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Les troubles anxieux

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Les troubles anxieux Dr O.Sartre Cinqui me secteur psychiatrie CHD G.Daumezon Les diff rents troubles Trouble panique avec ou sans agoraphobie Trouble anxieux ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les troubles anxieux


1
Les troubles anxieux
  • Dr O.Sartre
  • Cinquième secteur psychiatrie CHD G.Daumezon

2
Les différents troubles
  • Trouble panique avec ou sans agoraphobie
  • Trouble anxieux généralisé
  • Phobie sociale
  • Trouble obsessionnel compulsif
  • Phobie simple ou spécifique
  • Etat de stress post traumatique

3
Quelques interrogations
  • Quelles sont les différences entre peur et
    anxiété, entre anxiété et angoisse ?
  • Est il utile davoir peur ?
  • Comment distinguer le normal et le pathologique ?

4
quelques définitions
5
La PEUR
  • Une émotion
  • Ressentie devant une situation précise et
    identifiable correspondant à un danger réel
  • Correspond à une interprétation de la situation
    comme dangereuse
  • Saccompagne dune activation de la réaction
    dalarme

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Une situation de catastrophe
  • Vous êtes confronté à un individu qui vous menace
    avec un couteau
  • Activation de la réaction dalarme

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La réaction dalarme
  • Une émotion la peur
  • Des modifications physiologiques accélération du
    débit cardiaque, du rythme respiratoire,
    contraction musculaire, vasoconstriction
    périphérique , sueurs, dilatation pupillaire,
    inhibition processus digestifs, bouche sèche

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  • Des modifications cognitives  je vais me faire
    tuer, je vais lui casser la figure, je ne vais
    pas résister
  • Des modifications comportementales
  • -fuir
  • -combattre
  • -se figer la frayeur

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LANXIETE
  • Émotion provoquée par lappréhension dévènements
    pénibles
  • La menace est plus diffuse, plus lointaine et
    plus vague que la peur
  • Lanxiété oriente lattention vers une menace ou
    un danger, et active le système nerveux
    sympathique pour préparer lorganisme à agir (
    fuite ou attaque)

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Anxieté Angoisse
11
Peur et anxiété des émotions utiles
  • Psychologie évolutionniste étude du psychisme de
    lhomme en fonction de la théorie de lévolution
  • Les hommes préhistoriques qui éprouvaient de la
    peur et de lanxiété survivaient plus fréquemment
    que ceux qui ne les éprouvaient pas.

12
Lanxiété devient parfois pathologique
13
Lanxiété devient pathologique quand
  • Elle est très fréquente
  • Elle est très intense
  • Elle survient à des moments inappropriés ( en
    voiture, dans la foule, sans raison, devant ses
    propres pensées)
  • Et au moins une des deux caractéristiques
    suivantes souffrance importante ressentie par la
    personne ou retentissement important au niveau
    social, professionnel ou affectif

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Une grille danalyse pour la sémiologie de chaque
trouble
  • -la situation
  • -les émotions ressenties, dont les modifications
    physiologiques
  • -les cognitions ou pensées
  • -les comportements consécutifs à ces pensées et
    émotions

15
Le trouble panique avec ou sans agoraphobie
16
DEFINITION Lattaque de panique
  • Période bien délimitée marquée par loccurrence
    soudaine dune appréhension intense, dune peur
    ou dune terreur souvent associées à des
    sensations de catastrophe imminente. Durant ces
    attaques de panique sont présents des symptômes
    tels que des sensations de souffle coupé, des
    palpitations , des douleurs ou des impressions
    détouffement et la peur de devenir fou ou de
    perdre le contrôle de soi.

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Critères DSM IV (1)
  • Une période bien délimitée de crainte ou de
    malaise intense, dans laquelle au minimum quatre
    des symptômes suivants sont survenus de façon
    brutale et ont atteint leur acmé en moins de dix
    minutes
  • (1) palpitations, battements de cœur ou
    accélération du rythme cardiaque
  • (2) transpiration
  • (3) tremblements ou secousses musculaires
  • (4) sensations de souffle coupé ou impression
    d'étouffement
  • (5) sensation d'étranglement

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Critères DSM IV ()
  • (6) douleur ou gêne thoracique
  • (7) nausée ou gêne abdominale
  • (8) sensation de vertige, d'instabilité, de tête
    vide ou impression d'évanouissement
  • (9) déréalisation (sentiments d'irréalité) ou
    dépersonnalisation (être détaché de soi)
  • (10) peur de perdre le contrôle de soi ou de
    devenir fou
  • (11) peur de mourir
  • (12) paresthésies (sensations d'engourdissement
    ou de picotements)
  • (13) frissons ou bouffées de chaleur

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  • Une attaque de panique peut être isolée (15 de
    la population sur la vie entière) ou sintégrer
    dans le cadre dun trouble mental à préciser

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Lagoraphobie
  • Anxiété liée à des endroits ou des situations
    doù il serait difficile ou gênant de s échapper
    ou dans lesquels aucun secours ne serait
    disponible en cas dattaque de panique ou de
    symptômes à type de panique ( attaques de panique
    incomplètes)

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Critères DSM IV (1)
  • A. Anxiété liée au fait de se retrouver dans des
    endroits ou des situations d'où il pourrait être
    difficile (ou gênant) de s'échapper ou dans
    lesquelles on pourrait ne pas trouver de secours
    en cas d'Attaque de panique soit inattendue soit
    facilitée par des situations spécifiques ou bien
    en cas de symptômes à type de panique. Les peurs
    agoraphobiques regroupent typiquement un ensemble
    de situations caractéristiques incluant le fait
    de se trouver seul en dehors de son domicile
    d'être dans une foule ou dans une file d'attente
    sur un pont ou dans un autobus, un train ou une
    voiture.
  • NB. Envisager le diagnostic de Phobie spécifique
    si l'évitement est limité à une ou seulement
    quelques situations spécifiques, ou celui de
    Phobie sociale si l'évitement est limité aux
    situations sociales.
  • B. Les situations sont soit évitées (p. ex.
    restriction des voyages) soit subies avec une
    souffrance intense ou bien avec la crainte
    d'avoir une Attaque de panique ou des symptômes à
    type de panique ou bien nécessitent la présence
    d'un accompagnant.

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Critères DSM IV (2)
  • C. L'anxiété ou l'évitement phobique n'est pas
    mieux expliqué par un autre trouble mental, tel
    une Phobie sociale (par ex. évitement limité aux
    situations sociales par peur d'être embarrassé),
    une Phobie spécifique (p. ex. évitement limité à
    une situation unique comme les ascenseurs), un
    Trouble obsessionnel compulsif (p. ex. évitement
    de la saleté chez quelqu'un ayant une obsession
    de la contamination), un État de stress
    post-traumatique (p. ex. évitement des stimulus
    associés à un facteur de stress sévère) ou un
    Trouble anxiété de séparation (évitement lié au
    départ du domicile ou à la séparation d'avec les
    membres de la famille).

23
  • L agoraphobie nest pas un diagnostic de trouble
    mental

24
Trouble panique sans agoraphobie
  • Le trouble panique sans agoraphobie est
    caractérisé par des attaques de panique
    récurrentes et inattendues à propos desquelles il
    existe une inquiétude persistante

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Le trouble panique sans agoraphobie critères
DSM IV
  • A la fois (1) et (2)
  • -(1) attaques de panique récurrentes et
    inattendues (v. p. 199)
  • -(2) au moins une des attaques s'est accompagnée
    pendant un mois (ou plus) de l'un (ou plus) des
    symptômes suivants
  • (a) crainte persistante d'avoir d'autres attaques
    de panique
  • (b) préoccupations à propos des implications
    possibles de l'attaque ou bien de ses
    conséquences (par ex. perdre le contrôle, avoir
    une crise cardiaque, devenir fou )
  • (c) changement de comportement important en
    relation avec les attaques
  • B. Absence d'Agoraphobie (v. p. 200)
  • C Les Attaques de panique ne sont pas dues aux
    effets physiologiques directs dune substance (p.
    ex. une substance donnant

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  • lieu à abus, un médicament) ou d'une affection
    médicale générale (p. ex. hyperthyroïdie).
  • D. Les Attaques de panique ne sont pas mieux
    expliquées par un autre trouble mental, tel une
    Phobie sociale (p. ex. survenant lors de
    l'exposition aux situations sociales redoutées),
    une Phobie spécifique (p. ex. lors de
    l'exposition à une situation phobogène
    spécifique), un Trouble obsessionnel-compulsif
    (p. ex. lors de l'exposition à la saleté chez
    quelqu'un ayant une obsession de la
    contamination), un État de stress
    post-traumatique (p. ex. en réponse à des
    stimulus associés à un facteur de stress sévère)
    ou à un Trouble anxiété de séparation (p. ex. en
    réponse au fait d'être éloigné du domicile ou des
    proches).

27
Trouble panique avec agoraphobie
  • Le trouble panique avec agoraphobie est
    caractérisé à la fois par les attaques de panique
    récurrentes et inattendues et par une agoraphobie

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Trouble panique avec agoraphobie critères DSM IV
  • A. A la fois (l)et(2)
  • (1) Attaques de panique récurrentes et
    inattendues
  • (2) au moins une des attaques s'est accompagnée
    pendant un mois (ou plus) de l'un (ou plus) des
    symptômes suivants
  • (a) crainte persistante d'avoir d'autres attaques
    de panique
  • (b) préoccupations à propos des implications
    possibles de l'attaque ou bien de ses
    conséquences (par ex. perdre le contrôle, avoir
    une crise cardiaque, devenir fou )
  • (c) changement de comportement important en
    relation avec les attaques
  • B. Présence d'Agoraphobie (voir p. 200).
  • C. Les Attaques de panique ne sont pas dues aux
    effets physiologiques directs d'une substance
    (p. ex. une substance donnant lieu à abus, un
    médicament) ou d'une affection médicale générale
    (p. ex. hyperthyroïdie).
  • D. Les Attaques de panique ne sont pas mieux
    expliquées par un autre trouble mental, tel une
    Phobie sociale (p. ex. survenant lors de
    l'exposition aux situations sociales redoutées),
    une Phobie spécifique (p. ex. lors de
    l'exposition à une situation pho-bogène
    spécifique), un Trouble obsessionnel-compulsif
    (p. ex. lors de l'exposition à la saleté chez
    quelqu'un ayant une obsession de la
    contamination), un État de stress
    post-traumatique (p. ex. en réponse à des
    stimulus associés à un facteur de stress sévère)
    ou à un Trouble anxiété de séparation (p. ex. en
    réponse au fait d'être éloigné du domicile ou des
    proches).

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Lagoraphobie sans antécédents de trouble panique
  • Présence dune agoraphobie et de symptômes de
    type panique sans antécédents dattaque de
    panique inattendues

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Critères DSM IV
  • A. Présence d'Agoraphobie liée à la peur de
    développer des symptômes de type panique (p. ex.
    vertiges ou diarrhée).
  • B. N'a jamais satisfait aux critères du Trouble
    panique
  • C.La perturbation n'est pas due aux effets
    physiologiques directs d'une substance (p. ex.
    une substance donnant lieu à abus, un médicament)
    ou d'une affection médicale générale (p. ex.
    hyerthyroïdie).
  • D. Si une affection médicale générale associée
    est présente, la peur décrite dans le critère A
    est manifestement excessive par rapport à celle
    habituellement associée à cette affection.

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Données épidémiologiques
  • AP prévalence à vie de 15
  • Trouble panique 3,5
  • Début moyen à 29 an
  • TP prévalence égale chez hommes et femmes mais
    TPA 2.5 fois plus fréquents chez femme
  • Délai de prise en charge 7 ans avec une
    multiplication des prises en charge somatique.
    Les paniqueurs fréquentent deux fois plus les
    urgences que la population générale

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Comorbidité
  • On parle de comorbidité lorsque les critères
    diagnostics de plus dun trouble sont réunis.
  • Comorbidités très fréquentes 70 des cas des
    personnes atteintes de TP
  • Dépression (2/3 des cas dépression après ou en
    même temps que TP)
  • Autre trouble anieux
  • Usage nocif ou dépendance à des produits psycho
    actifs alcool, cannabis

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Facteurs prédisposants et de maintien
  • Vulnérabilité biologique
  • Facteurs environnementaux style déducation,
    facteurs de stress
  • Facteurs de maintien
  • -conditionnement interoceptif
  • -mauvaise interprétation cognitive de stimuli
    corporels. Par exemple mon cœur vite donc je
    fais un infarctus
  • -évitements multiples, de situations et de
    sensations

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Prise en charge lattaque de panique
  • La prise en charge de lattaque de panique en
    urgence nécessite après avoir éliminé déventuels
    diagnostics différentiels somatiques par
    linterrogatoire, lexamen clinique voire
    quelques examens paracliniques simples ( ECG,
    Glycémie) à rassurer le patient en lui expliquant
    ce qui lui arrive et en insistant sur labsence
    de problème somatique début de psychoéducation
  • Les thérapeutiques médicamenteuses sont à
    réserver à léchec de cette réassurance, en
    donnant per os une benzodiazépine daction rapide
    type ½ lexomil. Les voies intra veineuse ou intra
    musculaire sont déconseillées car il existe un
    risque de surmédicalisation ( factur de maintien
    des biais cognitifs) , et le délai daction nest
    pas plus rapide en intra musculaire comparé à la
    voie orale.

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Prise en chargedu trouble panique
  • Thérapeutiques médicamenteuses
  • -antidepresseurs type inhibiteurs de la
    recapture de la sérotonine deroxat, seropram,
    zoloft.
  • -Les benzodiazépines ne sont pas un traitement
    au long cours du TP/A
  • Thérapie cognitive et comportementales
  • -restructuration cognitive, exposition aux
    stimuli intéroceptifs et aux situations évitées
    efficacité équivalente à moyen terme mais
    meilleure sur le long terme.

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La phobie sociale,ou trouble anxiété sociale
  • La phobie sociale est caractérisée par une
    anxiété cliniquement significative provoquée par
    lexposition à un certain nombre de situations
    sociales ou de situations de performance,
    conduisant souvent à un comportement dévitement

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Critères DSM IV
  • A. Une peur persistante et intense d'une ou
    plusieurs situations sociales ou bien de
    situations de performance durant lesquelles le
    sujet est en contact avec des gens non familiers
    ou bien peut être exposé à l'éventuelle
    observation attentive d'autrui. Le sujet craint
    d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de
    façon embarrassante ou humiliante. NB. Chez les
    enfants, on doit retrouver des éléments montrant
    la capacité d'avoir des relations sociales avec
    des gens familiers en rapport avec l'âge et
    l'anxiété doit survenir en présence d'autres
    enfants et pas uniquement dans les relations avec
    les adultes.
  • B. L'exposition à la situation sociale redoutée
    provoque de façon quasi systématique une anxiété
    qui peut prendre la forme d'une Attaque de
    panique liée à la situation ou bien facilitée par
    la situation. NB. Chez les enfants, l'anxiété
    peut s'exprimer par des pleurs, des accès de
    colère, des réactions de figement ou de retrait
    dans les situations sociales impliquant des gens
    non familiers.

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  • C. Le sujet reconnaît le caractère excessif ou
    irraisonné de la peur. NB. Chez l'enfant, ce
    caractère peut être absent.
  • D. Les situations sociales ou de performance sont
    évitées ou vécues avec une anxiété et une
    détresse intenses.
  • E. L'évitement, l'anticipation anxieuse ou la
    souffrance dans la (les) situation (s) redoutée
    (s) sociale (s) ou de performance perturbent, de
    façon importante, les habitudes de l'individu,
    ses activités professionnelles (scolaires), ou
    bien ses activités sociales ou ses relations avec
    autrui, ou bien le fait d'avoir cette phobie
    s'accompagne d'un sentiment de souffrance
    important.
  • F. Chez les individus de moins de 18 ans, la
    durée est d'au moins 6 mois.

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  • G. La peur ou le comportement d'évitement n'est
    pas lié aux effets physiologiques directs d'une
    substance (p. ex. une substance donnant lieu à
    abus, un médicament) ni à une affection médicale
    générale et ne sont pas mieux expliqués par un
    autre trouble mental (p. ex. Trouble panique
    avec ou sans agoraphobie, Trouble anxiété de
    séparation, Peur d'une dysmorphie corporelle,
    Trouble envahissant du développement ou
    Personnalité schizoïde).
  • H. Si une affection médicale générale ou un autre
    trouble mental est présent, la peur décrite en A
    est indépendante de ces troubles par exemple,
    le sujet ne redoute pas de bégayer, de trembler
    dans le cas d'une maladie de Parkinson ou de
    révéler un comportement alimentaire anormal dans
    l'Anorexie mentale (Anorexia nervosa) ou la
    Boulimie (Bulimia nervosa).
  • Spécifier si
  • NB. Type généralisé si les peurs concernent la
    plupart des situations sociales (p. ex. démarrer
    ou soutenir des conversations, participer à de
    petits groupes, avoir des rendez-vous, parler à
    des figures d'autorité, se rendre à des soirées).
    NB. Envisager également un diagnostic additionnel
    de Personnalité évitante

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Quelles sont les différences avec la timidité ou
lanxiété sociale normales ?
  • Intensité de la souffrance émotionnelle
  • Importance des évitements
  • Répercussion sur la qualité de vie isolement
    affectif et social, difficultés à trouver et
    garder un emploi, faible épanouissement

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Les situations déclenchantes
  • Les situations de performance passer une MSP
  • Les situations dobservation manger ou écrire en
    présence des autres, marcher dans la rue
  • Les situations daffirmation de soi refuser,
    faire ou recevoir un compliment
  • Les situations de révélation de soi nouer un
    lien amical ou sentimental
  • Les situations dinteraction superficielles
    échange de banalités

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Les émotions
  • La peur hyper vigilance envers lenvironnement
    dans lattente de la survenue dun danger, comme
    une agression verbale à type de reproches ou de
    moqueries
  • La honte conviction de navoir pu se conformer
    auxrègles et certitude de sen trouver de ce fait
    dévalorisé et diminué

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Les cognitions
  • Dans toute circonstance sociale, le phobique est
    convaincu que lon va
  • Lobserver attentivement
  • Le juger négativement
  • Le rejeter ou se moquer de lui

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Les comportements
  • Évitements situationnels le patient évite les
    situaions sociales
  • Évitements subtils confrontation partielle,
    comme ne pas regarder les gens, aller à une
    soirée mais ne pas parler

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comorbidités
  • États dépressifs et autres troubles anxieux
  •  auto thérapie  par consommation dalcool ou de
    cannabis avant de se confronter aux situations

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épidémiologie
  • Timidité ( inhibition lors des premières fois)
    40 à 60 de la population générale
  • Trac( anxiété de perforamce simple) 30 des
    gens
  • Phobie sociale 4,7

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Facteurs étiologiques le modèle bio psycho social
  • Des prédispositions tempéramentales dorigine
    génétique ou précocement acquises provoquent une
    réactivité émotionnelle plus violente face aux
    personnes non familières par exemple
  • Prédispositions aggravées ou allégées par des
    influences environnementales comme les modèles
    parentaux, les recommandations éducatives et les
    évènements de vie
  • Les facteurs sociaux révèlent le trouble, comme
    le chômage par exemple

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Prise en charge
  • Thérapies cognitives et comportementales avec
    principalement un travail progressif dexposition
    aux situations redoutées accompagné dune
    restructuration cognitive, de manière optimale en
    groupe.
  • Antidépresseurs de type inhibiteurs de la
    recapture de la sérotonine, en association au
    moins avec un travail de psychoéducation visant à
    favoriser les expositions

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Trouble obsessionnel compulsif
  • Le TOC est caractérisé par des obsessions
    (entraînant une anxiété ou une souffrance
    marquées) et/ou par des compulsions ( qui servent
    à neutraliser lanxiété.

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Critères DSM IV
  • A. Existence soit d'obsessions soit de
    compulsions
  • Obsessions définies par (1), (2), (3) et (4)
  • (1) pensées, impulsions ou représentations
    récurrentes et persistantes qui, à certains
    moments de l'affection, sont ressenties comme
    intrusives et inappropriées et qui entraînent une
    anxiété ou une détresse importante.
  • (2) les pensées, impulsions ou représentations ne
    sont pas simplement des préoccupations excessives
    concernant les problèmes de la vie réelle
  • (3) le sujet fait des efforts pour ignorer ou
    réprimer ces pensées, impulsions ou
    représentations ou pour neutraliser celles-ci par
    d'autres pensées ou actions
  • (4) Le sujet reconnaît que les pensées,
    impulsions ou représentations obsédantes
    proviennent de sa propre activité mentale (elles
    ne sont pas imposées de l'extérieur comme dans le
    cas des pensées imposées)

51
Critères DSM IV (suite)
  • Compulsions définies par (1) et (2)
  • (1) comportements répétitifs (p. ex. lavage des
    mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p.
    ex. prier, compter, répéter des mots
    silencieusement) que le sujet se sent poussé à
    accomplir en réponse à une obsession ou selon
    certaines règles qui doivent être appliquées de
    manière inflexible
  • (2) les comportements ou les actes mentaux sont
    destinés à neutraliser ou à diminuer le sentiment
    de détresse ou à empêcher un événement ou une
    situation redoutés cependant, ces comportements
    ou ces actes mentaux sont soit sans relation
    réaliste avec ce qu'ils se proposent de
    neutraliser ou de prévenir, soit manifestement
    excessifs

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Critères DSM IV (suite)
  • B. A un moment durant l'évolution du trouble, le
    sujet a reconnu que les obsessions ou les
    compulsions étaient excessives ou irraisonnées.
    NB. Ceci ne s'applique pas aux enfants.
  • C. Les obsessions ou compulsions sont à l'origine
    de sentiments marqués de détresse, d'une perte de
    temps considérable (prenant plus d'une heure par
    jour) ou interfèrent de façon significative avec
    les activités habituelles du sujet, son
    fonctionnement professionnel (ou scolaire) ou ses
    activités ou relations sociales habituelles.

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Critères DSM IV (suite)
  • D. Si un autre Trouble de l'Axe I est aussi
    présent, le thème des obsessions ou des
    compulsions n'est pas limité à ce dernier (p. ex.
    préoccupation liée à la nourriture quand il
    s'agit d'un Trouble des conduites alimentaires
    au fait de s'arracher les cheveux en cas de
    Trichotillomanie inquiétude concernant
    l'apparence en cas de Peur d'une dysmorphie
    corporelle préoccupation à propos de drogues
    quand il s'agit d'un Trouble lié à l'utilisation
    d'une substance crainte d'avoir une maladie
    sévère en cas d'Hypocondrie préoccupation à
    propos de besoins sexuels impulsifs ou de
    fantasmes en cas de Paraphilie ou ruminations
    de culpabilité quand il s'agit d'un Trouble
    dépressif majeur.
  • E. La perturbation ne résulte pas des effets
    physiologiques directs d'une substance (p. ex.
    une substance donnant lieu à abus, un médicament)
    ni d'une affection médicale générale.
  • Spécifier si
  • Avec peu de prise de conscience si, la plupart
    du temps durant l'épisode actuel, le sujet ne
    reconnaît pas que les obsessions et les
    compulsions sont excessives ou irraisonnées.

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Quelques types de compulsions
  • Les sujets laveurs
  • -obsessions peur de la contamination, ou des
    microbes ou de la saleté.
  • -compulsions Évitement de situations, lavage des
    mains, douche, changements de vêtements.
  • Les vérificateurs
  • -obsessions peur de faire une errreur, de créer
    un préjudice à quelquun ( jai peut être déplacé
    une bouche dégout et quel quun va tomber
    dedans)
  • -compulsions multiples vérifications
  • Les ruminateurs
  • -obsessions pensées ou images obsédantes (
    pensées blasphématoires, obscènes ou insensées
    enlever ses habits en public, poignarder son
    voisin de table, images de violence sexuelle ou
    de nature répugnante, comme poignarder son bébé
  • Compulsion rituels mentaux pour annuler les
    mauvaises pensées

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épidémiologie
  • Prévalence vie entière 2 à 3
  • Homme femme

56
comorbidité
  • Association très fréquente à la dépression (57)

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Modèles explicatifs
  • Cognitifs schéma de responsabilité excessive
    face aux pensées intrusives (les sujets pensent
    que leur pensée intrusive peut se réaliser )
  • Biologiques implication des noyaux gris centraux
    et de la sérotonine

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Prise en charge
  • Thérapies cognitives et comportementales, avec
    lexposition avec prévention de la réponse aux
    stimuli anxiogènes et restructuration cognitive
  • IRS à forte dose
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