Title: Infection par le Papillomavirus Humain ( HPV)
1Infection par le Papillomavirus Humain ( HPV)
- Dr Ph.Faucher
- Service de Gynécologie Obstétrique
- Hôpital Bichat Claude Bernard
2Épidémiologie et histoire naturelle de
linfectiongénitale à papillomavirus humain
3Caractéristiques des papillomavirus
- Les papillomavirus sont des virus de petite
taille (de 45 à 55 nm de diamètre), non
enveloppés, composés de 72 capsomères disposés
selon une symétrie icosaédrique. - Leur génome est constitué dune molécule
circulaire dADN double brin de 8 000 paires de
bases environ.
4- Au cours des ces 20dernières années, plus de
120génotypes de papillomavirus humains (HPV) ont
été identifiés. - Les génotypes sont classés en fonction de leur
tropisme (peau, muqueuses) et de leur potentiel
oncogène. - Deux grandes classes sont répertoriées
? les HPV
préférentiellement associés aux lésions cutanées
les HPV de type 1 et 4 par exemple sont
fréquemment retrouvés dans les verrues
?les HPV infectant les
muqueuses anogénitales (col utérin, vulve,
vagin, pénis et anus) et oropharyngées.
5HPV infectant les muqueuses
- Certains sont dits à bas risque ou à faible
potentiel oncogène HPV 6 et 11 retrouvés
dans les condylomes génitaux - dautres sont dits à haut risque HPV16 et 18
impliqués dans la carcinogenèse du col utérin. - Dans ce dernier groupe,sont aussi inclus des HPV
dits à risque intermédiaire HPV 31, 33, 35,
51fréquemment détectés dans les lésions
anogénitales.
6 Transmission de linfection à HPV
- La voie sexuelle représente la voie classique de
contamination - La fréquence la plus élevée dinfection à HPV est
observée chez la femme jeune - Plus de 40 des femmes en période dactivité
sexuelle sont en contact avec les HPV - Mais ces virus nus, très résistants aux écarts de
température, peuvent être transmis par des
vecteurs comme leau, le linge, le matériel et
les gants souillés. - Il existe également une contamination verticale
au cours de laccouchement.
7Association HPV et cancer
- Les femmes ayant eu leur premier rapport sexuel
avant lâge de 16 ans présentent un risque de
développer un cancer du col utérin deux fois plus
élevé que celles dont le premier rapport a eu
lieu après 20 ans. - Le risque de développer un cancer du col est
environ trois fois supérieur chez les femmes
ayant dix partenaires différents,comparativement
à celles ayant un seul partenaire. - Le cancer du col utérin est exceptionnel chez les
femmes vierges. - La fréquence de ces cancers est aussi plus
élevée dans la population dont les partenaires
présentent des antécédents de lésions génitales
ou de MST elle diminue lorsque le partenaire
utilise des préservatifs
8- De sérieuses études épidémiologiques ont permis
de montrer que les HPV oncogènes sont les
principaux facteurs de risque indépendants du
développement des lésions intraépithéliales de
haut grade - Les cancers du col contiennent dans 99,8 des cas
de lADN dHPV (Bosch et al) - Les facteurs de risque historiquement associés au
cancer du col se sont étroitement corrélés à la
présence dHPV. - Le développement de ces lésions concerne en
particulier les femmes infectées de façon
chronique avec des HPV de type oncogène. - Ces virus représentent donc les facteurs
nécessaires, mais non suffisants, de la
carcinogenèse cervicale.
9(No Transcript)
10HISTOIRE NATURELLE DES INFECTIONS À HPV
- 40 des jeunes femmes de 20 ans de moyenne dâge
sont porteuses à un moment donné du suivi dun
HPV au niveau génital Ho GYF et al N Engl J Med
1998 338 423-8. - Le taux de progression des infections génitales à
HPV vers des lésions intraépithéliales est de 8
à 13 - Lévolution naturelle normale de linfection
génitale à HPV est la guérison, avec une
clairance virale moyenne de 8 mois mais pouvant
aller jusquà 16 mois
11Ho G, Bierman P. Natural history of
cervicovaginal papillomavirus infection in young
women N Engl J Med 1998 338 423-8
- 608 étudiantes suivies pendant 3 ans
- Recherche dHPV et frottis annuel
- Entre 20 et 23 ans, 60 des femmes seront
infectées par le HPV - Infection transitoire durée moyenne 8 mois
sans traduction clinique - 80 des femmes contracteront entre 20 et 79 ans
au moins une fois une infection à HPV
12- Le rôle de limmunité cellulaire apparaît
primordial dans le contrôle de linfection - Il semble exister une association entre certains
groupes HLA DQ et DR et le cancer du col . - Le rôle du complexe majeur dhistocompatibilité
apparaît primordial dans le caractère persistant
de linfection à HPV , lui même nécessaire à la
progression lésionnelle. - Chez les femmes HIV positives, la prévalence et
lincidence des infections à HPV du col utérin et
des dysplasies est beaucoup plus importantes que
chez les femmes séronégatives.
13Lésions cervicales chez les femmes VIH
14HPV ET LÉSIONS PRÉCANCÉREUSES DU COL
- Les lésions cliniques sont aisées à identifier
par cytologie et colposcopie - Dans ces cas, linfection productive se traduit
par un effet cytopathique spécifique lié à la
réplication extrachromosomique complète et à la
synthèse des protéines de capside - Les lésions peuvent persister pendant plusieurs
années, mais peuvent aussi régresser pour donner
des formes subcliniques, voire des formes
latentes.
15- Les lésions subcliniques et latentes, plus
difficiles à détecter, sont probablement les plus
courantes - Linfection subclinique est parfois associée chez
certaines femmes à des brûlures et des
dyspareunies. - Les lésions de bas grade ou LGSIL (condylomes
plans et les CIN 1) et les lésions indéterminées
ou ASCUS(atypical squamous cells of undeterminate
significance) seraient les plus communes. - Ces lésions apparaissent en général un à deux ans
après le début de linfection.
16Pap Smear Results
17Les Koïlocytes
18PAP Smear Grade Dysplasia CIN Histological Change Bethesda
I Normal Normal Normal
II Inflammatory Inflammation ASCUS
III Mild CIN I Basal1/3 Low SIL
III Moderate CIN II ltBasal2/3 High SIL
III Sever CIN III W .thickness High SIL
IV CIS CIN III W .thickness High SIL
V SCC SCC SCC SCC
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20(No Transcript)
21- Dans le travail de Liaw et al , 10 des lésions
diagnostiquées par cytologie et qui se sont
développées peu de temps après le début de
linfection, se sont avérées être des lésions de
haut grade. Dans ce cas, on peut se poser la
question dun continuum entre lésion de bas grade
et lésion de haut grade, et peut être que dans ce
sous-groupe des agents cocarcinogènes et le
terrain pourraient jouer un rôle majeur.
Liaw KL, J Natl Cancer Inst 1999 91 954-60.
22ÉVOLUTION DES LÉSIONSSelon la persistance de
linfection à HPV
- En cas de portage transitoire de lHPV, le risque
de progression des lésions de bas grade est nul,
alors quen cas de portage persistant le risque
est de 7,7 . - Cest le portage persistant, et non pas
linfection en elle-même, qui représente le
facteur de risque de progression lésionnelle
23ÉVOLUTION DES LÉSIONSSelon le stade initial de
la lésion
- Evolution des lésions de bas grade
régression 57 persistance 32
progression 11 - Evolution des lésions de haut grade
CIN III régression 32
persistance 60 progression 12
- ?1,7des patientes ayant un CIN progresseront
vers un cancer invasif - 1 pour les CIN 1 ?12
pour les CIN 3
24- Meta analyse de 15 études publiées entre 1970 et
1996 - Taux de régression vers la normale
- Lésions de Bas grade 47,39 ( 35,92-58,96)
- Lésions de Haut grade 35,03 ( 16,57-53,49)
- Taux de progression vers un cancer invasif à 24
mois - Lésions de Bas grade 0,15 ( 0-0.71)
- Lésions de Haut grade 1.44 ( 0-3,95)
Melnikow J et al . Natural history of cervical
squamous intraepithelial lesions a
meta-analysis. Obstet Gynecol. 1998 Oct92(4 Pt
2)727-35
25ÉVOLUTION DES LÉSIONSSelon le type dHPV
infectant
- Il a été observé que les LGSIL causées par des
HPV à haut risque persistaient davantage que
celles liées à des HPV à bas risque. - Les raisons pour lesquelles les virus à bas
risque sont éliminés plus rapidement que ceux à
haut risque ne sont pas complètement élucidées - Les HPV oncogéniques sont le principal facteur de
risque de progression des LGSIL vers une HGSIL ou
un carcinome - Le tabac augmenterait le risque dévolution des
lésions.
26ÉVOLUTION DES LÉSIONSSelon la charge virale
- Les données concernant la charge virale sont
variables selon les auteurs - Selon Franco, la charge virale aurait une valeur
prédictive. Dans les infections persistantes, la
charge virale est élevée elle est deux fois
plus importante que dans les infections
transitoires. - Mais si la charge est élevée dans les LGSIL, elle
tend à décroître dans les HGSIL, car le génome
viral est souvent intégré et la réplication
incomplète. - Les résultats de Clavel nont pu confirmer de
variations significatives de la charge virale en
fonction du stade de la lésion (ASCUS, LGSIL,
HGSIL, cancer)
27Le dépistage de linfection par HPV
28(No Transcript)
29Typage viral et dépistage primaire
- Avant 30 ans la combinaison d un typage viral
négatif et d une cytologie normale permettrait
d espacer le rythme des frottis à 2-3 ans - Après 30 ans, le rythme pourrait s espacer à
8-10 ans
30Typage viral et dépistage secondaire
- On retrouve un CIN II-III dans 5 à 10 des
frottis ASCUS (2 à 3 des frottis) - 3 possibilités en France
? une colposcopie d'emblée
? un frottis de contrôle à
six mois ? un test HPV qui est
remboursé depuis février 2004 dans cette seule
indication
31Épidémiologie et dépistage du cancer du col de
lutérus
32Epidémiologie du cancer du col utérin
- 2 ème rang des cancers de la femme
- Monde 465 000 nouveaux cas /an 200 000 décès
/an - France 4300 nouveaux cas/an 800
décès /an - La survie à 5 ans est de 65
33Le dépistage organisé du cancer du col utérin
- Le dépistage organisé est efficace
- exemple de l Islande --gt réduction de 76 de
la mortalité - Diminution des K de stade avancé
- Augmentation des K découverts à un stade précoce
- Pas de modifications de l incidence des
adénocarcinomems
34Le dépistage du cancer du col en France (1)
- C est un dépistage spontané
- L incidence diminue 15,6/100 000 en 1978 à
8,6 /100 000 en 1992 - Cette diminution des K invasifs s accompagne
d une augmentation des K in situ - Cependant l incidence du K invasif ne diminue
pas chez les femmes de moins de 45 ans et de plus
de 69ans
35Le dépistage du cancer du col en France (2)
- 5 millions de frottis/an nombre suffisant pour
un dépistage efficace --gt population mal ciblée - 50 sont faits entre 25 et 45 ans et seulement
10 entre 56 et 65 ans - Implications des généralistes étude à Lyon
entre 93 et 96décevante formation
insuffisante,incompatibilité avec la pratique de
la médecine générale, rémunération ...
36Le dépistage du cancer du col en France (3)
- Enquête de la société française de colposcopie
-18 des femmes n ont jamais
entendu parlé du frottis
-9 ont déjà eu un seul frottis
-11 en
font de façon irrégulière -62 en font
régulièrement - Enquête Monsonego (500 femmes) -10 des
femmes n ont jamais fait de frottis ( 1 USA)
- 78 des femmes déclarent ne pas connaître
les causes du cancer du col (68 USA)
-83 n ont jamais entendu
parlé du HPV ( 70 USA) -93 ne
savent pas que le cancer du col est causé par
l HPV (84 USA)
37LE FROTTIS DU COL DE LUTERUSConditions
optimales du prélèvement
- A distance des rapports sexuels ( 48h)
- En dehors des règles
- Avent le toucher vaginal
- si necessaire après traitement oestrogénique ou
thérapeutique anti-infectieuse - En utilisant un matériel adéquat
38(No Transcript)
39(No Transcript)
40(No Transcript)
41(No Transcript)
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43LE FROTTIS DU COL DE LUTERUSConditions
optimales du prélèvement
- Le site du prélevement lorifice cervical
externe et lendocol - Létalement couche mince uniforme
- La fixation
- La feuille de transmission DDR, menopause,
motif, ATCD, utilisation du cyrobrush,
contraception ( DIU) - Formation
44LE FROTTIS DU COL DE LUTERUSInterprétation
- Le système de Bethesda doit être utilisé pour
formuler les résultats du frottis - 1) Juge du caractère non interprétable
- moins de 10 de cellules malpighiennes
- Toute situation ou plus de 70 des
cellules malpighiennes ne sont pas interprétables
( sang, inflammation, superposition) - NB cas particulier de labsence de cellules
endocervicales
45Le Frottis Normal
- Chez la femme en activité génitale
- cellules superficielles et intermédiaires -
cellules cylindriques - Chez la femme en post-ménopause - cellules
intermédiaires et/ou parabasales et
basales - cellules endocervicales
46La Métaplasie
- Mécanisme normal de transformation de
l épithélium glandulaire en épithélium
malpighien par différenciationdes cellules de
réserve de l épithélium glandulaire - Avoir des cellules métaplasiques sur un frottis
est une bonne chose et permet de savoir que la
zone de jonction a bien été prélevée
47Infection par HPV Le Koïlocyte
- Cellules superficielles ou grandes intermédiaires
à cavité cytoplasmique limitée par une collerette
densifiée, à noyau dystrophique souvent rétracté
et compacté - La koilocytose s exprime d autant plus que
l épithélium est bien différencié
48La Dysplasie
- construction perturbée anomalies de la
différenciation et de la maturation épithéliale
remplacement par des cellules de type basal
immature - Chaque cellule présente des stigmates de
transformation virale Anisocaryose,
Hyperchromatisme, Augmentation du rapport N/C,
Dyscaryose, Koïlocyte typique
49Cytologie et dysplasie de Bas Grade
- La cytologie ne permet pas de savoir ce qui se
passe dans les couches profondes elle ne permet
pas de distinguer une virose pure d une
dysplasie légère elle parle alors de Lésion de
Bas grade devant des cellules superficielles et
intermédiaires présentant des signes d infection
virale
50Cytologie et dysplasie de Haut grade
- Les anomalies cellulaires intéressent des
cellules intermédiaires parabasales ou basales - La cytologie ne permet pas de faire la différence
entre une dysplasie moyenne et sévère et parle
alors de lésion de haut grade
51LE FROTTIS DU COL DE LUTERUSSensibilité et
spécificité
- Dans les lésions de bas grade - sensibilité
30 à 70 - spécificité 70 NB Le
diagnostic de lésion de bas grade sur un frottis
nexclut pas la présence dune lésion de haut
grade dans environ 20 des cas - Dans les lésions de haut grade
-Sensibilité 32 à 98
-Spécificité 57 à 97
52Quand commencer le dépistage ?
- Le dépistage par frottis dans les 3 ans suivant
le début de lactivité sexuelle nidentifiera pas
de lésions de Haut grade ou un cancer invasif
( exceptionnel
avant 20ans) - Il est donc recommandé de commencer le dépistage
3 ans après le début de lactivité sexuelle et au
plus tard à 21 ans.
53A quel rythme optimal ?
- Plusieurs études ont montré que lors dun
dépistage organisé du cancer du col, un examen
annuel offre peu davantages par rapport à un
examen tous les 2 3 ans Sawaya GF, Frequency of
cervical smear abnormalities within 3 years of
normal cytology.Obstet Gynecol. 2000
Aug96(2)219-23. - Comparé au dépistage annuel, un frottis réalisé
tous les 3 ans après le dernier frottis négatif
chez des femmes de 30 à 64 ans qui ont eu plus de
3 frottis normaux est associé avec un excès de
risque de cancer du col denviron 3 pour 100 000
femmes Sawaya GF.Risk of cervical cancer
associated with extending the interval between
cervical-cancer screenings. N Engl J Med. 2003
Oct 16349(16)1501-9 -
54Recommandations ACOG
- Dépistage annuel chez les femmes de moins de 30
ans - A partir de 30 ans, dépistage tous les 2-3 ans si
notion de 3 frottis consécutifs négatifs sauf si
- Antécédent de CIN 2 ou 3 traité
- VIH
- Immunosuppression ( transplantation)
- Exposition in utero au
Distilbène
55La Colposcopie
- Elle a pour but de repérer des anomalies au
niveau de la muqueuse du col utérin et den
préciser la topographie - Elle est peu performante lorsquelle est utilisée
comme outil diagnostique ( faux positifs
spécificité 40 à 60 ) - En revanche sa réalisation est indispensable pour
diriger les biopsies et aboutir au diagnostic
histologique (sensibilité 90)
56(No Transcript)
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59La Colposcopie
- Elle est considérée comme satisfaisante si la
totalité de la zone de jonction est explorée et
permet de diriger correctement la biopsie - Une colposcopie non satisfaisante impose une
nouvelle cytologie et une éventuelle conisation
60La Colposcopie
- La fiabilité de la colposcopie est variable
suivant l expérience du praticien - Le site de la biopsie et la visibilité de la zone
de jonction sont les 2 seuls critères vraiment
concordants entre observateurs - --gt si la cytologie est anormale, même si la
colposcopie est dite normale, ces femmes doivent
être suivies
61CAT devant un frottis évocateur dune lésion de
bas grade
- Un frottis évocateur dune lésion de bas grade
peut correspondre en réalité à une lésion de haut
grade - 2 attitudes - soit une colposcopie
demblée - soit un FCV de contrôle 6 mois plus
tard
62CAT devant un frottis évocateur dune lésion de
haut grade
- Il est recommandé de faire un examen
colposcopique demblée - Il est inutile et dangereux de refaire un second
frottis - Lorsque la colposcopie est non satisfaisante une
exérèse à visée diagnostique est indiquée
63Les condylomes acuminés
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70Quels traitements
- Différents traitements disponibles des condylomes
externes (non utilisables pendant la grossesse) - Azote liquide
- Acide trichloracétique de 50 à 80
- Destruction au bistouri électrique froid ou à
lanse - Electrocoagulation
- Chirurgie
- Vaporisation au laser CO2
- Imiquimod topique ( Aldara )
- Podophyllotoxine (Condyline)
- 5FU (Efudix )
71Enquête prise en charge des condylomes externes
chez les femmesAnn Dermatol Venereol
2002129997-1002
Gynécologues
Dermatologues
Cryo. Podophyllotoxine Imiquimod
Laser Ac.Trichlo 5FU
72Merci !