Title: CANCERS DE LA CAVIT
1CANCERS DE LA CAVITÉ BUCCALE OROPHARYNX
2- Constituent 3 à 5 des cancers, et environ 50
des cancers des V.A.D.S. - France pays le touché en Europe
- Evaluation INSERM 1995 7400 nouveaux cas par
an chez l'homme1300 environ chez la femme (
augmentent ) - Age autour de la soixantaine le souvent.
Quelques rares cas dès 40 ans voire moins.
3Anatomopathologie
- gt Carcinomes Epidermoïde de la muqueuse buccale
le plus souvent. Dus au TABAC /- ALCOOL - gt Tumeurs de glandes salivaires accessoires plus
rares BIOPSIE AVANT TOUT TRAITEMENT
4Le pronostic
- Variable selon la localisation - favorable
pour les lèvres 80 survie 5ans- intermédiaire
/ plancher buccal, langue mobile..- mauvais p.
la base de langue 20 survie 5ans - Variable selon la taille de la tumeur
- gt 2/3 des cas T gt 2cm lors du
diagnostic - Dépend beaucoup des GANGLIONS - Absence de
métastases ggls 50 à 80 de survie - Présence
de métas 20 à 40 de survie à 5 ans. gt
50 des cas ont déjà des métastases
ganglionnaires lors du diagnostic. (risque
accru si tumeurs évoluées )
5ROLE MAJEUR DU DIAGNOSTIC PRECOCE
- Traitement plus simple et survie meilleure
- Ce diagnostic devrait être facile gt facilité
d'accès à la cavité buccalegt implication
possible de tous les professionnels de santé dans
le dépistage médecins généralistes, dentistes,
infirmiers
6ETIOLOGIES
- TABAC (risque x 4 à 10)
- ALCOOL
- SYNERGIE TABAC ALCOOL 5 fois plus de risque
que tabac seul. 15 fois plus de risque que si 0
toxiques - Mauvais état dentaire ( traumatismes chroniques )
- Autres facteurs Virus ?? Bétel ( Inde )
- Pour les lèvres le SOLEIL professions
exposées
SUPRIMER TABAC ET ALCOOL POURRAIT DIVISER PAR 7
à 10 LA SURVENUE DES CANCERS BUCCAUX.
7DEUX MOYENS SIMPLES DE REDUIRE LA MORTALITE
- DIAGNOSTIC PRECOCEgt examen de la cavité
buccale - PREVENTION gt limiter autant que possible
l'exposition aux facteurs de risque
8Rappel Anatomique Cavité Buccale
9Rappel anatomique Ganglions
Rétro-Spinal
Sous-mental
Sous-maxillaire
Sous-digastrique
Sus-Claviculaire
Sus-OmoHyoïdien
10Signes Cliniques, Diagnostic.La Tumeur
- Le cancer se développe le souvent sur une
muqueuse préalablement saine. - Parfois précédé de lésions précancéreuses
11- Signes d'appel - Douleur locale, Otalgies
irradiées- Dysphagie, limitation de la mobilité
linguale, de la protraction linguale.- Trismus
stade évolué. - Dépistage et première orientation diagnostiques
Examen direct de la cavité buccale sous bon
éclairage - INSPECTION - PALPATION
12Aspects des lésions
- Rarement lésion débutante petite ulcération
indurée. Diagnostic différentiel ulcération
traumatique. Si ne guérit pas en 15 j BIOPSIE - Le plus souvent aspect caractéristique -
Ulcération ou Tumeur Exophytique- INDUREE et/ou
INFILTRANTE à la palpation.
13(No Transcript)
14(No Transcript)
15(No Transcript)
16DANS TOUS LES CAS
- DIAGNOSTIC DE CERTITUDE BIOPSIE gt
consultation dannonce - Faire SCHEMA daté / Classification TNM
T1 T2 T3
T4 (T0)---------------I-----------I------------I--
---------------gtgt In Situ / Biopsies
2cm 4cm I
gt Struct. Voisines, Os
17Signes Cliniques, Diagnostic.Les Ganglions
- Examen clinique / Palpation Cervicale gt Schéma
daté. Classification clinique.N0 Pas de
ganglions palpablesN1 Un ganglion homolatéral
lt 3cmN2(abc) ggls multiples ou controlatéraux
lt 6cmN3 Ganglion(s) gt 6cm ou fixé(s) - Echographie Scanner mais intérêt limité
- ATTEINTE GANGLIONNAIRE Mvs PRONOSTIC.
- CHEZ PATIENTS N0 20 à 30 N sur l'examen
anatomo- pathologique du curage prophylactique,
surtt si T évoluée.
18BILAN PRE-OPERATOIRE
10 des patients ont d'emblée une 2ème loc. / VADS
- T Tumeur Clinique, Endoscopie, OPT, Scanner
/- IRM (Extension osseuse ? Muscles ?) - N ganglions clinique surtout, scanner.
- M Métastases Scanner thoraco-abdo, PET-scan
- Recherche 2è Localisation PAN-ENDOSCOPIE ( /-
rôle du PET-Scan) - Bilan dentaire éventuelles extractions prophyl.
en vue RTH. Gouttières de Fluoration. - Et aussi Etat général, Nutritionnel,
Respiratoire.Psychisme. Cs orthophonie. Sevrage
alcoolique ?
19La Pan-Endoscopie
- Réalisée dans un temps préalable à l'acte
chirurgical - Se fait sous anesthésie générale
- Comporte - Fibroscopie bronchique- Endoscopie
Rigide VADS- Fibroscopie OGD après intubation
coloration au Lugol. gt Biopsies
sur T. et éventuelle 2è loc. - Parfois pose GPE.
20(No Transcript)
21LE TRAITEMENT
- Décidé au terme du bilan lors d'une consultation
pluridisciplinaire Chirurgien, Radiothérapeute,
Chimiothérapeute - Traiter la Tumeur ET les Ganglions.
- Divers moyens /- associés - Chirurgie reste
le trt primaire de choix.- Radiothérapie Soit
en trt primaire (/- chimio)
Soit en trt adjuvant post-op
- Chimiothérapie
uniquement essais cliniques contrôlés. Bénéfices
incertains
22L'intervention
- Traiter la Tumeur et les Ganglions cliniques ou
infra-cliniques (Curage de nécessité ou
"prophylactique") - Interventions d'autant plus lourdes que la tumeur
est plus étendue /- atteinte osseuse - Se fait en général sous couvert d'une
Trachéotomie première. (Temporaire !)
23L'intervention
- Evidement cervical. ( "Curage" )
- Exérèse Tumorale
- Eventuel lambeau de réparation si fermeture par
suture directe impossible. - Fermeture des voies d'abord.
- gt Surveillance en réanimation pour 24 à 48h
24L' Evidement cervical - s'il y a des
GANGLIONS PALPABLES- même en l'ABSENCE de ggls
si T gt 2cm, ou langue
- Voie d'abord de cervicotomie
- uni ou bilatéral
- Différents types selon présence ou absence
d'extension ganglionnaire (Zones I à V)- Curage
"triangulaire" antérieur- Curage fonctionnel.-
Curage radical. - Eventuellement examen Anatomopathologique
extemporané
25(No Transcript)
26L'Exérèse Tumorale LARGE
- Marge d'au minimum 1 cm de tissus sains autour de
la tumeur - Contrôle Anatomo-Pathologique Extemporané des
berges - Voies d'abord selon taille localisation -
Transorale /- associée à la cervicotomie-
lambeau labiojugal - Mandibulotomie section
puis ostéosynthèse - Parfois éxérèse étendue à l'os si extension ou
adhérence (Mandibulectomie).
27Carcinome lingual exérèse curage /
trachéotomie
28Mandibulectomie non interruptrice
Mandibulotomie
29Fermeture du site d'éxérèse
- Diverses techniques selon importance du défect
- Suture directe- Lambeaux locaux ( Ex
Naso-Génien)- Lambeaux musculocutanés pédiculés
( Ex Grand Pectoral )- Lambeaux
microvascularisés Tissus mous seul ( Ex
avant-bras ) ou Ostéo-Cutané ( Ex Péroné ).
gt Microscope Opératoire
30Suture Directe ex ½ glossectomie
31Lambeau Nasogénien
32Lambeau de Grand Pectoral
33Lambeaux "libres" (microanastomosés)Exemple
avant-bras / pédicule radial "chinois"
34Lambeau microvascularisé ostéocutané de péroné
35SOINS POST-OPERATOIRES
- Surveillance initiale en réanimation si
intervention lourde avec trachéotomie. - Retour dans le service vers J2
- Importance de - présence attentive- soutien
moral
36Soins au cours des premiers jours
- Humidificateur d'air, Aérosols / Bicarbonate
- Soins de trachéotomie éviter "bouchons"-
Aspirations fréquentes / atraumatiques-
Changement de canule à J2 J3SI PATIENT AGITE
PENSER EN 1er LIEU A LA DETRESSE RESPIRATOIRE. - Communication / ardoise effaçable
- Soins de bouche Chlorhexidine ou Iodés.
Nettoyages doux à la compresse. /- aspirations
selon indications. Ne pas traumatiser les sutures
37Soins au cours des premiers jours
- Surveillance de la vitalité du lambeau
- Alimentation sonde gastrique ou GPE
- Surveillance des drains Redons à quantifier /-
lames de Delbet. Hématomes ?? - Pansements - Cou pas de pansement compressif
si pédicule de lambeau- Zone donneuse du
lambeau. - Médicaments Antalgiques, AB, HBPM, IPP
38Les jours suivants
- J3-J5 ablation des drains
- J8-J10 sevrage de trachéotomie canule
fenêtrée gt obstruction par paliers croissants gt
ablation - J7-J12 ablation des sutures ou agrafes
- J10-J15 ré-alimentation orale puis ablation
SNG. Rééducation orthophonique.gtgtgt Sortie vers
J10-J20 ou bien plus si complications
désunions, fistules, nécroses lambeau
39Canules fenêtrées
- Sont posées entre J3 et J10 ou selon les cas.
- Tests d'obstruction de durée progressive.
40Suites thérapeutiques
- Consultation commune de Carcinologie
post-opératoire décision éventuelle de
Radiothérapie selon stade tumoral et résultats
anatomo-pathologiques - Si radiothérapie Gouttières de Fluoration
dentaires 5 min / J à vie prévention de
l'ostéoradionécrose
41L' ostéoradionécrose est une ostéite survenant
sur un os fragilisé par la radiothérapie.
(Infection / Ischémie)
- "Porte d'entrée" dentaire la plus fréquente.
- "Porte d'entrée" muqueuse ulcération
traumatique d'une muqueuse fragilisée.gt peut
survenir plus de 10 ans après la fin du
traitement.
42Acidité salivaire,sclérose pulpaire,modification
de la flore
- gt Risque majeur de caries dentaires d'évolution
particulièrement rapide après radiothérapie.
43Les germes se propagent de la dent à l'os
ostéoradionécrose.
- Atteint beaucoup plus la mandibule que le
maxillaire supérieur.
Traitement chirurgical possible Lambeaux Libres.
44Surveillance à Long Terme
- Suppression Alcool Tabac (Cs spécialisée)
- Soutien Orthophoniste, Nutritionniste,
Kinésithérapeute, Psychologues - Surveillance médicale régulière à vie risques
de récidives loco-régionales, 2èmes localisations
tumorales, métastases à distance- Consultations
/ fréquence dégressive- Endoscopie / AG si
signes dappel. - PET-Scan ?
45En cas de récidive
- Chirurgie de Rattrapage
- Radiothérapie Chimiothérapie
- Soins Palliatifs, Gastrostomie
46En conclusion
- Traitements complexes, souvent lourds, et
invalidants. - Pas d'amélioration significative des taux de
survie p. les tumeurs évoluées. - Meilleurs moyens de réduire mortalité morbidité
- Dépistage précoce trt efficace sur
petites L. - Prévention / Facteurs de risque à
long terme