Infections urinaires nosocomiales de l - PowerPoint PPT Presentation

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Infections urinaires nosocomiales de l

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ECBU : leucocyturie : 106 , E Coli : 10 3. Conclusion : septic mie ... TDM abdo : abc s p ricolique gauche, diverticulite, p ritoine inflammatoire ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Infections urinaires nosocomiales de l


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Infections urinaires nosocomiales de ladulte
  • Docteur L. Aaron
  • Service de médecine interne
  • Hôpital de Bourges

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Cas clinique I
  • Mr H., 67 ans
  • ATCD
  • adénocarcinome prostatique
  • gt sonde à demeure
  • fièvre 39 avec frissons
  • Constipation, douleur fosse iliaque gauche
  • urine  sale  BU leuco , nitrite

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Cas clinique II
  • NFS GB 15.000, Hb 11 g
  • CRP 320 mg/l
  • Hémoc positive à E. Coli
  • ECBU leucocyturie gt 106 , E Coli 10 3
  • Conclusion septicémie sur sonde ?

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Cas clinique III
  • Antibiogramme
  • hemoc Ampi S, aminoside S, FQ S
  • ECBU Ampi R, C3G R, aminoside S, FQ R
  • TDM abdo abcès péricolique gauche,
    diverticulite, péritoine inflammatoire
  • Conclusion ?

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Cas clinique III
  • Antibiogramme
  • hemoc Ampi S, aminoside S, FQ S
  • ECBU Ampi R, C3G R, aminoside S, FQ R
  • TDM abdo abcès péricolique gauche,
    diverticulite, péritoine inflammatoire
  • Conclusion sigmoidïte et colonisation SU

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Introduction les infections urinaires
nosocomiales IUN 
  • Larbre urinaire est normalement stérile.
  • sauf derniers cm. de l urètre distal.
  • IUN 40 des infections nosocomiales.
  • 1 rang des infections acquises à lhôpital
  • Enorme problème financier.
  • 1 cause sonde urinaire à demeure
  • Souvent sans gravité clinique.
  • Prévention le plus souvent facile, mais peu
    respectée...

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Définitions
  • Mauvais intitulés du terme  infections
    urinaires 
  • Regroupe abusivement
  • Colonisation urinaire présence de bactérie sans
    réaction inflammatoire
  • Communautaire
  • Nosocomiale
  • Infection de la paroi de larbre urinaire, du
    parenchyme rénal et des glandes (prostate)
  • Communautaire
  • Nosocomiale

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Colonisation urinaire
  • Bactériurie asymptomatique
  • Présence dun (ou de plusieurs)
    micro-organisme(s) dans larbre urinaire sans
    quil ne génère par lui-même dinflammation et de
    manifestation clinique.
  • Non rattaché à une notion de seuil (ufc/ml).

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Infection urinaire
  • Agression du tissu par un (ou plusieurs)
    micro-organisme ? réponse inflammatoire et
    symptômes
  • Au moins un des signes suivants
  • Fièvre (gt 38C)
  • Impériosités mictionnelles, pollakiurie
  • Brûlures mictionnelles ou douleur sus-pubienne,
    en labsence dautre cause infectieuse
  • Uro-culture positive.

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Nosocomiale
  • Acquise dans une structure de soins ou dune
    manière plus générale reliée à la prise en charge
    du patient.
  • Origine endogène dans les 2/3 des cas
  • Flore intestinale, génitale ou cutanée du patient

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Mode de contamination sonde urinaire
  • Lors de la mise en place de la sonde urinaire
  • Par voie endoluminale ()
  • Jadis dominante avec les  systèmes ouverts ,
    possible si violation du système clos.
  • Par voie extraluminale ou périuréthrale ()
  • Par capillarité dans le fin film muqueux contigu
    à la surface externe de la sonde.
  • Rôle du Manuportage (par le personnel, patient,
    famille)
  • Facteur certain de diffusion de bactéries
    nosocomomiales, parfois multirésistantes.
  • Par voie lymphatique ou hématogène (/-)

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Facteurs favorisants sonde urinaire
  • Altérations des moyens de défense vésicale
  • Par action mécanique sur lendothélium et la
    couche de mucopolysaccharides acides.
  • Perturbation du flux urinaire
  • Avec présence quasi constante dun résidu.
  • Production dun biofilm bactérien extra-luminal
  • Soustrait les bactéries de laction des défenses
    immunitaires et des antibiotiques.
  • Colonisation de la sonde et des urines.

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Autres mode de contamination nosoconiale
  • Plus rare, mais de mécanisme similaire
  • Après cystoscopie et autres manœuvres
    intra-vésicales.
  • Sur cathéter sus-pubien.
  • Sur étui pénien.
  • Après lithotritie extra-corporelle.
  • Post biopsie de prostate.

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Bactériurie et sonde urinaire
  • En diminution avec les systèmes clos.
  • Etude 1996 et 2001 en France 2,8 et 2,6 .
  • Incidence variant selon les situations de 3 à 10
    par jour de sondage gt Risque cumulé de 100
    après 30 jours de sondage.
  • INELUCTABLE

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Bactériurie et sonde urinaire
  • En diminution avec les systèmes clos.
  • Etude 1996 et 2001 en France 2,8 et 2,6 .
  • Incidence variant selon les situations de 3 à 10
    par jour de sondage gt Risque cumulé de 100
    après 30 jours de sondage.
  • INELUCTABLE
  • Mais gt 75 bactériurie asymptomatique.

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Selon les centres
  • Centres de Long Séjour et de rééducation
    neurologique
  • Taux dIUN élevé et réservoir de BMR.
  • En chirurgie,
  • Après chirurgie urologique surtout.
  • En diminution avec contrôle de la stérilité
    pré-opératoire et antibioprophylaxie raisonnée.

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Diagnostic bactériologique BU
  • Intérêt
  • Possible au lit du patient.
  • Valeur prédictive négative forte.
  • Inutile pour le dépistage dune bactériurie chez
    un patient porteur de sonde ().

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Diagnostic bactériologique ECBU
  • Leucocyturie
  • Pas dintérêt chez le patient sondé.
  • Bactériurie
  • Bactériurie/candidurie significative si gt 103
    ufc/ml
  • Sous respect strict des conditions de
    prélèvement, de transport et danalyse des
    urines.
  • ??? disparité E. coli (), Staphylococcus ,
    Pseudomonas , Entérocoques, Levures
  • Plus souvent porteuse de résistance, voire multiR.

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Qui traiter ? Colonisation urinaire
  • NON
  • ? sondage, diabétique, âgé ou vessie
    neurologique...
  • Oui (peut être)...si facteur de risque de morbi-
    mortalité
  • Neutropéniques ou immunodéprimés ()
  • Femmes enceintes ()
  • En situation pré-opératoire CHV et explorations
    uro. ()
  • Mise en place de prothèses (/-)
  • Epidémie à bactérie multi- résistante dans une
    unité hospitalière, en concertation avec le CLIN
    ().
  • Patient porteur dune prothèse articulaire,
    vasculaire ou cardiaque lors de manœuvres
    invasives (?)

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Qui traiter ? Infection urinaire
  • Toutes les infections urinaires justifient dun
    traitement.
  • Que les sujets soient porteurs ou non dune sonde
    urinaire.

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Mesures urologiques
  • Lever lobstacle urinaire.
  • Lutter contre le résidu vésical.
  • Diurèse quotidienne d1,5 litre (sans plus).

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Que faire de la sonde urinaire ?
  • La retirer () ou la changer lorsque le
    drainage est indispensable.
  • Le moment du retrait ou du changement de la sonde
    / au début des ATB ???
  • Dans le cas des vessies neurologiques et/ou
    distendues
  • Préférer le sondage intermittent.
  • Interdire les irrigations - lavages sur sonde.

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Choix raisonné de lantibiothérapie
  • ATB différée, adaptée et reposant sur les données
    de lATBgramme (sauf urgence)
  • Nature du microorganisme(s) et sa sensibilité aux
    ATB.
  • Spectre le plus étroit possible.
  • Eviter linduction de résistante.
  • Adapté aux patients, ATCD, allergie
  • Bonne diffusion urinaire.
  • Associations si
  • Signes de gravité (choc septique).
  • Pseudomonas aeruginosa, Serratia marcescens ou
    Acinetobacter baumanii), en limitant à la période
    initiale.

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Durée du traitement
  • Fonction du site de linfection.
  • Les infections urinaires sans atteinte
    parenchymateuse, avec ou sans sonde urinaire ?
    7 jours.
  • Pyélonéphrite, orchi-épididymite 10-14 jours.
  • Prostatite aiguë gt 3 semaines.

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Candiduries nosocomiales
  • Pas de traitement antifongique systématique des
    colonisations à Candida sp.
  • Sauf situations à risque de morta/morbidité.
  • Préférer
  • Remplacement ou lablation de la sonde.
  • Interrompre les antibiothérapies inutiles.
  • Attention candidurie peut refléter une
    candidose disséminée (réanimation, autre(s)
    site(s) positif(s).

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Prévention (pour tous)
  • Limitée les indications et durée du sondage
    vésical à demeure.
  • Désinfection des mains par friction
    hydroalcoolique.
  • Proscrire le port permanent de gants non stériles
    sans changement entre les malades.

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Prévention (sonde urinaire)
  • Système clos.
  • Pose asepsique des sondes à demeure.
  • Toilette quotidienne avec savon doux médical.
  • Sac de recueil des urines en position déclive.
  • Changement programmé non préconisé.
  • Préférer les alternatives aux sondages à demeure
  • Sondage intermittent.
  • Etui pénien

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Conclusion
  • Souvent asymptomatique colonisation (gt 75 ).
  • Sur-mortalité reflète seulement les co-morbidités
    associées.
  • ATB différée, adaptée et reposant sur les données
    de lATBgramme (sauf urgence).
  • Gravité médical
  • Réservoir microbien (souvent résistant) quelle
    constitue.
  • Participation au développement des résistantes.
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