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LES PANSEMENTS DE L

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LES PANSEMENTS DE L ESCARRE Prise en charge du soin de l escarre Diaporama de formation pour le pharmacien et son quipe UNIVERSITE DE NANTES ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES PANSEMENTS DE L


1
LES PANSEMENTS DE LESCARRE
  • Prise en charge du soin de lescarre
  • Diaporama de formation pour le pharmacien et son
    équipe

UNIVERSITE DE NANTES

Année de la
soutenance FACULTE DE PHARMACIE


2009 Jean-Vincent LE NAY Titre de thèse  Les
pansements de lescarre. Elaboration dun outil
de formation pour le pharmacien et son équipe 


2
SOMMAIRE Introduction
..3 Soin de la plaie formation du
pharmacien et de son équipe.4 Action
auprès des soignants....14
Action auprès du patient et de son
entourage.19 Documents
annexes....24
3
LESCARREDéfinition Cest une plaie le plus
souvent due à une hypoxie tissulaire provoquée
par une pression excessive et prolongée sur les
tissus mous entre un plan dur (matelas, fauteuil)
et les saillies osseuses.Conséquencenécrose
cutanée et sous-cutanée irréversible.
?
  • EPIDEMIOLOGIE
  • Prévalence 8,6 (à lhôpital).
  • Incidence 4,3 (à lhôpital).
  • Age moyen des porteurs descarre 74ans.
  • FACTEURS DE RISQUE PREDICTIFS DE LAPPARITION
    DUNE ESCARRE
  • immobilité et dénutrition.

POURQUOI LE SUIVI THERAPEUTIQUE DUN PATIENT
PORTEUR DUNE ESCARRE EST-IL IMPORTANT? ? Maladie
difficile à vivre pour le patient et difficile à
soigner. ? Améliorer la prise en charge à
domicile en multipliant les professionnels de
santé impliqués. ? Importance de léducation
thérapeutique afin - dimpliquer le patient au
soin de la plaie. - dapprendre au patient et à
son entourage les moyens de prévention.
Sommaire lt
4
Soin de la plaieformation du pharmacien et de
son équipe
1
Sommaire lt
5
CLASSIFICATION DES STADES DEVOLUTION DUNE PLAIE
Stade 0 peau intacte, mais risque
descarre. Stade 1 érythème cutané sur une peau
apparemment intacte ne disparaissant pas après la
levée de la pression et accompagné dun œdème et
dune induration. En cas de peau pigmentée
modification de couleur avec œdème et
induration. Stade 2 décollement ou clivage
impliquant lépiderme et le derme superficiel, se
présentant comme une phlyctène, une Abrasion,
mais sans formation dune ulcération. Stade 3
perte de substance ou ulcération très peu
profonde, impliquant le tissu dermo-hypodermique
mais sans franchissement du fascia et sans
décollement périphérique. Stade 4 perte de
substance ou ulcération plus ou moins profonde,
dépassant le fascia et pouvant impliquer
les muscles et les tendons et atteindre los et
les articulations avec une nécrose dabord noire
et sèche puis jaune et humide. ATTENTION le
passage du stade dérythème à celui dulcère peut
subvenir en quelques heures!
LES DIFFERENTES PHASES DE LA CICATRISATION
La phase de détersion La phase de
bourgeonnement La phase dépidermisation
Il sera décrit par la suite le traitement de la
plaie en fonction du stade de gravité et de
lévolution de la cicatrisation.
6
CHOIX DU PANSEMENT?Un hydrocolloïde ou un film
PU (polyuréthane) vont protéger la plaie du
frottement, du cisaillement et des agents
extérieurs (bactéries, urine, produits
chimiques).? Semi-occlusifs imperméables à
leau et aux bactéries, perméables à lair.? Ils
maintiennent un milieu chaud et humide favorable
à la cicatrisation.? ATTENTION, lhydrocolloïde
se délite en une substance daspect purulent et
dodeur nauséabonde prévenir le patient!? On
choisit des produits transparents afin de
surveiller lévolution de la plaie.? On choisit
un hydrocolloïde fin car à ce stade il ny a pas
dexsudat à absorber (le pouvoir absorbant est
fonction de lépaisseur du pansement).? On
choisit la forme adaptée afin déviter les
décollements au niveau des zones de frottement
(ovale, triangle, sacrum, talon/coude).
STADE 1
  • CARACTERISTIQUES DE LA PLAIE
  • Rougeur qui ne blanchit pas à la pression du
    doigt.
  • Rapidement réversible avec traitement.
  • ACTION
  • Décharger.
  • Protéger.
  • Surveiller.

Hydrocolloide fin transparent
RENOUVELLEMENT Tous les 3-5-7 jours en fonction
de létat de la plaie (peau propre et sèche,
rougeur qui disparaît) et du pansement (non
souillé, bien collé et en bon état).
?
Film PU transparent
7
CARACTERISTIQUES DE LA PLAIEDermabrasion.Décoll
ement épidermique (phlyctène).Atteinte de
lépiderme et dune partie du derme.ACTIONDéch
arger.Protéger.Surveiller.
STADE 2
?
Hydrocolloïde transparent
RENOUVELLEMENT Tous les 3-5-7 jours à saturation
(formation dune bille de gel et décollement).
  • CHOIX DU PANSEMENT
  • ? Protège la plaie du frottement, du cisaillement
    et des agents extérieurs.
  • ? Maintient un milieu chaud et humide favorable à
    la cicatrisation.
  • ? On choisit un produit transparent pour
    surveiller lévolution de la plaie.
  • ? La plaie, à ce stade, est encore peu
    exsudative le pouvoir absorbant dun
    hydrocolloïde devrait suffire.
  • ? ATTENTION, lhydrocolloïde se délite en une
    substance daspect purulent et dodeur
    nauséabonde prévenir le patient!
  • ? Le choix de lhydrocolloïde permet despacer
    les soins.
  • ? Lhydrocolloïde nadhère pas à la plaie.
  • ? On choisit la forme adaptée pour éviter les
    décollements au niveau des zones de frottement.

8
CARACTERISTIQUES DE LA PLAIEPerte de substance
impliquant le tissu sous-cutanéTissu nécrotique
noir et sec.Tissu nécrotique jaune souvent très
exsudatif.Douleur.COULEUR ??ACTIONRamollir
et déterger.Absorber et déterger.Décharger.
STADE 3 ET 4 NECROSE
?
Hydrogel
Hydrocolloide fin transparent
RENOUVELLEMENT Tous les jours détersion
manuelle.
?
  • CHOIX DU PANSEMENT
  • ? Lhydrogel possède un fort pouvoir hydratant
    qui va servir à ramollir un tissu
  • nécrotique sec et favoriser sa détersion en le
    recouvrant avec un hydrocolloïde fin.
  • ? Si la plaie est exsudative on choisit un
    pansement absorbant qui va drainer les
  • exsudats. On a le choix, par ordre croissant
    dabsorbance, entre
  • - Alginate bon pouvoir absorbant et a prouvé son
    efficacité en phase de détersion.
  • - Hydrofibre fort pouvoir absorbant, pas de
    relargage, confortable, atraumatique.
  • ? Lalginate est le pansement de choix. On aura
    recours à un hydrofibre si lexsudat est
  • trop important.
  • ? Le renouvellement du pansement se fait tous les
    jours jusquà détersion de tous les
  • tissus nécrotiques (détersion rapide
    accélération de la cicatrisation).

Alginate
?
Hydrofibre
9
STADE 3 ET 4 PLAIE BOURGEONNANTE
  • CARACTERISTIQUES DE LA PLAIE
  • Bourgeons rouges et fermes.
  • Tissu fragile et douloureux.
  • Exsudat peu important.
  • COULEUR ?
  • ACTION
  • Protéger.
  • Décharger.

Hydrocolloïde
RENOUVELLEMENT Tous les 3 jours afin de
surveiller lévolution de la plaie.
?
Interface
  • CHOIX DU PANSEMENT
  • ? On choisit un hydrocolloïde dépaisseur adaptée
    à la quantité dexsudation et de forme adaptée
    afin déviter les décollements prématurés.
  • ? Linterface maintient un milieu chaud et humide
    et à lavantage de ne pas adhérer à la plaie
    prévient lapparition de douleur au changement de
    pansement.
  • ? Lhydrocellulaire est le pansement de choix
  • - Confortable et atraumatique (choix des formes
    non-adhésives).
  • Plusieurs épaisseurs disponibles (permet de
    sadapter au niveau dexsudation).
  • - Plusieurs formes disponibles (si décollement
    prématuré).
  • - Bonne capacité de rétention (pas de relargage).
  • Pas dodeur.
  • Saturation lorsque la bille formée se rapproche
    des bords.

?
Hydrocellulaire
10
STADE 3 ET 4 EPIDERMISATION
  • CARACTERISTIQUES DE LA PLAIE
  • Coloration rose des tissus en voie
  • dépithélialisation (lépidermisation commence
  • par les berges).
  • Les cellules néoformées sont sensibles.
  • Exsudat peu important.
  • COULEUR ?
  • ACTION
  • Protéger.
  • Surveiller.
  • Décharger.

Hydrocolloïde fin transparent
RENOUVELLEMENT Tous les 3-5-7 jours pour
lhydrocolloïde. Tous les 3 jours pour
linterface.
Interface
CHOIX DU PANSEMENT ? Maintient dun milieu chaud
et humide. ? Protection vis-à-vis des agents
extérieurs. ? Pansement atraumatique. ? Pansement
peu ou pas absorbant. ? Pansement transparent
afin de suivre lévolution de la plaie.
11
CAS DES PLAIES ANFRACTUEUSES
  • CARACTERISTIQUES DE LA PLAIE
  • Perte de substance atteignant et dépassant
  • Le fascia et pouvant impliquer os, articula-
  • tions, muscles ou tendons.
  • Plaie creusée ou cavitaire.
  • ACTION
  • Drainer.
  • Réparer.
  • Décharger.

Hydrocellulaire
RENOUVELLEMENT Tous les jours si détersion. Tous
les 3 jours sinon afin de surveiller lévolution
de la plaie.
Alginate
CHOIX DU PANSEMENT ? On choisit des formes de
pansements adaptées aux plaies anfractueuses
mèche, forme  cavité . ? On choisit ensuite le
pansement en fonction du stade dévolution de la
plaie et de son pouvoir absorbant en adaptation à
la quantité des exsudats. Ordre croissant
dabsorption hydrocellulaire lt alginate lt
hydrofibre. - Hydrocellulaire bonne capacité de
drainage des exsudats,pas de relargage,
confortable, recouvre et protège bien les bords
de la cavité. - Alginate efficacité prouvée en
phase de détersion. - Hydrofibre très absorbant
et pas de relargage.
Hydrofibre
12
PLAIE HEMORRAGIQUE
  • CARACTERISTIQUES DE LA PLAIE
  • Sang.
  • ACTION
  • Réparer.

Alginate
RENOUVELLEMENT Tous les jours.
CHOIX DU PANSEMENT Lalginate possède des
propriétés hémostatiques.
13
PLAIE INFECTEEODEUR
  • CARACTERISTIQUES DE LA PLAIE
  • Exsudats.
  • Odeur.
  • Réponses de lhôte face à linfection
  • douleur, rougeur, œdème.
  • ACTION
  • Déterger.
  • Absorber.
  • Traiter.

?
Charbon
RENOUVELLEMENT Tous les jours.
?
Argent
CHOIX DU PANSEMENT ? Charbon/- pansement
absorbant drainage des tissus nécrotiques et
absorption des odeurs. Le cas échéant on choisit
un alginate en tant que pansement primaire
(hydrocellulaire et hydrocolloïde sont
contre-indiqués en cas dinfection!) recouvert du
pansement au charbon. ? On choisit un pansement
de forme adaptée afin quil recouvre bien toute
la plaie et agisse efficacement sur toute la
surface infectée. ? Argent action
antimicrobienne afin de limiter la prolifération
bactérienne pathogène.
14
Action auprès des soignants
2
Sommaire lt
15
CONNAISSANCE DU PANSEMENT
  • Capacités dabsorption

? Hydrocolloïde lt hydrocellulaire lt alginate lt
hydrofibre ? La capacité dabsorption augmente
avec lépaisseur. On trouve différentes épaisseurs
parmi les hydrocolloïdes et les
hydrocellulaires.
? Des formes variées vont permettre dadapter le
pansement à la zone présentant une escarre. ?
Objectifs - contact du pansement avec toute la
surface de la plaie pour une une meilleure
efficacité. - éviter les décollements prématurés
au niveau des zones de frottement. ? Les formes
disponibles sacrum, talon/coude, cavité,
triangle, ovale, mèche.
Des formes variées
talon/coude
compresse
sacrum
Talon/coude
mèche
Compresse et mèche
Des formes adhésives
? Pour un meilleur maintien et une application
rapide du pansement. ? Pour permettre la douche
(hydrocellulaires couche externe imperméable à
leau).
16
Propriétés, avantages et inconvénients
? Plaie infectée alginate ou hydrofibre peuvent
être utilisés. Hydrocolloïde et hydrocellulaire
sont contre-indiqués (en raison de leur caractère
occlusif). ? Hydrocolloïde et hydrofibre se
délitent en une substance daspect purulent et
dodeur nauséabonde prévenir le patient! ?
Alginate retrait douloureux si plaie
insuffisamment exsudative. ? Pas de relargage
avec hydrofibre et hydrocellulaire diminution du
risque de macération. ? Hydrocellulaire
diversité des produits proposés en terme de
capacité dabsorption des exsudats. ?
Lhydrocolloïde nadhère pas à la plaie et adhère
à la peau saine. ? Couche semi-occlusive pour
hydrocolloïde, hydrocellulaire, film PU ?
imperméabilité à leau. ? Hydrocolloïde peu
deczéma de contact mais irritation et lésions de
la peau si changements trop fréquents.
17
UNE FORCE DE PROPOSITION
Un pansement adapté à la plaie
? Antalgie, préparation physique et psychologique
du patient. ? Choix du pansement - Pansement
pouvant rester plusieurs jours sur la plaie (?
fréquence de renouvellement). - Pansement
confortable et non douloureux au retrait
(silicone, hydrogel, hydrofibre, alginate,
hydrocellulaire). - On évite les adhésifs
(traumatisme au retrait, douleur, risque
dallergie). - On fractionne la réfection des
pansements par roulement si plaies multiples. -
Jamais de compresse directement sur la plaie!
(adhérence et douleur) - Irrigation systématique
au sérum physiologique du pansement avant le
retrait (surtout si adhésif).
  • La douleur

? Choix du pansement pansement au charbon
actif. ? Souvent odeurinfection il faut donc
adsorber les odeurs et surtout drainer les
exsudats. On utilise un pansement charbon actif
(/- argent) directement sur la plaie ou en
recouvrement dun pansement absorbant (alginate)
sil ne possède pas cette propriété. ? Expliquer
au patient (car incommodant et difficile à
vivre). ? Confort olfactif (aération, diffusion
dodeurs).
Lodeur
? Choix du pansement pansement au charbon actif
(/- argent) recouvert ou non dun pansement
absorbant (alginate). ? But drainer les tissus
nécrotiques très rapidement avec détersion tous
les jours, adsorber les odeurs. ? Traiter
antibiothérapie adaptée /- antimicrobiens
(povidone iodée ou argent) voire chirurgie.
Linfection
18
? Gaze bande non adhésive ? Bande non
adhésive ? Filet de maintien ? Film PU
transparent ou hydrocolloïde mince transparent
Le maintien du pansement
? Eviter les pansements secondaires
 américains . ? Recourir à un pansement plus
absorbant. ? Utilisation de pâtes  barrières 
en périphérie de la plaie pour protéger la peau
saine. ? Changer de pansement plus fréquemment. ?
Au stade de la rougeur protection de la peau par
hydrocolloïde ou film PU transparent. ? Contrôler
un œdème éventuel hypoalbuminémie, anémie ?
Traitement AB per os sil y a une infection.
  • La macération

? Si macération choix dun pansement plus
absorbant. ? Si frottement choix dune forme
adaptée à la zone (sacrum, talon, coude, formes
ovale, rectangle, triangle) ou découpage adapté
du pansement, choix dun pansement adhésif.
Le décollement
? Hydrocellulaire formes adhésives. ?
Hydrocolloïde. ? Film PU transparent en pansement
secondaire.
Pour la douche
? Eviter les formes adhésives. ? Bonne hygiène. ?
Si macération recourir à un pansement plus
absorbant. ? Utilisation de pâtes à loxyde de
zinc (choix dun produit neutre afin de réduire
le risque dallergie).
Lirritation
19
Action auprès du patient et de son entourage
3
Sommaire lt
20
IMPLICATION DU PATIENT
  • Expliquer le rôle joué par le pansement sur la
    cicatrisation protection
  • de la plaie, maintien dun milieu chaud et
    humide, drainage des
  • exsudats.

Repérer les signes déventuelle infection
rougeur, chaleur, induration, douleur,
augmentation de lexsudation, odeur,
aspect purulent (Hydrocolloïde et Hydrofibre
aspect purulent au délitement)
Expliquer quand changer le pansement
? Tous les jours par une infirmière si infection
ou si détersion. ? Tous les 3 jours si
bourgeonnement. ? Tous les 3-5-7 jours à
saturation du pansement sinon. ? Si macération et
décollement choix dun pansement plus absorbant.
Expliquer comment nettoyer une plaie et changer
un pansement
? Hygiène rigoureuse des mains (eausavon) voire
utilisation de gants chirurgicaux. ?
Nettoyage-irrigation au sérum physiologique. ?
Sécher le pourtour de la plaie (compresse
stérile). ? Appliquer le pansement. ? Utiliser un
moyen de fixation adapté (gaze bande de
fixation non adhésive, filet de maintien, film
PU).
21
RAPPELS SUR LA PREVENTION ET LE TRAITEMENT DE
LESCARRE
  • Décharger les zones à risque

MOYENS DE PREVENTION ? Supports anti-escarre
matelas, surmatelas, coussins, mousses. ?
Retournement toutes les 2-3h. ? Alternance
positions allongées/positions assises (au
fauteuil si possible). ? Marches répétées. ?
Bonnes positions couchées décubitus
semi-latéral oblique, position semi-assise à
30. ? Bonnes positions assises cuisse à plat
sur le fauteuil, corps symétrique (bonne
répartition du poids), appui des bras
(accoudoirs) ou du dos. ? Eviter le cisaillement
(macération, humidité, plis de la literie,
matières synthétiques).
?
Observer létat cutané
? Signes à repérer rougeur ne disparaissant pas
à la pression du doigt, induration, chaleur. ? La
technique de leffleurage du bout des doigts au
niveau des zones à risque permet de surveiller
chaque jour lapparition de rougeur. ? Produits
utilisés huile damande douce, Sanyrènequi
vont hydrater la peau et la protéger des
frottements. ? Surveillance de la peau à toute
occasion et notamment lors des soins dhygiène
corporelle.
22
Assurer léquilibre nutritionnel
Apport minimal en énergie 30 kcal/kg/jr
Apport protidique minimal 1,5 g/kg/jr
Favoriser la prise alimentaire orale par des
mesures simples ? Traiter la douleur,
linfection. ? Interrompre un traitement
anorexigène, émétisant, responsable de sécheresse
buccale. ? Si manque dappétit augmenter le
nombre de repas et réduire la quantité proposée à
chaque repas. ? Respecter les préférences
alimentaires. ? Accroître la densité
nutritionnelle. ? Apporter convivialité et
inventivité aux plats proposés. ? Ergothérapie. ?
Traiter une dépression. Si dénutrition
collations avec des compléments alimentaires
riches en protéines et/ou en énergie (apport
protidique supplémentaire favorable à la
cicatrisation). On préconisera 2 éléments/jour
proposés à au moins 2h des repas et présentés de
manière conviviale, accompagnés de gâteaux, dun
fruit (entier ou pressé), dune boisson par
exemple.
3 REPAS ET 1 COLLATION CHAQUE JOUR ? Au moins 5
fruits et légumes/jour varier les formes (crus,
cuits, liquides). ? Pain et autres aliments
céréaliers, pomme de terre et légumes secs à
chaque repas et selon lappétit, favoriser les
aliments complets (pain, riz et pâtes
complets). ? Lait et produits laitiers (riches en
protéines) 3 ou 4/jour, privilégier les produits
naturels et les plus riches en calcium, les moins
gras et les moins salés. ? Viandes, poissons et
produits de la pêche, œufs (riches en protéines)
1 ou 2x/jour, poissons 2x/sem, privilégier la
variété des espèces et les morceaux les moins
gras. ? Matières grasses ajoutées en limiter la
consommation et privilégier les matières grasses
végétales (h. dolive, soja, colza, noix). ?
Produits sucrés en limiter la consommation. ?
Boissons 1L à 1,5L/jour. ? Sel en limiter la
consommation.
?
23
Maintenir lhygiène de la peau
? Toilette quotidienne, précautionneuse et soins
dhygiène dès que la peau est souillée. ?
Changer la literie. ? Produits dhygiène
corporelle lotions hydratantes, savons doux
(produits neutres). ? Eviter les frottements sur
les zones à risque.
Favoriser la participation du patient et de son
entourage
Traiter un diabète, réduire le tabac
24
4
Documents annexes
Sommaire lt
25
La pression entraîne lécrasement des vaisseaux
sanguins, rapidement une hypoxie tissulaire puis
une ischémie loco-régionale et enfin une nécrose
cutanée et sous-cutanée irréversible.
Le passage du stade dérythème (rougeur cutanée)
à celui dulcère (plaie ouverte) peut prendre
quelques heures. Lévolution est très rapide et
le diagnostic précoce est donc très important.
26
www.escarre.fr
1- MISE AU FAUTEUIL, VERTICALISATION et reprise
de la marche aussi précocement que possible. De
petites marches répétées valent mieux quune
longue marche.
2- CHANGEMENTS DE POSITION toutes les 2 à 3 h,
surtout si troubles de la motricité ou de la
sensibilité afin de réduire la durée dappui.
3- ALTERNANCE POSITIONS ASSISE AU FAUTEUIL OU
COUCHEE Positions assises ? Cuisse reposant à
plat sur le fauteuil. ? Corps symétrique répartir
le poids sur les deux ischions et non sur un
seul. ? Un appui des bras (accoudoirs, table) et
un appui dorsal (dossier). ? Auto-soulèvement ou
repositionnement par les soignants pour éviter le
glissement et le cisaillement de la
peau. Positions couchées ? Décubitus
semi-latéral oblique. ? Position semi-assise,
dossier à 30 pour réduire la pression
ischiatique et jambes surélevées pour éviter le
glissement du patient.
4- UTILISATION DE SUPPORTS daide à la prévention
de lescarre (matelas, sur-matelas, coussins,
mousses) qui vont permettre la répartition des
pressions en augmentant la surface dappui.
5- CAS DES PATIENTS PARAPLEGIQUES soulèvements
réguliers et très fréquents, changements de
position (appui sur le bras droit et gauche par
exemple).
27
www.mangerbouger.fr
Comment enrichir son alimentation? On peut
 enrichir  les préparations à partir de lait en
poudre, protéines en poudre, fromage râpé,
fromage fondu, œuf, crème fraiche, yaourt,
viandes maigres (blanc de poulet, jambon
blanc) Quels sont les aliments riches en
protéines? ? Lait et produits laitiers. ?
Viandes, poissons et produits de la pêche,
œufs. Des exemples de plats enrichis?
Compote de fruits enrichie Eplucher les fruits
frais et les couper en morceaux ou quartiers (1
petite banane, 4 tranches dananas coupés en
dés). Emietter 4 biscuits à la cuiller. Mixer le
tout. Ajouter selon la texture souhaitée le jus
dananas. Servir très frais.
Potage de légumes enrichi Eplucher et laver les
légumes (poireau, carotte, pomme de terre,
potiron) puis les couper en morceaux. Dans un
faitout, recouvrir les légumes deau avec une
pincée de sel et faire cuire 30min. Mixer le
potage avec la crème de gruyère. Ajouter le lait
en poudre (1 cuill. À soupe), le jaune dœuf, la
crème fraîche (1 cuill. à soupe) et mélanger le
tout au fouet. Servir bien chaud.
Soupe de lentilles au lard maigre, salade de
mâche aux dés de jambon et dés de gruyère.
Comment sassurer dune bonne hydratation? ?
Varier les liquides eau pure, thé, café, tisane,
sirop, potages et bouillons, fruits pressés, lait
nature ou aromatisé. ? Mettre en évidence une
carafe, une bouteille ? Rappeler quil faut
boire aux repas et en dehors des repas (1L à
1,5L/jour).
Comment stimuler le patient et son entourage? ?
Faire de lorganisation et de la préparation des
repas un moment de partage et de convivialité
des menus préparés avec le patient et adaptés à
ses goûts, faire participer le patient à la liste
des courses et également à lélaboration des
plats ? Faire du repas un moment de plaisir et
de convivialité préparation de la table, choix
de la vaisselle, partage du repas
28
HYDROCOLLOIDES
Propriétés/Mode daction ?Propriétés
absorbantes. ?Se délite en formant un gel au
contact de la plaie, maintenant un milieu chaud
et humide. ?Couche externe semi-perméable.
Application ?Réchauffer le pansement dans ses
mains. ?Déborder de 2-3cm des bords de la
plaie. ?Appliquer, centrer et lisser les bords.
Avantages ?Nadhèrent pas à la plaie. ?Formes
anatomiques et épaisseurs diverses. ?Préférer les
pansements transparents (visualisation de la
plaie). ?Douche possible. ?Protection.
Inconvénients ?Se délite en un gel daspect
purulent et dodeur nauséabonde. ?Irritation si
changements trop fréquents. ?CI si infection.
29
HYDROGELS
Propriétés/Mode daction ?Hydrate les tissus
nécrotiques secs et facilite la détersion
mécanique.
Application ?Appliquer une couche de 1/2cm ou
découper la plaque à la taille de la
nécrose. ?Appliquer en quantité suffisante, en
concentrant la dose au centre de la plaie
pour éviter la macération en périphérie. ?Pansemen
t secondaire film PU transparent ou
hydrocolloïde mince transparent, gaze possible
mais humidifiée.
Avantages ?Ramollissement des plaques de nécrose.
Inconvénients ?Il faut protéger la peau
péri-lésionnelle. ?Propylène glycol parfois
potentiel irritant et allergisant.
30
HYDROCELLULAIRES
Propriétés/Mode daction ?Haut pouvoir
absorbant 10 x leur poids. ?Absorption des
exsudats par capillarité. ?Film externe
semi-perméable. ?Maintien dun milieu chaud et
humide.
Application ?Découper les plaques que lon peut
se faire chevaucher. ?Laisser déborder de 2 ou
3cm des bords de la plaie. ?Recouvrir dun
pansement secondaire si besoin (bande non
adhésive, filet de maintien).
Avantages ?Pas de délitement. ?Peu de relargage
des exsudats. ?Formes adhésives (douche possible)
et non adhésives. ?Formes anatomiques et pour
plaie cavitaire. ?Protecteur, confortable et
atraumatique.
Inconvénients ?Diversité des produits proposés
en matière dabsorption. ?Pansements
honéreux. ?Allergies et irritations dues à
ladhésif (colophane). ?CI si plaie infectée.
31
HYDROFIBRES
Propriétés/Mode daction ?Très haut pouvoir
absorbant 30 x leur poids. ?Drainage vertical et
latéral maintenant les fluides à lintérieur de
la fibre. ?Gélification au contact des exsudats
maintenant un milieu chaud et humide.
Application ?Appliquer la compresse ou la mèche
en débordant dau moins 1cm. ?Dans le cas dune
plaie profonde, le ruban est plié et appliqué
dans la cavité de façon pas trop serrée car la
gélification augmente la taille de
lhydrofibre. ?Recouvrir dun pansement
secondaire (gaze et bande non adhésive, filet de
maintien).
Avantages ?Très grand pouvoir absorbant. ?Peu de
relargage des exsudats. ?Formes mèches pour
plaies cavitaires. ?Utilisation possible sur
plaie infectée.
Inconvénients ?Ne procure pas un équilibre au
niveau du fluide de la plaie comme peut-être le
cas des hydrocellulaires. ?Odeur désagréable et
aspect purulent au retrait.
32
ALGINATES
Propriétés/Mode daction ?Formation dune
interface gélifiée au contact des exsudats. ?Haut
pouvoir absorbant 10 à 15 x son
poids. ?Hémostatique.
Application ?Découper aux dimensions laisser
déborder un peu les plaques des berges de la
plaie. ?Appliquer la compresse ou la
mèche. ?Recouvrir dun pansement secondaire car
ils sont perméables aux liquides (gaze et
système de maintien ou film PU
transparent). ?Réserver les mèches aux plaies
cavitaires. ?Rincer au sérum physiologique pour
éliminer les résidus au retrait.
Avantages ?A prouvé son efficacité lors de la
détersion. ?Grande capacité dabsorption. ?Hémosta
tiques. ?Formes mèches pour plaies
cavitaires. ?Utilisation possible sur plaies
infectées.
Inconvénients ?Peuvent adhérer à la plaie si
elle est insuffisamment exsudative.
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CHARBON
Propriétés/Mode daction ?Absorption de nombreux
composés (dont bactéries et odeurs). ?Absorption
limitée des exsudats par porosité. ?Parfois
associé à une compresse absorbante drainage des
exsudats.
Application ?Déterger les tissus nécrotiques
avant application. ?Laisser déborder de 3cm des
berges de la plaie. ?Humidifier le pansement en
cas de plaie peu exsudative (eau stérile ou sérum
physiologique selon les marques). ?Recouvrir
dun pansement secondaire (gaze et bande non
adhésive, filet de maintien). ?Associé à un
pansement absorbant si nécessaire.
Avantages ?Utile sur plaie malodorante.
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PANSEMENTS GRAS ET INTERFACES
Propriétés/Mode daction ?Protection de la
plaie. ?Peu absorbant mais assure le drainage
vers un pansement secondaire. ?Maintien dun
milieu humide.
Application ?Humecter si plaie non
exsudative. ?Enduire les tulles de vaseline
stérile. ?Recouvrir dun pansement secondaire
(gaze et bande non adhésive, filet de maintien).
Avantages ?Les interfaces nadhèrent pas à la
plaie et sont atraumatiques (renouvellement à 3
jours maximum cependant).
Inconvénients ?Risque darrachage des bourgeons
de la plaie à travers les mailles. ?Peu
absorbants. ?Nécessitent un pansement secondaire.
35
FILMS
Propriétés/Mode daction ?Non absorbant. ?Protect
eur. ?Semi-occlusif perméable à la vapeur deau
et à loxygène, imperméable à leau.
Application ?Se retire en étirant les bords afin
de réduire les déchirures superficielles.
Avantages ?Adhérence à la peau saine mais pas à
la plaie. ?Excellent pansement secondaire
(maintien). ?Protection. ?Douche
possible. ?Transparence permettant le contrôle
visuel de la plaie.
Inconvénients ?Pas de pouvoir absorbant.
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PANSEMENTS A LARGENT
Propriétés/Mode daction ?Bactériostatique. ?Parf
ois compresse absorbante associée drainage des
exsudats et maintien dun milieu chaud et humide
favorable à la cicatrisation.
Avantages ?Semble être une réponse au concept de
 colonisation critique  (le nombre de
germes augmente au niveau de la plaie sans
générer de réponse de lhôte).
Inconvénients ?Légère démangeaison
parfois. ?Parfois coloration grisâtre ou
décoloration temporaire de la peau semblant
disparaître avec le renouvellement des
kératinocytes. ?Risques de résistance bactérienne
si applications répétées. ?Diversité des
pansements proposés quand à leur efficacité.
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UNIVERSITE DE NANTES FACULTE DE
PHARMACIE Thèse pour le diplôme détat de
docteur en pharmacie par Jean-Vincent LE
NAY Date de soutenance jeudi 04 juin
2009. Titre  Les pansements de lescarre.
Elaboration dun outil de travail pour le
pharmacien et son équipe.  Jury Président de
jury M. Alain PINEAU, Professeur de Toxicologie,
Hygiène, Secourisme. Praticien attaché.
Nantes. Directeur de thèse M. Vincent
OULD-AOUDIA, Dr en Médecine. Chef du service
soins De suite gériatrique et soins de longue
durée, Hôpital St Jacques et Maison
Beauséjour. CHU de Nantes. Autre membre du jury
M. Xavier DESMAS, Dr en Pharmacie. Nantes.
Photos www.escarre.fr, sites des
laboratoires. Schémas www.escarre.fr. Recettes
www.mangerbouger.fr.
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