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Insuffisance r

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Title: Dossier I Author: Hospices Civils de Lyon Created Date: 12/6/2004 8:36:55 AM Document presentation format: Affichage l' cran Company: Hospices Civils de Lyon – PowerPoint PPT presentation

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Title: Insuffisance r


1
Insuffisance rénale aigue
  • Pr Emmanuel Morelon
  • Service de transplantation
  • Hôpital Edouard Herriot

2
DOSSIER 1
  • Un homme de 62 ans est hospitalisé pour une
    insuffisance rénale de découverte récente.
  • Il ne présente aucun antécédent particulier
    notamment néphro-urologique. Il y a 40 jours, des
    lombalgies tenaces à recrudescence nocturne ont
    amené la réalisation de radiographies du rachis
    qui se sont avérées normales et dun bilan
    biologique qui notait une VS à 80 à la 1ère heure
    et une anémie modérée normocytaire à 10 g pour
    100 ml dhémoglobine. Lurée était à 7 mmol/l, la
    créatinine à 130 µmol/l. Une UIV est réalisée 3
    jours avant lhospitalisation, qui est normale.

3
(suite) DOSSIER 1
  • Le malade est traité par Profenid et paracétamol
    qui nentraînent quune réduction partielle des
    douleurs. 24 heures avant lhospitalisation, un
    nouveau bilan est réalisé qui objective VS
    100 à la 1ère heure, urée sanguine 22 mmol,
    globules rouges 2 500 000, créatinine 630
    µmol/l, Hb 9 g/100 ml, protidémie 90 g/l,
    globules blancs 10 400, Na 130 dont 80 de
    polynucléaires neutrophiles, K 5,1, Cl 110,
    oxygène totale 17.
  • Dans les urines diurèse de 24 heures 600 ml.
  • A la bandelette protides 0, sang 0,
    leucocytes 0, pH 5.
  • Biochimie protéinurie 0,40 g/24 h, Na 100
    mmol/l, Cl 80 mmol/l.

4
Question 1.
  • Quel type dinsuffisance rénale présente ce
    patient ? Sur quels arguments ?

5
Réponse 1
  • Insuffisance rénale aigue car
  • Pas dantécédent uro-néphrologique
  • Créatininémie normale 40 jours auparavant

6
QUESTION N 2
  • Quelle hypothèse diagnostique évoquez-vous sur
    lensemble du tableau clinique et biologique ?

7
Réponse question n2
  • Insuffisance rénale aiguë organique au cours dun
    myélome.
  • Commentaire survenue chez un patient âgé avec
    lombalgies inflammatoires, VS élevée,
    hyperprotidémie, anémie et protéinurie dune
    insuffisance rénale aiguë dans les suites dune
    UIV.

8
QUESTION N 3
  • Comment affirmez-vous ce diagnostic ?

9
Réponse question n3
  • Myélogramme (éventuellement répété) ou biopsie
    médullaire qui montrent une moelle avec plus de
    15 de plasmocytes dystrophiques.
  • Lélectrophorèse des protides sanguins et
    urinaires qui trouve la protéine monoclonale avec
    protéinurie faite de chaînes légères, (appelée
    protéinurie de Bence-Jones). Limmunoélectrophorès
    e sanguine et urinaire qui permet de typer la
    protéine et le type de chaînes légères et
    dobjectiver la baisse des immunoglobulines
    normales.
  • Squelette complet en radiologie pour recherche
    des lésions osseuses lytiques, à lemporte-pièce.

10
QUESTION N 4
  • Donnez les explications possibles à
    linsuffisance rénale chez ce patient

11
Réponse question n4
  • Précipitation de chaînes légères dans les tubules
    rénaux lors de lUIV (iode, déshydratation et
    acidose).
  • Lhypercalcémie avec déshydratation
    (néphrocalcinose).
  • Néphrotoxicité médicamenteuse AINS (mécanisme
    immunoallergique)
  • Hyperuricémie avec néphropathie interstitielle
    aiguë

12
QUESTION N5
  • Dans lhypothèse où votre diagnostic principal
    est confirmé et linsuffisance rénale directement
    dépendante, quelle attitude thérapeutique
    adoptez-vous ?

13
Réponse question n5
  • Le premier temps du traitement comprend une
    réhydratation par sérum physiologique uniquement
    (environ 3 l/24 h sous surveillance de la
    fonction respiratoire). Après hydratation, si la
    diurèse ne repart pas, la relancer par du Lasilix
    IV en prenant garde à ne pas provoquer de
    déplétion chez le patient.
  • Pas de potassium et même éventuellement du
    Kayexalate .
  • Débuter ensuite une polychimiothérapie contenant
    le plus souvent du melphalan, et prednisone des
    corticoides fortes doses, et cyclophosphamide ou
    vincristine. Diminution des doses en raison de
    linsuffisance rénale.
  • Fasturtec IV pour abaisser lhyperuricémie.
    Une alcalinisation par du bicarbonate à 14 pour
    1000 est discutée. En labsence damélioration,
    une hémodialyse peut être réalisée.

14
QUESTION N6
  • Quel élément du bilan urinaire vous paraît
    évocateur du diagnostic ?

15
Réponse question n6
  • Lexistence dune protéinurie au dosage pondéral
    en labsence de protéinurie à la bandelette est
    très en faveur dune protéinurie de Bence-Jones
    (chaînes légères) dans ce contexte.

16
Insuffisance rénale et myélome rappel
  • Diagnostic du myélome 2 des critères suivant.
  • Myélogramme gt 15 plasmocytes et/ou présence de
    plasmocytes anormaux
  • Pic monoclonal
  • Lésions osseuses lytiques
  • Insuffisance rénale est un facteur pronostique
    défavorable majeur.

17
Tubulopathie myélomateuse
18
Tubulopathie myélomateusedépôts marquage
chaîne lambda
19
IRA et Myélome facteurs favorisants
  • Hypercalcémie
  • Déshydratation extracelullaire
  • Infections
  • Médicaments néphrotoxiques aminosides
  • Médicaments modifiant lhémodynamique intrarénale
    AINS, IEC, ARAII
  • Produits de contraste iodé

20
(No Transcript)
21
(No Transcript)
22
DOSSIER 2
  • Mme A., 68 ans, 65 kg pour 1,63 m, a un diabète
    sucré traité par insuline. Les examens faits il y
    a 2 mois montraient une créatininémie à 170
    µmol/l sans protéinurie. Récemment, devant des
    douleurs de lhypocondre droit associées à des
    vomissements, son médecin a fait faire un scanner
    avec injection. La radiographie sans préparation
    de labdomen a montré une lithiase vésiculaire et
    lurographie montre deux reins normaux.

23
(suite) DOSSIER 2
  • Après cet examen, une insuffisance rénale aiguë
    oligo-anurique apparaît.
  • Mme A. est hospitalisée durgence. Les nausées
    avec parfois des vomissements persistent. La
    pression artérielle systolique est de 110 mmHg en
    décubitus, le pouls est à 120 par minute, la
    fréquence respiratoire à 32 par minute. Il existe
    un léger pli cutané et des globes oculaires un
    peu hypotoniques.
  • Un électrocardiogramme est fait de même que des
    examens biologiques sanguins qui montrent en
    particulier pH artériel à 7,30 PaO2, à 85
    mmHg, PaO2 à 28 mmHg, potassium à 7,5 mmol/l

24
  • Question 1 définissez létat dhydratation de
    cette patiente.

25
  • Cette femme a une déshydratation
    extra-cellulaire.
  • Quels sont les signes biologiques que lon
    devrait observer si cette déshydratation
    extra-cellulaire était isolée ?

26
Réponse question n1
  • Hyperprotidémie et augmentation de lhématocrite
    (hémoconcentration). Hyperaldostéronisme
    secondaire ARP et aldostéronémie élevées.
  • Alcalose métabolique.
  • Insuffisance rénale fonctionnelle donc natriurèse
    basse (NaU lt10), urée urinaire élevée (U/P urée gt
    10).

27
QUESTION N 2
  • Cette patiente a une hyperkaliémie.
  • Quels sont les signes électrocardiographiques que
    lon pourrait observer ?

28
Réponse question n2
  • Augmentation damplitude des ondes T, étroites,
    pointues et symétriques.
  • Troubles de la conduction auriculaire,
    diminution de P, blocs sino-auriculaires,
    auriculo-ventriculaires.
  • Élargissement du QRS
  • Troubles de conduction intra-ventriculaires,
    risque de fibrillation ventriculaire.

29
(No Transcript)
30
(No Transcript)
31
  • Quelles sont les causes possibles de son
    Insuffisance rénale aigue ?
  • Comment les différencier ?

32
  • IR fonctionnelle par déshydratation
    extracellulaire
  • Nécrose tubulaire aigue
  • Ionogramme urinaire
  • Évolution après réhydratation

33
QUESTION N 3
  • Il ny a pas de rein artificiel dans lhôpital et
    le centre le plus proche est à 50 km.
  • Décrivez les différents traitements de
    lhyperkaliémie que lon peut faire à Mme A. en
    donnant schématiquement leur mécanisme daction.

34
Réponse question n3
  • Kayexalate résine échangeuse dions,
  • 2 cuillères de 15g ou 100 g dans 200 ml deau en
    lavement.
  • Bicarbonate de sodium isotonique (1.4) ou
    hypertonique (4.2 ou 8.4) (100 ml molaire)
    augmente le K intracellulaire.
  • Gluconate de calcium 20 ml à 10 en IV rapide
    (patient diabétique, donc éviter le glucosé et
    insuline). Pas si digitalique
  • Salbutamol 1mg en 1 h à la SE
  • Lasilix 250 mg en 60 mn IVSE
  • Hémodialyse si pas de reprise de diurèse

35
QUESTION N 4
  • Quels étaient chez cette femme les facteurs qui
    pouvaient faire craindre quune complication
    apparaîtrait à la suite de lurographie
    intraveineuse ?

36
Réponse question n4
  • Linsuffisance rénale chronique.
  • Le diabète.
  • La déshydratation (vomissements).

37
QUESTION N 5
  • Dune façon générale, quelles sont les
    contre-indications dune urographie intraveineuse
    ? et en présence de facteurs de risque, quelles
    précautions doit-on prendre ?

38
Réponse question n5
  • Allergie à liode (prémédication).
  • Grossesse (éviter la seconde phase du cycle
    menstruel).
  • Le myélome.
  • Le diabète, surtout en cas dinsuffisance rénale.
    Linsuffisance cardiaque évoluée.
  • Le traitement par biguanides.
  • Facteurs favorisants hypovolémie, insuffisance
    respiratoire, âge avancé.
  • Prévention hyperhydratation avec sérum salé
    isotonique ou hypotonique 1ml/Kg/h 12 h avant
    linjection
  • N-acétylcystéine per os le jour précédent et le
    jour de injection pour certains

39
Hyperkaliémie
  • Une des grandes urgences métaboliques
  • Dautant plus sévère quil existe une anurie et
    une lyse cellulaire
  • Vérifier systématiquement les conditions de la
    prise de sang et le contexte du patient. Toujours
    demander un examen de contrôle
  • Risque darrêt cardiaque par troubles du rythme
    ventriculaire
  • Connaître par cœur les signes ECG et le
    traitement à instituer en urgence

40
DOSSIER 3
  • Mme R., 54 ans, a eu à 3 reprises une crise
    douloureuse sous-costale droite dont la dernière
    sest accompagnée de fièvre et dun ictère qui
    ont été régressifs.
  • La dernière, qui sest déclenchée il y a 5
    jours, a été du même type. La patiente est
    fébrile, lictère est net et de type
    rétentionnel.
  • Trois hémocultures ont été positives à
    Escherichia coli. On note une oligurie à 300
    ml/24 h avec une natriurèse de 92 mmol/l. La
    créatininémie est à 650 µmol/l, glycémie 5,6
    mmol/l, potassium 5,6 mmol/l, sodium 127
    mmol/l, chlore 86 mmol/l, urée 41 mmol/l. La
    patiente na pas vomi et a bu en grandes
    quantités. Elle est essoufflée et se plaint de
    céphalées. Le poids est de 5 kg au-dessus du
    poids habituel. Les plis du drap laissent une
    marque nette en creux sur le revêtement cutané du
    dos.

41
(suite) DOSSIER 3
  • La radiographie simple abdominale montre malgré
    de nombreuses images hydroaériques une lithiase
    vésiculaire et des calcifications de la zone
    corticomédullaire des deux reins qui sont de
    taille normale.
  • Avant son épisode digestif, la patiente se
    plaignait de soif, de fatigue, de nausées et de
    douleurs osseuses, en particulier des jambes lors
    de la descente des escaliers. Le mois précédant,
    une prise de sang a été faite montrant une
    anémie, une urée normale, une phosphorémie basse
    et une calcémie à 2,7 mmol/l.
  • Après 24 heures, la diurèse se maintient à 250
    ml, les mêmes troubles hydroélectrolytiques sont
    observés, la créatininémie est à 815 µmol/l et la
    calcémie à 2,7, lhématrocrite est à 28 .
    Lexamen des urines urée 250 mmol/l, Na 88
    mmol/l, K 22 mmol/l, chlore 91 mmol/l.

42
QUESTION N 1
  • Quel est le type étiologique de linsuffisance
    rénale aiguë ?
  • Justifiez votre réponse.

43
Réponse question n1
  • Insuffisance rénale aiguë oligo-anurique de type
    organique natriurèse élevée.
  • Le rapport entre urée et créatinine plasmatique
    est égal à 60. Sa cause en est une angiocholite
    (association dune douleur, dune fièvre et dun
    ictère), avec septicémie à bacilles à Gram
    négatif.
  • Il sagit probablement dans ce contexte dune
    nécrose tubulaire aiguë.

44
QUESTION N 2
  • Quel est le trouble de lhydratation observé ?

45
Réponse question n2
  • Hyperhydratation globale
  • lhyponatrémie témoigne de lhyperhydratation
    intracellulaire,
  • les oedèmes, la prise de poids, la dyspnée de
    lhyperhydratation extra-cellulaire.

46
QUESTION N 3
  • Quels sont les éléments qui risquent de mettre sa
    vie immédiatement en danger ?

47
Réponse question n3
  • Surcharge volumique risque dœdème aigu du
    poumon.
  • Lhyponatrémie. Risque dœdème cérébral.
  • Lhyperkaliémie (qui est ici modérée).

48
QUESTION N 4
  • Pourquoi lhématocrite est-il à 28 ?

49
Réponse question n4
  • En raison de lhémodilution associée à la
    surcharge

50
QUESTION N 5
  • Quelles sont les données qui conduisent à écarter
    en première analyse lhypothèse de lévolution
    terminale dune insuffisance rénale chronique ?

51
Réponse question n5
  • Les reins sont de taille normale.
  • Lhypophosphorémie et lhypercalcémie.

52
QUESTION N 6
  • Comment expliquer lhypercalcémie ?

53
Réponse question n6
  • Lhypercalcémie associée à lhypophosphorémie
    évoque une hyperparathyroïdie primaire.
  • La présence de douleurs osseuses et de
    calcifications vésiculaires confortent ce
    diagnostic.

54
QUESTION N 7
  • Quelle est lindication thérapeutique immédiate
    et son but ?

55
Réponse question n7
  • Traitement de langiocholite antibiothérapie
    adaptée (active sur E. coli, élimination
    biliaire, non néphrotoxique). Céphalosporine de
    3ème génération, aminosides adaptés à la fonction
    rénale
  • rééquilibration électrolytique puis intervention
    chirurgicale (ablation des calculs et
    cholécystectomie)
  • Traitement de la surcharge par diurétiques de
    lanse fortes doses, restriction hydrosodée,
    apports adaptés aux sorties. Régime sans potassium

56
DOSSIER 4
  • Un homme de 31 ans est amené aux urgences de
    lhôpital X par Police Secours. Il a été trouvé
    par ses voisins, le 2 mars 1984 vers 10 heures du
    matin à son domicile, allongé sur le sol. Il
    était somnolent et avait auprès de lui des
    emballages vide de Valium à 5 mg ainsi que
    plusieurs bouteilles de vin vides.
  • A larrivée aux urgences à 12 heures, il est
    somnolent mais répond aux questions.
    Linterrogatoire apprend quil a absorbé la
    veille, vers 16 heures les médicaments cités
    ci-dessus et bu plusieurs bouteilles de vin. Il
    dit navoir aucun antécédent pathologique et être
    chômeur depuis 18 mois

57
(suite) DOSSIER 4
  • Examen clinique patient de taille et corpulence
    moyennes, température 38C, pression artérielle
    120/80 mmgHg, fréquence cardiaque 100/mn, il
    existe une importante tuméfaction douloureuse de
    lépaule, du bras, de la cuisse et la jambe
    droits. Lexamen neurologique des membres
    supérieures est normal, il existe une paralysie
    des péroniers latéraux droits une hypoesthésie
    dans le territoire de S1 à droite et une
    abolition du réflexe achilléen droit, le toucher
    rectal est normal, de même que le reste de
    lexamen clinique. Une miction permet de
    recueillir immédiatement 50 ml durines foncées
    il existe ensuite une anurie.

58
(suite) DOSSIER 4
  • Examens complémentaires à ladmission
  • SANG
  • GR 4,6106/mm3, Hb 14 g/100 ml, VGM 90 µ3,
    Ht 45 , GB 9500/mm3, plaquettes 185
    000/mm3, urée 15 mmol/l, créatininémie 385
    µmol/l, , sodium 137 mmol/l, K 6 mmol/l
    Chlore 95 mmol/l, protides 67 g/l, calcium
    1,80 mmol/l, phosphore 2,56 mmol/l, acide
    urique 660 µmol/l, glycémie 5,5 mmol/l, gaz
    du sang en ventilation spontanée, air ambiant
    pH à 7,37, p02 à 11,4 kPa (mmHg), PCO2 à 3,8 kPa,
    CO2 à 15 mmol/l

59
(suite) DOSSIER 4
  • URINES SUR ECHANTILLON
  • Bandelettes protéines traces
  • - sodium 56 mmol/l
  • urée 20 mmol/l
  • créatinine 11 mmol/l
  • protéines 0,10 g/l
  • ECBU rares hématies, rares leucocytes non
    altérés, absence de germes
  • ECG rythme sinusal de 100/mn, ondes T pointues
    et symétriques
  • RADIOGRAPHIE DE LABDOMEN SANS PREPARATION pas
    danomalie, reins paraissant de taille normale
  • ECHOGRAPHIE RENALE reins de taille normale,
    absence de dilatation pyélocalicielle

60
QUESTION N 1
  • Quels sont les arguments en faveur du caractère
    aigu de linsuffisance rénale ?

61
Réponse question n1
  • Les arguments en faveur du caractère aigu de
    cette insuffisance rénale sont
  • Labsence dantécédent (en particulier rénal)
    chez ce patient
  • Lanurie
  • Les reins de taille normale (radiographies sans
    préparation, échographie rénale)
  • Labsence danémie et, bien sûr, lexistence dun
    contexte évocateur.

62
QUESTION N 2
  • Quels sont les arguments en faveur du caractère
    organique de linsuffisance rénale ?

63
Réponse question n2
  • Le contexte
  • Lanurie (il sagit le plus souvent dune
    oligurie dans les IRA fonctionnelles)
  • La natriurèse élevée gt40 mmol/l
  • Le rapport urée urinaire/urée plasmatique
    est inférieur à 10
  • Lélévation parallèle de lurée et de la
    créatinine

64
QUESTION N 3
  • Quels sont les arguments en faveur dune
    rhabdomyolyse ?

65
Réponse question n3
  • Le contexte (compressions musculaires au cours
    dun coma toxique prolongé, intoxication
    éthylique aiguë).
  • Les signes de compressions musculaires étendues
    (tuméfaction douloureuse)
  • Lémission durines brunes (classiquement urines
    porto )
  • Les caractères particuliers de linsuffisance
    rénale aiguë
  • Hypocalcémie
  • Hyperphosphorémie
  • Hyperuricémie
  • NB les bandelettes montrent des traces de sang
    (), or lECBU ne montre pas dhématurie. Les
    bandelettes ne permettent pas de distinguer
    hématurie, hémoglobinurie et myoglobinurie et il
    sagit donc vraisemblablement, chez ce patient,
    dune myoglobinurie.

66
QUESTION N 4
  • Quelle(s) anomalie(s) sanguine(s)
    supplémentaire(s) représenterait (ent), un
    argument de plus en faveur dune rhabdomyolyse ?
  • Quels sont les examens complémentaires
    plasmatiques utiles pour confirmer le diagnostic
    de rhabdomyolyse ?

67
Réponse question n4
  • -Elévation des enzymes musculaires
  • SGOT
  • CPK (et leur fraction MM)
  • Aldolase
  • Recherche dune myoglobinémie

68
QUESTION N 5
  • Quelle(s) anomalie(s) urinaire(s)
    supplémentaire(s) aurait(ent) permis daffirmer
    lexistence dune rhabdomyolyse ?

69
Réponse question n5
  • Myoglobinurie

70
QUESTION N 6
  • Quelle est lanomalie biologique justifiant un
    traitement durgence ?

71
Réponse question n6
  • Lhyperkaliémie à 6 mmol/l

72
DOSSIER 5
  • Vous voyez un homme de 77 ans pour suspicion de
    vascularite systémique. Ancien grand fumeur et
    hypertendu sévère, il est suivi pour une
    cardiopathie ischémique et valvulaire. La
    dernière coronarographie, datant de deux mois,
    na pas montré de nouvelle sténose. Au décours de
    lexamen, la fonction rénale est restée normale.
    Depuis un mois, le patient se plaint de douleurs
    musculaires et abdominales. Un livedo est
    progressivement apparu sur labdomen et les
    membres inférieurs. Au cours des deux dernières
    semaines, la situation sest dégradée. La tension
    artérielle nest plus contrôlée. Lapparition
    dune amaurose transitoire et la découverte dune
    insuffisance rénale font redouter une vascularite
    systémique. Le patient vous est adressé. Il
    rapporte une inappétence et une perte de 5 kg.

73
(suite) DOSSIER 5
  • La température est à 38,4C et les chiffres
    tensionnels à 190/100mmHg. Lexamen montre, outre
    le livedo, des orteils bleus parcourus de petits
    foyers de nécrose péri-unguéaux. Les pouls sont
    tous présents. Lauscultation cardiaque retrouve
    un souffle dinsuffisance mitrale 4/6è. Létat
    bucco-dentaire est médiocre. Les premiers examens
    montrent
  • Hb 9,5 g/dl, GB 11 000/mm3 (PNN 80 ,
    lympho 10 , PNE 10 ), Na 135 mmol/l, K
    5,0 mmol/l, urée 45 mmol/l, créatininémie
    520 µmol/l, CRP 135 mg/l, bandelette urinaire
    sang , protéinurie .
  • Le traitement en cours associe
  • Renitec 10 mg/jour, Lasilix 40 mg/jour,
    Ténormine 50 mg/jour, Plavix 1 cp/jour

74
(No Transcript)
75
QUESTION N 1
  • Devant ce tableau, vous évoquez deux autres
    diagnostics que celui de poly-angéite
    microscopique. Lesquels ?
  • Argumentez en faveur du plus probable.

76
Réponse question n1
  • Maladie des emboles de cholestérol
  • - homme de plus 65 ans
  • - terrain vasculaire
  • - début différé au décours dune coronarographie
  • - atteinte cutanée typique (orteils bleus,
    livedo)
  • - altération de létat général
  • - déséquilibre tensionnel
  • - symptômes digestifs
  • - hyperéosinophilie
  • Endocardite subaiguë dOsler, compliquée
  • - potentiellement demboles septiques (amaurose)
  • - de manifestations vasculaires et rénales liées
    aux dépôts de complexes immuns.

77
QUESTION N 2
  • Dans votre démarche diagnostique, quels examens
    morphologiques et biologiques non invasifs
    allez-vous prescrire ?

78
Réponse question n2
  • Recherche darguments en faveur demboles de
    cholestérol
  • - fond dœil (infarctus rétinien)
  • - recherche dune éosinophilurie
  • Eliminer une endocardite
  • - hémocultures
  • - échographie cardiaque
  • Exploration systématique de toute insuffisance
    rénale aiguë
  • - échographie rénale
  • - protéinurie des 24 heures
  • Bilan immunologique dune vascularite chez un
    homme âgé
  • - recherche danticorps anti-cytoplasme des
    polynucléaires neutrophiles
  • - recherche dune cryoglobulinémie
  • - dosage du complément sérique

79
QUESTION N 3
  • Les examens entrepris ne vous donnent pas le
    diagnostic étiologique. Quel examen est utile
    pour le diagnostic et le pronostic ?

80
Réponse question n3
  • Ponction biopsie rénale
  • Car Insuffisance rénale aigue sans diagnostic et
    protéinurie suggérant une atteinte glomérulaire

81
QUESTION N 4
  • On vous montre une des coupes obtenues à partir
    de la biopsie (photo 1). Quel est votre
    diagnostic ?

82
(No Transcript)
83
Réponse question n4
  • Maladie des emboles de cholestérol
  • Biopsie rénale
  • cristaux de cholestérol (en aiguille biconvexe)
  • obstruant une artérioles
  • infiltrat inflammatoire intra-luminal
  • Fibrose interstitielle et atrophie tubulaire

84
Question 5
  • Quelles sont les autres localisations possibles ?

85
Réponse 5
  • Rétine
  • Peau, muscle
  • Tube digestif

86
Embole de cholestérol atteinte rétinienne
87
QUESTION N 6
  • Quelles mesures thérapeutiques allez-vous prendre
    à court terme ?

88
Réponse question n6
  • Arrêt du Plavix
  • Contrôle tensionnel
  • Traitement par statine (stabilisateur de plaque
    ?)
  • Traitement par stéroïde faible dose (1/2
    mg/kg/jour)
  • Séance dhémodialyse sur cathéter central
  • - sans héparine (dans les circuits de dialyse)
  • - dans de brefs délais
  • Mise en décharge des orteils ischémiques
  • Soins et pansements des orteils quotidiens
  • Renutrition hypercalorique
  • Surveillance

89
QUESTION N 7
  • Quels messages importants allez-vous transmettre
    au patient et à ses médecins au terme de son
    hospitalisation ?

90
Réponse question n7
  • Contre-indication
  • à tout cathétérisme aortique
  • à un traitement antithrombotique
  • à un traitement anti-coagulant

91
DOSSIER 6
  • Un enfant de 2 ans est amené par ses parents pour
    une altération de létat général, survenant une
    semaine après une diarrhée fébrile. Les symptômes
    digestifs semblent en voie damélioration depuis
    deux jours. Il est apyrétique, mais vous paraît
    très fatigué. Lexamen révèle une pâleur des
    téguments et muqueuses, et vous notez la présence
    déléments purpuriques non infiltrés sur les
    membres. Il ny a pas de bulle hémorragique dans
    la bouche ni dhémorragie rétinienne au fond
    dœil. Les parents signalent que les urines sont
    devenues rares et foncées. La tension artérielle
    est élevée. Les examens réalisés en urgence
    révèlent une insuffisance rénale définie par une
    clairance calculée de la créatininémie à 8
    ml/min. L ionogramme montre Na 135 mmol/l,
    K 4,8 mmol/l et HCO3- 22 mmol/l. la
    numération est la suivante Hb 5,5 g/dl,
    plaquettes 35 000/mm3, polynucléaires
    neutrophiles 22 000/mm3. Lhaptoglobinémie est
    effondrée et les LDH sériques très augmentées.

92
QUESTION N 1
  • Quel examen biologique manque-t-il pour conforter
    votre diagnostic ?

93
Réponse question n1
  • Recherche de schizocytes
  • Témoin dune hémolyse mécanique

94
QUESTION N 2
  • Lexamen de la question 1 est positif, quel est
    votre diagnostic ?

95
Réponse question n2
  • Syndrome hémolytique et urémique (SHU), forme
  • post-diarréhique, consécutive à une infection par
    une entérobactérie productrice de shigatoxine
  • - enfant lt 5 ans
  • - diarrhée fébrile (en moyenne 6 jours avant les
    premiers signes de SHU)
  • - insuffisance rénale aiguë rapidement
    oligo-anurique
  • - hémolyse mécanique (anémie hémolytique,
    schizocytes)
  • - thrombopénie (purpura thrombopénique)
  • - HTA
  • - hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles

96
QUESTION N 3
  • Quels examens à visée microbiologique
    (étiologique) allez-vous demander ?

97
Réponse question n 3
  • Coproculture
  • Recherche de shigatoxine ST1 et ST2 dans les
    selles
  • Hémocultures si fièvre

98
QUESTION N 4
  • L enfant est désormais anurique, quelles vont
    être vos mesures thérapeutiques ?

99
Réponse question n 4
  • Hospitalisation en néphro-pédiatrie
  • Évaluation de létat dhydratation, estimation du
    poids sec
  • Réhydratation et correction des troubles
    hydro-électrololytiques si besoin
  • Transfusion de culots globulaires déleucocytés
    déplaquettés après vérification des RAI, pas de
    besoin plaquettaire dans limmédiat (éviter les
    transfusions de plaquettes)
  • Traitement antihypertenseur, contrôle tensionnel
  • Début de lépuration extra rénale, de préférence
    à cet âge par dialyse péritonéale
  • Surveillance
  • Clinique diurèse des 24 heures, signes
    neurologiques et intestinaux, saignements
  • Biologique créatininémie, kaliémie, plaquettes,
    hémoglobine, LDH, schizocytes, haptoglobulinémie

100
QUESTION N 5
  • Les parents, à qui vous avez expliqué le lien
    entre la diarrhée et lépisode rénal actuel, sont
    très remontés. Ils reprochent au pédiatre, qui a
    vu lenfant initialement pour la diarrhée, de ne
    pas avoir prescrit dantibiotiques. Quallez-vous
    leur dire ?

101
Réponse question n 5
  • En cas dinfection par un germe producteur de
    shigatoxine, un traitement antibiotique augmente
    lincidence de SHU (dun facteur 17) et risque
    daggraver sa présentation. En effet, leffet
    bactéricide de lantibiotique favorise la
    libération de shigatoxines.
  • Le pédiatre a donc été bien inspiré de ne pas
    prescrire dantibiotiques pour cette diarrhée et
    vous pouvez dissuader les parents dune démarche
    procédurière

102
QUESTION N 6
  • Quelle lésion anatomique suspectez-vous ?

103
Réponse question n 6
  • Lésions patchy de nécrose corticale,
    compliquant un SHU probablement dominé par des
    lésions artériolaires sévères, responsables dune
    ischémie daval.

104
QUESTION N 7
  • Quels sont les éléments de bon et mauvais
    pronostic dans cette observation ?

105
Réponse question n 7
  • Signes de bon pronostic
  • - âge lt 3 ans
  • - SHU classique post-diarrhéique
  • - pas datteinte neurologique ou digestive
    sévère
  • Signes de mauvais pronostic
  • - anurie prolongée (gt 8 jours)
  • - lésions artériolaires (HTA, PBR)
  • - nécrose corticale /- étendue
  • - hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles
  • gt 20 000/mm3

106
QUESTION N 8
  • Quelles implications à cette information sur
    votre action et celle des autorités sanitaires ?

107
Réponse question n 8
  • Suspicion de toxi-infection alimentaire
    collective (TIAC) en collectivité fermée
  • Déclaration obligatoire aux autorités sanitaires
  • - Direction Départementale des Affaires
    Sanitaires et Sociales (DDASS)
  • - Direction des services vétérinaires (DSV)
  • Le médecin de santé publique doit réaliser
  • - une enquête épidémiologique analytique,
    rétrospective de type cas-témoin
  • - caractéristiques sociales (cas vs non-malades)
  • - présentation clinique, courbe épidémiologique
    (incubation)
  • - aliments et boisson consommés (cas vs malades)
  • - prélèvements bactériologiques
  • - selles des malades
  • - reste des repas
  • - étude de la chaîne alimentaire (froid,
    cuisiniers)

108
Réponse question n 8 (suite)
  • Dans le cas présent, il ne sagit pas forcément
    dune TIAC, mais toute suspicion doit être
    déclarée. En effet, les entérobactéries peuvent
    se transmettre directement chez les jeunes
    enfants, qui mettent des doigts parfois souillés
    à la bouche. Un inoculum bactérien très faible
    (100 germes) suffirait à induire la maladie. Il
    peut sagir dans ce cas dune épidémie débutante,
    par transmission directe, qui nécessiterait
    dautres mesures, en particulier de dépistage et
    déviction.

109
QUESTION N 9
  • Le risque est-il le même pour le personnel adulte
    de létablissement que pour les autres enfants ?

110
Réponse question n 9
  • Non.
  • Lexpression du récepteur de haute affinité (Gb3)
    de la shigatoxine par lendothélium rénal est
    considérablement diminuée à lâge adulte.
  • Le risque de développer un SHU post-diarrhéique
    au cours dune infection par un germe producteur
    de shigatoxines est donc nettement inférieur chez
    ladulte comparé à lenfant (de moins de 5 ans)
  • En revanche, le pronostic des SHU
    post-diarrhéiques de ladulte est moins bon que
    celui de lenfant. Les lésions de
    micro-angiopathiques sont plus volontiers
    artériolaires chez ladulte, glomérulaires chez
    lenfant.

111
SHU aspect en double contour
112
SHU thrombose artériolaire
113
SHU schizocytes sur un frottis sanguin
114
(No Transcript)
115
(No Transcript)
116
Insuffisance rénale
  • Les 4 questions
  • Répercussion Dialyse ou non en urgence,
    corrections des troubles hydroélectrolytiques
  • Aigue ou chronique
  • Origine de latteinte post rénale, prérénale,
    rénale (organique)
  • Si rénale, atteinte tubulaire, glomérulaire,
    interstitielle, ou vasculaire
  • Biopsie ou pas biopsie.

117
Insuffisance rénale
  • Aigue ou chronique ?
  • Anamnèse, dossier antérieur
  • Taille des reins
  • Calcémie, phosphorémie, anémie
  • Connaître les causes dIRC à gros reins
  • Connaître les causes dIRC sans hypocalcémie
  • Connaître les causes dIRA avec hypocalcémie
  • Connaître les causes dIRA avec anémie

118
Définir le niveau de latteinte
  • prérénale, ou postrénale
  • Antécédents, contexte, échographie, biologie sang
    et urine, critère IRF IRA organique
  • Rénale tubulaire (NTA), interstitielle,
    glomérulaire, vasculaire.

119
IR obstructive (post rénale)
  • Obstacle sur les deux voies urinaires ou sur rein
    unique fonctionnel
  • Atteinte vésicale (trigone, cancer) ou urétérale
    bilatérale (lithiase, cancer)
  • Atteinte organique ou fonctionnelle (vessie
    neurologique)
  • Atteinte prostatique
  • Compression urétérale extrinsèque (fibrose
    rétropéritonéale)
  • Diagnostique contexte et examen clinique,
    échographie dilatation des cavités
    pyélocalicielles, TDM rénale et pelvien pour
    apprécier lenvironnement urétéral, vésical et
    rénal.
  • Traitement en levant lobstacle ou en dérivant
    les urines par montée de sonde ou néphrostomie
    par voie per cutanée

120
IR pré-rénale
  • Contexte de bas débit sanguin rénal
  • Déshydratation extra cellulaire par perte deau
    et de sel dorigine rénale ou extra rénale
    (digestive, cutanée, respiratoire)
  • Diagnostic en premier clinique, contexte, signe
    clinique de DEC, aidé par la biologie si
    cohérente
  • Le bas débit peut être une hypovolémie efficace
    Insuffisance cardiaque, syndrome néphrotique,
    cirrhose. Dans ce cas, augmentation des volumes
    extracellulaires, OMI, prise de poids
  • Le traitement de la cause corrige entièrement et
    rapidement la fonction rénale

121
IRA organique
  • Tubulaire
  • nécrose tubulaire aigue première cause dIRA
    organique. Contexte de choc ou de médicaments ou
    produits néphrotoxiques. Pas de PBR si cause
    évidente. Ionogramme urinaire évocateur.
  • Doit guérir en 2 à 3 semaines
  • Très fréquente en réanimation

122
  • Glomérulaire
  • HTA, contexte de maladie de système, signes
    cliniques extra rénaux, syndrome inflammatoire,
    protéinurie, hématurie, bilan immunologique.
  • Biopsie urgente pour diagnostic et pronostic
  • Vasculaire
  • Thrombose veineuse rénale
  • Douleurs lombaires, hématurie macroscopique,
    protéinurie abondante, échodoppler, TDM avec
    injection
  • Thrombose artérielle rénale ou embolie
    artérielle infarctus rénal. Augmentation des
    LDH, protéinurie modérée, échodoppler, TDM avec
    injection, angioIRM, artériographie
  • Embolie de cholestérol
  • Contexte artériolosclérose, anticoagulation,
    atteinte extrarénale, syndrome inflammatoire,
    geste endovasculaire. Diagnostic sur la biopsie
    rénale, fond œil.
  • Microangiopathie thrombotique IRA avec
    thrombopénie et anémie aigue hémolytique avec
    schizocytes
  • HTA maligne

123
  • Néphrite interstitielle
  • Immunoallergique prise de médicaments suspect,
    éruption cutanée associée, athralgie,
    hyperéosinophilémie, hyperéosinophilurie,
    Infiltrats interstitiels sur la biopsie rénale
  • Pyélonéphrite aigue infectieuse bilatérale

124
Biopsie rénale et IRA
  • Inutile ou contre indiquée si pré rénale, post
    rénale, Nécrose tubulaire aigue
  • Indication si suspicion datteinte glomérulaire,
    certaines atteintes vasculaires, et si absence de
    diagnostic étiologique après 24 à 48 heures dun
    bilan bien conduit

125
(No Transcript)
126
(No Transcript)
127
(No Transcript)
128
(No Transcript)
129
  • Connaître les indications de la biopsie rénale
  • Connaître les indications de lhémodialyse
  • Connaître la prise en charge de lhyperkaliémie
    et de lœdème pulmonaire en attendant
    lhémodialyse
  • Ne pas oublier ladaptation des doses des
    médicaments
  • Prévention des hémorragies digestives
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