigènes
Y5
NPY
HLA
MC4
Médian
-
POMC
AGRP
-
Noyau arqué
Y2
Tissu adipeux
26Signaux de régulation périphériques de la prise
alimentaire
- Les signaux de régulation à court terme
- directement liés à la prise alimentaire.
- Les signaux de régulation à long terme
- de nature hormonale
- concentration liée à l'adiposité
- action retardée par rapport à la prise
alimentaire.
27Signaux de régulation à court et moyen terme
- Déclenchement de la prise alimentaire la faim
déclenchée par une baisse transitoire de la
glycémie, atteignant 10 à 12 du niveau basal. - La satiétéDès le début du repas, le SN reçoit
des signaux périphériques, interagissant entre
eux - cascade de la satiété
28- Les signaux digestifs
- 1. La distension gastrique mécanorécepteurs et
transmission vagale - 2. Les hormones et peptides entéro-digestifs
sécrétés par le tube digestif jouent un rôle dans
la satiété post-prandiale -
- - la cholécystokinine
- - l'insuline
- - PYYY 3-36.
- 3. La présence de nutriments dans l'intestin
grêle -
29Voies orexigènes
SIGNAUX à court terme
PVN
Voies anorexigènes
Y5
Satiété
NPY
HLA
MC4
Médian
POMC
-
AGRP
-
ARC
PYY3-36
-
Y2
Tissu adipeux
système digestif
30Voies orexigènes
SIGNAUX à court terme
PVN
Voies anorexigènes
Y5
Satiété
NPY
HLA
MC4
Médian
POMC
-
AGRP
-
ARC
Y2
insuline
Tissu adipeux
système digestif
31Signaux de régulation périphériques de la prise
alimentaire
- Les signaux de régulation à court terme
- directement liés à la prise alimentaire.
- Les signaux de régulation à long terme
- de nature hormonale
- concentration liée à l'adiposité
- action retardée par rapport à la prise
alimentaire.
32Signaux de régulation à long terme
- Hormones anorexigènes
- L'insuline
- La leptine
- Hormones orexigènes
- La ghréline
33Linsuline
- Les taux d'insuline circulant sont proportionnels
à la masse du tissu adipeux blanc. - L'administration intra cérébrale d'insuline
induit de lhypophagie et une perte de poids. - Toutefois la demie vie de l'insuline est courte
et la sécrétion d'insuline s'ajuste très
rapidement aux changements métaboliques. - Elle apparaît ainsi comme un signal reflétant
l'interaction entre les processus métaboliques
immédiats et le niveau d'adiposité.
34Voies orexigènes
SIGNAUX à court terme
PVN
Voies anorexigènes
Y5
Satiété
NPY
HLA
MC4
Médian
POMC
-
AGRP
-
ARC
Y2
insuline
Tissu adipeux
système digestif
35La ghréline
- La ghréline est un peptide sécrété par l'estomac
et le duodénum. -
- Elle augmente la prise alimentaire chez le rat et
l'homme. -
- Son taux est diminué chez les sujets obèses et
augmente après amaigrissement. -
- Elle a au niveau de l'hypothalamus une action
antagoniste de la leptine elle active les
neurones à NPY, et diminue l'action anorexigène
de la leptine
36SIGNAUX à long terme
PVN
Voies orexigènes
Voies anorexigènes
Y5
FAIM
NPY
HLA
MC4
Médian
POMC
-
AGRP
-
ARC
Y2
-
ghréline
Tissu adipeux
Tube digestif
37La leptine
- Hormone coupe-faim synthétisée à partir du
gène ob - Sécrétée par les réserves adipeuses
- Concentration proportionnelle aux réserves
adipeuses, - le niveau de leptine plus élevés chez les obèses
et chez la femme gtdéveloppementt dune
résistance - AN et BN ont un niveau périphérique diminué
- La mutation du gène ob entraîne lhyperphagie et
lobésité
Souris ob/ob
Souris WT
38La leptine (suite)
- La leptine est sensible à l'apport alimentaire
- - diminution lors du jeûne
- - augmentation 4 à 5 heures après le repas
proportionnelle à la quantité d'insuline
sécrétée. - L'activité physique diminue la leptine
circulante. - Marqueur de variation des stocks énergétiques
- Rôle très important dans les situations de
carence énergétique.
39Rôle de la leptine
- Concentration de lhormone circulante
proportionnelle aux réserves adipeuses - Informe le SNC sur létat des réserves
énergétiques adipeuses - Activité coordonnée sur lhypothalamus pour
réguler léquilibre énergétique.
40y
41Sites daction
- Se fixe sur son récepteur (Lepr) au niveau de
lhypothalamus mais aussi de la VTA. - Effet de la fixation au récepteur Lepr
- - au niveau de lhypothalamus sensation de
satiété. - Elle active les voies anorexigènes (POMC) et
inhibe les voies orexigènes (NPY/AGRP) - - au niveau de la VTA baisse des taux de
décharge des neurones dopaminergiques de la VTA
et diminution de la prise alimentaire - Ainsi la leptine inhibe la prise alimentaire et
augmente la dépense énergétique
42SIGNAUX à long terme
PVN
Voies orexigènes
Voies anorexigènes
Y5
Satiété
NPY
HLA
MC4
Médian
POMC
-
AGRP
-
ARC
-
Y2
LEPTINE
Tissu adipeux
Tube digestif
43Résumé
- Facteurs orexigènes
- NPY, AGRP, CCK, PYYY 3-36, Grehline.
- Facteurs anorexigènes
- - POMC, CART, l'a MSH, linsuline, la leptine
44NOUVELLES APPROCHES
- Modulation des systèmes assurant la régulation de
la prise alimentaire - Systèmes de neurotransmission impliqués
- Modulation du système de la récompense VTA-NAc
45Mode daction des traitements
46Système dopaminergique
- Semble impliqué dans la régulation de la prise
alimentaire - Le relâchement de dopamine dans lhypothalamus
est associé avec la durée de la prise alimentaire - La dopamine est nécessaire à initier chaque repas
et ainsi associée au nombre de repas
47Système dopaminergique (suite)
- Le relâchement de la dopamine serait modulé par
la sérotonine - Dautres suggèrent que la dopamine modulerait
l alimentation en inhibant la faim et en
réduisant la consommation de protéine - Il y aurait augmentation de l activité de la
dopamine chez BM et une diminution chez les AN
48Système noradrénergique
- Engendre la prise de nourriture lorsque injecté
dans lhypothalamus - Le jeûne engendre une altération du système NE
- AN et BM ont une ? de l activité centrale et
périphérique de la NE
49Système noradrénergique (suite)
- Stimulation des récepteurs ?-2 augmentent la faim
tandis que les - ?-1 suppriment la faim
- Le rythme circadien modulerait le nombre des ces
récepteurs - (Durant phase lumineuse ? du niveau de NE et
shift pour une activité ? des récepteurs ?-1) - Co-libération de NE et de NPY dans le PVN par les
fibres ascendantes du tronc
50Système sérotoninergique
- Joue un rôle important dans la satiété
- L activation des récepteurs sérotoninergiques
tend à ? la consommation d aliments - Le blocage des récepteurs ? la consommation
d aliments et ainsi contribue à la prise de
poids
51Système sérotoninergique (suite)
- AN et BN ont des désordres dans le métabolisme de
la sérotonine (déficience en tryptophane causée
par le jeûne?) - AN et BN répondent à la médication spécifique à
la sérotonine et ont un haut niveau de métabolite
5-HIAA même après récupération - AN auraient un polymorphisme dans le promoteur du
gène codant pour le récepteur 5-HT2A (plus
particulièrement le type restrictif et chez les
obsessifs compulsifs mais pas BN)
52Autres facteurs
- Peptides orexigènes
- ß-endorphine
- - Opioïde endogène sécrété au niveau central et
périphérique - - Niveau ? dans CSF chez BN mais ? chez AN
- Dynorphine
- - Opioïde endogène très puissant mais ? chez AN
et BN
53Autres facteurs
- Peptides orexigènes (suite)
- NPY et PYY
- - les plus importants stimulants de la faim
surtout pour les hydrates de carbones - - Niveau ? de NPY dans CSF chez AN mais ? chez
BN - - Niveau ? de PYY dans CSF durant la phase
d abstinence des BN - Neurotensine, galanine, gastrine
- - Tous stimulants de la faim et en particulier
pour la sélection des lipides - - Niveau ? dans CSF chez AN et BN
54Autres facteurs
- Peptides anorexigènes
- CRF (corticotropin releasing factor)
- - Principale hormone inhibitrice de la faim
- - Niveau élevé de ce peptide chez AN mais pas de
données chez BN - Somatostatine
- - Niveau stable chez BN et AN?
55Autres facteurs
- Endocannabinoïdes
- Exercent un contrôle sur les neurotransmetteurs
de lhypothalamus. - Orexigènes via CB1
- gt stimule sécrétion de NPY
- gt inhibe production de CART
- Hormones périphériques les Glucocorticoïdes
- Faible niveau, stimulent la faim et
l emmagasinage de gras et de protéines, tandis
quà haut niveau ? emmagasinage - Niveau élevé chez BN
56NOUVELLES APPROCHES
- Systèmes de neurotransmission impliqués
- Modulation des systèmes assurant la régulation de
la prise alimentaire - Modulation du système de la récompense VTA-NAc
57(No Transcript)
58Les TCA addiction alimentaire?
- Les comportements alimentaires influencés aussi
par les propriétés de récompense des aliments - - Homéostasie hypothalamus
- - Propriétés de récompense voie de
signalisation VTA-NAc - Parallélisme entre addiction et comportements
alimentaires excessifs (suralimentation,
boulimie, obésité) - La DOPAMINE indispensable à la régulation de
lhoméostasie énergétique - Un nouveau rôle pour la leptine?
59Les TCA addiction alimentaire?
- Expression des récepteurs de la leptine dans la
VTA - Traitement aigu avec la leptine baisse des
taux de décharge des neurones dopaminergiques de
la VTA - Injection de leptine dans la VTA diminution de
la prise alimentaire - Invalidation du récepteur LEPRVTA augmentation
de la prise alimentaire
60Les TCA addiction alimentaire?
- Laction de la leptine sur les neurones DA de la
VTA module la prise alimentaire en - Altérant la motivation à consommer
- Modifiant la valeur hédonique des aliments
- Nouveau rôle de la leptine
- - module la transmission DA dans le système de
la récompense - - indispensable à la sensibilisation
comportementale aux drogues dabus
61Conclusion Traitements novateurs
- On évalue de plus en plus les hormones
peptidiques pour le traitement - des TCA notamment
-
- - antagonistes des neuropeptides Y1 et -5,
- - antagonistes du récepteur de lorexine,
- - antagonistes du récepteur 2 du CRF
-
- - antagonistes de lhistamine 3,
- - antagonistes du récepteur de la mélanocortine
4, - - agonistes de la ghréline,
- - agonistes du récepteur beta3 adrénergique,
antagonistes du - récepteur 5HT-2A
-
- - agonistes dhormone de croissance.
62PERSPECTIVES
- Interactions système cognitifs et systèmes
homéostatiques - Identifier les altérations neurophysiologiques
dans les TCA - Concilier les approches pharmacologiques/
psychanalitiques
63PERSPECTIVES (suite)
- Développer des modèles animaux
- souris DDfs déficientes pour la dopamine
-
- aphagiques et hypoactives
- - bon modèle pour lanorexie???
- souris vrDDfs souris DD traitement adenovirus
- rétablissement expression TH dans structure
DAergique. - hyperphagiques, hyperactives, plus gde conso
de liquides - -bon modèles pour la boulimie???
-
- souris Ob/Ob deficientes pour la leptine
-
- hyperphagiques, obèses
- -modèle aussi de BED ??
64PERSPECTIVES (suite)
- Nécessité dévolution des mentalités
- - Premières réactions dans les milieux de la
mode - EN ESPAGNE les mannequins dont l'indice de masse
corporelle (IMC) est inférieur à 18 sont privées
de podiums - - Publicités réalistes, évolution des sloggans.
slim fast find your slim, dove campaign
for the real beauty - - évoluer du culte du corps vers celui de
lesprit!!
65DOVE campaign for the real beauty
66?? Questions ??
67Idéalisation de la minceur dès lenfance
Mensurations barbie
68Changements des canons de la beauté mode
famélique
2007
1960
1880
69Société de consommation fast-food
- La nourriture devient réconfort et récompense
70(No Transcript)
71(No Transcript)
72Lanorexie mentale
- Lanorexie mentale comportement de restriction
alimentaire volontaire dorigine psychologique. - Selon les critères actuels du DSM-IV relativement
à lanorexie mentale, toutes les conditions
suivantes doivent être respectées - a) refus de maintenir le poids corporel
au-dessus de la normale minimale (moins de 85
pour lâge et la taille), - b) peur intense de prendre du poids ou de
devenir gros, malgré une insuffisance pondérale, - c) altération de la perception du poids ou de
la forme de son propre corps (dysmorphophobie), - d) influence excessive du poids ou de la forme
corporelle sur lestimation de soi, ou déni de la
gravité de la maigreur actuelle -
- e) aménorrhée pendant au moins trois cycles
consécutifs chez les femmes menstruées
(aménorrhée secondaire).
73n
74Conséquences
- Durables et très invalidantes, possible risque
vital. - Conséquences de lamaigrissement
- Hypercortisolémie
- Suppression des fonctions thyroïdiennes
- Aménorrhée (? niveau dhormone)
- Agrandissement des espaces ventriculaires
- PET ont montré ? métabolisme du noyau caudé
- Hypokaliémie
- Hypercholestérolémie
- Complication cadiovasculaires hypotension,
Bradycardie - Constipation, douleurs abdominales
- Lanugo (cheveux de bébé sur le corps)
- Œdème
- Sensation gustative anormale
- Ostéoporose
75La boulimie
- Caractérisée par un rapport pathologique à la
nourriture se manifestant par des ingestions
excessives d'aliments, de façon répétitive et
durable. - Afin de compenser l'excès de calories ingérées,
la personne boulimique a recours à un ou
plusieurs de ces actes dit de purge - - Provocation du vomissement
- - Utilisation inappropriée des laxatifs ou des
diurétiques - - Exercice physique excessif
- - Imposition de restrictions alimentaires de
type anorexiques.
76Critères pour retenir ce diagnostic ?
- Survenue régulière de crises boulimiques
- Stratégies de maintien de poids.
- Les crises surviennent au moins deux fois par
semaine, pendant au moins 3 mois. - L'estime de soi influencée par le poids et la
forme corporelle préoccupations excessives pour
son poids, ses formes, la nourriture. - Le trouble ne survient pas exclusivement pendant
des périodes de boulimie (sinon, on parle
d'anorexie associée à des crises boulimiques)
77Évolutions de la maladie
- Disparition spontanée avec le temps
- non sans souffrance ce qui justifierais une
consultation spécialisée. - Passage à la chronicité la boulimie perdure,
rechutes fréquentes, risques sérieux pour la
santé - Apparition d'une dépression, de conduites
addictives (drogues, alcool) - Porte d'entrée vers l'anorexie
- Invalidités scolaire, affective, sociale.
78(No Transcript)
79Conséquences
- Des complications parfois graves ont été notées
-
- - œsophagites (due aux vomissements), rupture
oesophagienne ou gastrique (par absorption
massive d'aliments) - - des troubles ioniques (dus à l'utilisation de
diurétiques ou de laxatifs) - - des troubles cardiaques arythmies
cardiaques, attaques cardiaques, Pouls
irrégulier ou ralenti - - des complications dentaires.
- - altérations du système digestif blocage
hépatique, crampes, ballonnements, constipation,
diarrhée, incontinence, - Ulcères de lestomac, difficultés digestives,
troubles du reflux acide - - cancers de la gorge et des cordes vocales
- - détérioration du système osseux et des
articulations - - Œdème, Gonflement (du visage et des joues),
-
- - Carences en vitamines et minéraux.
80(No Transcript)
81LHyperphagie
- L'hyperphagie récemment définie encore appelée
"Binge Eating Disorder" (BED) (Spitzer et al.,
1993). - Se distingue de la boulimie par l'absence de
mécanismes de contrôle du poids. - Les "crises" d'hyperphagie prise, en une courte
période de temps (moins de deux heures), d'une
quantité phénoménale de nourriture - Perte de contrôle de la prise alimentaire et
impossibilité de s'arrêter. - Prise d'aliments précis et choisis (souvent
sucrés, gras). - Crises souvent liées à un état dépressif.
- Cause dobésité
82Lorthorexie
- Lorthorexie (du grec orthos, correct, et orexis,
appétit) caractérisé par une fixation sur
lingestion dune nourriture saine. - Première description par le Dr Steve Bratman en
1997. - Toutefois la "maladie" nest pas acceptée par la
communauté médicale. - Le concept est considéré pseudo-scientifique et
nest soutenu par aucune recherche. - PB pathologise arbitrairement
- des habitudes de consommations diverses.
- les gens qui luttent contre les ingrédients
malsains dans les produits alimentaires.
83Le pica
- Le pica caractérisé par l'ingestion durable
(plus d'un mois) de substances non nutritives
(terre, craie, sable, papier, etc.). - Causes de la maladie
-
- multifactorielles
- sa genèse associant des carences alimentaires
et affectives. - Qui est concerné ?
- - Environ 10 des enfants sont touchés, autant
les filles que les garçons. - - Plus fréquent entre 1 et 5 ans.
- - Diagnostic pas applicable aux enfants avec
retard mental, ni aux personnes appartenant à une
culture acceptant ces pratiques. - - Ce syndrome touche également les femmes
enceintes (disparition à la naissance.
84Évolution et traitement
- Comment la maladie évolue-t-elle ?
-
- - Régression spontanée à l'adolescence.
- - Son évolution peut parfois se compliquer de
troubles intestinaux (occlusion, parasite
digestif), de saturnisme en cas d'ingestion de
peinture. - Sur quoi repose le traitement ?
-
- - La psychothérapie associée à une modification
de l'environnement (remplacement de peintures au
plomb par des peintures neutres, en particulier). - -Le dépistage et la prise en charge
d'éventuelles complications.
85Le mérycisme
- Le mérycisme caractérisé par des régurgitations
et remastications des aliments. - Principalement les enfants de 3 mois à 1 an,
rarement les adultes. Les garçons les filles. - Ces enfants ruminent leur nourriture
- Évolution très fréquemment vers la rémission
spontanée. - - Des complications sont possibles
dénutrition, retard de croissance. - Le traitement associe un abord psychothérapeutique
de l'enfant et de ses proches à des techniques
comportementales.
86Traitements psychologiques et comportementaux
- Hospitalisation en milieu psychiatrique fermé
Isolement - Evaluation de limportance de la dénutrition
correction des désordres nutritionnels
(réanimation hydro-électrolytique) - Contrat de poids seuil avec objectifs levée par
étapes de lisolement (courrier, téléphone,
visites de la famille, permission) - Renutrition orale ou parentérale progressive
diversifications des apports alimentaires Repas
sous surveillance. - Psychothérapie de soutien (inspiration
analytique) et familiale thérapie
nutritionnelle (avec une diététicienne) - Surveillance clinique (poids/j) et biologique
(Iono)
87Traitement de lanorexie
- AVANT chambre disolement
- - PB Long et douloureux parcours hospitalier
se soldant souvent par une issue fatale - Actuellement isolement moins rigide
séparation davec les parents. - Cette séparation sintègre dans deux grands types
de traitements hospitaliers - - Soit des contrats comportementaux où chaque
prise de poids est récompensée sur le mode du
conditionnement opérant avec des renforcements. - - Soit des contrats dinspiration
psychoanalytique la séparation expérience
maturante nécessaire à une bonne évolution
psychique.
88Traitement de lanorexie
- Selon le N.I.M.H.
- " Le traitement en aigu des pertes de poids
sévères comporte habituellement une
hospitalisation, ou des plans de nutrition
incluent les nécessités médicales et
nutritionnelles. - nourriture par intraveineuses
- psychothérapie (souvent une thérapie
cognitivo-comportementale ou interpersonnelle)
peut aider les personnes anorexiques à retrouver - une bonne estime de soi,
- des pensées et des comportement non distordus
vis-à-vis de la nourriture. - Les familles parfois incluses dans le processus
thérapeutique."
89Traitements de la boulimie
- Les psychothérapies cognitivo-comportementales/
La psychothérapie psychanalytique -
- Thérapies systémiques familiales et
psychothérapie interpersonnelle.On y associe une
thérapie nutritionnelle. -
- gt souvent résultats non durables.
- Une thérapie visant le trouble de la personnalité
sous-jacent à la boulimie donne plus de résultat.
- Il existe également des groupes de soutien les
Outremangeurs Anonymes. - La prise en charge doit aussi favoriser
l'insertion sociale, familiale, scolaire. - 50 des patients n'ont plus de symptômes après 5
à 10 ans - 20 des patients encore de la boulimie après 5 à
10 ans de suivi
90Reportage en milieu hospitalier