Title: La BPCO
1- La BPCO
- et
- son exacerbation
21ère partie La BPCO
3Présentation réalisée par la SSMG
- Réalisation des diapositives Dr Roland Barbier,
Médecin généraliste - Soutien scientifique Drs J.-B. Martinot,
Pneumologue et B. Vandercam, Microbiologiste - Comité de lecture Drs J.-M. Bourgeois, B.
Calcus, P. Canivet, J.-M. Dumont, R. Gérard, V.
Monin, F. Mouawad, M.-T. Ndame, G. Thomas, D.
Van Osta, M. Vanhalewyn, Médecins généralistes - Logistique Mr A. Moreau et G.S.K.
4Préface
- Définition de la BPCO
- Conséquences cliniques de la BPCO
- Épidémiologie et prévalence
- Facteurs de risque
- Pathogénèse
- Diagnostics différentiels
- Diagnostics, mise au point
- GOLD (Global Initiative for Obstructive Lung
Disease) - Médicaments contre-indiqués dans la BPCO
- Algorithme du traitement de fond de la BPCO
5Définition de la BPCO
- Maladie chronique stable, souvent au diagnostic
tardif, caractérisée par une limitation du flux
respiratoire peu ou pas réversible (définition
fonctionnelle respiratoire). - Evolution progressive liée à une réponse
inflammatoire anormale des poumons à des
particules ou des gaz nocifs. - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
6Anatomy of lung at terminal bronchiole showing
gas exchange efficiency (A)
Braunwald
7Anatomy of lung at terminal bronchiole showing
gas exchange efficiency (B)
Braunwald
8Conséquences cliniques de la BPCO
- Lésions alvéolaires, emphysème
- Hypoxémie et hypercapnie
- Vasoconstriction et destruction des capillaires
- Hypertension pulmonaire
- Hypertrophie ventriculaire droite
- Stress oxydatif responsable damyotrophie
squelettique.
9Epidémiologie de la BPCO
- La cause majeure de la BPCO est, dans 80 à 90
des cas, le TABAC, mais seulement 15 à 20 des
fumeurs développent une BPCO. - Le risque annuel dévoluer vers un stade avancé
de BPCO est de 2,63 chez les non-fumeurs et de
9,07 chez les fumeurs (Annemans et al, 2000) - La BPCO a le privilège de présenter la plus forte
croissance en terme de prévalence. - Elle représente 2.75 MILLIONS de décès annuels
dans le monde. - Elle sera bientôt la troisième cause de mortalité
dans le monde. - Dr Jean-Luc Schouveller , Actualité Médicale
Etude Mistral 2004
10Epidémiologie de la BPCO
- Est une cause majeure, sous-estimée (75 BPCO
sous-diagnostiqués Miravittles et al, 2001), de
morbidité chronique et mortalité de part le monde
civilisé (1990 9.34/1000 hommes, 7.33/1000
femmes). - En Belgique, pour lannée 2001, on a calculé
454.872 patients atteints de BPCO (IBSN,
Zielinski et al 2001) - Sa prévalence croissante est surtout due au tabac
et au vieillissement de la population. - Est actuellement la 4ème cause de mortalité dans
le monde, et relativement faible avant 45 ans,
elle est après 45 ans, aux USA, la 4ème ou 5ème
cause de mortalité. - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
11Prise en charge insuffisante de la BPCO
Nombre attendu de patients avec limitation de la
fonction respiratoire pour 1000 personnes
Nombre de patients diagnostiqués BPCO
Romain A.Pauwels, Klaus F.Rabe. Burden and
clinical features of chronic obstructive
pulmonary disease (COPD) lancet 2004 363 613-20.
12Mortalité liée à la BPCO en France
- 1980 10.387 décès (26,7 dhommes et 12,3 de
femmes). - 1997 14.942 décès (30,7 dhommes et 20,7 de
femmes). - Remarque à ces chiffres, il faut ajouter une
part des 2000 décès attribués à lasthme. - Le taux brut de décès par BPCO est estimé à
environ 26 / 100.000 habitants et devrait doubler
en 2020 par rapport à 1990. - INSERM SC8, relevé des certificats de décès.
13Tableau hebdomadaire des morts dues au tabac en
France.Pr J.-F. Heron Cancérologie Générale
Caen 01.11.2004
14Principales causes de décès aux U.S.A en 1998
Maladie cardiaque
724,269
Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD
15Top 10 des causes de mortalité
5ème cause de mortalité !
Romain A.Pauwels, Klaus F.Rabe. Burden and
clinical features of chronic obstructive
pulmonary disease (COPD) lancet 2004 363 613-20.
16Evolution en âge-ajusté du taux de mortalité
aux U.S.A. de 1965 à 1998.
Proportion en 1965
3.0
Maladie coronaire
AVC
Autres MVD
BPCO
Autres Causes
2.5
2.0
1.5
1.0
0.5
59
64
35
163
7
0
1965 - 1998
1965 - 1998
1965 - 1998
1965 - 1998
1965 - 1998
Gold Teaching
17Mortalité âge-ajusté liée à la BPCO aux U.S.A de
1960 à 1998
Morts par 100,000
60
50
40
30
20
10
0
1960
1965
1970
2000
1975
1980
1985
1990
1995
Gold Teaching
18Prévalence BPCO en 1990
Masc./1000
Fem./1000
- Marché Commun 6.98 3.79
- Ex Union Soviétique 7.35 3.45
- Inde 4.38 3.44
- Chine 26.20 23.70
- Autres pays et îles asiatiques 2.89 1.79
- Afrique Sub-Saharienne 4.41 2.49
- Amérique Latine et Caraïbes 3.36 2.72
- Moyen Orient 2.69 2.83
- Monde 9.34 7.33
- Murray Lopez, 1996 Gold Teaching
19DALYs
- DISABILITY-ADJUSTED LIFE YEAR
- Méthode dévaluation, définie par la World
BankWHO Global Burden of Disease Study, des taux
de mortalité et dinvalidité attribuables aux
maladies les plus fréquentes avec leurs
conséquences en terme dannées de vie perdues en
invalidité et en mortalité tenant compte de la
sévérité de leur évolution.
20Leading Causes of Disbility-Adjusted Life Years
(DALYs) Lost Worldwide 1990 and 2020 (Projected)
- Desease or injury Rank
1990 Tot.DALYs Rank 2020
Tot.DALYS - Lower respiratory infections 1
8.2 6
3.1 - Diarrheal diseases 2
7.2 9
2.7 - Perinatal period conditions 3
6.7 11
2.5 - Unipolar major depression 4
3.7 2
5.7 - Ischemic heart disease 5
3.4 1
5.9 - Cerebrovascular disease 6
2.8 4
4.4 - Tuberculosis 7
2.8 7
3.1 - Measles 8
2.6 25
1.1 - Road traffic accidents 9
2.5 3
5.1 - Congenital anomalies 10
2.4 13
2.2 - Malaria
11 2.3 19
1.5 - COPD 12
2.1 5
4.1 - Trachea, bronchus, lung cancer 33
0.6 15
1.8
21Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs endogènes
-
- Facteurs exogènes
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
22Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs endogènes
- - Génétiques déficience en alpha-1
antitrypsine e.a. - - Moins de 1 des BPCO est en
relation avec un facteur - génétique identifié
- - Possibilité que le phénotype MZ
soit un facteur de risque - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
charge de la BPCO
23Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs endogènes
- - Génétiques déficience en alpha-1
antitrypsine - - Hypersensibilité des voies
respiratoires rencontrée plus souvent chez la
femme - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
charge de la BPCO
24Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs endogènes
- - Génétiques déficience en alpha-1
antitrypsine - - Hypersensibilité des voies
respiratoires - - Malformation pulmonaire
embryologique, prématurité, - petit poids à la naissance,
pneumonie avant âge de 2 ans - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
charge de la BPCO
25Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs endogènes
- - Génétiques déficience en alpha-1
antitrypsine. - - Hypersensibilité des voies
respiratoires. - - Malformation pulmonaire embryologique,
prématurité, - petit poids à la naissance,
pneumonie avant âge de 2 ans. - - Sexe prédominance masculine
historique, mais - augmentation chez la femme depuis
15 ans. -
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
charge de la BPCO
26Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs endogènes
- - Génétiques déficience en alpha-1
antitrypsine. - - Hypersensibilité des voies
respiratoires. - - Malformation pulmonaire embryologique,
prématurité, - petit poids à la naissance,
pneumonie avant âge de 2 ans. - - Sexe prédominance masculine
historique, mais - augmentation chez la femme depuis
15 ans. - - Reflux gastro-oesophagien.
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
charge de la BPCO
27Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs exogènes
- Tabagisme actif et passif
- Pollution industrielle et chimique
- Pollution domestique ou environnementale
- Infection virale ou bactérienne sévère
- Statut socio-économique
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
28Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs exogènes
- Tabagisme actif et passif
- - Seuls 20 des fumeurs développent une BPCO
en fonction du début de lintoxication, sa durée,
son intensité, de linteraction avec dautres
facteurs environnementaux et de la susceptibilité
génétique. - - Le tabagisme passif contribue à
lapparition de symptômes respiratoires
récidivants chez lenfant. - - Le tabagisme per-gestationnel explique
laccentuation du risque pour le ftus et
nouveau-né. - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
charge de la BPCO
29Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs exogènes
- Tabagisme actif et passif
- Pollution industrielle et chimique
- - Exposition à des polluants minéraux,
chimiques, organiques et souvent mixtes. - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF 2003 Recommandations pour la prise ne
charge de la BPCO
30Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs exogènes
- Tabagisme actif et passif
- Pollution industrielle et chimique
- Pollution domestique ou environnementale
- - Emissions continues composés organiques
volatils. - - Emissions discontinues cuisinières,
chauffages (NOx), aérosols, détachants, solvants
organiques. - - Environnement biologique acariens,
moisissures, phanères, blattes etc - - Pollution urbaine acido-particulaire,
photo-oxydante par cytotoxicité et génotoxicité - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
charge de la BPCO
31Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs exogènes
- Tabagisme actif et passif
- Pollution industrielle et chimique
- Pollution domestique ou environnementale
- Infection virale ou bactérienne sévère
- - Pneumopathies
- - Exacerbations infectieuses
- - Infections asymptomatiques à Pseudomonas
Aeruginosa, Haemophilus influenzae -
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
chrage de la BPCO
32Facteurs de risque de la BPCO
- Facteurs exogènes
- Tabagisme actif et passif
- Pollution industrielle et chimique
- Pollution domestique ou environnementale
- Infection virale ou bactérienne sévère
- Statut socio-économique
- - Risque de voir apparaître une BPCO est
inversement proportionnel au niveau
socio-économique - - La malnutrition IMC lt 21
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - SPLF, 2003, Recommandations pour la prise en
charge de la BPCO
33Recommandations pour la prise en charge de la
BPCO Société Pneumologique de Langue Française
1996
34Pathogénèse de la BPCO
- Processus inflammatoire chronique siégeant au
niveau distal de larbre respiratoire
(bronchioles et alvéoles) responsable de fibrose
lié à une augmentation de production des
médiateurs inflammatoires (leucotriène B4,
interleukin 8, TNF-a) par les macrophages, les
lymphocytes T et les neutrophiles. - Ce processus inflammatoire est induit par
lexposition à des particules toxiques ou des
gaz. - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
35(No Transcript)
36Diagnostic de la BPCO
- Symptômes évocateurs de la BPCO
- - Toux chronique (présente depuis plus de 2
mois). - Production constante de sputum.
- Antécédents dexposition au tabac, à des
particules industrielles et/ou chimiques, à la
pollution domestique (vapeurs de cuissons e.a) - - Dyspnée progressive, persistante décrite
comme une impression de manquer dair, accrue à
leffort et durant les surinfections. - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
37Diagnostic de la BPCO
- Echelle catégorielle en 5 grades de la dyspnée.
- Grade 1 dyspnée pour des efforts importants ou
au-delà du 2ème étage. - Grade 2 dyspnée au 1er étage, à la marche rapide
ou en légère pente. - Grade 3 dyspnée à la marche en terrain plat à
allure normale - Grade 4 dyspnée à la marche lente
- Grade 5 dyspnée au moindre effort (parole,
habillage, rasage,.) - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
38Diagnostic de la BPCO
- Diagnostics différentiels
- Asthme
- Bronchite chronique
- Décompensation cardiaque
- Bronchectasies
- Tuberculose
- Bronchiolite oblitérante
- Panbronchiolite diffuse
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
39Diagnostic de la BPCO
- Diagnostics différentiels
- - Asthme
- Sujets jeunes lt 45 ans
- Symptômes variables de jour en jour, nocturnes
ou tôt le matin - Terrain allergique
- Antécédents familiaux dasthme
- Limitation du flux ventilatoire largement
réversible - Bronchite chronique
- Décompensation cardiaque
- Bronchectasies
- Tuberculose
- Bronchiolite oblitérante
- Panbronchiolite diffuse
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
40Gold Teaching
41Diagnostic de la BPCO
- Diagnostics différentiels
- Asthme
- Bronchite chronique
- - Toux et expectorations au moins 3 x / an
- - Mais sans limitation du flux
respiratoire - Décompensation cardiaque
- Bronchectasies
- Tuberculose
- Bronchiolite oblitérante
- Panbronchiolite diffuse
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
42Diagnostic de la BPCO
- Diagnostics différentiels
- Asthme
- Bronchite chronique
- Décompensation cardiaque
- Râles fins crépitants à lauscultation
- Rx thorax augmentation index thoracique et dème
pulmonaire - Tests ventilatoires confirment une restriction du
volume respiratoire mais non du flux ventilatoire - Bronchectasies
- Tuberculose
- Bronchiolite oblitérante
- Panbronchiolite diffuse
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
43Diagnostic de la BPCO
- Diagnostics différentiels
- Asthme
- Bronchite chronique
- Décompensation cardiaque
- Bronchectasies
- Quantité importante de sputum purulent
- Communément associée à une infection bactérienne
- Râles de gros calibre à lauscultation
- Rx thorax montre des dilatations bronchiques et
épaississement des parois - Tuberculose
- Bronchiolite oblitérante
- Panbronchiolite diffuse
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
44Diagnostic de la BPCO
- Diagnostics différentiels
- Asthme
- Bronchite chronique
- Décompensation cardiaque
- Bronchectasies
- Tuberculose
- Débute à tout âge
- Rx thorax révèle une infiltration pulmonaire ou
des lésions nodulaires - Confirmation bactériologique
- Notion de contage très importante
- Bronchiolite oblitérante
- Panbronchiolite diffuse
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
45Diagnostic de la BPCO
- Diagnostics différentiels
- Asthme
- Bronchite chronique
- Décompensation cardiaque
- Bronchectasies
- Tuberculose
- Bronchiolite oblitérante
- Débute chez des sujets jeunes, non-fumeurs
- Antécédents de rhumatisme articulaire ou
tabagisme passif - CT-Scan en expiration révèle des aires hypodenses
- Panbronchiolite diffuse
- Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
46Diagnostic de la BPCO
- Diagnostics différentiels
- Asthme
- Bronchite chronique
- Décompensation cardiaque
- Bronchectasies
- Tuberculose
- Bronchiolite oblitérante
- Panbronchiolite diffuse
- Patients non-fumeurs pour la plus part masculins
- Présentant presque toujours une sinusite
chronique - Rx et CT-Scan révèlent de petites opacités
centro-lobulaires diffuses et une hyperinflation - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
47Diagnostic de la BPCO
- Objectivation de la BPCO
- Examen clinique peu contributif
- Spirométrie gold standard
- Examens complémentaires
- Rx thorax
- Tension artérielle
- E.C.G.
- Mesure des gaz sanguins
- Recherche dune déficience en alpha-1
antitrypsine chez patient âgé de moins de 45 ans - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004 - Gold Global strategy for the diagnosis
management, and prevention of COPD update 2004
48Diagnostic de la BPCO
EXPOSITION A DES FACTEURS DE RISQUE
SYMPTOMES
toux
tabac
sputum
pollution
dyspnée
environnementale
è
SPIROMETRIE
Gold Teaching
49Diagnostic de la BPCO
- Définition de la SPIROMETRIE
- Test simple de mesure, reproductible, objectif et
standardisé de la quantité dair quune personne
peut expirer et du temps nécessaire pour le
faire. - Les valeurs mesurées sont
- Capacité Vitale Forcée volume maximal dair
expiré en manuvre forcée - Volume Expiré Maximal en 1 Seconde volume expiré
dans la première seconde lors dune expiration
maximale précédée dune inspiration maximale - Indice de Tiffeneau VEMS1/CVF exprimé en
pourcentage de la CVF, donne un index
objectivable de la limitation du flux
ventilatoire. - VEMS rapport entre VEMS1 / VEMS attendu pour
lâge et la taille du patient (cf. table valeurs
prédictives)
50Diagnostic de la BPCO
- Dans la population non-fumeuse, le VEMS baisse de
25 à 30 ml/an. - Par contre,
- chez les fumeurs non-sensibles, le VEMS diminue
de 50 à 60 ml/an - Chez les fumeurs sensibles, le VEMS diminue de
100 à 150 ml/an dans le groupe qui développera
une BPCO - IBES Briefing Mars 2003 Dépistage de la BPCO
51 Phase instable où les patients vont développer
des exacerbations de plus en plus fréquentes.
52GOLD
53Gestion du R/ de la BPCO Stade 0 à risque
Caractéristiques
Traitement
- Symptômes chroniques
- - toux - sputum
- Spirométrie négative
Gold Teaching
54 Gestion du R/ de la BPCO Stade I BPCO légère
Caractéristiques Traitement
- VEMS1/CVF lt 70
- VEMS1 gt 80 prédite
- Avec ou sans symptômes chroniques
- bronchodilateur à courte durée daction à la
demande
Gold Teaching
55 Gestion du R/ de la BPCO Stade II BPCO modérée
Caractéristiques Traitement
- Bronchodilateur à courte durée daction à la
demande - Traitement dentretien avec bronchodilateur à
longue durée daction - Kiné respiratoire
- VEMS1/CVF lt 70
- 50 ltVEMS1lt 80 prédite
- Avec ou sans symptômes chroniques
Gold Teaching
56Gestion du R/ de la BPCO Stade III BPCO sévère
Caractéristiques Traitement
- Bronchodilateur à courte durée daction à la
demande - Traitement de fond avec un ou deux
bronchodilateurs à longue durée daction - Glucocorticostéroides si exacerbations répétées
- Kiné respiratoire
- VEMS1/CVF lt 70
- 30 lt VEMS1lt 50 prédite
- Avec ou sans symptômes chroniques
Gold Teaching
57Gestion du R/ de la BPCO Stade IV BPCO très
sévère
Caractéristiques Traitement
- VEMS1/CVF lt 70
- VEMS1 lt 30 prédite ou
VEMS1 lt 50 prédite plus détresse
respiratoire chronique
- Bronchodilateur à courte durée daction à la
demande - Traitement de fond avec un ou deux
bronchodilateurs à longue durée daction - Glucocorticostéroides inhalés si exacerbations
répétées - Traitement des complications
- Kiné respiratoire
- O2 en long terme si détresse respiratoire
permanente - Option chirurgicale à considérer
Gold Teaching
58Algorithme du traitement de fond de la BPCO
- Stade 0
- Arrêt du tabac
- Stade 1
- Bronchodilatateurs à courte durée daction
Salbutamol ou Fenoterol - Stade 2
- Bronchodilatateurs à courte ou longue durée
daction Salmeterol ou Formoterol (Gold 2003) - Tiotropium
- Stade 3
- Tiotropium
- Bronchodilatateurs à longue durée daction
- Stade 4
- Tiotropium
- Salmeterol ou Formoterol
- Corticoïdes inhalées Beclometazone,
Budesonide, Fluticasone - O2 si nécessaire
- Chirurgie
59Médicaments contre-indiqués dans la BPCO
- Les ?-bloquants même en collyre
- Les inhibiteurs calciques
- Les digitaliques
- Les diurétiques
- Les benzodiazépines
60Gold Teaching
612ème partie Son exacerbation
62Présentation réalisée par la SSMG
- Réalisation des diapositives Dr Benoît Calcus,
Médecin généraliste - Soutien scientifique Drs J.-B. Martinot,
Pneumologue et B. Vandercam, Microbiologiste - Comité de lecture Drs R. Barbier, J.-M.
Bourgeois, P. Canivet, J.-M. Dumont, R. Gérard,
V. Monin, F. Mouawad, M.-T. Ndame, G. Thomas, D.
Van Osta, M. Vanhalewyn, Médecins généralistes - Logistique Mr A. Moreau et G.S.K.
63Plan
- Définition de lexacerbation aigue de la BPCO
- Critères de sévérité (Anthonisen - ATS)
- Importance de la prise en charge
- Pathogénie
- Examens complémentaires
- Traitement de lexacerbation
- Exacerbation infectieuse de la BPCO
- Germes de lexacerbation
- Traitement
- Quand faut-il hospitaliser?
- Algorithme décisionnel
64Définition de lexacerbation aigue de la BPCO
65- Définition de lexacerbation
- Lexacerbation aigue de la BPCO se traduit par
un ou plusieurs des symptômes suivants - Augmentation de la dyspnée
- Augmentation du volume des expectorations
- Augmentation de la purulence
-
66Critères de sévérité selon Anthonisen
- Type 1 présence des 3 symptômes
- Type 2 présence de 2 symptômes
- Type 3 1 symptôme et au moins 1 des critères
suivants - - infection des voies respiratoires
supérieures dans les 5 jours précédents. - - fièvre sans étiologie apparente
- - augmentation du sifflement ou de la
toux. - - augmentation de 20 de la fréquence
respiratoire ou cardiaque. -
- Critères de sévérité clinique
- Ann Intern Med 2001134595-9 et 600-20
67Critères de sévérité selon lATS (American
Thoracic Society)
- Stade 1 VEMS 50
- Stade 2 35 lt VEMS lt 50
- Stade 3 VEMS 35
- Critères de sévérité suivant les épreuves
fonctionnelles respiratoires - K.H. Groenewegen Resp. Med (2003) 97 pg 772
68Fletcher-Peto diagram
Phase instable où les patients vont développer
des exacerbations de plus en plus fréquentes.
Stephen I Rennard.Treatment of stable chronic
obstructive pulmonary disease.Lancet 2004
364791-802
69Importance de la prise en charge
70- POINT DE VUE PREVENTIF
- Lexacerbation peut servir de signe dappel pour
entamer une prise en charge de la BPCO. - La prévention des exacerbations est un des
objectifs clef des recommandations GOLD.
71- POINT DE VUE CURATIF
- La morbidité et la mortalité élevées de la BPCO
rendent nécessaire une prise en charge la plus
adéquate possible des exacerbations aigues. - Plus le patient évolue dans sa BPCO, plus
fréquentes seront les exacerbations. - La répétition des exacerbations sassocie à un
déclin rapide de la fonction respiratoire et un
accroissement du risque dhospitalisation 4,5.
1. Osman LM et al. Thorax 1997 52 67-71 2.
Seemungal et al. AJRCCM 1998 157 1418-1422 3.
Seemungal et al. AJRCCM 2000 161 1608-1613 4.
Donaldson et al. Thorax 2002 57 847-852 5.
Garcia-Aymerich et al. AJRCCM 2001 164 1002-7
72- La mortalité associée aux exacerbations aigues du
patient BPCO est élevée - La mortalité des patients hospitalisés pour
exacerbation atteint 10. 1,2 - 22- 40 des patients BPCO décèderont dans lannée
qui suit leur hospitalisation. 3,5 - 47 des patients décèderont dans les 3 ans qui
suivent leur admission pour exacerbation. 3
1. Osman LM et al. Thorax 1997 52 67-71 2.
Seemungal et al. AJRCCM 1998 157 1418-1422 3.
Seemungal et al. AJRCCM 2000 161 1608-1613 4.
Donaldson et al. Thorax 2002 57 847-852 5.
Garcia-Aymerich et al. AJRCCM 2001 164 1002-7
73Pathogénie de lexacerbation aigue
74- Episodes infectieux
- Perturbations de lair ambiant
- Causes cardiaques (F.A., )
- Causes pulmonaires (embolie pulmonaire, )
- Médicaments (ß-bloquants, sédatifs, )
- Modification du schéma thérapeutique
- Reflux gastro-oesophagien
- Néoplasie pulmonaire
75Examens complémentaires de lexacerbation aigue
76- Epreuves Fonctionnelles Respiratoires
- Analyse des expectorations
- Saturométrie
- Biologie
- Radiographie de thorax
- Electrocardiogramme
77Epreuves Fonctionnelles Respiratoires
Romain A.Pauwels, Klaus F.Rabe. Burden and
clinical features of chronic obstructive
pulmonary disease (COPD) lancet 2004 363 613-20.
- Pas dintérêt dans lexacerbation aigue
- ! Peak-flow meter présente peu dintérêt dans la
BPCO et nest pas un critère fiable de sévérité
dans lexacerbation
78Analyse des expectorations
-
- La purulence est le symptôme le plus sensible
et le plus spécifique dun épisode infectieux en
exacerbation dune BPCO -
79Analyse des expectorations
-
- - Conditions de prélèvement
- - Critères de qualité
- - Quand faire un prélèvement ?
-
80Analyse des expectorations
- Conditions de prélèvement
- Frigo 4
- Délai 4h00 maximum
- Expectoration profonde , rinçage bouche utile,
aide du kinésithérapeute - Prélèvement du matin
81Analyse des expectorations
- Critères de qualité
- peu de cellules épithéliales
- riche en neutrophiles
- germes (gram ou gram-)
82Analyse des expectorations
- Nous soignons des patients, pas des
expectorations ! - Une expectoration ne peut sinterpréter quen
fonction de la clinique. - La qualité du prélèvement est capitale pour son
interprétation.
83Analyse des expectorations
- L'interprétation des cultures de sputum reste
difficile en effet, la présence de bactéries ne
confirme pas leur rôle dans la pathogénie de
l'exacerbation. - Environ 25 des patients BPCO sont colonisés de
façon chronique par des bactéries. Pr. P.
Tulkens et A. Spinewine- U.C.L
84Analyse des expectorations
- Lanalyse systématique des expectorations nest
pas utile. - Quand peut-on envisager un prélèvement?
- échec thérapeutique
- GOLD III et IV surtout si exacerbations
fréquentes avec prescription dantibiotiques ou
si le patient sort dhospitalisation - bronchectasies
85Saturométrie
- Utile pour évaluer le degré de gravité dune
exacerbation chez des patients BPCO avec un GOLD
de grade III ou IV? - Saturation lt90 signe une exacerbation sévère
- Saturation lt70 signifie une Pa02 plus que
probablement lt60mm Hg
86Biologie
- VS - CRP
- GB (neutro-lympho)
- Interprétation difficile dans lexacerbation!
- Une exacerbation sévère peut survenir avec une
biologie rassurante CRP (-) - Une CRP () signe une broncho-pneumonie probable
- Hyperleucocytose variable selon corticothérapie
87Radiographie de thorax
- Utile pour le diagnostic mais celle-ci est
fonction de son accessibilité
88Electrocardiogramme
- La fréquence des troubles du rythme chez le
patient BPCO est très élevée !! - donc face à une tachycardie ou à une
arythmie, il faut penser à réaliser un
électrocardiogramme
89Traitement de lexacerbation
90- Optimalisation du traitement broncho-dilatateur
- Indication dune corticothérapie orale?
- La kinésithérapie peut-elle aider?
- Autres - Méthyl-xanthines
- - Mucolytiques
- - Oxygénothérapie
91- Optimalisation du traitement
broncho-dilatateur - dans les stades I et II
- augmenter la dose et la fréquence du
traitement déjà utilisé - associer anti-cholinergique et ß2-stimulant
92- Indication de la corticothérapie orale ?
- - La corticothérapie orale a une place
restreinte dans la BPCO. Par contre lors dune
exacerbation modérée à sévère, pendant les
premiers jours (stade 2 et 3 ATS), elle est
utile. - - Elle augmente modérément le VEMS durant les 5
premiers jours, raccourcit lévolution et aide à
retrouver plus rapidement la fonction
respiratoire antérieure. -
93- Indication de la corticothérapie orale ?
- Patient ATS 2 et 3 (surtout si sibilant)
- Durée 9 à 10 jours
- Dose de départ 64 mg de Medrol pendant 2 à 3 j.
- Un dégressif, même rapide, paraît prudent surtout
si le patient a une corticothérapie (sous forme
dinhalateur) ou des exacerbations régulièrement
traitées par corticothérapie orale - Effets secondaires importants (tassements
vertébraux myopathie)
94- La kinésithérapie respiratoire peut-elle aider?
- ATS stades 2 et 3
- Bronchectasies
-
- Remarque
- En Belgique, la kinésithérapie respiratoire
est reconnue en pathologie lourde E si 2 VEMS
lt à 60 à un intervalle dau moins 1 mois et dans
les bronchectasies hyper-productives objectivées
95- Autres
- Méthyl-xanthines
- Absence de données quant à leur usage dans
lexacerbation aigue - Mucolytiques
- Données contradictoires dans lexacerbation aigue
de la BPCO - Oxygénothérapie
- Au cas par cas mais difficile à gérer chez le
patient BPCO en absence de gazométrie artérielle
96Exacerbation infectieuse de la BPCO
97- Flore de la BPCO
- Germes de lexacerbation
- Flore des bronchectasies
98- Flore de la BPCO
- - Vert strep. pneumonae et coques gram
- Bleu haemophilus et moraxella
- Gris enterobactéries et pseudomonas aer.
Selon critères ATS Eller. Chest 1998 113pg
1545
99- La flore de la BPCO évolue en même temps que la
maladie et que la fréquence des prises
dantibiotiques !
100- Germes de lexacerbation
- Infections virales (30)
- Streptococcus Pneumoniæ
- Hæmophilus Influenzae
- Moraxella catharralis
- Entérobactéries E.Coli
- Pseudomonas æruginosa
- Germes atypiques (10)
101- Flore des bronchectasies
- Hæmophilus influenzæ
- Hæmophilus para-influenzæ
- Streptococcus pneumoniæ
- Moraxella catarrhalis
- Pseudomonas æruginosa
- Stenotrophomonas maltophilia
- STAA
102- Faut-il une antibiothérapie ?
- ATTENTION!
- Il nexiste pas à lheure actuelle de
recommandations internationales pour
lexacerbation comme il en existe pour la BPCO
(GOLD) ou lasthme (GINA). - Nous devons nous référer à des recommandations
nationales, à des synthèses méthodiques ou à des
avis dexperts.
103- La BPCO entre 2 chaises?
- Le débat est ouvert
- En conclusion
- Quel choix dantibiotique?
- Quand faut-il prescrire un antibiotique?
104La BPCO entre 2 chaises ?
- La bronchite aigue
- Pas de bénéfice à une antibiothérapie
- Antibiothérapie si patient à risque (?)
immunodéprimé ou diabétique mal équilibré, avec
comme 1er choix lAMOXICILLINE pendant 5 jours.
- La pneumonie communautaire
- AMOXI 2 3 gr/j si patient lt 60 ans
(pneumocoque) - AMOXI CLAV si co-morbitité ou gt60 ans
(hæmophilus influenzæ, entérobactéries,
moraxella) - QUINOLONES récentes si allergie aux antibiotiques
ß-lactames médiée par IgE
105- La prise en charge est différente parce quil
sagit dune part dune pathologie de la muqueuse
(bronchite aigue) et dautre part dune
pathologie du tissu pulmonaire (pneumonie) - Lexacerbation aigue de la BPCO est une
pathologie de la muqueuse bronchique chez un
patient où la fonction respiratoire, déjà
réduite, va être encore plus dégradée suite à
lexacerbation
106- Le débat est ouvert
- (Chest, July 2000)
- Les bactéries causent-elles des exacerbations
aigues de la BPCO ? - les antibiotiques napportent aucun avantage
pour des épisodes de sévérité modérée dans les
exacerbations plus sévères, où les patients
devraient recevoir des corticostéroïdes par voie
générale, lajout dune antibiothérapie nest
probablement pas utile. J.V. Hirschmann - les analyses bactériologiques, les recherches
physiopathologiques et les études cliniques
démontrent toutes le rôle des bactéries et de
lantibiothérapie dans cette maladie (BPCO)
T.F. Murphy, S. Sethi, and M.S. Niederman
107- La présence de germes colonisateurs de la
muqueuse du patient en exacerbation aigue
nentraîne pas automatiquement que ceux-ci jouent
un rôle dans la pathogénie de linfection à
lorigine de lexacerbation et donc, que ceux-ci
nécessitent une éradication par une
antibiothérapie systématique -
- Remise en cause de la notion de
TRIO INFERNAL dans lexacerbation
aigue de la BPCO
108- Moraxella catarrhalis
- Hæmophilus para-influenzæ
- Ne sont pas pathogènes dans la grande
majorité des cas mais colonisateurs - Hæmophilus influenzæ
- Est-il aussi pathogène quon le dit ?
- Il est sécréteur de ß-lactamases mais serait
un faible sécréteur, ce qui permettrait à
lamoxicilline dêtre, à doses élevées (3 x 1
gr), suffisamment efficace sur celui-ci.
109En Conclusion
- Streptococcus pneumoniæ reste la priorité majeure
- Hæmophilus influenzæ joue un rôle quon ne peut
pas négliger à lheure actuelle en absence de
consensus sur sa pathogénie. - Entérobactéries et pseudomonas æruginosa posent,
dans les stades avancés de BPCO, des problèmes de
résistance.
110Quel choix dantibiotique?
- Nous ne disposons pas dévaluation comparative
des antibiotiques dans lexacerbation aigue. - Cela entraîne que le choix dun antibiotique
repose, encore et toujours à lheure actuelle,
sur la bactériologie, la pathogénicité
potentielle des germes en cause et le terrain
dans lequel évolue celle-ci .
111Amoxicilline
- À la dose de 3 x 1 gr par jour en 3 prises
- Couvre les pneumocoques et la plupart des
hæmophilus non sécréteurs de ß-lactamases.
112Amoxicilline acide clavulanique
- Amoxi. Ac.clav. (875/125) 3 x par jour
- Augmentin retard (1000/62,5) 2 matin et 2 soir
- Couvre les hæmophilus résistants à lamoxicilline
et certaines entérobactéries. - ES - Incidence de diarrhées et autres troubles
gastro-intestinaux élevée - - Hépatite (cholestatique) due à lacide
clavulanique
113Céphalosporines de 2ème génération
- Le céfaclor, insuffisamment actif sur les
pneumocoques, haemophilus et moraxella, doit être
abandonné. - Le céfuroxime-axétil, nettement plus actif, y
compris contre les souches dhaemophilus
sécrétrices de ß-lactamases, constitue une
alternative à lamoxi ac.clav.
114Céphalosporines de 2ème génération
- La dose de céfuroxime-axétil recommandée est de
- 3 x 500mg / jour en fin de repas
- Les pseudomonas sont résistants à ces
céphalosporines - 10 dallergie croisée avec la pénicilline
115Macrolides
- Les macrolides ne peuvent plus être recommandés
en raison du taux trop élevé de résistance des
pneumocoques - La télithromycine (dérivé semi-synthétique de
lérythromycine) connaît pour linstant un taux
de résistance faible des pneumocoques et une
activité sur lhæmophilus devant être vérifiée
dans des études sur de plus grandes séries. - Sanford 2004-5 (comments for AECB pg. 36-37)
116- Macrolides
- les effets secondaires de la télithromycine sont
diarrhées, élévation des enzymes hépatiques,
troubles visuels, vertiges, céphalées et
dysgueusie. - La télithromycine est une puissante inhibitrice
du CYP 450/3A4 (anti-arythmiques, dérivés ergot,
certaines statines, cisapride)
117Quinolones
- Les anciennes ciprofloxacine et ofloxacine sont
actives contre la plupart des Gram(-),
entérobactéries, hæmophilus et pseudomonas
(ciprofloxacine) et ont une activité modérée sur
les pneumocoques - Les plus récentes lévofloxacine et moxifloxacine
restent actives sur les hæmophilus mais sont plus
actives sur les pneumocoques (surtout la
moxifloxacine à 1 x 400 mg/j - la lévofloxacine à
2 x 500mg/j)
118- Quinolones
- Les résistances des pseudomonas sont en hausse.
- Lexposition des germes à de faibles
concentrations dantibiotiques entraîne
rapidement une résistance - Il existe une résistance croisée entre les
différentes quinolones - Les effets secondaires sont
- redoutables pour les structures tendineuses
arthralgies, tendinites, rupture du tendon
dAchille - photosensibilisation
- troubles du système nerveux central vertiges,
convulsions - Pour la moxifloxacine, il existe un risque
dallongement de lintervalle QT (torsades de
pointe)
119- Quand faut-il prescrire un antibiotique ?
- La décision et le choix dune antibiothérapie va
dépendre de la sévérité de lexacerbation!
120- Détresse respiratoire
- BPCO modérée à sévère
- Fréquence des exacerbations
- Patient ne présentant pas damélioration après 2
à 3 jours - Bronchectasies
- Corticothérapie
- Co-morbidités
- Tabagisme actif pendant lexacerbation
121ANTHONISEN type 1
122ANTHONISEN type 2
123ANTHONISEN type 3
124Quand faut-il hospitaliser?
125- Augmentation marquée en intensité des symptômes,
comme un développement soudain et persistant de
dyspnée en cours dexacerbation. - Apparition de nouveaux signes physiques comme
cyanose, oedèmes périphériques, - Antécédents de BPCO sévère
- Echec dun traitement initial.
126- Facteurs de co-morbidités significatifs
- Apparition darythmie
- Diagnostic incertain
- Patient âgé
- Aide à domicile insuffisante.
127Algorithme décisionnel
128(No Transcript)