Title: Normes et s
1Normes et sécurité alimentaire
- Katia TARDIEU
- Formatrice
- Juin 2012
2Objectifs
- Identifier les enjeux et les risques inhérents à
la sécurité sanitaire - Identifier quel sont les rôles et responsabilité
du directeur détablissement en matière dhygiène
et sécurité alimentaire - Identifier quelles sont les obligations
réglementaires liées à lhygiène et à la sécurité
sanitaire - Identifier les grands principes dhygiène à faire
appliquer en cuisine
3Programme
- 1- Sécurité alimentaire
- Définitions
- Enjeux, risques et dangers liés à la restauration
collective - 2- La place du directeur dans la sécurité
alimentaire dun établissement à caractère social
ou médico social - Les missions du directeur
- Les partenaires et interlocuteurs du directeur
- Gestion de crise les TIAC
- 3- La réglementation liée à la sécurité
alimentaire - La réglementation européenne et nationale
- Les textes de référence
- Les obligations réglementaires
- Les responsabilités au sens réglementaire
- 4- Les moyens dassurer la sécurité sanitaire
- La méthode HACCP, autocontrôles et procédures, le
plan de maitrise sanitaire - 6- Les grands principes dhygiène à faire
appliquer en cuisine
4LA SECURITE ALIMENTAIRE
- La sécurité du consommateur dans le cadre dune
collectivité - Un enjeu de premier ordre
5DEFINITIONS
- La restauration collective activité de
restauration hors foyer caractérisée par la
fourniture de repas à une collectivité de
consommateurs réguliers, liée par accord ou par
contrat . - les cuisines centrales
- PRODUISENT
- LIVRENT A AU MOINS 1 SATELLITE OU COLLECTIVITE
- AGREMENT COMMUNAUTAIRE (sauf fonctionnement en
mode pavillonnaire) ou dérogation - les cuisines sur place
- PRODUISENT des repas exclusivement consommés sur
place - les restaurants satellites
- DESSERVIS par une cuisine centrale . Les
restaurants satellites peuvent fabriquer
certaines fractions de repas sur place.
6DEFINITIONS
- Deux systèmes de fonctionnement existent en
restauration collective - la restauration en régie ou gestion directe la
collectivité gère elle même la confection et la
distribution des repas avec son propre personnel,
ses locaux,... L'approvisionnement est assuré par
la collectivité (souvent par le biais d'appels
d'offres lorsque le montant des fournitures
dépassent 4 000 ) ou bien directement par les
sites de restauration - la restauration concédée la collectivité ou
l'entreprise délègue son service de restauration
(via un marché public) à une société de
restauration concédée (SRC) qui pourra gérer le
personnel, les locaux et l'approvisionnement (la
plupart du temps via un référencement des
fournisseurs par une centrale d'achat). - En moyenne, 61 des établissements de
restauration collective fonctionnent en gestion
directe et 39 en gestion concédée à des sociétés
spécialisées. Le mode de gestion concédée est
davantage présent dans le secteur des entreprises
tandis que la gestion directe est beaucoup plus
fréquente dans le secteur de l'enseignement.
7Sécurité alimentaireDéfinition
8Sécurité alimentaire ENJEUX SANITAIRES
- Pour la santé du/des consommateurs
- Décès
- Maladie alimentaires (aigüe, chronique)
- Définition d'une maladie d'origine alimentaire
- Affection de nature infectieuse ou toxique,
provoquée par des agents qui pénètrent dans
l'organisme par le biais des aliments ingérés. - Personne n'est à l'abri des maladies d'origine
alimentaire.
9Critères de salubrité
10ENJEUX SANITAIRES
- 1994 aux USA flambée de salmonellose provenant
de crèmes glacées. 224 000 personnes contaminées - 1998 en Chine, flambée d'hépatite A, à la suite
de la consommation de clams 300 000 victimes - Mai 2011 en Europe Contamination de plusieurs
milliers de personnes et 39 décès par E.Coli
présente dans des graines germées (lentilles,
luzerne, soja) produites en Allemagne. - Juin 2011 en France 7 enfants originaires du
Nord-Pas-de-Calais hospitalisés à la suite d'une
intoxication par une bactérie E. coli. Tous ont
en commun d'avoir consommé des steaks hachés ou
boulettes de viande de la marque "Steak Country",
distribués par les magasins Lidl.
11Sécurité alimentaire Les bactéries
- Microorganismes naturellement présents dans les
aliments. - Causes contaminations multiples (5M) facteurs
favorisants la multiplication (rupture de la
chaîne du froid) - Risques Dose dépendant et selon le type de
bactérie ingérée - Infection alimentaire symptômes
gastrointestinaux
12CAUSE ALIMENTS LES PLUS SOUVENT ASSOCIES AVEC LE PROBLEME
BACTERIES
Bacillus cereus Riz cuit réchauffé, viandes cuites, puddings à base de féculents, légumes et poisson. Une mauvaise manipulation après la cuisson est une cause fréquente de contamination à B. cereus.
Clostridium perfringens Les aliments réchauffés, incluant les restes de buffets, la viande et la volaille, les légumineuses, les sauces, les ragoûts et les soupes.
Clostridium botulinum Boîtes de conserve artisanales (légumes, poisson, viande et volaille).
Escherichia coli (E.coli) Salades et légumes crus, viande insuffisamment cuite, lait non pasteurisé, fromage.
Campylobacter jejuni Lait cru, volaille.
Listeria monocytogenes Lait non pasteurisé et laitages tels les fromages à pâte molle, viande crue, volaille, fruits de mer, légumes, pâté, viande et poisson fumé, salade de chou cru.
Salmonella enteritidis Volaille insuffisamment cuite, viande, coquillages, salades, oeufs et produits laitiers.
Staphylococcus aureus Jambon, volaille, oeufs, crème glacée, fromages, salades, crème anglaise et pâtisseries à base de crème, sauce. Une mauvaise manipulation après la cuisson et une mauvaise hygiène sont des causes fréquentes de contamination.
Vibrio parahaemolyticus et autres Vibrio marins Poisson cru et insuffisamment cuit, coquillages.
PARASITES
Trichinella spiralis Viande de porc insuffisamment cuite.
Toxoplasma gondii Viande insuffisamment cuite, volaille et lait cru.
VIRUS
Hépatite A Coquillages, fruits et légumes crus sont les causes fréquentes dhépatite A. Celle-ci peut également se transmettre en cas de mauvaise manipulation de laliment.
13Intoxications alimentaires en France en
chiffres(Source INVS)
En 2006 En 2007 En 2008
908 foyers déclarés 1095 foyers déclarés 1 124 foyers
9415 malades 11440 malades 12 549 malades
808 hospitalisations 752 hospitalisations 742 hospitalisations
5 décès 5 décès 5 décès
Dans de nombreux cas (la moitié) on ne retrouve
pas lorigine de la TIAC
14Risques alimentaires à prendre en compte liés à
la restauration collective
- Risque aiguë
- Le risque microbiologique concerne tous les
individus de la collectivité - Le risque allergique concerne 1 individu dans
la collectivité - Risque tardif potentiel
- Dioxine, mercure
- Aflatoxines, pesticides
- Antibiotiques, hormones de croissance
- LESB
15La place des directeurs et leur responsabilités
dan s la sécurité sanitaire
- Extraits de la réglementation
16Positionnement du directeur dans la sécurité
alimentaire
- Le directeur est le responsable moral de
létablissement en matière de sécurité
(alimentaire) - Se positionne au regard de la réglementation, des
recommandations actuelles et prend les décisions
nécessaires pour protéger les convives des
risques alimentaires - Met en place les moyens pour éviter les risques
alimentaires - Humains (choix et gestion du personnel ?
Compétences, suivi des règles, formation) - Matériels et moyens (ordonnateur des dépenses ?
achats , approvisionnement et maintenance) - Contrôle le fonctionnement ? veille au respect de
lhygiène et de la sécurité, suit les actions
correctives, suit lexécution de travaux - Gère les crises ? relations avec les
interlocuteurs, gérer les conflits, informe les
clients
17Les responsabilités des professionnels ce que
dit la réglementation
- Aujourdhui, les professionnels ont une
responsabilité active dans la maîtrise de la
qualité hygiénique des aliments quils remettent
aux consommateurs - Les responsables détablissement, sont garants
du respect par leurs employés des bonnes
pratiques dhygiène - Le professionnel assume la responsabilité pleine
et entière de mettre sur le marché une production
saine et sure.
18RESPONSABILITÉS DE LÉTABLISSEMENT
- Déjà en 1997 (Larrêté du 29 septembre 1997)
déterminait de façon précise les responsabilités
de létablissement à divers niveaux - Vérification pour les denrées animales ou
dorigine animale lagrément sanitaire des
fournisseurs par la D.S.V, selon un cahier des
charges - Réalisation dautocontrôles sur les matières
premières et les produits finis, sur les
installations et sur les couples
temps-température - Vérification de laptitude des personnels à
effectuer les manipulations sur les denrées
animales attestation médicale de cette
aptitude. - Déclaration à la DDASS et DSV en cas de TIAC
19Règlement 178-2002
20Règlement 852-2004 Responsabilité des exploitants
21Les responsabilités des professionnels en cas de
problèmes
- En cas dincident grave, les professionnels
doivent apporter la preuve quils ont tout mis en
œuvre pour éviter un tel incident et sil y a
atteinte à la santé du consommateur, ils relèvent
du code pénal (si la négligence est établie,
art.121-3) - Loi n 96-393 du 13 mai 1996 relative à la
responsabilité pénale pour faits dimprudence ou
de négligence. (alinéas 3 et 4 de l'article 121-3
du NPC) prévoient - il y a également délit, lorsque la loi le
prévoit, en cas de faute dimprudence, de
négligence ou de manquement à une obligation de
prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le
règlement sil est établi que lauteur des faits
na pas accompli les diligences normales compte
tenu, le cas échéant, de la nature de ses
missions ou de ses fonctions, de ses compétences
ainsi que du pouvoir et des moyens dont il
disposait.
22Sécurité alimentaire ENJEUX LEGISLATIFS ET
FINANCIERS
- Selon les infractions observées par les
instances officielles - Amendes
- Fermeture provisoire ou définitive
- Prison avec ou sans sursis
- Suspension, renvoi, interdiction dexercer
- Affichage du jugement sur la porte
- Publication du jugement dans la presse
23Rôles et devoirs des responsables détablissement
- Connaitre les fondamentaux de la réglementation
- Fournir au personnel et à la structure les moyens
nécessaires permettant de respecter les règles
dhygiène - Surveiller/contrôler lapplication de la
réglementation et instructions - Exemplarité du responsable
- Gérer les crises
- Quels moyens Humains, matériel, conditions de
travail, formation
24Gestion de crise
- La TIAC maladie à déclaration obligatoire
25Réflexion autour dune situation pratique
- Dans votre établissement, 8 personnes se sont
plaintes de douleurs abdominales et de
vomissements. - Quen pensez vous ?
- Que faites vous ?
26Réflexion autour dune situation pratique
- Après enquête de la DPP et analyse, la présence
dune bactérie pathogène (ex E.Coli) a bien été
isolée dans votre plat témoin. - Il sagit bien dune TIAC
- Quelles en sont les causes possibles ?
27TIACDéfinition
- Toxi Infection Alimentaire Collective
Apparition dau moins 2 cas groupés similaires
dune symptomatologie, en général gastro
intestinale, dont on peut rapporter la cause à
une même origine alimentaire. - 2 malades au moins
- Mêmes symptômes (nausées, vomissement)
- Qui ont consommé le même aliment
28TIAC réglementation Annexe 4 arrêté 2009
- Suspicion de TIAC
- Dès quil a connaissance de la survenue dun
effet indésirable inhabituel pouvant être lié à
la consommation daliments dans son
établissement, chez au moins deux consommateurs,
le responsable de létablissement -
- i) Invite les consommateurs concernés à consulter
rapidement un médecin qui procèdera au diagnostic
et à leur prise en charge - ii) Signale sans délai cet effet indésirable
inhabituel au directeur départemental des
affaires sanitaires et sociales ainsi quau
directeur départemental en charge des services
vétérinaires. -
- Afin de faciliter lenquête des services
officiels, lexploitant tient à leur disposition
les renseignements nécessaires à lenquête
épidémiologique, notamment les menus
effectivement servis ainsi que les plats témoins
des repas ayant précédé la survenue des
symptômes.
29TIAC Déclaration
- Depuis 1986 (Décret du 10 juin 1986), les TIAC
font lobjet dune déclaration obligatoire. - Qui déclare ?
- Les médecins qui constatent une intoxication
dorigine alimentaire - Le chef détablissement, des locaux où se trouve
le malade - Auprès de qui déclarer ?
- Auprès dune autorité sanitaire départementale
- Les ARS (Agences régionales de santé) point
dentrée unique régional pour signaler les
maladies à déclaration obligatoires et évènements
sanitaires et environnementaux - Pourquoi ?
- Cette déclaration permet de recenser les cas et
de mener des enquêtes épidémiologiques et
vétérinaires destinées à identifier les aliments
les plus fréquemment mis en cause ainsi que les
facteurs favorisant la survenue des TIAC afin de
prendre des mesures spécifiques pour prévenir les
récidives.
30(No Transcript)
31(No Transcript)
32Que faire en cas de TIAC ?
- Que faire en pratique ?
- Le responsable de létablissement doit
- Prévenir immédiatement le médecin de
létablissement ou un médecin traitant - Déclarer la TIAC présumée aux autorités médico
administratives ARS - Noter et conserver les informations suivantes sur
une fiche - Recensement des malades noter la date, et
lheure des symptômes ainsi que leur nature. - Conserver toute information pouvant aider
lenquête menus servis, fournisseurs, n de lot
des produits - Conserver et consigner au froid
- les restes de matières premières utilisées pour
la préparation du repas - les reliefs du repas servis aux convives
- Les selles et vomissements des malades
33(No Transcript)
34Prévention des TIAC
- MAITRISER LES REGLES DHYGIENE ET DE SECURITE
ALIMENTAIRE - 3 CONDITIONS PREALABLES A UNE MISE EN ŒUVRE
EFFICACE ET EVITER LES RISQUES - SAVOIR quels sont les risques et les
obligations réglementaires - VOULOIR appliquer les règles sur le terrain
- POUVOIR appliquer ces règles/ disposer des
moyens nécessaires
35Les partenaires du directeur
36Les partenaires et interlocuteurs du directeur
- Externes
- Les ARS
- DPP (Dir protection des pop) (anc. DGCCRF/DSV)
DDASS - Les entreprises privées (audit) laboratoires
danalyse - Internes
- Le référent qualité du site (chef de cuisine,
directeur adjoint, responsable qualité) - Le médecin du travail
37RÔLE DE LA DIRECTION DES SERVICES VÉTÉRINAIRES -
DPP
38RÔLE DE LA DIRECTION DE LA PROTECTION DES
POPULATIONS
- La visite dinspection
- Lors de ses visites, la D.P.P vérifie
lapplication des textes réglementaires selon une
grille dinspection. - La partie inspection sur site , selon 5M
- A. Locaux (pour Milieu),
- B. Équipements (pour Matériel),
- C. Personnel (pour Main doeuvre),
- D. Matières,
- E. Fonctionnement (pour Méthode),
- La partie contrôle documentaire
- F. Agréments, autorisations, dérogations,
déclarations, - G. Tenue à jour des documents,
- H. Plan de maîtrise sanitaire,
- I. Analyse des produits finis.
39(No Transcript)
40(No Transcript)
41(No Transcript)
42(No Transcript)
43(No Transcript)
44(No Transcript)
45(No Transcript)
46RÔLE DES LABORATOIRES DANALYSE
47Rôle du médecin du travail
- Les salariés doivent bénéficier dun examen
médical à lembauche et dun suivi médical
spécial (arrêté du 11/07/77) ayant pour but de
rechercher labsence daffection dangereuse - Le décret n71-636 du 21/07/71 dispose en son
article 21 que la manipulation de denrées
alimentaires est interdite aux personnes
susceptibles de les contaminer (Porteurs de
salmonelles, shigelles, E coli, staphylocoques
pathogènes et streptocoques hémoytiquesA,
Porteurs de parasites formes végétatives ou
kystiques damibes, taenia et helminthiases) - Le règlement CE n852/2004 prévoit en outre que
toute personne porteuse dune maladie susceptible
dêtre transmise par les aliments ou souffrant de
plaies infectées, dinfections ou lésions
cutanées ou de diarrhée ne doit être autorisée à
manipuler les denrées alimentaires et à pénétrer
dans une zone de manutention de denrées
alimentaires
48Rôle du médecin du travail
49Rôle du référent qualité
- Intermédiaire entre le directeur et les
professionnels de terrain - Responsable de la sécurité alimentaire/ sanitaire
à la place du directeur délégation de
pouvoir - Mise en place organisationnelle et technique de
la sécurité sanitaire - Informer/ former les professionnels
- Instaurer et assurer le suivi des règles
dhygiène et de la méthode HACCP - Mettre en place des procédures et des
autocontrôles
50La réglementation liée à la sécurité alimentaire
51La réglementation objectif
- Assurer un niveau élevé de la protection du
consommateur - Garantir la sécurité sanitaire des aliments de la
production primaire à la vente en harmonisant les
systèmes de surveillance et de contrôle dans lUE - Permettre la libre circulation des et éviter les
inégalités en matière de concurrence
52les règlementationhygiène de la restauration
collective
RÈGLEMENT (CE) N 852/2004 DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL du 29 avril 2004 relatif à
l'hygiène des denrées alimentaires
RÈGLEMENT (CE) N 178/2002 DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL du 28 janvier 2002 fixant des
procédures relatives à la sécurité des denrées
alimentaires.
Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles
sanitaires applicables aux activités de commerce
de détail, dentreposage et de transports de
produits dorigine animale et denrées
alimentaires en contenant
Note de service de la DGAL DGAL/SDSSA/N2011-8117 A
pplication de l'arrêté du 21 décembre 2009
53Les obligations réglementaires
Sappuyer sur les GBPH du secteur ou existants
Respecter les BPH
Formation à lhygiène
Chaine du froid
Déclaration dactivité ou agrément
réglementation européenne
Système de traçabilité
PMS
Echantillonnage et analyse
Principe de précaution
Analyse et maîtrise des risques/ HACCP
Procédures retrait et rappel
Procédures écrites et autocontrôles/HACCP
Aucun produit dangereux ou susceptible de lêtre
ne doit être mis sur le marché
54Déclaration et Agrément
55Le plan de maîtrise sanitaire
- Chaque établissement doit assurer une haute
maîtrise de la sécurité alimentaire de son
établissement - Un PLAN de MAITRISE SANITAIRE est exigé
56Le plan de maîtrise sanitairePMS
57Obligations la Formation chap XII réglement
N852/2004
- Les exploitants des secteurs alimentaires
veillent à ce que - - les employés disposent dinstructions et/ou
formation à lhygiène adaptée à leur activité
professionnelle - - les responsables de la mise au point et du
maintien des procédures ou de la mise en œuvre du
GBPH pertinent aient reçu la formation appropriée
en ce qui concerne lapplication des principes
HACCP
58Les moyens pour assurer la sécurité sanitaire
- Moyens humains Léquipe et les interlocuteurs
- Moyens matériels définis dans la réglementation
et au delà - Moyens réglementaires le PMS, les BPH la
méthode HACCP et les GBPH
59La méthode HACCP
- Connaissez vous la méthode HACCP ?
60La méthode HACCP
61La méthode HACCP
- HAZARD
- ANALYSIS
- CRITCAL
- CONTROL
- POINT
- Analyse des risques, maîtrise des points
critiques - Méthode de réflexion systématique permettant de
déterminer des mesures efficaces proportionnées
et ciblée pour protéger la santé (prévention et
gestion des risques sanitaires)
62La méthode HACCP dans le nouveau contexte
réglementaire
- Obligation de recourir à la méthode HACCP
- Cette méthode est destinée à évaluer les dangers
potentiels dun processus et détablir des
systèmes de maîtrise axés sur la prévention
plutôt que sur des contrôles à posteriori du
produit fini. Elle vise à assurer la sécurité des
aliments vis à vis de la santé des consommateurs. -
- Objectifs généraux
-
- - Maîtriser la qualité sanitaire de toute
fabrication mieux vaut prévenir que guérir -
- - Impliquer et responsabiliser les
professionnels obligation de résultats et non
plus de moyens -
- - Permettre à chacun dadapter ses moyens à ses
exigences -
63La méthode HACCP
- Elle est reconnue par de nombreux organismes
internationaux (FAO-OMS) comme étant la démarche
la plus fiable pour assurer la sécurité sanitaire
des aliments - Dans le domaine alimentaire lutilisation de
cette méthode dANALYSE DES RISQUES est rendue
OBLIGATOIRE depuis 2004 (RÈGLEMENT (CE) N
852/2004 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU
29 AVRIL 2004 (J.O.U.E. du 29-04-2004,
rectificatif du 25-06-2004) relatif à l'hygiène
des denrées alimentaires - Dans le domaine alimentaire on tient compte des
risques microbiologiques, chimiques ou physiques
64La méthode HACCP
65La méthode HACCPCe quon cherche à faire
- Identifier et analyser les dangers associés aux
différents stades du processus de production des
denrées alimentaires - Définir les moyens nécessaires pour éviter ces
dangers - Sassurer que ces moyens sont mis en œuvre de
manière efficace
66DEFINITIONS
- Procédure description méthodique et formalisée
(ou écrite) (qui, quoi, quand, comment, où,
quand...) d'une action (exemples action de
maîtrise menée sur un point, action corrective,
surveillance ou vérification) - Mesure préventive précaution prise lors de
toute opération de manipulation et de
transformation des produits pour garantir le
meilleur niveau d'hygiène - Surveillance action de contrôle (observations
ou mesures) destinée à déterminer si un CCP est
maîtrisé (exemple comparaison de la valeur d'un
critère -exemple température- à sa valeur
critique) - Action corrective procédure à suivre lorsquun
dépassement de limite critique apparaît,
indiquant une perte de maîtrise d'un CCP - Limite critique critère qui permet de
distinguer ce qui est acceptable de ce qui ne
lest pas - Vérification moyens et méthode utilisés pour
évaluer le degré d'efficacité des procédures de
maîtrise et en corriger les dérives éventuelles
67DEFINITIONS
- Les Bonnes Pratiques d'Hygiène mesures de
maîtrise de base prises par les professionnels
pour assurer l'hygiène des aliments, c'est à dire
la sécurité et la salubrité des aliments.
L'efficacité du PMS repose sur la cohérence entre
ses différents constituants, notamment les
interactions BPH/HACCP. La formation aux BPH est
rendue obligatoire par le règlement européen
852/2004. - Danger agent biologique, chimique ou physique
ou état de l'aliment ayant potentiellement un
effet nocif sur la santé - Risque conséquence de la présence d'un
"danger", analysé et mesuré en fréquence et en
gravité (il peut être de nature biologique,
chimique ou physique) - Point critique (pour la maîtrise) (CCP) lieu,
activité ou stade de préparation pour lesquels
une action de maîtrise peut être exercée et est
nécessaire pour prévenir un ou plusieurs dangers
identifiés, menaçant la salubrité de l'aliment
68Méthode H.A.C.C.P
- Préalables
- Identifier le fonctionnement de sa cuisine plan
des locaux, identification des circuits. - Etablir des diagrammes de fabrication par grande
catégories de préparation.
69(No Transcript)
70Méthode H.A.C.C.P
- identifier tout danger qu'il y a lieu de
prévenir, d'éliminer ou de ramener à un niveau
acceptable
A chaque étape de chaque diagramme de fabrication
on identifiera - Les dangers
microbiologiques - Les dangers corps
étrangers (arêtes de poisson) - Les dangers
chimiques On se posera les questions suivantes
- Quelles sont les causes et origines
possibles du danger ? ? Contamination ?
Multiplication - Quels sont les moyens de
prévention de ces dangers ? ? Bonnes Pratiques
dHygiène ? Surveillance/ contrôle de
lopération
71(No Transcript)
72Méthode H.A.C.C.P
- Étapes 2 à 5
- Pour chaque diagramme de fabrication
- Identifier les étapes critiques quil faut
maitriser pour éviter lapparition des dangers - Etablir les limites acceptables pour étape
critique et chaque danger - Mettre en place des actions de contrôle et de
surveillance de chaque étape critique
(autocontrôle) - Etablir des actions de correction en cas de
dépassement des limites fixées
73Méthode H.A.C.C.P
- Etape 6) établir des procédures exécutées
périodiquement pour vérifier l'efficacité des
mesures visées aux points 1) à 5) - Ce principe consiste à vérifier régulièrement la
performance de son plan HACCP par un audit . - La mise en œuvre dactions correctives peut
signifier que les paramètres ne sont pas toujours
sous maîtrise. - La vérification peut porter sur lanalyse des
autocontrôles (températures de réception, des
éléments de stockage, des analyses
microbiologiques des surfaces et des aliments),
sur la bonne ou mauvaise application des
procédures - Un registre (principe 7) tenant à jour la
documentation à chaque étape permet d'avoir une
traçabilité des actions entreprises.
74Méthode H.A.C.C.P
- Le plan HACCP sappuie donc sur un système
documentaire servant de preuve de lapplication,
de la surveillance et de la vérification des
processus - Diagrammes de fabrication
- Tableau danalyse des dangers et de maîtrise des
risques - Des modes opératoires et instructions de travail
pour le personnel - Des procédures de fonctionnement
- Des documents dautocontrôle
- ? suivi de températures
- ? suivi du nettoyage désinfection
- ? suivi de maintenance
- ? suivi réception des produits
- ? plan de formation du personnel
- ? résultats microbiologiques des produits/des
surfaces
75AUTOCONTROLES
- Permettent dassurer le suivi régulier de la
maitrise du risque à chaque CCP - Contrôles réception
- Suivi des températures
- Suivi du Nettoyage et désinfection
- Suivi de la qualité microbiologique
- Suivi du plan de formation du personnel
76(No Transcript)
77(No Transcript)
78(No Transcript)
79(No Transcript)
80Les Procédures
- Comme les autocontrôles ces documents écrits sont
obligatoires - Ce sont des documents qui décrivent un ensemble
dopérations à effectuer, des précautions à
prendre ou des mesures à prendre dans un domaine - Elles répondent aux questions
- Qui, Quand, Quoi, Où, Comment, Pourquoi
81Les Procédures
- Les procédures prioritaires à mettre en place
- De nettoyage
- De suivi des températures
- De retrait rappel de produits non conforme
- De la gestion des TIAC
82Les Protocoles et instructions de travail
- Ce sont des documents écrits, mis à disposition
du personnel de cuisine, leur permettant
dassurer les différentes tâches de travail. Ils
décrivent précisément un mode opératoire à suivre
(à respecter) - Ils répondent au Comment
- Ils sont ciblés et affichés en cuisine
83Système documentaire HACCP
- Ces documents doivent pouvoir être
-
- ? Vérifiés
- ? Exploités (autocontrôles)
- ? Archivés
- ? Mis à jour
84Système documentaire
- Un des éléments du PMS
- Repose sur des documents assurant la preuve du
fonctionnement de votre établissement en matière
de sécurité alimentaire - Cest un outil de travail mais aussi une preuve
de bonnes pratiques au regard des services
officiels de contrôle. - Pour être opérationnels, il est recommandé que
toute léquipe participe à lélaboration de ces
documents - Il nexiste pas une démarche HACCP universelle
(ou un manuel HACCP universel applicable par
tous) mais des démarches individuelles,
spécifiques dun établissement
85Etapes de préparations
Commande
Réception et stockage des marchandises
Préparations froides puis chaudes
Répartition et distribution
Gestion des déchets
MARCHE EN AVANT dans lespace et/ou le temps
BPH Bonne pratique hygiène du personnel
suivi des procédures
BPH Bonne pratique hygiène des locaux et
matériels suivi des PND
Décartonage, déconditionnement
Décontamination
Prélèvement des plats témoins
Plonge
Epluchage, découpage
Nettoyage/ Désinfection des locaux
Cuisson
Traçabilité
Maintien en TC
Mixage
Contrôles à réception
Contrôle des TC
Suivi du PND
86Ce que doit savoir et savoir faire léquipe de
restauration
- Repérer les risques alimentaires et notamment
ceux liés à la présence de microbes à tous les
stades de la production - Connaître les bonnes pratiques dhygiène
susceptibles de prévenir les risques de
contamination - Surveiller et maintenir la chaîne du froid et du
chaud - Comprendre le principe de la méthode HACCP
- Suivre des instructions de travail et procédures
- Contrôler en continu leur propre travail et
remplir les documents dautocontrôle - Appliquer les mesures correctives définies dans
le plan HACCP - Remettre en question leur façon de procéder
- Travailler en équipe
87Ce que doit savoir-faire et faire le responsable
détablissement
- Déclarer létablissement ou faire la demande
dagrément - Veiller aux compétences des employés en donnant
laccès à la formation à son personnel (hygiène
de base/HACCP) - Sappuyer sur le responsable de la cuisine et/ou
le référent qualité pour repérer les besoins et
travailler en coordination avec lui - Connaître et faire appliquer la méthode HACCP
- Fournir les moyens minimum, faire des
investissements - Locaux séparation des étapes de travail,
vestiaires, laves mains, surfaces faciles à
entretenir - Personnel état de santé, nombre et
qualification, tenues de travail appropriées - Matériel poubelles, vestiaires, produits
dentretien, ustensiles faciles à entretenir - Fournir les instructions de travail nécessaires
- Veiller à la maintenance du matériel
- Veiller à larchivage des informations relatives
au suivi de la qualité alimentaire - Prendre les remarques des inspecteurs
vétérinaires au sérieux et engager les
modifications demandées avec diligence - Gérer les moments de crise
- Informer les consommateurs (origine VBov)
-
88(No Transcript)
89Les bonnes pratiques dhygiène en cuisine
90LES BPH
- Prévention des risques de contamination et
multiplication - Hygiène du personnel
- Hygiène des locaux salle à manger et laverie
vaisselle - Hygiène du matériel vaisselle, chariots, micro
ondes.. - Hygiène des denrées alimentaires
- Respect des procédures et de la marche en avant
circuits, acheminement, organisation, protocoles
91Hygiène du personnel
- Hygiène corporelle
- Hygiène des mains
- Hygiène de la tenue
- Aptitude médicale
- Comportement et suivi des procédures
92Hygiène des mains
- Hygiène des mains fréquent produit bactéricide
et notamment avant et après la manipulation des
denrées alimentaires - Absence de bijoux
- Gants en cas de blessure
93(No Transcript)
94La tenue
- Présence de vestiaires obligatoires permettant
une séparation entre les vêtements de travail et
de ville - Tenue propre et de couleur claire, changée
régulièrement - Coiffe complète en zone de préparation
- Spécifique pour le temps repas (Protéger la tenue
standard par un tablier de protection par
exemple) - Chaussures de sécurité pour ne pas glisser
notamment en zone laverie
95Hygiène des locaux
- Lesquels Cuisine, salle à manger, office,
chambres, laverie - Agencement, matériel, matériaux
- Procédures de nettoyage désinfection
- Suivi, Surveillance et contrôle de lefficacité
du N/D - Lutte contre les nuisibles
- Favoriser la marche en avant circuits cohérent
des denrées, du personnel et des déchets - Entretien suivant un PND
- Interdire laccès à la cuisine à toute personne
étrangère au service, en labsence dune tenue
adéquate (exemplarité des responsables)
96Hygiène du petit et gros matériel
- Lesquels Chariots, micro ondes, plateaux,
vaisselle, couverts - Matériel adapté et faciles dentretien
- Maintenance des matériels
- Bonne connaissance des produits de lutilisation
et du nettoyage du matériel - Procédures de nettoyage désinfection
- Suivi, surveillance et contrôle de lefficacité
du PND
974 grandes étapes du nettoyage et de désinfection
98Hygiène des denrées
- Lesquelles Aliments et boissons servies aux
différents repas et collations aliments
entreposés par les familles - Contrôles qualité visuelle (à réception et
entreposage) - DLC/DLUO
- Conditionnement
- Les critères de température réglementaire
- -18C
- 0-4C (?DLC)
- 10C (2h maxi)
- 63C
- Refroidissement rapide en moins de 2h
- Réchauffage rapide en moins dune heure
99Températures Annexe 4 AM 2009
Refroidissement CCP Conservation des PCEA Denrées froides au service Remise en température CCP
J3 max Conso Jour J Interdiction de second refroidissement
63 à 10C 0-3C 10C max 10-63C
- De 2h -2h (du transport à la présentation) -1h
Durée de vie des PCEA J3 max indication de
DLC Les établissements qui fonctionnaient avec
des DLC à J5 avant AM 29 septembre 1997
disposent d'autocontrôles réguliers et en nombre
suffisant Et avec tests de vieillissements
(DGAL/SDSSA/N2008-8186 du 21 juillet 2008)
Plat témoins conservés entre 0-3C durant au
moins 5 jours après le dernier service
100PLANS DE RANGEMENT
- Chambres froides et frigos
101PLANS DE RANGEMENT
- Stockage au sol INTERDIT
102Gestion des restes Annexe 4 arrêté 2009 NDS
2011
- Gestion des Restes et Produits servis au
consommateurs - Les produits dorigine animale et denrées
alimentaires en contenant déjà servis au
consommateur ne peuvent plus être destinés à
lalimentation humaine ou animale à lexception
de ceux qui nont pas été déconditionnés et qui
se conservent à température ambiante. - Les excédents des plats prévus au menu du jour,
non servis au consommateur, peuvent être
représentés le lendemain, pour autant que leur
salubrité soit assurée et que soit mis en œuvre
un moyen didentification de la date de
fabrication des plats correspondants. - Les dispositions du deuxième alinéa ne
sappliquent pas dans les restaurants satellites,
à lexception des préparations culinaires qui
nont pas été déconditionnées et ont été
maintenues, jusquà leur utilisation finale, dans
une enceinte dont la température est comprise
entre 0 C et 3 C, sans rupture de la chaîne
du froid.
103Gestion des restes Annexe 4 arrêté 2009 NDS
2011
- Produits servis (sur le plateau du consommateur,
à table) sont éliminés (sauf si stables à TC
ambiante) - Produits présentés au self (ouverts, non
protégés) sont éliminés - Plats froids maintenus à 10C sont éliminés en
fin de service - Prépa froides protégées et maintenues à 0-3C
Présentation de ces excédents à la DLC ou J1 - Prépa chaudes présentées au consommateur au self
sans rupture de chaine Présentation de ces
excédents à J1 après refroidissement rapide
(sauf satellites)
104Gestion des restes Annexe 4 arrêté 2009 NDS
2011
- Prépa chaudes NON présentées au consommateur
maintenues au chaud en cuisine sont des PCEA
DLC J3 après refroidissement rapide - Prépa refroidies à consommer chaude
consommation le jour de sa première remise en TC - Plats livrés en liaison chaude (satellites)
éliminés en fin de service - Plats livrés en liaison froide et maintenus à 3C
ou -18C conservés jusquà DLC
105(No Transcript)
106Annexe 4 arrêté 2009
- Décongélation
- - dans une enceinte réfrigérée entre 0 C et 4
C ou TC réglementaire de conservation de la
denrée -
- - par cuisson ou par remise en température sans
décongélation préalable. - Toute autre méthode peut être utilisée si une
analyse des dangers validée a montré quelle
offre le même niveau de sécurité pour les
consommateurs. -
- Conservation des denrées décongelées en zone
réfrigérée - Les produits décongelés dorigine animale et
denrées alimentaires en contenant, autres que les
surgelés, ne peuvent être recongelés, sauf si
lanalyse des dangers validée a montré que les
opérations envisagées offrent le même niveau de
sécurité pour les consommateurs - Durée de vie des produits décongelés 4 jours (y
compris jour de décongélation)
107CONGELATION
Congélation artisanale de produits frais ou plats
cuisinés INTERDITE congélation illicite
- Remarque La congélation nécessite
- . une cellule de surgélation
- un suivi du couple temps / température pendant
la congélation - un étiquetage des produits congelés
108PLATS TEMOINS
- Un échantillon de 80-100g de chaque préparation
manipulée et servie à plusieurs consommateurs (au
minimum deux portions). - Pas nécessaires pour les aliments pré-emballés
(fromages en portion, yaourts...), le pain et les
fruits. - Réalisés en fin de service (exclure les
prélèvements en sortie de cuisson, avant mise en
distribution sur le self,...). En office
satellite, le cas échéant, les plats témoins
doivent avoir subi létape de remise en
température. - Clairement identifiés
- Conservation 5jours à 0-3C
Réservés aux services officiels de contrôle
seulement
109PLATS TEMOINS
- Cuisines centrales
- Réalisés systématiquement pour les denrées
préparées ou manipulées servies à plusieurs
consommateurs. - Faire conserver également comme plat témoin un
repas qui aura fait l'objet du circuit de
distribution le plus long
110PLATS TEMOINS
- Cuisines sur place
- Prélèvement systématique des menus multiples (ex
hôpitaux) (sauf plats comportant des
modifications mineures comme les plats sans sel), - Un prélèvement par famille de produits dans le
cas des choix multiples (ex self d'entreprise) - NB Un plat servi à deux repas (midi et soir par
exemple) doit faire l'objet de deux prélèvements
différents
111PLATS TEMOINS
- Restaurants satellites
- Les plats témoins doivent être réalisés s'il y a
manipulation uniquement (découpage, tranchage,
hachage, mixage, moulinage). La décongélation,
l'assemblage, le dressage, l'assaisonnement et la
remise en température sont des opérations et non
des manipulations. - Si les cuisines satellites ne sont pas gérées par
la cuisine centrale, il est recommandé de
réaliser les plats témoins pour toutes les
denrées, même en labsence de manipulation
(problème de responsabilité).
112TRACABILITE
- Règlement (CE) 178/2002
- Note de service DGAL du 17 août 2005 sur le
contrôle de la traçabilité dans le cadre du
règlement (CE)n178-2002 disposition relatives
aux denrées alimentaires
113TRACABILITE
- En amont et en aval (produits reçus et livrés)
- Traçabilité interne pour faire un lien entre
produits reçus et produits livrés
114Traçabilité des denrées alimentaires les
matières premières
- Informations devant être disponibles
immédiatement, sur un registre ou sur des
documents existants - Nom, adresse du fournisseur, nature des produits
fournis - Date de livraison
- Les numéros de lot (recommandation)
115Les délais de conservation des informations
- Si la DLC est inférieure à 3 mois produit
destiné au consommateur final - Date de fabrication/livraison 6 mois
- Si la DLUO est supérieure à 5 ans
- Durée de la DLUO 6 mois
- Si absence de DLC ou DLUO (vin)
- 5 ans
- Autre cas
- 5 ans
116Le contrôle des services officiels sur la
traçabilité lors de létude dun dossier
dagrément
- Contrôle documentaire
- système et procédure de traçabilité
- Procédure de retrait et rappel
- Modalités dinformations des autorités
- Contrôle sur site
- Test de traçabilité
- Un produit fini ? fournisseurs matières
premières - Une matière première ? destinataires produits
finis
117Doc traçabilité DDSV71
118TRACABILITE EN PRATIQUE
- Traçabilité en amont et en aval
- Etablir un registre, ou conserver de façon
ordonnée et accessible les documents traduisant
les flux physiques des produits (bons de
livraisons). - Traçabilité interne
- Les moyens utilisés pour assurer la mise en
oeuvre de la traçabilité interne appartient à
létablissement . Le système couramment
rencontré est la conservation des étiquettes des
produits par journée de travail, ou larchivage
manuel ou informatique des informations suivantes
- lorigine du produit (coordonnées du fournisseur
et du fabricant), - la marque de salubrité figurant sur létiquetage
(estampille de forme ronde ou ovale), - dénomination du produit,
- la date de fabrication,
- la date limite de consommation,
- le numéro de lot.
119TRACABILITE DE LA VIANDE BOVINE ET INFO AU
CONSOMMATEUR
- Décret du 17 décembre 2002 relatif a létiquetage
des viandes - Lorigine des viandes bovines mentionnées a
larticle 1er est indiquée par lune ou lautre
des mentions suivantes - 1 Origine (nom du pays) , lorsque la
naissance, lélevage et labattage du bovin dont
sont issues les viandes ont eu lieu dans le - même pays
- 2 Né et élevé (nom du pays de naissance et
nom du ou des pays délevage) et abattu (nom du
pays dabattage) , lorsque la - naissance, lélevage et labattage ont eu lieu
dans des pays différents. - Ces mentions sont portées a la connaissance du
consommateur, de façon lisible et visible, par
affichage, indication sur les cartes et - menus, ou sur tout autre support. bovines dans
les établissements de restauration
120Annexes
121Pour vous aider Les GBPH
- Qq guides validés et publiés sur lesquels on peut
sappuyer dans le cadre de la restauration ou
approchant
122Dautres guides sont en cours dévaluation
Restauration collective Portage à domicile Lieux
daccueil petite enfance Consommateur..
123-
- Vie économique
- Restauration collective de plein air des accueils
collectifs de mineurs - Auteur(s)
- Direction des Journaux officiels (DJO)
- Editeur
- Direction des Journaux Officiels (DJO)
- Année d'édition 2010Réf. 978211076629880
pages, 21x29.7cmISBN/ISSN 978-2-11-076629-8 - -5
- Papier
- ancien prix 7,00
- 6,65
- Présentation
- Chaque année, plus d'un million d'enfants partent
en séjour de vacances collectives et six millions
en accueil de loisirs. Ces temps de loisirs et de
vacances sont organisés en structure avec ou sans
hébergement, en dur ou sous tente. Or, les
exigences d'hygiène collective sont impératives
quels que soient le lieu et les conditions de
mise en œuvre. Le secteur des vacances et des
loisirs organisant des activités de restauration
collectives de plein air peut désormais s'appuyer
sur une nouvelle logique les bonnes pratiques
d'hygiène des aliments. Il s'agit de proposer
une démarche d'analyse et de maîtrise des dangers
afin d'assurer la salubrité et la sécurité des
aliments proposés à la consommation. Cette
pratique est mise en place essentiellement par
des non-professionnels de la restauration
collective.Ce guide s'appuie - sur une
démarche éducative à l'attention du jeune
consommateur et du jeune préparateur des repas
- sur une démarche de formation des encadrants
et des jeunes - sur une démarche appropriée au
secteur des accueils collectifs de mineurs Ces
bonnes pratiques concrétisées et validées dans un
recueil commun répondront à l'attente des
organisateurs de ces structures d'accueil.
124Quelques textes réglementaires
- Réglementation en matière dhygiène Applicables
en restauration collective - Règlement de base applicable à lensemble de la
chaîne agroalimentaire - Le règlement (CE) n178/2002 (food law)
- La réglementation applicable aux professionnels
dont ceux de la restauration collective textes
du paquet hygiène - le règlement (CE) n852/2004 (hygiène toutes
denrées) - le règlement (CE) n853/2004 (hygiène denrées
animales pour les cuisines centrales notamment) - le règlement (CE) n2073/2005 (critères
microbiologiques) - le règlement (CE) n2074/2005 (relatifs à
certaines activités) - le règlement (CE) n2075/2005 (trichines)
- le règlement (CE) n2076/2005 (mesures
transitoires) - Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles
sanitaires applicables aux activités de commerce
de détail, dentreposage et de transport de
produits dorigine animale et denrées
alimentaires en contenant - Note de service du 23 mai 2011 NOTE DE SERVICE
DGAL/SDSSA/N2011-8117 Application de l'arrêté
du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux activités de commerce de détail,
d'entreposage et de transport de produits
d'origine animale et denrées alimentaires en
contenant.
125Quelques textes réglementaires
- Quelques autres textes utiles en matière
dhygiène pour les professionnels - Arrêté ministériel du 29 septembre
1997 conditions dhygiène applicable dans les
établissements de restauration collective
(abrogé) mais sert encore de référence aux
établissements quant aux exigences en matière
dhygiène alimentaire - Arrêté du 10 mars 1977 sur la santé du personnel
126Quelques textes réglementaires
- Note de service DGAL SDRRCC/N2005/8026 du
20/01/05. Application de la traçabilité - Note de service DGAL SDRRCC/N2005/8174 du
06/07/05 Guide de gestion des alertes
alimentaires - Note de service DGAL/SDSSA/N2006-8048 du
20/02/2006 Entrée en application du règlement
(CE) n 2073/2005 de la Commission du 15 novembre
2005 concernant les critères microbiologiques
applicables aux denrées alimentaires - Note de Service DGAL du 16 février 2006
(précisions sur le périmètre de l'agrément
sanitaire tel que défini par les règlements
communautaires relatifs aux conditions d'hygiène
applicables aux denrées alimentaires)
127Quelques textes réglementaires
- AGREMENT
- Arrêté du 8 juin 2006 relatif à lagrément des
établissements mettant sur le marché des produits
dorigine animale ou des denrées contenant des
produits dorigine animale - Arrêté du 27 avril 2007 modifiant larrêté du 8
juin 2006 relatif à lagrément des établissements
mettant sur le marché des produits dorigine
animale ou des denrées contenant des produits
dorigine animale - Note de service DGAL/SDSSA/N2007-8013 du 11
janvier 2007 Entrée en application de l'arrêté
du 8 juin 2006 relatif à l'agrément des
établissements mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées contenant des
produits d'origine animale publié au JoRF du 8
août 2006. - Note de service DGAL/SDSSA/N2007-8263 du 24
octobre 2007 complémentaire à la note de
service DGAL/SDSSA/N2007-8013 du 11 janvier 2007
relative à lentrée en application de larrêté du
8 juin pour le secteur de la restauration
collective et décrivant le dossier type
dagrément des cuisines centrales. - AUTRES
- Circulaire N2002-004 DU 3-1-2002 La sécurité des
aliments les bons gestes (goûters et repas
danniversaire) - Circulaire 2001-118 du 25/06/01 Composition des
repas servis en restauration scolaire et sécurité
des aliments
128Quelques textes réglementaires
- La viande bovine RÈGLEMENT (CE) No 275/2007 du
15 mars 2007 - modifiant le règlement (CE) no 1825/2000 portant
modalités dapplication du règlement (CE) no
1760/2000 du Parlement européen et du Conseil en
ce qui concerne létiquetage de la viande bovine
et des produits à base de viande bovine - Les œufs en coquille Recommandations en matière
dutilisation des œufs en coquille au stade de la
restauration collective et de la remise directe
Note de Service DGAL/SDSSA/N2006-8200 Du 7
Août 2006 - Les steak hachés en restauration collective
Note de service DGS/SD7/DHOS/E2/DGAS/2B
no 2007-167 du 23 avril 2007 relative à des
recommandations concernant la cuisson des steaks
hachés dans le cadre de la prévention des
infections à la bactérie Escherichia coli
O157 H7 pour les professionnels de la
restauration collective - Produits dentretien Obligations en matière de
produits de nettoyage et de produits
désinfectants et insecticides Note de Service
DGAL/SDHA/N99-8090 Du 21 JUIN 1999
129LES ALLERGIES ALIMENTAIRES
130La sécurité du consommateur allergique
- SECURITE ALIMENTAIRE ET HACCP APPLIQUEE AUX
ALLERGIES ALIMENTAIRES EN COLLECTIVITE - Pourquoi ?
- - Les allergies alimentaires sont en perpétuelle
augmentation - - Les manifestations cliniques de lallergie
peuvent être grave voir mortelles - - Les manifestations de lallergie sont
imprévisibles et peuvent survenir même suite à la
consommation dune dose minime dallergène - - Les enfants et adultes allergiques sont
susceptibles de prendre leur repas en
collectivité - - Les collectivités, et les services de
restauration ne sont pas formés et sont désarmés
face à la prise en charge des allergiques tant
sur le temps scolaire, temps dactivités que le
temps de restauration
131La sécurité du consommateur allergique
- Circulaire n 2003-135 du 8-9-2003
- ACCUEIL EN COLLECTIVITÉ DES ENFANTS ET DES
ADOLESCENTS ATTEINTS DE TROUBLES DE LA SANTÉ
ÉVOLUANT SUR UNE LONGUE PÉRIODE
132La sécurité du consommateur allergique
- Si laccueil de lenfant nécessite des
aménagements particuliers au sein de la structure
(défini selon la gravité des symptômes, le type
dallergène à éviter, la nécessité ou non davoir
un traitement durgence), on recommandera la
mise en place dun PAI (Protocole dAccueil
Individualisé). - La circulaire prévoit les aménagements de la vie
quotidienne de lenfant ou de ladolescent
133La sécurité du consommateur allergique
- En matière de restauration
- - Repas fourni par les parents et consommé dans
les locaux de restauration dans le respect des
règles dhygiène et de sécurité - Ou
- - Repas fournit par les services de restauration
en respectant le régime alimentaire prescrit par
le médecin
134La sécurité du consommateur allergique
- Concernant le traitement médical et traitement
durgence - - Aide à la prise de médicaments pour les enfants
de moins de 6 ans par les professionnels adultes - - La structure daccueil doit apporter son
concours aux parents pour lexécution des
ordonnances - - Une trousse durgence devra être à disposition
permanente de lenfant ou autres personnes
désignées avec ses médicaments - - Présence dun protocole de soins durgences
établi clairement par le médecin prescripteur - - En cas durgence, les adultes de la communauté
daccueil doivent tout mettre en œuvre pour que
soit administré le traitement injectable en
attendant larrivée des secours - - Une ligne téléphonique doit être constamment
disponible pour prévenir les urgences SAMU - 15 -
135La sécurité du consommateur allergique
- Repas fournis par la structure daccueil
Comment respecter le régime alimentaire dun
enfant allergique ? - - Bien connaître les aliments et ingrédients
interdits à lenfant allergique - - Bien connaître la composition des ingrédients
du menu (liste dingrédients sur les étiquetages,
fiches techniques des produits détaillées) - - Repérer les ingrédients entrant dans la
composition de chaque plat qui contiennent
lallergène à éviter - - Remplacer lingrédient, laliment ou le plat
contenant lallergène par un produit
équivalent nutritionnellement ne contenant
pas lallergène. - - Respecter, lors de la production, la marche en
avant allergie éviter le croisement des
produits destinés à lenfant allergique avec les
produits risquant de contenir lallergène cest
lapplication de la méthode HACCP à la production
de repas sans allergène
136La sécurité du consommateur allergique
- Réaliser des repas spécifiques pour les
allergiques nécessite une vigilance de tous les
instants, les conséquences de contaminations
fortuites du repas pouvant savérer grave. - La sensibilisation aux allergies alimentaires, la
formation à l