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Cours Les lipides m

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EXPLORATION DU METABOLISME DES LIPIDES Dr CHIKOUCHE A Laboratoire d Hormonologie CPMC Plan 1- Condition de pr l vements 2- Aspect du s rum 3-Dosage des ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cours Les lipides m


1
EXPLORATION DU METABOLISME DES LIPIDES
Dr CHIKOUCHE A Laboratoire dHormonologie CPMC
2
Plan
  • 1- Condition de prélèvements
  • 2- Aspect du sérum 
  • 3-Dosage des paramètres lipidiques courants
  • 3-1-Dosage des triglycérides 
  • 3-2 -Dosage du cholestérol
  • 3-3- Variations physiologiques
  • 4- Suivit biologique
  • 5- Dosage de la fraction HDL-Cholestérol
  • 6- Apoprotéines A1 et B
  • 7- Indices d'athérogénicité
  • 8- Intérêt du lipidogramme

3
1- Condition de prélèvements
  • Après un jeune d'au moins 12 heures
  • Sur tube sec de 5 à 10 ml par ponction veineuse

4
2-Aspect du sérum 
  • En premier lieu noter
  • Laspect du sérum qui peut être
  • Clair (normal ou hypercholesterolémie)
  • trouble, opalescent ou lactescent
    (hypertriglycéridémie)

5
Faire le test de crémage
  • Laisser le tube contenant le sérum pendant plus
    de 12 heures à  4C et noter 
  • Si une couche crémeuse
  • surnageante apparaît
  • au-dessus dune couche plus
  • claire.

6
Noter
  • Si aspect lactescent et ou couche crémeuse
  • excés de chylomicron
  • Si aspect trouble ou opalescent
  • excés de VLDL ou IDL
  • Si aspect trouble et surnageant crémeux
  • excés de VLDL et de chylomicrons

7
3- Dosage des paramètres lipidiques courants
  • Noter Bien  Quand on parle de
  • Cholestérol total (CT) somme des différentes
    fractions de cholestérol (libre et estérifié)
    transportées par les différentes lipoprotéines,
  • Triglycérides (TG) somme des différentes
    fractions de triglycérides transportées par les
    différentes lipoprotéines.
  • Dans le plasma du sujet normal
  • 80 des TG sont dans les VLDL,
  • 75 du cholestérol sont dans les LDL.

8
3-1-Dosage des triglycérides
  • par des méthodes colorimètriques enzymatiques 
  • Valeurs normales  0.45 1.50 g/l.

9
3-2 -Dosage du cholestérol
  • par des méthodes colorimètriques enzymatiques
  • Valeurs normales 1,50g/l à 2 g/l

10
3-3- Variations physiologiques
  • Grossesse
  • Augmentation des TG et du Cholesterol
  • (Maximum durant la 36 38 ème semaine)
  • En période post gravidiqueHypercholestérolémie
  • Age
  • Entre 40 60 ans Hypercholestérolémie
  • Après 80 ans Diminution des TG
  • Selon le sexe Rapport LDL/HDL
  • diminué chez la femme
  • augmenté chez lhomme
  • Activité sportive
  • Entraine une diminution du taux de choles.

11
4- Suivit biologique
  • Si cholestérol 2 g/l si TG 1,5 pas de
    facteurs de risques
  • Bilan normal.
  • Si le cholestérol 2 g/l et ou TG 1,5 et ou
    présence de facteurs de risques
  • Bilan à compléter par dautres dosages.

12
Les facteurs de risques
  • Age à 50 ans ,
  • HTA ,
  • Antécédent familiaux de dyslipidémie
  • Obésité
  • Tabagisme
  • Diabéte
  • Dépots lipidiques superficiels

13
5- Autres paramètres à doser
  • Dosage de la fraction HDL-Cholestérol
  • a- Après précipitation des lipoprotéines
    légères
  • b- Aprés immunoprécipitation
  • c- Par électrophorèse

14
Précipitation sélective des lipoprotéines légéres
  • On fait sélectivement précipiter les
    lipoprotéines légères (chylomicrons, VLDL, LDL)
    par lacide phosphotungstique, en présence de
    chlorure de magnésium ou du sulfate de dextran
  • et on dose le cholestérol lié au HDL présent dans
    le surnageant.

15
Le HDL-Cholestérol
Valeurs normales 0,50 - 0,70 g/l
Cholestérol HDL  Risque très faible  Risque standard  Risque élevé
Homme  gt 0.55g/l 0.35-0.55g/l lt 0,35g/l
Femme  gt 0.65g/l  0.45-0.65g/l  lt 0,45g/l
Le taux de HDL cholestérol est inversement
proportionnel au risques dathérosclérose
16
Le LDL cholestérol est  
  • Calculé par la formule de friedewald
  • Dosé après immunoséparation
  • Dosé par lélectrophorèse

17
Calcul du LDL cholestérol par la formule de
friedewald
  • Chol. LDL (en g/l)
  • Chol.T - Chol.HDL-TG/5
  • Mais cette formule n'est valable que si TG lt 4g/l

18
Le LDL cholestérol
  • Les valeurs normales sont
  • Femme 1,00-1,45g/l
  • (2,58 à 3,87 mmol/l)Homme
    1,10-1,55g/l
  • (2,84-4,13mmol/l)
  • si valeurs supérieures Risque dathérosclérose
    élevé.
  • Le taux du LDL cholestérol est proportionnel aux
    risque dathérosclérose
  • Le risque cardiovasculaire augmente
    exponentiellement avec le taux de cholestérol LDL.

19
6- Dosage des Apolipoprotéines A1 et B
  • Par immunoturbidimétrie
  • Par immunodiffusion radiale
    (méthode de MANCINI).
  • Par électroimmunodiffusion
  • Par des techniques immunoenzymatiques

20
Valeurs normales
Apo A1  Apo B 
Femme  1,30-2,10g/l  lt 1,25g/l 
Homme  1,20-1,60g/l  lt 1,35g/l 
Risque si  lt 0,90g/l  gt1,35g/l 
L'Apo A1 est corrélée au HDL cholestérol L'apo B
est corrélée au LDL cholestérol
21
7- Indices d'athérogénicité
  • Rapport CT/Chol.HDL
  • lt 4,50
  • Rapport LDL/HDL
  • lt 3,55 chez l'homme
  • lt 3,22 chez la femme
  • Rapport apo B/apo A1
  • lt 1,5

22
8- Électrophorèse des lipides ou lipidogramme
  • Utile pour typer la dyslipidémie

23
Dosage de la Lp (a)
  • Par des méthodes immunologiques.
  • Le taux plasmatique ne doit pas dépasser 0,30 g/l

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EAL (exploration dune anomalie lipidique)
Recommandations sur le bilan à pratiquer
  • Dépistage
  • EAL systématique une fois chez tous les adultes
  • Comprend CT, TG, aspect du sérum à jeun, HDL-c
    et LDL-c
  • Bilan normal
  • Ne pas le répéter avant 5 ans sauf changement
    clinique ou du mode de vie
  • Bilan anormal
  • Le recontrôler au moins une fois
  • Complété par un bilan diagnostique TSHus,
    glycémie, créatininémie
  • Si un traitement est envisagé
  • Ajouter le dosage des transaminases
  • Ajouter le dosage des CPK si situations à risque
  • Si le patient est mis sous traitement
  • EAL et des transaminases 1 à 3 mois plus tard
  • Dosage des CPK dans des situations à risque et en
    cas de symptômes

25
Conclusion
  • Bilan lipidique très important car permet
  • Le diagnostic des dyslipidémies
  • Le suivit des patients.
  • Comporte
  • Aspect du sérum,
  • Dosage du CT
  • Dosage des TG
  • Dosage du HDLc
  • Calcul du LDLc.

26
LES DYSLIPEMIES
  • Dr CHIKOUCHE A

27
VIII- LES DYSLIPEMIES
  • Athérosclérose
  • 1- Les hyperlipoprotéinémies
  • 1-1-Les hyperlipoprotéinémies primitives
  • 1-2-Les hyperlipoprotéinémies secondaires
  • 2- Les hypolipoprotéinémies
  • 2-1-Les hypolipoprotéinémies primitives
  • 2-3-Les hypolipoprotéinémies secondaires

28
VIII- LES DYSLIPEMIES
  • Définition
  • Ce sont les modifications primitives ou
    secondaires des lipides sériques causées par une
    altération qui peut concerner 
  • Soit les récepteurs qui reconnaissent les
    lipoprotéines
  • Soit les enzymes impliquées dans le métabolisme
    des lipoprotéines.
  • Rechercher toujours une cause secondaire qui ne
    répond quau traitement étiologique de la maladie
    sous jacente.

29
LES DYSLIPEMIES Dyslipidémies
Dyslipoproteinémies
  • Classées en
  • Hyperlipémies
  • Hyperlipidémies
  • Hyperlipoproteinémies
  • Hypolipémies
  • Hypolipidémies
  • Hypolipoproteinémies

30
  • Les hyperlipidémies augmentation des TG ou du
    cholestérol ou des deux.
  • Les hypolipidémies diminution des TG ou du
    cholestérol ou des deux.
  • Les dyslipémies en particulier les hyperlipémies
    peuvent être à lorigine de lapparition de
    lathérosclérose.

31
Athérosclérose
  • Affection grave 
  • Cause 50 de décès dans les pays industrialises
  • 1ére cause de mort
  • Est plurifactorielle
  • Cest une lésion des parois des artères de gros
    et moyen calibre

32
Artère normale
Début de l'athérosclérose
Rétrécissement de l'artère (sténose)
Dislocation de la plaque avec caillot sanguin
(thrombus)
33
Athérosclérose
  • Touche 3 grands territoires vasculaires  cœur,
    cerveau, membres inférieurs
  • Se complique de
  • Coronaropathie ischémique (IDM)
  • Accidents vasculaires cérébraux (AVC)
  • Artérites des membres inférieurs

34
Cerveau
Accident vasculaire cérébral
Infarctus du myocarde
Cœur
Artériopathie des membres inférieurs
Membre inférieur
35
  • 1- LES HYPERLIPOPROTEINEMIES
  • 1-1- LES HYPERLIPIDEMIES PRIMITIVES
  • 1-1-1-CLASSIFICATION
  • 1-1-1-1- CLASSIFICATION DE FREDRICKSON
  • 1-1-1-2- CLASSIFICATION DE DEGENNE

36
CLASSIFICATION DE FREDRICKSON (basée sur
laspect à lélectrophorése)
37
CLASSIFICATION DE FREDRICKSON
  • Type I hyper chylomicronémie
  • Type II a hyper b lipoproteinémie
  • Type II b ? des b et pré b
  • Type III dys b lipoproteinemie
  • Type IV ? des pré b Bêta
  • Type V ? des chylomicrons des pré b

38
CLASSIFICATION DE DEGENNE (basée sur le taux des
TG et du cholestérol)
  • 1) Hypercholestérolémie
  • 2) Hypertriglyceridemie
  • 3) Hyperlipémie mixte

39
Étude clinico-biologique des hyperlipidémies
40
HYPERCHOLESTEROLEMIE PURE
  • HYPERLIPOPROTEINEMIE TYPE IIA
  • Différents types selon l'origine génétique
  • Entraîne une augmentation du cholestérol LDL et
    IDL par défaut d'épuration.
  • Clinique Dépôts de cholestérol à différents
    niveaux

41
Étiologie des hypercholestérolémies
  • Formes monogéniques
  • Mutation du gène du récepteur de l'apo B/E
  • Forme homozygote
  • Forme hétérozygote
  • Mutation du gène de l'apo B100
  • Formes polygéniques

42
Mutation du gène du récepteur de l'apo B/E
  • Hypercholestérolémie familiale de type IIa
  • Gène Chromosome 19
  • Due à différents types de mutations (500)
  • Entraîne les formes les plus graves
  • Transmission mode autosomal dominant.
  • 2 formes
  • Forme homozygote
  • Forme hétérozygote

43
Mutation du gène de l'apo B100
  • Déficience familiale en Apo B 100
  • Gène chromosome 2
  • Due à une une mutation ponctuelle du gène de
    lapo B 100 (arginine 3500)
  • Transmission selon un mode autosomal dominant

44
Formes polygéniques
  • Les plus fréquentes
  • Ne se transmettent pas selon le mode mendélien.
  • L'incidence coronarienne se manifeste plus
    tardivement (après 60 ans).
  • Origine génétique exacte non encore déterminée.
  • Généralement plus sensibles au régime
    hypolipémiant.

45
Clinique
  • Xanthomes tendineux
  • nodules fermes et indolores au niveau des tendons
  • Xanthomes cutanés plans
  • au niveau des fesses, des genoux ou des bras
  • Arc cornéen
  • Xanthélasmas
  • plaques jaunes au niveau des paupières
  • Risques d'accident cardiovasculaire ()

46
Arc cornéen.
Xanthome tendineux.
Xanthélasma.
Xanthomatose éruptive
47
BIOLOGIE
  • sérum clair
  • CT ??
  • HDLC ?
  • TG N
  • A l'électrophorèse
  • ? b LDL

48
HYPERTRIGLYCRIDEMIE PURE
49
Les Hypertriglycéridémie
  • ? des TG non athérogène
  • mais classés comme facteur de risque
    cardiovasculaire si
  • Présence d'une ? du HDL cholestérol
  • d'une ? du LDL cholestérol
  • et présence de facteurs procoagulants et
    prothrombogènes

50
HYPERLIPOPROTEINEMIE TYPE I
51
ETIOLOGIE
  • Exceptionnelle
  • Souvent découverte dans l'enfance, héréditaire et
    familiale,
  • Transmise selon le mode autosomique récessif.
  • Due à un déficit en la LPL, ou à un déficit en
    apo CII
  • L'activité LPL est diminuée dans le plasma et
    dans le tissu adipeux.

52
CLINIQUE
  • xanthomatose éruptive
  • Douleurs abdominales après un repas gras
  • Hépato-splénomégalie,
  • Lipémie rétinienne,
  • État nauséeux et asthénique avec somnolence post
    prandiale.
  • Risque de pancréatite aiguë

53
BIOLOGIE
  • Sérum clair et
  • anneau crémeux
  • ? TG gt 10g/l
  • CT N
  • A l'électrophorèse
  • Présence de bande au dépôt (Chylomicrons)

54
HYPERLIPOPROTEINEMIE TYPE IV
55
ETIOLOGIE
  • Hypertriglycéridémie endogène
  • Hypertriglycéridémie familiale
  • ? () des VLDL.
  • Mécanismes physiopathologiques mal compris.
  • Forme familiale monozygote
  • Transmission autosomique dominant
  • pénétrance variable ou une expressivité retardée.
  • Formes secondaires plus rares (diabète, obésité,
    alcool).

56
Mécanismes physiopathologiques
57
BIOLOGIE
  • Sérum lactescent
  • ? TG 2 - 6g/l
  • CT N
  • LDLC N
  • ? HDLC
  • l'électrophorèse pré-b

58
HYPERLIPOPROTEINEMIE TYPE V
59
Etiologie
  • Les plus répandues
  • Hypertriglycéridémies familiales
  • type IV décompensées du fait d'erreurs
    diététiques, d'alcoolisme, de facteurs
    iatrogènes, d'une pathologie aggravante (diabète)
  • ou type I "vieilli" (gt 35 ans) ou aggravé.

60
BIOLOGIE
  • Sérum lactescent avec anneau crémeux
  • ? des TG à jeun
  • CT N
  • CLDL N
  • ? CHDL
  • A lélectrophorèse
  • ? des VLDL (pré-b) et des chylomicrons.

61
HYPERLIPOPROTEINEMIE MIXTE
62
HYPERLIPOPROTEINEMIE TYPE II B
63
Etiopathogénie
  • Hyperlipidémies combinées
  • Transmission dominante
  • d'origine polygénique indéterminée
  • mécanisme physiopathologique mal compris
  • biologie fluctuante chez un même individu
  • hypertriglycéridémie isolée ou
  • hyperlipidémie mixte ou
  • hypercholestérolémie isolée

64
CLINIQUE
  • Dépôts (- fréquents)
  • Arc cornéen
  • Xanthomes tendineux (tendon d'Achille, des
    doigts) et cutanés.
  • Fréquemment retrouvé chez l'adulte jeune
    survivant à un infarctus du myocarde.
  • Risque coronarien important et se manifestant
    précocement si présence d'autres facteurs de
    risque

65
Biologie 
  • Sérum opalescent
  • ?? CT 2,5 - 3,5g/l
  • ? CHDL
  • ? TG 1,5 - 5g/l
  • Electrophorése ? des b et pré-b ( LDL et VLDL).

66
HYPERLIPOPROTEINEMIE de TYPE III
67
Dysbêtalipoprotéinemies
  • Broad beta disease
  • Réalise une surcharge en lipoprotéines de densité
    intermédiaire (IDL) anormales.
  • Ces LPP sont riches cholestérol

68
Etiologie
  • Le gène de lApo E est sur le chromosome 19.
  • 3 formes alléliques du gène de l'apo E (E2, E3,
    E4)
  • L'allèle E3 est le plus répandu.
  • L'homozygotie E2/E2 fréquemment retrouvée dans le
    type III

69
Remarque
  • Le phénotype homozygotie E2/E2 vu chez 1 des
    sujets dans la population générale (rare)
  • Le type III est plus rare (0,1-0,4/1000)
  • Autres raisons possibles.
  • L'expression des allèles E2 ou E4 entraîne des
    anomalies dans l'épuration des remnants et des IDL

70
Mécanismes étiopathogéniques
  • Diminution de l'affinité des remnants de VLDL ou
    de chylomicrons pour les récepteurs Apo E
  • Ralentissement de leur catabolisme hépatique
  • Accumulation de ces particules.
  • Augmentation de la synthèse hépatique du
    cholestérol
  • Avec sensibilité accrue aux facteurs
    hyperlipémiants intriqués (diététiques,
    hyperlipidémie associée, hypothyroïdie).

71
(No Transcript)
72
CLINIQUE
  • Xanthomes jaune vif, non inflammatoire des plis
    palmaires des mains
  • Xanthomes tubéreux relief boursoufflé, rougeâtre
    touche genoux, coudes, doigts en
    juxta-articulaires
  • Risque athéromateux précoce (avant 50 ans).

73
Xanthomes des plis palmaires
Xanthomes tubéreux
74
BIOLOGIE
  • Sérum opalescent
  • ?? CT 3 - 5g/l
  • ? LDLC et HDLC
  • ? TG 4 - 8g/l
  • Électrophorèse Présence de BROAD Band (IDL)

75
type Aspect du serum Ch TG ESE Fréquence Pouvoir athérogène
I lactescent N A chyloµ Très rare 0
II a clair A N ß LPP 0,1-0,5
II b trouble A A ß préß 1,5
III trouble A A Broad band rare
IV opalescent N A Pré ß 8-14
V lactescent N A chyloµ Pré ß lt 1
76
Remarque  Autres Hyperlipoprotéinémies
  • Hyperalphalipoprotéinémie
  • Hyperbêtalipoprotéinémie
  • Excès de Lp(a)

77
Hyperalphalipoprotéinémie
  • Peuvent être génétiques à transmission autosomale
    dominante (mutation du gène de la CETP)
  • ou plus fréquemment secondaires (prise
    d'œstrogènes).
  • Liées à une diminution du risque coronarien et
    doivent donc être respectées.
  • Biologie 
  • Cholestérol HDL gt 0,7g/l chez l'homme
  • Cholestérol HDL gt 0,8g/l chez la femme

78
Les hyperlipoprotéinémies secondaires
79
Hypertriglycéridémie prédominante
  • Obésité
  • DID et DNID (type IV)
  • Insuffisance rénale chronique (VLDL )
  • Alcoolisme (aggravant les erreurs diététiques)
  • Facteurs iatrogènes œstrogènes à forte dose
    (TG et HDL), glucocorticoides, bêta-bloquant,
    ciclosporine (HDL )
  • SIDA traité par tri-thérapie
  • LupusMyélomeSyndromes inflammatoires /-
    infections

80
Hypercholestérolémies prédominantes
  • Hypothyroïdie (hyper CT type IIa)
  • Syndrome néphrotique
  • Cholestase (apparition d'une lipoprotéine
    anormale, la Lpx.)
  • Facteurs iatrogènes diurétiques

81
LES HYPOLIPOPROTEINEMIES
82
Les hypolipoproteinémies Primaires
  • - Hypobétalipoprotéinémie
  • - Hypoalphalipoprotéinémie

83
Hypobétalipoprotéinémie
  • Cause mutations ponctuelles multiples dans le
    géne de lApo B100,on aura une Apo B100 tronquée
    de faible PM, non fonctionnelle.
  • Transmission autosomique dominante
  • Hétérozygotes indemnes
  • Homozygotes atteints
  • Clinique 
  • Désordre neurologique sévéres
  • Malabsorbtion intestinale
  • Biologie 
  • Diminution des LDL et dApo B
  • TRT  nexiste pas

84
Hypoalphalipoprotéinémie
  • Peuvent être d'origine génétique et présenter un
    caractère familial avec risque d'athérosclérose
    précoce.
  • Causes multiples 
  • Déficit en apo A1/CIII,
  • Maladie de Tangier (où existe un hypercatabolisme
    des HDL)
  • Maladie des yeux de poisson,
  • Déficit familial en LCAT.

85
Hypoalphalipoprotéinémie
  • Clinique apparition d'une opacité cornéenne dés
    l'adolescence
  • Biologie 
  • Chol.HDL lt 0,35g/l chez l'homme
  • Chol.HDL lt 0,45g/l chez la femme

86
Les hypolipoproteinémies secondaires
  • Hyperthyroidie  hypocholesterolémie.
  • Insuffisance hépatique avec CT et TG bas.
  • Dénutrition
  • Hémopathie
  • Cancer avec cholestérol bas.

87
Syndrome métabolique
  • Syndrome X, Syndrome dinsulinorésistance
  • Définition
  • Tour de taille Hommes 102 cm
  • Femmes 88 cm
  • TG 1.5 g/l (1.7 mmol/l) ou ttt
  • HDLChol H0.4 g/l (0.9 mmol/l)
  • F0.5 g/l (1.1 mmol/l) ou traitement
  • Pression artérielle PAS 130 mm Hg
  • ou PAD 85 mm Hg
  • ou traitement
  • Glycémie à jeun 1 g/l ou traitement

88
TRAITEMENT DU PATIENT DYSLIPIDEMIQUE
  • Hygiéne de vie
  • Régime
  • traitement hypolipémiant

89
Hygiéne de vie
  • Pratiquer des exercices physiques
  • Limiter la consommation dalcool
  • Contrôler le poids
  • Corriger une sédentarité excessive.

90
Régime
  • Limitation de lapport en AGS au profit des AG
    mono ou poly-insaturés
  • Augmentation de la consommation en AG
    poly-insaturés oméga 3 (poissons)
  • Limitation du cholestérol alimentaire

91
Traitements des Hyperlipidémies
STATINES
HMG CoA reductase
CHELATEURS des ACIDES BILIAIRES
FIBRATES
QUESTRAN
92
Les principales classes dhypolipémiants
  • Statines ? la synthèse du cholestérol
  • Fibrates ? la synthèse hépatique des
    lipoprotéines riches en TG et ? leur catabolisme
  • Résines inhibiteur de labsorption intestinale
    du cholestérol
  • Acide Nicotinique ? des TG et ? du CT
  • Autres Anti-hyperlipiémiants Ezetimibe ? les
    LDL, le CT, et les TG et ? les HDL

93
Mécanisme daction général des statines
membrane
Cholestérol
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