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Sciatique, cruralgie et canal lombaire

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Title: Sciatique, cruralgie et canal lombaire


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Sciatique, cruralgie et canal lombaire étroit
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Rappels anatomiques
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Rappels anatomiques
4
Rappels anatomiques
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Le conflit disco-radiculaire
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(No Transcript)
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Sciatique et Cruralgie
  • Pathologie très fréquente chez ladulte
  • Environ 100 000 cas par an en France, 37000
    interventions
  • La sciatique traduit la souffrance des racines L5
    et/ou S1
  • La cruralgie traduit la souffrance des racines L3
    et/ou L4

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1) Clinique de la sciatique
  • Diagnostic assuré par linterrogatoire
  • Anamnèse
  • parfois un passé de lombalgique évoluant par
    crises de plus en plus fréquentes et durables.
  • Survenue de la radiculalgie parfois à la suite
    dun effort. Lombosciatalgie
  • Sciatalgie seule rupture du ligament

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  • Caractère de la douleur
  • perçue comme un élancement ou un étirement
    dintensité variable
  • Impulsive aggravée par les efforts physiques,
    la poussée abdominale, les efforts de toux
  • Topographie très précise
  • L5 face postérieure de la fesse, face
    postéro-externe de la cuisse, creux poplité, face
    externe du mollet, dos du pied, gros orteil.
  • S1 face postérieure de la fesse et de la
    cuisse, creux poplité, face postérieure du
    mollet, talon, région sous-malléolaire externe,
    bords externe du pied, derniers orteils.

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  • Douleur calmée par le repos
  • Souvent accompagnée de paresthésies
  • Nécessité de préciser labsence ou non de
    troubles génito-sphinctériens (vidange vésicale,
    défécation) depuis lapparition de la
    lombo-sciatalgie

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  • Examen physique.
  • A) examen du rachis
  • Patient debout puis couché
  • Attitude cyphose, attitude antalgique
  • Mouvements dans le plan sagittal et frontal
  • La pression en dehors de la ligne des épineuses
    peut réveiller la radiculalgie signe de la
    sonnette

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  • B) examen neurologique
  • Faire marcher sur la pointe des pieds puis sur
    les talons
  • L5 muscles de la loge antéro-externe de la
    jambe (releveurs du pied)
  • S1 triceps sural (flexion du pied)

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  • Étude de la sensibilité recherche dune
    hypoesthésie.
  • Ne pas oublier de vérifier la sensibilité de la
    selle et des OGE
  • Étude des réflexes ostéo-tendineux
  • Réflexe achilléen S1
  • Pas de réflexe pour létude de L5

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  • Signe de Lasègue noté de 0 à 90

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  • étude de la musculature abdominale, souvent
    déficiente
  • Examen de hanches pour diagnostic différentiel

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2) Clinique de la cruralgie
  • Le trajet douloureux intéresse la face antérieure
    de la cuisse (L3 et L4) et parfois irradie à la
    face interne de la jambe (L4)
  • Réflexe rotulien peut être diminué ou aboli
  • Lasègue négative
  • Léri extension de la cuisse sur le bassin
  • Déficit moteur intéresse le quadriceps et le
    jambier antérieur pour L4.

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3) Examens complémentaires
  • Radiographies standards du rachis lombaire et du
    bassin
  • Scanner lombaire
  • on décrit le niveau de la hernie en fonction des
    vertèbres sus et sous jacentes au disque lésé
    exemple hernie L4/L5, hernie L5/S1

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(No Transcript)
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  • IRM lombaire
  • RadiculoScanner

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4) Formes particulières
  • La sciatique paralysante urgence chirurgicale
  • La sciatique hyperalgique résistante à la
    morphine, urgence chirurgicale
  • Le syndrome de la queue de cheval survenue de
    troubles sphinctériens, associés à des troubles
    sensitifs de la selle et à un déficit moteur,
    urgence chirurgicale

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5) Diagnostics différentiels
  • Douleurs des membres dorigine arthrosique
    (coxarthrose, gonarthrose)
  • Artérite des membres inférieurs
  • Sciatiques non discales

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6) Traitements
  • A) traitement médical
  • Repos
  • Myorelaxants (myolastan, coltramyl)
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Antalgiques de niveau II voire III
  • Parfois corticoïdes par voie générale
  • Infiltration péri-radiculaire sous scopie
  • Efficace 9/10 même si hernie visualisée

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  • École du dos  verrouillage  de la ceinture
    lombaire, renforcement des muscles abdominaux et
    paravertèbraux.

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  • B) Traitement chirurgical
  • Indiqué pour les sciatiques rebelles et
    récidivantes et dans les situations durgence
    (hyperalgique, paralysante, syndrome de la queue
    de cheval)

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  • Intervention de référence discectomie.
  • Abord de lespace interlamaire par voie
    postérieure réclinaison des muscles
    paravertébraux, résection du ligament jaune,
    repérage du fourreau dural et de la racine
  • Ablation de la hernie et résection la plus
    complète possible du matériel discal
    inter-corporéal

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(No Transcript)
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  • Lever à J1 post-opératoire avec MKDE
  • Position assise à J5
  • Séjour en rééducation recommandé

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  • Traitements chirurgicaux alternatifs
  • Sous endoscopie (tube de metrix) même
    efficacité, moins voire pas de douleur, nécessité
    dopérateur entraîné
  • Nucléotomie percutanée

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  • Complications de la chirurgie
  • Rares
  • Brèches durales avec fuite de LCR
  • Plaies radiculaires
  • Plaies vasculaires (artère iliaque primitive)
  • Infections pariétales
  • Spondylodiscite (1)
  • À plus long terme récidive, fibrose exubérante

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Canal lombaire étroit
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I. Définition du canal lombaire étroit
  • Cause anatomique dun conflit entre le contenant
    (étui rachidien ostéo-disco-ligamentaire) et le
    contenu (sac dural et racines de la queue de
    cheval à létage lombaire.

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Les canaux étroits congénitaux
  • Rares et globalement étroits.
  • Étroitesse lombaire, mais aussi dorsale et
    cervicale

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Les canaux lombaires étroits constitutionnels
  • Trouble de la croissance osseuse
  • Lames épaisses et raccourcies

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Les canaux lombaires étroits acquis
  • Facteurs dégénératifs
  • Peut rester asymptomatique pendant de nombreuses
    années
  • Âge moyen ou avancé
  • Peut être décompensé par un facteur compressif
    supplémentaire (exemple HDL)

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II. Physiopathologie
  • Compression mécanique des racines souffrance
    des éléments nerveux
  • Facteur vasculaire ischémie radiculaire et et
    stase veineuse temporaire aggravent les troubles
    lorsque les patients sont en activité les
    troubles samendent au repos.

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III. Symptomatologie du CLE
  • 60 ans
  • Professions sollicitant le rachis lombaire
    maçon, livreur, conducteur dengins, ouvriers
    agricoles

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1) Claudication radiculaire intermittente
  • Noté dans 30 des cas
  • Les symptômes napparaissent quà la marche
    (périmètre de marche)
  • Fatigabilité de en intense des membres
    inférieurs faiblesse, lourdeur
  • Paresthésies, engourdissement /- systématisés
  • Régression des symptômes au repos
  • Attitude en cyphose (vélo)

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2) Radiculalgies
  • Mono ou pluriradiculaire, uni ou bilatérale
  • Lombalgie associée
  • Distinction avec épisode de lombosciatique banale
    par imagerie

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3) Syndrome de la queue de cheval
  • rare
  • Modéré et de distribution asymétrique

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4) Le syndrome douleur et amyotrophie
  • Douleur lombaire ancienne
  • Amyotrophie touchant un quadriceps ou un triceps
    sural progressive plus souvent unilatérale que
    bilatérale
  • Baisse de force sans douleur radiculaire

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IV. Examen clinique
  • Pauvre
  • Pas de déficit sensitivo-moteur
  • Atrophie musculaire

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V. Diagnostic différentiel
  • Artérite des membres inférieurs
  • Claudication intermittente médullaire
  • Neuropathies périphériques
  • Pseudo-myopathies iatrogènes
  • Syndrome des jambes sans repos

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VI. Examens complémentaires
  • Radiographies standards du rachis
  • Scanner lombaire analyse les composants osseux
    et discaux, mensurations
  • IRM lombaire retentissement sur les racines
  • Radiculo-scanner sténose canalaireen sablier

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VII. Traitement
  • 1) Traitement médical
  • Lors des crises évolutives repos, antalgiques,
    AINS
  • Traitement postural par MKDE

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  • 2) Traitement chirurgical
  • Échec du traitement médical
  • Consiste en une laminectomie lombaire large pour
    traiter toute la zone lésionnelle
  • Incluant parfois la cure dune discopathie
    associée
  • Nombre de niveaux traités en fonction de la
    clinique et de limagerie
  • Risque élevé de brèche durale
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