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COXARTHROSE

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... la rotation interne est impossible lors du passage du pas chez le coxarthrosique Biom canique de la marche Les diff rents types ... des escaliers ; conseiller ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: COXARTHROSE


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COXARTHROSE
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LISTE DES PRE-REQUIS
  • Généralités - la coxo-fémorale est une
    énarthrose qui joue un double rôle
  • 1. sustentation du poids du corps
    articulation qui travaille en compression
  • 2. permet la locomotion
  • Ce double rôle exige solidité
  • mobilité
  • - la stabilité de la hanche, donc sa solidité,
    est assurée par
  • - la capsule
  • - les ligaments très puissants face antérieure
  • - les muscles longs bi-articulaires (ils sont
    amarrés à distance de la coxo-fémorale et sont
    disposés dans le plan frontal), et les muscles
    courts et longs mono-articulaires
  • - ces muscles ont une direction transversale
  • - moyen et petit fessiers
  • - pelvi-trochantériens
  • - (psoas-iliaque)
  • Force coaptatrice
  • - muscles à direction longitudinale

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  • Anatomie fonctionnelle de la hanche
  • - les systèmes assurant la statique
    coxométrie de hanche
  • profondeur de lacétabulum
  • bourrelet acétabulaire
  • la zone orbiculaire
  • le centrage de la tête fémorale
  • ligaments et muscles péri-articulaires
  • - les contraintes subies par larticulation
  • le poids du corps
  • les muscles péri-articulaires
  • la protection de lusure état de la synovie
  • épaisseur du cartilage
  • répartition de la pression
  • Physiologie de la hanche - la dynamique
    articulaire
  • - flexion axe, plan, définition, amplitude,
    limitation, muscles moteurs
  • - la stabilité de la hanche dans les
    différents plans
  • - plan frontal balance de Pauwels

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  • Physiopathologie - plus le poids du corps du
    sujet est important, plus les contraintes vont
    être importantes
  • - si le sujet a un bassin large, il présente
    un risque coxarthrosique plus important
  • - si valga le bras de levier du moyen
    fessier va diminuer, nécessitant un travail
    plus important de la part du kinésithérapeute
    or toute perturbation des forces en présence
    entraînera un trouble
  • - plan sagittal fonctionnement du complexe
    lombo-pelvien
  • le flexum est à la fois cause de coxarthrose et
    signe de coxarthrose
  • position flexum hyperlordose lombaire
  • - plan transversal
  • la rotation interne est impossible lors du
    passage du pas chez le coxarthrosique
  • Biomécanique de la marche
  • Les différents types de boiterie -
    Trendelenburg
  • - Duchenne de Boulogne
  • - boiterie desquive
  • - diminution du pas pelvien
  • Signes cliniques de larthrose - signes
    fonctionnels

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COXARTHROSE(NON OPEREE)
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INTRODUCTION
  • la coxarthrose résulte de la disproportion
    entre limportance des sollicitations musculaires
    auxquelles la hanche est soumise et dautre part,
    la capacité de résistance à leffet des tissus
    osseux et cartilagineux PAUWELS..
  • Maladie des contraintes avec
  • - un syndrome douloureux
  • - des déformations et raideurs entraînant une
    impotence fonctionnelle.
  • La hanche subit des contraintes élevées de
    pression et de frottement du fait de
    larchitecture en porte à faux de lextrémité
    supérieure du fémur.
  • Rhumatisme dégénératif et non inflammatoire
    localisé à la hanche atteinte dégénérative de
    la tête fémorale et de lacétabulum.
  • Pathologie qui touche 2 à 4 de la population de
    40 à 70 ans, et qui augmente avec lâge.
  • Elle peut entraîner une impotence fonctionnelle
    grave avec des attitudes vicieuses en flexion,
    adduction et rotation externe.
  • La masso-kinésithérapie a une place importante
    dans le traitement pour son rôle préventif et
    freiner lévolution le kinésithérapeute
    nintervient pas sur les causes mais les
    conséquences fonctionnelles en soulageant la
    douleur.
  • Les 3 causes possibles il y aura coxarthrose
    sil y a perturbation
  • - des forces de coaptation
  • - hypertension des haubans
    musculaires ou du manchon capsulo-ligamentaire
  • - surcharge pondérale
  • - surmenage sportif ou professionnel
  • - des formes
  • - dysplasies de hanche
  • - troubles statiques
  • - des structures

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LE DIAGNOSTIC KINESITHERAPIQUE
  • Reconnu par le décret des compétences du 4.10.04
  • Relaté
  • - les plaintes sont toujours les mêmes
  • - siège des douleurs
  • - plis inguinal avec projection
    douloureuse face antérieure et interne de la
    cuisse voire du genou
  • - tendons dinsertion des
    pelvi-trochantériens, bord postérieur du grand
    trochanter
  • - moyen fessier, bord supérieur du
    grand trochanter
  • - ilio-psoas, en regard du petit
    trochanter
  • - les abducteurs
  • - les muscles de la patte doie
  • - la gène fonctionnelle
  • - la faire préciser est aussi un
    facteur de consultation, voire le seul, surtout
    quand la coxarthrose est indolore
    mais invalidante
  • - elle est fonction de lévolution
  • difficultés lors de lhabillage, notamment
    pour enfiler les chaussures,
  • difficultés quand amplitude articulaire de
    hanche importante

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  • Observé
  • lexamen physiologique se fait en charge et en
    décharge
  • debout - examen dans les différents plans de
    lespace et marche
  • - positionnement du pied en rotation
    externe valgus et pied plat
  • - pour le genou attention au
    valgus dans le plan sagittal, flexum
    compensateur du flexum de hanche
  • - pour le bassin antéversion liée
    au flexum hyperlordose lombaire position
    hanchée avec attitude scoliotique pour
    compenser cette position hanchée
  • - pour la hanche rotation externe,
    adduction et flexum hyperlordose du rachis
  • - boiteries (importance, type)
  • - boiterie de Duchenne de Boulogne
    boiterie dépaule ceintures parallèles
  • - boiterie de Trendelenburg
    paralysie du moyen fessier
  • - boiterie desquive limitation du
    pas postérieur dû à un flexum
  • - examen morphostatique
  • - rapport taille / poids pour noter
    une éventuelle surcharge
  • - en fonction du morphotype, on a
    une idée de larthrose
  • - type bréviligne marche en rotation externe
    de hanche avec tendance au genou valgum avec
    tibia rectiligne
  • coxarthrose de type protusive préférentiellement
  • - type longiligne marche en rotation interne
    de hanche avec des tibias varum
  • coxarthrose de type expulsive (polaire supérieur
    ou externe)

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  • Bilan radiologique de face
  • - pincement supéro-externe ou interne de
    linterligne articulaire
  • - ostéophytoses
  • - congruences articulaires, ostéo-condensations
    et géodes ( remaniements osseux
    intrinsèques)
  • remarque parfois la radio ne montre rien
  • Etude biologique la vitesse de sédimentation
    est normale.
  • Mesuré
  • - la palpation confirme par le toucher toutes
    les impressions eut par la vue
  • - la peau elle est épaissie au
    niveau des fessiers et de la partie externe de la
    ceinture pelvienne on a un
    infiltrat cellulalgique douloureux au niveau de
    la patte doie
  • - les muscles douleur au niveau
    des insertions des péri-trochantériens
  • - le bilan articulaire
  • - goniométrie complète de la hanche
  • - mais on sintéresse aussi au
    rachis, à la recherche de limitation de la
    douleur (douleur de type
    lombalgique)
  • - goniométrie du genou, afin de
    sassurer de la stabilité de cette articulation
  • - mise en évidence de lapparition
    voire de laggravation dun flexum, avec
    adduction et rotation externe

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  • La qualité darrêt de fin de course ( barrière
    motrice) va nous renseigner sur le facteur
    limitant la course articulaire
  • - arrêt précoce de type élastique mou
    qui signe une rétraction ou une contracture
    musculaire
  • technique de soin a visée musculaire
  • - arrêt précoce de type élastique
    ferme qui est lié à une souffrance précoce par
    mise en
  • tension du système capsulo-ligamentaire
    péri-articulaire
  • technique de type étirement et sollicitation des
    structures de type capsulo-ligamentaire
  • - arrêt de type dur avec une buttée
    précoce
  • technique de recentrage articulaire pour retarder
    le contact osseux
  • - le bilan musculaire
  • - mesures objectives
  • - mesure des périmètres de cuisse, qui vont
    être diminuer du côté coxarthrosique
  • - chronométrer la durée de lappui unipodal
  • - mesures subjectives
  • - évaluation manuelle de la force musculaire
    avec une évaluation fonctionnelle groupe par
    groupe la force diminue du côté coxarthrosique,
    qui prédomine sur les extenseurs , les
    abducteurs et les rotateurs internes
  • - la palpation du corps musculaire va nous
    renseigner sur son état de tonicité voire de
    contracture
  • - la palpation des insertions musculaires va
    mettre en évidence les tendinopathies
  • - évaluation fonctionnelle de la hanche (Merle
    dAubigné )

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LE TRAITEMENT KINESITHERAPIQUE
  • les buts
  • 1. éviter laggravation et protéger le rachis
    du patient
  • 2. but antalgique et décontracturant
  • 3. lutter contre lattitude vicieuse et
    prévenir contre lenraidissement articulaire
  • 4. tonifier pour lutter contre les amyotrophies
  • 5. rééducation fonctionnelle au niveau des
    actes de la vie quotidienne
  • les précautions
  • - puisque cest une pathologie dusure, il va
    falloir limiter les techniques qui vont
    augmenter les pressions utilisation de
    techniques statiques car tout mouvement va
    provoquer des frottements qui vont aggraver le
    processus dusure
  • - la kinésithérapie ne doit pas être
    douloureuse (infra douloureux)
  • - il faut être patient, éviter toute
    kinésithérapie qui veut des résultats rapides et
    qui serait forcement intempestive privilégier
    les techniques lentes

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  • les moyens
  • 1. pour éviter laggravation enseigner une
    hygiène de vie en ce qui concerne la coxarthrose
  • - faire maigrir quand surpoids
  • - organiser la journée du patient de manière à
    aménager des temps de repos, des temps de
    décharge en déclive et si possible en déclive
    sous traction (20 min 2 fois par jour)
  • - demander au patient de pratiquer un
    dérouillage matinal avant quil ne se lève, qui
    va être orienté vers les exercices de rotation et
    dabduction
  • - si problème vasculaire bas à varice ou des
    bandes biflexe
  • interdictions - limiter la marche et le port
    de charge
  • - quand il est assis, éviter de
    croiser les jambes
  • Pour protéger le rachis du patient enseigner
    une hygiène de vie en ce qui concerne le rachis
  • - hygiène gymnastique en délordose, gym qui
    intéresse les abdominaux et les spinaux (abdos
    en course interne et spinaux en course moyenne
    voire externe) lui apprendre la technique de
    verrouillage lombaire tonification des
    quadriceps
  • - éviter les sièges bas
  • - quand la coxarthrose est très évoluée, il
    faut un aménagement de lenvironnement
    sur- élever les sièges, les WC, donner des
    conseils pour aménager la voiture, la baignoire,
    et fournir des aides techniques (objets pour
    enfiler les chaussettes)

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  • 2. pour lutter contre la douleur le
    traitement antalgique na de valeur dans la
    mesure où le patient respect lhygiène de vie
  • - techniques de massage
  • - les effleurages, qui débordent
    sur la cuisse et la région lombaire
  • - on sapplique à lutter contre les
    infiltrats cellulalgiques et douloureux
    utilisation du palpé-roulé, pétrissage
    étirant des adducteurs, foulage et
    pression statique sur le corps musculaire des
    pelvi-trochantériens, friction et
    MTP au niveau des insertions musculaires (ex
    muscles de la patte doie,
    insertions hautes des adducteurs), et décordage
    des cordes spinales et manœuvres
    détirement du rachis
  • - techniques de détente
  • - contracté / relâché
  • - techniques dinversion lente
  • - techniques de ballottement
  • - utilisation des suspensions
    pendulaires ou des suspensions excentrées
    qui va permettre dajouter une force de
    décompression
  • - techniques de décompression peuvent se
    faire manuellement ou par pouliethérapie
  • - pour une coxarthrose expulsive,
    exercices de traction dans laxe du fû
    fémoral
  • - pour une coxarthrose protusive,
    sujet en décubitus dorsal jambes fléchis
    à 90, compression au niveau du genou qui
    dépince larticulation en avant et
    pression au niveau de la cuisse qui dépince en
    haut
  • dans laxe du col fémoral - sujet en
    décubitus dorsal, décompression polaire
  • - sujet en décubitus dorsal,
    sangle entre la face interne de la cuisse
    et le kinésithérapeute

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  • - physiothérapie
  • - thermothérapie (IR,
    parafangothérapie, bains en piscine)
  • - radiations électromagnétiques
    (ondes courtes)
  • - les courants électriques à but
    antalgique (courants moyennes fréquences
    interférentielles, courants continu
    ionisation)
  • 3. pour lutter contre les attitudes vicieuses
  • - utilisation des postures (doivent être
    douces, peu appuyées et vont porter sur les
    amplitudes dextension, abduction et rotation
    interne) manuelles, qui peuvent être associées
    à des techniques de massage et de détente, ou à
    des techniques de traction, ou à des techniques
    de massothérapie chaude
  • - dans le but de prolonger lefficacité des
    postures, on peut enseigner des auto- postures
  • ex - sujet en décubitus dorsal, hanche et
    genou en flexion du côté sain, et au
    pied côté pathologique avec un petit poids
  • - sujet en décubitus
    ventral, coussin sous le ventre, avec un poids au
    niveau du pied pour tracter dans le sens
    du flue fémoral
  • - pour provoquer une
    rotation interne, sujet en décubitus dorsal avec
    sangle tire dans le sens de la
    rotation
  • - postures en abduction genou écartés,
    coussin entre les membres quand la douleur
    diminue, on associe des exercices de rodage dans
    les amplitudes gagnées on peut réaliser des
    petits mouvements de circumduction en position
    de traction, en position de dégagement,
    technique de contracté - relâché pour gagner de
    lamplitude articulaire
  • Toutes ces techniques peuvent se faire dans
    leau.

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  • 4. techniques pour tonifier
  • - balnéothérapie renforcement des fessiers
  • - piscine on demande au sujet de lever son
    bassin sain
  • triple retrait
  • - à sec statique
  • 5. rééducation fonctionnelle
  • - on va réinsérer la hanche dans son schéma
    psychomoteur pour lui donner de la stabilité
    on va lui faire retrouver une image correcte du
    schéma moteur
  • ex en verrouillant le bassin flexion et
    extension de hanche, mouvements pendulaires
  • - maintenir la stabilité de la hanche par
    éducation des muscles déstabilisation du
    bassin latéralement, de manière
    antéro-postérieure, des poussées
    déséquilibrantes à un rythme de plus en plus
    rapide et irrégulier on travail un peu
    lappui unipodal mais sans insister
  • - rééduquer lélégance de la marche qui est
    fonction du pas postérieur, du pas pelvien et
    du temps dappui sur le côté opposé redonner
    une autonomie au patient (utilisation dune
    canne pour les déplacements opposés) travail la
    montée / descente des escaliers conseiller
    des sports (natation, vélo,) éviter les
    sports avec chocs
  • CONCLUSION
  • Le but du traitement est de freiner lévolution
    de la pathologie, minimiser les conséquences
    fonctionnelles, éviter dans le meilleur des cas
    un traitement chirurgical et si celui-ci doit
    être envisagé, faire en sorte quil soit le plus
    tardif et sur une articulation dans de meilleur
    conditions trophiques et articulaires possibles.
  • La rééducation doit être patiente et longtemps
    poursuivie on doit donc avoir une parfaite
    collaboration entre patient et kinésithérapeute.

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INTERVENTION CHIRURGICALE DE LA HANCHE
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  • Elles sont peu nombreuses, mais ont
    fait leur preuves et gardent une place importante
    dans la chirurgie de la coxarthrose malgré la
    redoutable concurrence que leur fait
    larthroplastie totale de la hanche.
  • Elles sont de 2 types
  • - les préventives, qui empêchent linstallation
    de la coxarthrose et sattachent à des sujets
    jeunes
  • - les palliatives, sur les coxarthroses
    installées
  • LES TRAITEMENTS PALLIATIFS
  • Ils sont la conséquence de 3 facteurs
  • - mécanique
  • - vasculaire
  • - détériorations cartilagineuses
  • La chirurgie agit sur les facteurs mécanique et
    vasculaire, mais pas sur la détérioration
    cartilagineuse et osseuse due au vieillissement.
    Suivant leur but, les opérations se regroupent en
    3 catégories

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  • - les arguments vasculaires toute
    intervention, même si elle nintervient que sur
    les parties molles, est suivie dun
    accroissement de la circulation artérielle et
    dune amélioration du
    drainage veineux cette modification vasculaire
    est sûrement responsable de la
    diminution des douleurs
  • - les arguments mécaniques ils
    permettent de soulager la hanche de ses
    contraintes permanentes ou
    intermittentes
  • - une diminution de la pression unitaire en
    charge peut être obtenue soit en augmentant la
    surface de contacte entre la tête et le cotyle,
    soit en diminuant la charge résultant sur la
    hanche, cest-à-dire en modifiant le rapport de
    longueur des bras de levier par un allongement
    de lexterne ou par un raccourcissement de
    linterne
  • - une diminution de la pression musculaire
    permanente peut être due à de la ténomyotomie
    ou à une détente des muscles (ex les fessiers
    lors dune ostéotomie de varisation, ou les
    adducteurs et le psoas par une translation
    interne et une ascension de la diaphyse)
  • - la décharge, qui supprime toute pression
    statique intermittente
  • Les interventions conservatrices sont
    extra-articulaires et de 4 types
  • 1) les ostéotomies de bassin ostéotomies
    sus-cotyloïdiennes
  • - ostéotomie de Chiari la section se fait
    au-dessus du sourcil cotyloïdien et est associée
    à une translation interne du bloc cotyloïdien
    le but de cette intervention est daugmenter la
    couverture externe de la tête, le trait de
    fracture étant au-dessus de la capsule. Cette
    ostéotomie est suivie dune remise en charge
    précoce de façon à réaliser un moulage de la tête
    fémorale
  • - ostéotomie de Salter ostéotomie innominée
    elle démarre avec un trait sus-cotyloïdien en
    plein dans le corps des trois os de liliaque
    le but de cette intervention est une
    réorientation du cotyle vers larrière et le bas
    en faisant basculer le fragment inférieur
    (cotyloïdien) vers le bas, on permet une
    augmentation de la couverture externe, et en
    faisant basculer en même temps le cotyle vers le
    bas, on augmente la couverture arrière

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  • - la triple ostéotomie de Pol Lecoeur elle
    commence comme Salter, mais en plus on sectionne
    la branche horizontale du pubis et la branche
    ischio-pubienne ensuite, on fait une
    ostéosynthèse
  • - ostéotomie de Sutherland une ostéotomie
    pubienne est réalisée plus en dedans que pour Pol
    Lecoeur
  • - ostéotomie de Still
  • - ostéotomie triple juxta-cotyloïdienne de
    Carlioz, dite de Opupré
  • 2) les ostéotomies fémorales ostéotomies
    inter-trochantériennes
  • Elles créent des conditions mécaniques
    différentes au niveau de la hanche suivant les
    déplacements que lon fait effectuer à lépiphyse
    et à la diaphyse fémorale
  • - ostéotomie de translation interne de la
    diaphyse intervention de Mac Murray on
    effectue une translation interne du fémur après
    section en-dessous du grand trochanter (juste
    au-dessus du petit trochanter), puis on effectue
    une translation du fû fémoral permettant une
    détente des adducteurs et du psoas, ce qui
    entraîne une décompression et facilite la
    circulation sanguine dans ce groupe musculaire
    cest une ostéotomie qui fait saigner, donc cette
    hyperpression sanguine à lintérieur du segment
    osseux va diminuer, entraînant par là même une
    diminution de la douleur
  • - ostéotomie de valgisation de Pauwels elle
    est destinée à lutter contre les effets des
    coxarthroses protusives ( souffrance à
    lintérieur de larticulation) cette ostéotomie
    aura pour conséquence de reporter les pressions
    internes vers lextérieur
  • remarque le moyen fessier va se détendre ainsi
    que les muscles internes (adducteurs et
    extenseurs) de ce fait, cest lopération la
    moins utilisée

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  • - ostéotomie de varisation de Pauwels elle est
    de plus en plus utilisée chez le sujet âgé
    présentant une coxarthrose les conséquences de
    cette intervention sont
  • - un déplacement des pressions vers
    un cartilage en bon état
  • - par cette bascule, on va augmenter
    la couverture externe du bassin et de ce fait, la
    tête va être recouverte en haut et
    plus ou moins en avant
  • - au niveau de la mécanique
    musculaire le moyen fessier va se détendre, il
    faut donc le retonifier on a
    également une augmentation du bras de levier du
    moyen fessier, il faut donc là aussi
    le retonifier
  • - elle raccourcit le membre
    inférieur opéré denviron 1 mm par degré de
    varisation souvent on associe à
    cette ostéotomie de varisation une dérotation
    pour augmenter la couverture
    antérieure
  • Ensuite, on met en décharge pour 2 raisons
  • - la consolidation de lostéotomie
  • - pour aider la cicatrisation du
    cartilage
  • Traitement kinésithérapique de lostéotomie de
    varisation de Pauwels 3 phases
  • - phase 1 patient alité (J0 à J21)
  • bilan
  • - observer lattitude spontanée du patient
  • - bilan de la peau
  • - bilan des membres supérieurs

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  • nursing
  • - avant tout, respecter le foyer de
    fracture (pas de contrainte) et respecter la
    cicatrice
  • - nursing orthopédique, respiratoire et
    circulatoire nursing de la peau, installation
    du patient en déclive, massage circulatoire au
    niveau du secteur jambier, apprentissage
    respiratoire diaphragmatique, et prévention des
    attitudes vicieuses en flexion, adduction et
    rotation externe
  • - travail des contractions statiques par
    diffusion dans les chaînes antérieure,
    postérieure et latérale
  • - entretien des autres articulations
  • - lutte contre lenraidissement par
    travail des postures et mobilisation du bassin et
    de lautre membre inférieur
  • remarque vers J10, installation au siège
  • - phase 2 patient retrouve son
    autonomie sans appui (J21 à J90)
  • bilan
  • - on demande si la douleur a diminuée
  • - bilan trophique
  • - bilan articulaire (goniométrie)
  • - bilan musculaire, périmètre de cuisse,
    évaluation de la force musculaire sans résistance
    (souvent
  • le patient triche avec son TFL)
  • - bilan psychologique
  • - bilan des autres articulations

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  • début du traitement
  • - autonomie du sujet
  • - entretien articulaire
  • - entretien musculaire
  • - entretien du schéma moteur
  • - préparation à la mise en charge
  • précaution
  • - respect de la synthèse (pas de poids)
  • - respect de larthrose
  • - surveiller lalgo-neuro-dystrophie
  • les moyens
  • - autonomie (fauteuil roulant,
    déambulation unilatérale ou pendulaire ou sans
    appui)
  • remarque ne pas oublier les périodes de
    déclives et les postures anti-flexum
  • - entretien articulaire (mobilisations
    actives aidées, balnéothérapie,
  • - entretien musculaire (à J60, ajouter des
    mises en tensions faibles et des mises en tension
  • isométriques à J80, on prépare à
    lappui), massages sensitif du pied, exercices de
    répulsion du
  • talon

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  • utilisation des plans inclinés
  • - 30 ½ du poids du corps sur 8 à 10
    jours
  • - puis augmentation de linclinaison
    jusquà 70
  • - puis exercices de piétinement sur le
    plan incliné
  • - travail de la vigilance du genou
  • - travail cinétique au niveau du bassin
    avec rotation du bassin travail du dessein de
    marche
  • - phase 3
  • bilan
  • - on demande si la douleur est toujours
    présente, en décharge et à lappui
  • - bilan trophique (œdème?
    algo-neuro-dystrophie?)
  • - bilan articulaire (RAS)
  • - bilan musculaire
  • - bilan fonctionnel (évaluation de la
    marche) on a souvent une boiterie par esquive
    nécessitant
  • un travail en balnéothérapie
  • but du traitement
  • - marche et fonction normale
  • travail du pas pelvien

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  • - prolonger les résultats dans le temps
    par
  • pratiquer du vélo et de la natation (sans
    excès)
  • préconiser une canne si nécessaire
  • travail statique intermittent à 5 ou 10
    dabduction (pour le moyen fessier) et travail en
    course interne du petit fessier
  • Conclusion mieux la kinésithérapie est
    exécutée, mieux lhygiène de vie est respectée,
    et plus on a de chance déviter la PTH ou plus la
    PTH sera posée tard et dans de bonnes conditions.
  • 3) la butée ostéoplastique du cotyle
  • Elle est extra-capsulaire, intéresse ladulte
    jeune qui présente une dysplasie de hanche avec
    manque de couverture externe et antérieure elle
    concerne surtout les tête à tendance expulsives.
  • - on réalise un greffon osseux, des
    implants mixtes, qui vont augmenter la couverture
    de la tête
  • il y a interposition du greffon entre la
    partie supérieure du bassin et la capsule la
    butée peut être
  • placée au-dessus
  • - on a un prolongement antérieur ou
    externe de la couverture
  • Suites opératoires
  • - appui retardé pendant 45 jours, le temps que
    la butée consolide
  • - limitation de la flexion en passif et en
    actif
  • - une bonne butée est une butée qui se fait
    près de la tête une butée serrée risque de
    faire mal au début mais qui donnera de bond
    résultats à long terme

25
  • Traitement kinésithérapique de la butée
    arthroplastique
  • - phase 1 NURSING (J0 à J10)
  • - le patient doit rester en décubitus
    dorsal stricte, avec un entretien des
    articulations à distance, du
  • membre inférieur controlatéral et des
    membres supérieurs
  • - nursing cutané et orthopédique
  • - pas de mobilisation en flexion, ni en
    abduction
  • - massage circulatoire
  • - placer le patient en extension de hanche
    avec un coussin sous le sacrum
  • - travail de levé de sidération
  • - travail des membres supérieurs
  • - phase 2 DECHARGE (J10 à J45)
  • - au 10e jour, on commence à lever le
    sujet linstaller impérativement sur un lit
    haut afin quil
  • se lève sans faire plus de 45 de flexion
    de hanche éviter aussi de dépasser les 25
    dabduction
  • - travail en suspension excentrées pour
    deffectuer des mouvements pendulaires et de
  • balancement
  • - entretien musculaire avec un travail de
    tonification du moyen fessier par un travail
    statique côté
  • opéré et un travail dynamique côté sain
  • - utilisation de la balnéothérapie en
    utilisant leau comme résistance

26
  • - phase 3 CHARGE (J45 à J90)
  • - commencer par un appui partiel mise en
    charge progressive
  • remarque 45 jours sans appui risque
    dalgo-neuro-dystrophie
  • - travail de tonification musculaire en
    statique
  • - travail de la stabilité articulaire par
    un travail en décharge ou en appui partiel
    inversion lente
  • - travail de la coordination
  • - stabilisation rythmique le sujet
    maintien une attitude et le kinésithérapeute
    exerce une pression
  • déstabilisante dans les différents plans
    de lespace
  • - laccroupissement est interdit jusquau
    90e voire 120e jour
  • - tonification
  • - travail dans toutes les amplitudes
    articulaires
  • - travail de la stabilité en charge avec
    appui unipodal
  • - hygiène de vie
  • 4) Ténomyotonies

27
  • Intervention de reconstruction articulaire
  • Se fait sur les coxarthroses déjà installées par
    une prothèse totale de hanche (différentier de la
    prothèse partielle de Moore qui seffectue pour
    les fractures au niveau de lextrémité supérieure
    du fémur).
  • 1) PTH cimentée
  • On coule une résine chaude dans le canal
    médullaire qui va coller la prothèse.
  • remarque les prothèses sont pratiquement
    toujours cimentées parce quelles permettent une
    remise en charge précoce
  • 2) PTH madréporique
  • Les prothèses sont non cimentées. On refore le
    trou médullaire et on place la prothèse en force
    on attend que lostéogenèse se face la
    prothèse se selle naturellement.
  • Inconvénient il faut attendre le temps de
    lostéogenèse (60 à 90 jours) remise en charge
    retardée
  • 3) PTH avec ou sans trochantérotomie
  • On réalise une trochantérotomie pour installer
    la prothèse on effectue un trait de fracture
    sur le grand trochanter puis on installe un fil
    en forme de 8 cerclage du grand trochanter.
  • Sans trochantérotomie, on a une mise en charge
    tout de suite.
  • Avec trochantérotomie, la remise en charge est
    différée on modère lappui pendant 6 semaines
    et on interdit les mouvements dabduction active,
    et dadduction active et passive
  • Remarque sepsis complication de la PTH par
    résection de la tête et du col.

28
  • LA COXARTHROSE OPEREE LA PTH
  • Voies dabord et leurs conséquences
  • 1) voie postéro-externe ou voie de Moore
  • Cest la plus fréquente elle permet un abord
    facilité de la coxo-fémorale.
  • Elle débouche sur la partie postérieure de la
    capsule sans section du moyen fessier, puis on
    débouche sur les pelvi-trochantériens (parfois on
    sectionne sous les réinsertions, ce qui fragilise
    des tissus mous de la région postérieure du grand
    trochanter).
  • Sont interdits les mouvements de flexion
    adduction rotation interne pendant les trois
    premiers mois, le temps que le patient puisse se
    refaire une carapace musculaire.
  • 2) voie trans-trochantérienne de Gibbson
  • On débouche sur la partie supérieure de
    larticulation.
  • Sont interdits les mouvements de flexion
    adduction rotation interne, ainsi que les
    mouvements de flexion abduction rotation
    externe.
  • 3) voie antérieure
  • On passe entre le TFL et le droit antérieur.
  • Sont interdits les mouvements dextension
    adduction rotation externe.
  • 4) voie postéro-interne

29
  • Les différents types de prothèses
  • Il existe de nombreuses prothèses et elles
    peuvent être classées en 3 catégories
  • - la prothèse fémorale simple on remplace la
    tête fémorale
  • inconvénients usure du cartilage cotyloïdien
  • - les prothèses intermédiaires prothèses
    fémorales simples sur laquelle est adaptée une
    cupule mécanique
  • avantages protège le cartilage cotyloïdien
  • - la prothèse totale de hanche elle comporte
    une partie fémorale et une partie cotyloïdienne,
  • et elles sont fixées chacune dans leur cavité
    (soit avec du ciment, soit sans ciment)
  • Traitement kinésithérapique pré-opératoire
  • Cest la solution idéale avant la pose dune
    endoprothèse car
  • - il permet une musculation intensive sans se
    préoccuper des contre-indications classiques aux
    rhumatismes dégénératifs plus la rééducation
    sera tonique en pré-opératoire, plus les
    résultats post-opératoires seront meilleurs
  • - il permet lapprentissage des futurs
    exercices post-opératoires ainsi le patient se
    retrouve en confiance et en pas de connaissance,
    et il travail également sans douleur ce
    traitement permet de gagner du temps en
    post-opératoire (il doit être fait juste avant
    lopération)
  • - il permet de faire léducation à la
    prévention sur
  • - comment se lever
  • - les gestes à prescrire
  • - laménagement à lenvironnement
  • - léducation aux gestes interdits
    interdiction de faire une injection du côté de la
    prothèse croiser les jambes
    porter des charges du côté de la prothèse
    sassoire sur un siège bas rester
    trop longtemps en station debout
  • - faire attention aux risques
    dinfection, à lhygiène buccale et des muqueuses

30
  • Complications de la prothèse
  • - infection de la prothèse
  • - luxation de la prothèse
  • - descellement de la prothèse
  • Indication de la prothèse intéresse toutes les
    infections de la hanche
  • - coxarthrose
  • - coxite
  • - nécrose
  • - séquelles de fracture
  • - malformation congénitale
  • Quelques problèmes liés à lintervention
  • - modification des bras des leviers musculaires
  • - désinsertion de certains groupes musculaires
    au départ, pas de mobilisations passives car
    on a un risque de luxation
  • - des risques de luxation existent toujours en
    flexion adduction rotation interne et flexion
    adduction rotation externe du fait de
    lhypotonie musculaire, de la résection des
    capsules et des ligaments, et du fait de la
    mécanique des contraintes articulaires
  • Si la voie est postéro-externe, la flexion
    adduction rotation interne est encore plus
    dangereuse

31
  • Traitement de la PTH
  • 1) BILAN
  • A lhôpital interrogatoire prise en compte
    quil sagit souvent dune personne âgée
    examiner le dossier pour voir le compte rendu
    opératoire qui donne la vie dabord renseigne sur
    létat des pelvi-trochantériens et du délai de
    mise en charge.
  • Interroger aussi le patient sur son état
    cardio-vasculaire, son état général, son mode de
    vie (maison appartement, escaliers)
  • Bilan social loisirs, sports
  • Interroger le patient sur la présence ou non de
    douleur spontanée, de douleur à la moindre
    mobilisation.
  • Sinquiéter de létat psychologique du patient,
    de son poids (surpoids ?)
  • 2) Prévention des troubles de lalitement
  • - troubles trombo-emboliques
  • - troubles sensitifs
  • - troubles respiratoires
  • - troubles liés à lintervention
  • - observation de la cicatrice
  • - observation de lattitude du patient au
    lit
  • - observation de lattitude du membre
    inférieur au lit rétablissement de la position
    correcte
  • - état trophique et orthopédique des
    membres supérieurs (car CA)
  • - recherche des anomalies de structures

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  • 3) Bilan radiologique
  • - rechercher le positionnement de la prothèse
    la pièce cotyloïdienne doit être à 45 par
    rapport à lhorizontal
  • - présence dun anneau ovoïde
  • - voir si la prothèse regarde vers lavant ou
    larrière
  • - regarder le positionnement de la queue de la
    prothèse si elle est droite OK si elle est
    de travers menace la corticale de los et
    risque de fracture
  • - au bout de 3 mois, la corticale épouse la
    queue de la prothèse et on a formation dun cal
  • - rechercher les signes de descellement visibles
    par un liserai autour de la prothèse
  • - rechercher la présence ou non de fil de
    trochantérotomie
  • - comparer les 2 hanches, noter la longueur des
    2 cols de chaque côté pour compenser
    ultérieurement les modifications
  • - positionnement du petit trochanter par rapport
    à lautre côté donne une idée de positionnement
    de la prothèse
  • - regarder la répartition du ciment
  • - en cas de douleur anormale, rechercher la
    présence de POA (para-ostéo-artropathie)
  • 4) Objectifs du patient
  • - poser le diagnostic kiné
  • - adapter les traitements
  • - lutter contre les complications du
    décubitus dorsal
  • - lutter contre les attitudes vicieuses
    (rotation externe du pied )
  • - lutter contre les sidérations musculaires

33
  • rappels
  • - pas de mouvements de rotation
  • - pas de mouvements luxant
  • - éviter les mobilisations passives qui risques
    dêtre traumatisantes
  • - éviter tout massage local à cause de la
    cicatrice risque de désunion sur les plans
    profond formation dhématome si fil de
    trochantérotomie risque de faire saigner en
    profondeur
  • Traitement rééducatif
  • Phase 1 alité fauteuil (J0 à J3-5)
  • - prévenir les troubles de lalitement
  • - lutte contre les troubles du décubitus
    dorsal (risque descarre important) nursing
    cutané
  • posturer le patient de différentes façon
    pour quil ne soit jamais sur les mêmes points
    dappui
  • osseux (changement de position toutes les
    3 heures)
  • - différentier rougeur (quand on appui
    rouge blanc rouge) et nécrose (quand on
    enlève le
  • doigt, ça reste blanc supprimer lappui
    dessus)
  • - nursing respiratoire soccuper des
    problèmes respiratoires
  • - enseigner la respiration diaphragmatique
    abdominale puis thoracique
  • - si encombrement bronchique faire cracher
  • - nursing orthopédique pas de rotation,
    pas de mouvements luxants, pas de passif, pas de

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  • Remarques
  • - quand inspiration antéversion du bassin
  • - quand expiration rétroversion du bassin
  • - synergie double synergie croisée de
    Moskowitz enfoncer le talon dans la main du
    MK côté sain et relever la loge antéro-externe de
    la jambe opérée
  • préparation à la verticalisation
  • - pieds en appui on pivote avec les pieds et
    non avec les membres inférieurs
  • - bas à varices
  • - transferts jambes ensembles
  • - massage / mobilisation du pied
  • - répulsion du talon
  • - la rééducation en appui débute après avoir
    vérifier la longueur des deux membres inférieurs
    et la stabilité du bassin
  • Phase 2 remise en charge précoce (J3-5 à
    J20-30)
  • - nursing orthopédique pas de passif,
    pas de mouvements luxants, pas de mouvements
  • combinés, pas damplitudes extrêmes, pas
    de dynamique contre résistance
  • - éducation du patient luxation et
    économie
  • - dominante fonctionnelle
  • - aides de marche, long pas

35
  • - dominante articulaire
  • - exploiter lamplitude dextension
  • - auto-passif en DV (appui sur les deux pieds)
    recherche dextension active
  • - demande de rétroversion active du bassin en
    DD travail statique des abdominaux
  • - travail en charge ou en fente avant
  • - marche contre résistance exercée
    au niveau de la ceinture pelvienne
  • - travail du transfert dappui à
    laide des pèses personnes
  • - travail contre résistance des
    rotations tous les muscles du membre inférieur
  • travaillent alors en statique les
    deux MI se mettent en appui symétrique
  • - dominante musculaire
  • - sollicitation du pas pelvien le patient est
    en situation de marche, le membre inférieur opéré
    vers lavant le MK tracte vers larrière la
    crête iliaque du côté sain et le patient pousse
    pour passer le pas giration du bassin autour
    du membre inférieur porteur capable dune
    certaine
  • - on a une dominante musculaire car il y a
    nécessité de muscles forts (travail contre
    résistance manuelle) et capable dune certaine
    vigilance (travail proprioceptif)
  • - tonicité travail statique pontes
  • - proprioception inversion
    lentes, déstabilisation
  • autonomie de la hanche par rapport au bassin
  • exemples - travail proprioceptif de la
    hanche sujet en décubitus dorsal, en appui sur
    les talons travail de lextension de hanche
    et on imprime des déstabilisations.
    Progression on supprime un pied, puis on
    refait la même chose debout.
  • - travail du recul dun pied travail
    des rotateurs éducation du pas pelvien,
    réintégration de la hanche dans la motricité du
    membre inférieur (apprentissage du schéma
    complexe)
  • - travail du plan postérieur sujet
    assis sur le bord dune table, le MK le pousse
    vers lavant travail des rotateurs
    déséquilibres sur les côtés (en décharge)

36
  • Phase 3 réadaptation (J20-30 à )
  • - nursing orthopédique pas de passif,
    pas de mouvements luxants, pas de mouvements
  • combinés, pas damplitudes extrêmes, pas
    de dynamique contre résistance
  • - on refait un bilan articulaire il ne
    doit pas y avoir de douleur, sauf dans le cas de
    sepsis de la
  • hanche douleur au niveau du plis de
    laine
  • - plan trophique
  • - cicatrice belle et non adhérente
  • - œdème vespéral la verticalisation favorise
    lœdème
  • - absence de signe inflammatoire
  • - goniométrie extension abduction
  • - plan musculaire
  • - évaluation manuelle de la force musculaire et
    de tous les muscles péri-articulaires de la
    hanche test de Van Vooren si le patient est
    capable de supporter 1/6 de son poids plané au
    niveau de son genou, il est capable de réaliser
    un appui unipodal stable (moyen fessier
    suffisant)
  • - apprécier les volumes diminution du
    périmètre de la cuisse du côté opéré
  • - hypotonie générale du membre contractures
    au niveau des pelvi-trochantériens
  • - dominante fonctionnelle
  • - sevrage des aides de marche
  • - boiteries ? pas pelvien, pas postérieur,
    hanche par rapport au bassin
  • exercices de rééducation à la marche en appui
    complet travail de déroulement du pas (marche
    à reculons, accélération de la démarche,
    dissociation des ceintures)
  • - périmètres

37
  • - dominante proprioceptive
  • - automatisation de lhygiène de vie et des AVQ
    (importance du facteur répétition)
  • - travail de la stabilité en unipodal travail
    devant une glace quadrillée on matérialise la
    ligne bi-iliaque (doit être horizontale) et on
    demande au sujet de transférer son poids sur la
    hanche opérée.
  • Exercices de renforcement musculaire en chaîne
    fermée élévation du bassin côté sain pour
    faire travailler le moyen fessier du côté
    porteur.
  • - travail des déstabilisations du bassin on
    demande de garder la chaîne fermée malgré les
    d déstabilisations
  • - travail de la régularité du pas
  • - absence du pas pelvien sangle
    sur les épines iliaques le MK, placé derrière
    le
  • sujet, tire les sangles giration
    du bassin
  • - limitation du pas postérieur
    sangle sur les épines iliaques et on demande au
    patient
  • de marcher malgré une forte
    résistance symétrique au niveau des épines et en
    gardant
  • le tronc droit travail des
    fessiers recrutement du plan postérieur
    marche sur plan
  • incliné (20 à 30) marche à
    reculons avec le tronc droit (utilise encore plus
  • lextension de hanche)
  • - la dissociation des ceintures
    obtenir un balancement des bras altères dans
    les
  • mains ( travail avec linertie)
    bâtons marche en 2 temps avec 2 cannes en T (MS
  • gauche MI droit / MI gauche - MS
    droit)
  • - temps dappui utilisation dun
    métronome vitesse élément de régularité du
    pas
  • - travail sur le défaut dappui sur
    la jambe opérée travail avec 2 balances
    travail
  • avec des cannes dynamométriques
    exercice de translation du bassin travail avec

38
  • Complications
  • sur une PTH avec trochantérotomie
  • Pour libérer les aides de marche 6 semaines
    (voire 3 mois pour certains chirurgiens)
    interdiction dabduction contre résistance et
    interdiction de toute adduction.
  • sur une prothèse non cimentée
  • Attendre 90 jours avant de mettre des
    contraintes travail dentretien
  • Remarque attention au risque
    dalgo-neuro-dystrophie car après 90 jours sans
    contrainte, la reprise doit être progressive.
  • Complications médicales
  • 1. sepsis suppuration
  • 2. descellement de la prothèse
  • 3. apparition dossifications péri-articulaires
    (POA)
  • 4. si apparition dune douleur arrêter la
    rééducation quelques jours si la douleur
    persiste, elle peut être signe dalgo-neuro-dystro
    phie
  • 5. paralysie du SPE
  • 6. les luxations entraînent une rééducation
    orthopédique sous anesthésie générale avec mise
    au repos ensuite tonification en statique pour
    haubaner cette hanche fragile
  • 7. fracture sous la queue de la prothèse

39
  • Complications kinésithérapiques
  • 1. les lombalgies
  • 2. inégalité de longueur des membres inférieurs
  • 3. si des douleurs apparaissent au niveau de
    lautre hanche réapprendre lhygiène de vie de
    la coxarthrose non opérée
  • Conclusion lhygiène de vie est très
    importante, car ça reste malgré lintervention
    une hanche à risque.
  • Complications PTH résection de la tête et du
    col
  • Elle est due à un sepsis.
  • Lors de lintervention, on enlève la prothèse en
    réabordant la hanche par la même voie dabord, et
    on ôte la prothèse et tout le ciment. Certains
    chirurgiens placent autour de ce champs
    opératoire une boule dantibiotiques.
  • Etude des conséquences biomécaniques de cette
    intervention
  • Tous les éléments passifs (capsule et ligaments)
    sont enlevés il se forme un manchon fibreux au
    bout de 3 semaines (devient comme une nouvelle
    articulation).
  • - dans le plan frontal ascension importante
  • - les muscles adducteurs vont rester
    légèrement adducteur par leurs chefs les plus
  • longs (gracile et grand adducteur)
    en revanche, les chefs les plus courts (petit et
  • moyen adducteurs, et pectiné) nont
    plus leur rôle dadducteur puisquils se
    retrouvent horizontaux ils
    deviennent des coaptateurs
  • - pour les adducteurs, le moyen
    fessier na plus de bras de levier car il ny a
    plus de
  • tête ni de col (on na plus daxe
    articulaire) fonctionnellement 0
  • Conclusion mise en évidence de la
    prédominance des adducteurs sur les abducteurs.

40
  • - dans le plan sagittal
  • - muscle antérieur le psoas 0
    (il lui reste une légère composante dadduction
    et de
  • coaptation)
  • - muscles postérieurs le grand
    fessier, extenseur par ses fibres profondes,
    permet que
  • peu dextension pour les mêmes
    raisons que le psoas (plus daxe) il est
    rotateur
  • externe par ses fibres
    superficielles
  • les ischio-jambiers conservent un
    petit bras de levier et il leur
  • reste une petite fonction
    dextension
  • Conclusion dans le plan sagittal,
    on a fort peu de flexion et une faible extension.
  • - dans le plan transversal
  • - au niveau de la rotation externe,
    le grand fessier a garder une certaine puissance
    par
  • ses fibres superficielles
  • - les pelvi-trochantériens ont été
    sectionnés sont nuls
  • - au niveau de la rotation interne,
    le petit fessier reste fort faible, notamment à
    cause
  • de lascension du fût fémoral
  • Conclusion prédominance des
    rotateurs externes sur les rotateurs internes.
  • Conclusion sera donc à craindre une attitude
    vicieuse en adduction rotation externe en
    revanche, le flexum aura peut de chance de
    sinstaller.

41
  • Traitement kinésithérapique
  • On attend quun manchon fibreux se forme autour
    de cette articulation.
  • - 1ère période décharge (J0 à J45)
  • - phase 1 patient alité (J0 à J30)
  • - le sujet est installé en légère
    abduction, en déclive pour éviter lœdème et en
    traction avec un
  • poids de 3 à 5 Kg installé par
    lintermédiaire dune guêtre jambière
  • - nursing prévention des escarres, de
    lencombrement bronchique et des attitudes
    vicieuses
  • - mobilisation de la hanche en actif aidé
    dans la limite de 30 de flexion et de 10
    dabduction
  • - trophicité musculaire et tonicité
  • - travail statique contre résistance
    manuelle sintéressant à tous les muscles de la
    hanche
  • et dans tous les plans
  • - les contractions statiques sont tenues
    environ 3 secondes répétées 15 fois et ceux 2
    fois
  • par jour
  • - travail des membres supérieurs
    (important quand nécessité dune aide à la
    marche)
  • - travail avec les altères, au lit
    exercices coordonnés avec la respiration, avec
    une installation de
  • sangle élastique à la tête du lit
    travail des abaisseurs (travail des cinèses dont
    il aura besoin
  • pour béquiller)
  • - travail du membre inférieur sain

42
  • - phase 2 lever sans appui (J30 à
    J45)
  • - au 30ème jour, le chirurgien libère la
    traction progressivement et demande de
  • mettre le patient debout
  • - apprentissage des exercices de transfert sans
    flexion de hanche au lit
  • - au fauteuil, le dossier doit être
    incliné de façon à ne pas provoquer de flexion de
  • hanche supérieure à 30
  • - lorsquil se lève, éviter la flexion de
    hanche en se penchant en avant
  • - la mise debout avec un déambulateur
    utiliser une déambulation pendulaire unilatérale
    sans appui du côté où on a enlevé la prothèse
    on lui apprend labaissement du bassin du côté
    opéré pour rallongé ce membre inférieur, dont la
    longueur a été réduite, ce qui permet de réduire
    quelques centimètre sur la talonnette (attention,
    risque de problème lombaire)
  • - renforcement musculaire statique, sans
    oublier les adducteurs courts qui vont avoir un
    effet
  • coaptateur de larticulation il faut
    aussi tonifier tous les muscles et ne pas oublier
    la prévention
  • des attitudes vicieuses pendant les
    périodes de repos (adduction et rotation externe)
  • - 2ème période charge (J45 à J)
  • - phase 1 mise en charge (J45 à
    J60)
  • - la mise en charge se fait de façon
    progressive sur 10 15 jours en utilisant la
    technique du plan
  • incliné ou la technique des balances
    (quand plus déquilibre)
  • - dès que le patient peut se tenir en
    appui correctement cliché radiologique pour
    calculer la
  • hauteur de la talonnette un cliché en
    charge un cliché en décharge complète sur un
    des
  • clichés, on mesure le raccourcissement
    réel, puis on compare le cliché en charge et le
    cliché en

43
  • - on mesure également la bascule du bassin
    afin de savoir ce que le patient est capable de
    faire
  • après ses exercices dabaissement
  • - la talonnette raccourcissement réel
    piston bascule (5 cm dans le meilleur des cas
    et parfois
  • 10 à 12 cm) la compensation doit être
    réalisée par un spécialiste qui compense
    totalement la
  • chaussure et avec des matériaux légers et
    solides il faut arrondir le bout de la
    chaussure pour
  • simuler le déroulement du pas
  • - phase 2 réhabilitation
    fonctionnelle (J60 à J)
  • - le sujet est équipé de sa chaussure
    compensée et on enseigne la marche avec les CA
  • - au 90ème jour, il est capable de porter
    la moitié du poids de son corps
  • - ensuite, on le réentraîne aux AVQ, on
    lui réenseigne à faire de la flexion de hanche
  • Conclusion
  • Cest une intervention parfois définitive, qui
    ne doit pas donner les résultats catastrophiques
    du début souvent, on a de très bon résultats
    puisque la rééducation a pour but de favoriser la
    fixation de cette nouvelle articulation et
    déviter la recherche damplitudes trop
    importantes, qui favoriseraient linstabilité et
    le du piston.
  • Parfois cest une intervention non définitive
    quand on juge que le sepsis est tari et quil ny
    a plus dinfection on refait une intervention
    et on remet une PTH.

44
  • Larthrodèse
  • Cest une intervention définitive qui suppose
    une intégrité parfaite de lautre hanche il
    faut que le sujet soit jeune et va devoir rester
    debout.
  • immobilisation longue 120 à 150 jours
  • - 1ère période alité (J0 à J60)
  • Le sujet est immobilisé dans un plâtre
    pelvi-pédieux (les 2 hanche MI côté
    arthrodèse), et ceux pendant 45 jours pendant
    cette période contraction statique sous plâtre
    irradiation ou électrothérapie.
  • A partir de J45, on libère le genou du côté
    opéré (attention au risque de bras de levier plus
    important et des mobilisations en rotation).
  • En kinésithérapie - travail du genou en
    amplitude et force
  • - travail à partir du décubitus dorsal, jambe
    en dehors de la table
  • - travail aussi en décubitus latéral et
    décubitus ventral
  • - 2ème période lever sans appui (J60 à
    J120-150)
  • On libère la hanche saine culotte plâtrée
    avec, comme grand pôle de rééducation
  • - la verticalisation
  • - le travail de la hanche saine libérée
  • - le développement des compensations
    amplitude de cheville et surtout droit antérieur
    qui doit
  • se trouver étirer dans des proportions
    importantes le droit antérieur doit être souple
    quand il

45
  • Entre le 120ème et le 150ème jour, on a une
    remise en charge progressive avec risque
    dalgo-neuro-dystrophie.
  • Il faut continuer le développement des
    compensations au niveau de la marche
    raccourcir la longueur du pas pour que la
    démarche soit régulière.
  • On a également une prophylaxie des lombalgies du
    fait des compensations avec le rachis le
    patient va inévitablement surmener son rachis
    lombaire tonification musculaire des spinaux et
    des abdominaux corset musculaire de protection
    du rachis lombaire.
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