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PROBABILIT

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PROBABILIT S en 3 me 1. Pourquoi l al atoire au coll ge ? Pour permettre au citoyen d aborder l incertitude et le hasard dans une perspective rationnelle ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: PROBABILIT


1
PROBABILITÉSen 3ème 
2
  • Pourquoi laléatoire au collège ?
  • Le programme de troisième et un bref historique
    de lenseignement des probabilités depuis 1970
  • Lapproche fréquentiste des probabilités et
    quelques notions de probabilités
  • Un aperçu des programmes de lycée

3
1. Pourquoi laléatoire au collège ?
4
  • Pour permettre au citoyen daborder
    lincertitude et le hasard dans une perspective
    rationnelle
  • Objectifs
  • Familiariser plus tôt les élèves avec cette
    branche des mathématiques, très utilisée dans de
    nombreux secteurs professionnels.
  • Initier une réflexion sur la modélisation et la
    simulation.

5
  • Car cest
  • Une clé essentielle pour lanalyse et la
    compréhension des phénomènes incertains.
  • Un enjeu de citoyenneté être capable davoir
    un esprit critique face à certaines affirmations
    des médias.
  • Un enjeu de société être en cohérence avec nos
    voisins européens.

6
2. Le programme de troisième et un bref
historique de lenseignement des probabilités au
lycée
7
Les textes officiels
  • Le programme de 3ème a pour objectifs
  • de poursuivre la mise en place de paramètres
  • (de position et de dispersion) d'une série
    statistique
  • et denvisager ainsi la notion de résumé
    statistique 
  • de mettre en pratique sur des exemples simples
    la notion de probabilité.

8
Connaissances
Capacités
1.4. Notion de probabilité   Thèmes de
convergence
- Comprendre et utiliser des notions élémentaires
de probabilité. - Calculer des probabilités
dans des contextes familiers.
9
Exemples dactivités, commentaires
Commentaires spécifiques pour le socle
La notion de probabilité est abordée à partir de
situations familières (pièces de monnaie, dés,
roues de loteries, urnes). Certaines de ces
situations permettent de rencontrer des cas pour
lesquels les probabilités ne sont pas définies à
partir de considérations intuitives de symétrie
ou de comparaison mais sont approximativement
évaluées par les fréquences observées
expérimentalement (approche fréquentiste des
probabilités). La notion de probabilité est
utilisée pour traiter des situations de la vie
courante pouvant être modélisées simplement à
partir des situations précédentes. Les situations
étudiées concernent les expériences aléatoires à
une ou à deux épreuves.
Dans le cadre du socle, aucune compétence
nest exigible dans le cas des expériences à deux
épreuves.
10
Lévolution de lenseignement des probabilités
depuis 1970
  • 1970 -gt 1990 les probabilités sont présentées
    sous forme axiomatique.Le modèle étudié est
    fondé sur léquiprobabilité des événements
    élémentaires. Cela nécessite létude préalable
    des dénombrements.
  • En 1986 , la statistique descriptive arrive au
    collège. Une démarche de mathématisation du réel
    est initiée observation ? schématisation ?
    modèle

11
  • En 1990, lapproche fréquentiste de la notion de
    probabilité apparaît dans les programmes de
    première.Pour introduire la notion de
    probabilité, on sappuiera sur létude de séries
    statistiques obtenues par répétition dune
    expérience aléatoire.
  • Pour passer de lobservation de fréquences à la
    notion de probabilité, il y a nécessité de
    modéliser. (La probabilité dun événement est
    définie par addition de probabilités dévénements
    élémentaires.)
  • Le choix du modèle peut être légitimé par des
    raisons de symétrie. Mais des situations ne
    relevant pas de léquiprobabilité peuvent aussi
    être étudiées et le dénombrement nest plus
    forcément nécessaire.

12
3. Quelques notions de probabilités
13
Expériences aléatoires
Une expérience aléatoire - est une
expérience - elle peut être décrite par un
protocole et peut être répétée dans les mêmes
conditions - on peut déterminer à lavance la
liste des issues - on ne peut pas prévoir quelle
en sera lissue au moment où on la réalise.
14
La proportion de boules jaunes dans lurne est
2/5.Lorsquon tire une boule au hasard dans
lurne, on a 2 chances sur 5 dobtenir une boule
jaune.La probabilité dobtenir une boule jaune
est 2/5.
Probabilité dune issue obtenue par des
considérations de symétrie ou de comparaison
La réalisation dexpériences permet de donner du
sens et de casser les fausses représentations.
15
Probabilité obtenue par une approche fréquentiste
  • Exemple du lancer de punaise
  • La fréquence de chacune des issues  Tête  ou
     Côté  tend à se stabiliser pour un grand
    nombre de lancers.
  • On ne peut approcher la probabilité de  Tête 
    ou celle de  Côté  que par lexpérimentation.

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Lapproche fréquentiste des probabilités
  • Lorsquon répète n fois une expérience aléatoire,
    la série des résultats obtenus est appelée
    échantillon de taille n.
  • Les distributions des fréquences obtenues varient
    dun échantillon à lautre cest ce quon
    appelle la fluctuation déchantillonnage.

17
La fluctuation déchantillonnage
Formules utilisées ENT(ALEA()6)1 et
NB.SI(A8A57"1")
18
On observe que la fréquence se stabilise lorsque
la taille des échantillons augmente.
19
La loi des grands nombres
  • Énoncé vulgarisé .
  • Pour une expérience donnée, dans le modèle
    défini par une loi de probabilité p, les
    distributions des fréquences calculées sur des
    séries de taille n se rapprochent de p quand n
    devient grand.

20
Modélisation et simulation
  • Simuler une expérience, c'est choisir un
    modèle de cette expérience (c'est-à-dire lui
    associer une loi de probabilité), puis effectuer
    une autre expérience suivant la même loi (et plus
    facile à réaliser).

Simulation
Statistique
Probabilité
Modélisation
21
Exemple de simulation
Pour chacun des jeux, chacun des deux résultats
possibles a une chance sur 2 de se produire. Ils
ont la même probabilité 1/2
On peut simuler lune des expériences à laide de
lautre, ou à laide dun tableur en utilisant la
formule SI(ALEA()lt0.5,P,F).
22
Un exemple dexpérience à deux épreuves
  • On dispose
  • dune part, dun dé ayant une face rouge,
  • deux faces noires et trois faces vertes
  • dautre part, dune pièce de monnaie.
  • Les deux sont bien équilibrés. On lance le dé
    puis la pièce.
  • Écrire tous les résultats possibles.
  • Déterminer la probabilité dobtenir Vert et
    Pile.

23
Présentation des résultats à laide dun arbre
P

(RP)?

R

F

(RF)?

P

(N1P)?

N1

F

(N1F)?

P

(N2P)?

N2

F

(N2F)?

P

(V1P)?

V1

F

(V1F)?

(V2P)?

P

V2

F

(V2F)?

P

(V3P)?

V3

(V3F)?

F


La probabilité dobtenir (VP) est 3/12 soit 1/4
24
On peut également présenter les résultats sous
forme darbre pondéré.
1/2
P

  • Au premier niveau, chaque branche est pondérée
    par la probabilité de l'événement correspondant.

R

F

1/2

1/6
  • Un chemin représente l'intersection des
    événements qui le composent.

1/2

P

2/6

N
  • Le poids d'une branche secondaire est la
    probabilité conditionnelle de l'événement qui se
    trouve à son extrémité sachant que l'événement
    situé à son origine est réalisé.

F


1/2
1/2
3/6

P


V
  • Ainsi, la probabilité d'un chemin est le produit
    des probabilités figurant sur ses branches.

F

1/2


25
4. Les programmes actuels au lycée
26
Le programme actuel en seconde
  • Dans les programmes de seconde de 2000, la
    statistique descriptive opère une synthèse de ce
    qui a été étudié en collège (représentations,
    médiane, étendue), en approfondissant les
    propriétés de la moyenne.
  • En statistique inférentielle, la population nest
    plus étudiée pour elle-même, mais considérée
    comme un échantillon dune population plus
    grande. Les séries statistiques étudiées sont
    obtenues par répétition dune expérience
    aléatoire. On travaille sur la distribution des
    fréquences, simulation et fluctuation
    déchantillonnage.

27
Un exemple de travail sur la simulation
28
Les programmes en première
  • En statistique, les paramètres de dispersion
    (écart type et écart interquartile) sont
    introduits.
  • Létude de séries de données (en particulier
    chronologiques) est approfondie en ES. Le lien
    entre arbre et tableau à double entrée y est
    effectué.
  • La notion de probabilité est introduite le lien
    avec la distribution des fréquences est éclairé
    par un énoncé vulgarisé de la loi des grands
    nombres.
  • En S, des expériences aléatoires de référence
    étant modélisées, on peut simuler des lois de
    probabilités simples.

29
La probabilité dun événement est égale à la
somme des probabilités des issues qui les
composent, de la même manière que pour la
fréquence.
30
Les programmes en terminale
  • En ES, lajustement affine de séries statistiques
    à deux variables est effectué.
  • Le problème de ladéquation à une loi
    équirépartie est posé.
  • La définition de la probabilité conditionnelle de
    B sachant A est justifiée par des calculs
    fréquentiels. La notion dindépendance permet de
    modéliser des expériences indépendantes, en
    particulier la répétition des expériences de
    référence vues en première.
  • Des exemples de lois discrètes (en S et ES) et
    continues (en S) sont abordés.

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Lien entre fréquences et probabilités
conditionnelles
  • Une enquête de marketing portant sur le choix
    entre deux abonnements A et B lors de lachat
    dun téléphone portable et le statut de
    lacheteur (salarié ou non salarié) a conduit au
    recueil des données de 9321 nouveaux acheteurs,
    consignées dans le tableau suivant

Effectifs A B Total
Salarié 4 956 1 835 6 791
Non salarié 1 862 668 2 530
Total 6 818 2 503 9 321
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Fréquences conditionnelles A B Total
Salarié 0,727 0,733 0,729
Non salarié 0,273 0,267 0,271
Total 1 1 1
Notation f A (S) 0,727
33
Conclusion
  • Nouvelle forme de pensée à acquérir.
  • Favoriser la démarche par lexpérience, laisser
    du temps,effectuer des allers-retours entre
    expérience et modèle.
  • Fil rouge tout au long de lannée, qui permet de
    réinvestir dautres notions, en particulier de
    statistique.
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