Title: Les urgences dans la peau
1Les urgences dans la peau
- La place de la dermatologie dans un service
d urgences - Docteur X. MARCELLIN
- Service du Docteur COPPÉRÉ
- Pavillon N
- Hôpital Édouard Herriot
- LYON
2Les vraies urgences à reconnaître
- Du fait du pronostic propre grave
- du fait de leur prise en charge spécifique
- du fait de leur orientation diagnostique
3Les pathologies de rencontre
- Pathologies affichantes
- ?l eczéma
- ? les bulles
- ? l acné
- ? Le psoriasis
- ? les tumeurs
4Les pathologies du grand âge, de la misère
- Les ulcères de la jambe
- les escarres
- les parasitoses - prurigo
- les pathologie de la misère les carences
5Les urgences à pronostic grave
- - Du Lyell à l érythème polymorphe.
- - Les érythrodermies.
- - La pathologie allergique.
- - Urticaire.
- - Œdème de Quincke.
- - La pathologie infectieuse.
- - Erésypèle - fasciite.
- - Staphylococcie maligne de la face.
- - Kaposi Juliusberg
6Nosologie et classification des érythèmes
polymorphes et apparentés
7Nécrose Epidermolytique Toxique(NET)Syndrome de
LYELL
- Syndrome cutané grave caractérisé par une nécrose
aiguë de l épiderme sur toute la hauteur du
corps muqueux. La quasi totalité est de cause
médicamenteuse - incidence 1 à 1.3/M d habitants
- prédominance féminine hors HIV
- Incidence qui augmente avec l âge
8CLINIQUE
9Syndrome de LYELL
- Signes cliniques initiaux
- Asthénie, courbatures, fièvre.
- rhino-conjonctivite.
10Syndrome de LYELL (suite)
- Signes muqueux 90 des cas
- Conjonctivite, kérato conjonctivite
- Chéléite, perlèche
- Erosions buccales
- Génitales
11Syndrome de LYELL (suite)
- Signes cutanés
- Érythème sombre cuisant
- Extensif en capeline du visage au tronc
- Décollement bulleux avec le signe de NIKOLSKY
- Signes généraux
- Abattement
- fièvre
- déshydratation ? troubles hydroélectrolytiques
12Syndrome de LYELL (suite)
- Signes extra cutanés
- Pulmonaires œdème, surinfection ? poumon blanc,
détresse respiratoire - Hépatique hépatite cytolytique /- fulminante
- Pancréatique déséquilibre glycémique
- Digestif diarrhée
- Hématologique leucopénie, thrombopénie
13Syndrome de LYELL (suite)
- Pronostic
- Fonction de l étendue ? (du retard à l arrêt de
traitement) - Facteurs de comorbidité
- De l atteinte viscérale
- Cotation selon échelle SAPS II et SCORTEN
spécifique - Évolution mortelle dans environ 30 des cas
- Septicémie
- Défaillance viscérale
- Epidermisation dans les 3 semaines
- Plus lente sur les zones d appui
- Séquelles pigmentaires, phanériennes
- Surtout oculaire
14Syndrome de LYELL (suite)
- Les causes
- Enquête étiologique/ pharmacovigilance
- AINS Oxicams
- Sulfamides, surtout antibactériens
- Anticomitiaux phénobarbital carbamazépine,
hydantoïnes, lamotrigine - Allopurinol
- Antiretroviral (Niverapine).
15Syndrome de LYELL (suite)
- Le traitement, la prise en charge
- Symptomatique
- En réanimation spécialisée, grands brûlés
- Réchauffement - lit fluidisé
- Apports hydrosodés, environ 5l/ 50 décollement
- Remplissage, Dextrans, Amidon
- Le traitement anti infectieux
- Local d abord isolement - chlorhexidine
- Antibiothérapie si sepsis
16Syndrome de LYELL (suite)
- Spécifique
- Corticothérapie
- nocive dans les formes graves
- efficacité non démontrée dans les formes bénignes
- Plasmaphérèse
- Immunosuppresseurs
- Les immunoglobulines intraveineuses
- Essais en cours
17Syndrome de Stevens Johnson et érythème polymorphe
- Maladie d hypersensibilité à traduction
cutanéo-muqueuse d origine infectieuse et ou
toximédicamenteuse. - Variations cliniques et évolutives ont permis de
les séparer
18Syndrome de Stevens Johnson et érythème
polymorphe (suite)
19Clinique
20Signes cutanés la cocarde
- Différents cercles concentriques bulles
papules, érythémateux, purpuriques - pouvant être confluents
- d âge différent
21Signes muqueux
- Érosions douloureuses buccales, génitales,
oculaires - évolution croûteuse
22Signes généraux
- Fièvre
- signes pulmonaires d accompagnement ou liés à la
cause
23Évolution pronostic
- Favorable en 2 à 3 semaines
- formes graves étendues - voisines du Lyell
- séquelles surtout oculaires
24Les causes
- 1- Infection
- virales
- Herpès
- vaccination antivariolique Ofr nodules des
trayeurs - oreillons poliomyélite varicelle
- infections à adénovirus grippe
- mononucléose infectieuse hépatite virale
- coxsackie B5
- Parvovirus B19
- HIV
25Les causes(suite)
- Bactériennes
- Mycoplasma Pneumoniae
- Psittacose ornithose maladie de Nicolas-Favre
- maladie de griffe du chat
- Salmonellose tuberculose choléra
- foyers infectieux ( pathologie focale ),
streptococcies - Mycosiques
- histoplasmose dermatophytes
26Les causes(suite)
- 2- produits chimiques
- médicaments de nombreux médicaments mais
surtout - AINS Sulfamides Anticonvulsivants Pénicilline
- exposition au 9-bromo-fluorène et autres toxiques
- 3- agents physiques
- froid rayons du soleil rayons X
27Les causes(suite)
- 4- Maladies générales
- lupus érythémateux systémique
- colites ulcéreuses maladie de Crohn
- maladie de Behçet syndrome de Reiter
- cancer
28Le traitement
- Symptomatique local
- antiseptiques
- anesthésiques, dermocorticoïdes
- général
- corticoïdes
- thalidomide
- acyclovir dans les formes liées à l herpès
29Les érythrodermies
- Éruption érythémateuse plus ou moins squameuse
parfois suintante, généralisée sans espace de
peau saine, d installation aiguë ou subaiguë
30Les érythrodermies
- incidence 1 à 2/100000 habitants
- mauvaise tolérance, retentissement général,
évolution prolongée, risque vital, imposent
l hospitalisation, en secteur dermatologique
31Clinique
32clinique
- 1- Lésions cutanéo-muqueuses et phanériennes
- Érythème /- œdème et pachydermie,squames
- ectropion
- prurit
- chéilite conjonctivite
- épaississement des ongles, alopécie
33Clinique (suite)
- 2- Adénopathies diffuses
- 3- Signes généraux
- Fièvre/hypothermie
- frissons
- tachycardie
- déshydratation par perte transépidermique
34Clinique (suite)
- Tout ceci mime un sepsis d autant qu il peut y
avoir des signes biologiques syndrome
inflammatoire, anémie, leucocytose, perturbations
hépatiques. - Et le sepsis est la complication majeure de
l érythrodermie ? faire des hémocultures.
35Étiologies
- Cause des érythrodermies acquise chez l adulte
- dermatoses érythrodermiques (27 à 66)
- eczémas
- dermatite séborrhéique
- psoriasis
- lichen plan
- Pemhigus foliacé
- Pityriasis rubra pilaire
- érythrodermies médicamenteuses 5 à 40
36Étiologies (suite)
- Hémopathies à localisation cutanée (2 à 18)
- mycosis foncoïde, syndrome de Sézary
- érythrodermies de causes diverses (0 à 13)
- infectieuses
- microbiennes
- fongiques
- parasitaires (gale)
- érythrodermie du SIDA
- réaction du greffon contre l hôte
- paranéoplasiques
- Idiopathiques (10 à 46)
37Étiologies (suite)
- Nouveau né et nourrisson
- ichytoses
- dermatite séborrhéique (Leiner-Moussous)
- staphylococcique (épidermolyse staphylococcique
aiguë). - Dermatite atopique
- histiocytose X
- causes des érythrodermies de l adulte
38Étiologies (suite)
- Cause des érythrodermies acquises de l adulte
- dermatoses érythrodermiques
- eczémas
- psoriasis
- autres lichen plan, pemphigus foliacé,
pityriasis rubra pilaire, pseudo lymphomes
actininiques - érythrodermies médicamenteuses
- hémopathie à localisation cutanée
- mycosis fongoïde
- syndrome de sézary
39Étiologies (suite)
- Érythrodermies de causes diverses
- infections bactériennes, virales, fongiques,
parasitaire (gale crouteuse) - érythrodermie du SIDA
- réaction du greffon contre lhôte
- pranéoplasique
- idiopathiques
40On attirera particulièrement l attention sur les
causes médicamenteuses
- Syndrome d hypersensibilité DRESS (drug rash
with eosinophilia and systemic symptoms)
41D.R.E.S.S S.H.M(Drug Reaction Eosinophilia and
Systematic Symptoms)
- Apparaissant en moyenne 4 à 6 semaines, après
introduction du médicament - éruption maculo-papuleuse confluente, avec
volontiers œdème du visage, évoluant vers
l érythrodermie/- pustules - parfois atteinte muqueuse.
42D.R.E.S.S S.H.M
- Signes généraux fièvre, asthénie
- signes biologiques leucocytose, éosinophilie,
syndrome mono nucléosique, cytolyse hépatique
43D.R.E.S.S S.H.M
- Évolution prolongée
- indication fréquente de corticothérapie
- responsables
- anticonvulsants
- Allopurinol
- Sulfamides
- Minocycline
- Spironolactone
- Omeprazole
- Flumindione
- Terbinafine
44P.E.A.G
- Responsabilité
- antibiotiques
- Céphalosporines
- Macrolides
- Acarbose
- Carbamazépine
- Produit de contraste iodés....
- Évolution en quelques semaines
- Corticothérapie locale
45Le traitement des érythrodermies
- Se fait sans délai en service spécialisé pour
orientation étiologique, traitement
symptomatique, et spécifique - la biopsie cutanée sera pratiquée
46Le traitement symptomatique
- Évaluer et compenser les pertes hydriques et
caloriques - prévenir et surveiller les complications
infectieuses, prélèvements, isolement, traitement
adapté - améliorer le confort diminuer le prurit
habillages dermocorticoïdes
47Le traitement étiologique
48L urticairel œdème de Quincke
49L urticairel œdème de Quincke
- Angio-œdème fugace et transitoire se traduisant
par des lésions érythémateuses, oedémateuses bien
limitées mobiles et fugaces
50L urticairel œdème de Quincke
- Mécanismes multiples au centre duquel se trouve
le mastocyte - mécanismes immunologiques
- Ig E hypersensibilité immédiate
- activation du complément
- mécanismes non immunologiques
- pharmacologiques
- curare
- venins
- aliments fraise, blancs d œufs
- rayons UV
- 30 de la population a fait ou fera un épisode
urticarien
51clinique
- Papule confluente œdémateuse fugace et migratrice
prurigineuse - évolution aiguë quelques heures à quelques jours
- évolution chronique de manière arbitraire,
limite fixée à 6 semaines
52Clinique (suite)
- L œdème de Quincke combiné souvent avec
l urticaire est la diffusion de l œdème à
l hypoderme lâche de paupières, lèvres, organes
génitaux, et muqueuses. - Le risque est la participation pharyngolaryngée
avec obstruction des voies aériennes supérieures
VAS
53L association possible avec le choc
anaphylactique
- les causes
- les principales étiologies urticaires
- urticaires communes
- aliments
- médicaments et substances à visée diagnostique
- venins
- pneumallergènes
- infections
- grossesse
54L association possible avec le choc
anaphylactique
- Urticaire de contact
- urticaires physiques
- mécaniques dermographisme
- urticaire retardée à la pression
- vibratoire
- thermiques au froid
- localisée à la chaleur
- cholinergique
- aquagénique
- solaire
55L association possible avec le choc
anaphylactique
- Urticaires systématiques
- vascularite urticarienne
- maladie sérique
- lupus érythémateux systématique
- maladie de Still
- syndrome de Schnitzler
- angio-œdème cyclique avec éosinophilie
- dysthyroïdies
- néoplasies
56L association possible avec le choc
anaphylactique
- Urticaires génétiques
- syndrome de Muckle-Wells
- œdème angioneurotique héréditaire
- urticaires idiopathiques
57La prise en charge aux urgences
- Éviter les médicaments
- AINS
- Aspirine
- Méfiance avec les Béta Bloquants
58Les antihistaminiques
- 1ère génération
- Hydroxyzine (Atarax )
- Dexchloro Pheniramine (Polaramine)
- 2ème génération
- Cetitrizine (ZyrtecVirlix)
- Loratadine (Clarityne)
- Fexofenadine (Telfast)
59L angio œdème, œdème de Quincke
- Assurer la liberté des voies aériennes
supérieures - l Adrénaline
- 0.25mg IM/IV à répéter
- chez l enfant 0.01mg/kg
- existe en kit de 1mg Anakit/ Anahelp
- le remplissage, en cas de choc anaphylactique
- Les corticoïdes
- 1 à 3 mg/kg de Methylprednisolone (Solumédrol )
- Dexamethasone 4Mg (Soludecadron )
60Cas particulier de l œdème angioneurotique
- Traitement curatif Perfusion de concentré en C1
INH - fortes doses d acide tranexamique
- prévention (Danatrol ) 600mg/j avec un effet
androgénique
61L érysipèle et les fasciites nécrosantes
62L érysipèle
- L érysipèle est une dermohypodermite aiguë
d origine bactérienne, essentiellement
streptococcique - Incidence
- de 1 à 100 cas / 100000 habitants
- du visage autrefois, de la jambe, actuellement
- facteurs de risque
- locaux lymphoedème, et porte dentrée
intertrigo - généraux Obésité
- épisode antérieur
63Clinique
64Signes
- Signes généraux
- fièvre, frissons
- pseudo grippal
- pseudo chirurgical
- signes locaux
- placard inflammatoire chaud et douloureux
- bourrelet périphérique /- marqué
- recherche de la porte d entrée
- recouvert d ecchymoses, nécroses, bulles
- adénopathies/- lymphangite
65Diagnostic clinique
- Biologie leucocytose, syndrome inflammatoire
- pas de donnée bactériologique utile
- le problème de la grosse jambe le diagnostic
différentiel avec la thrombose veineuse
66Évolution
- mortalité d environ 0.5
- guérison en 10 jours
- abcès
- thromboses veineuses
67Traitement
- Antibiothérapie fonction atteinte de l ÉTAT
GÉNÉRAL - per os ? pas d hospitalisation
- parentérale ? hospitalisation
- allergie ou non aux Béta
lactamine - PENIG 12 à 15 Md U/24h
- AMPICILLINE 2 à 3 g/24h
- PENIM 2 à 3G/24h
- les macrolides synergistines Pyostacine
- AMPI acide clavulanique 3g/24h
68La prévention de la thrombose veineuse facultative
- Soins locaux
- antiseptiques
- pansements humides
- contrôle de la vaccination antitétanique
- le syndrome post streptococcique
69Fasciite nécrosante
- Infections rares mortelles dans 30 des cas avec
nécroses de l hypoderme et du fascia sous jacent
souvent liée à streptococcus pyogènes associés à
d autres agents - incidence 0.3/100000/an
- adulte de plus de 50 ans
- facteurs favorisants
- diabète
- traitement AINS
- La porte d entrée chirurgicale
70Signes généraux
- Atteinte sévère
- choc
- oligo-anurie
71Signes locaux
- Douleur intense
- placard érythrocyanique
- la crépitation
72Diagnostic
- Biologie
- syndrome inflammatoire
- signes de sepsis
- bactériologie
- imagerie
- radiographie simple
- IRM
73Traitement
- Urgence médico-chirurgicale
- symptomatique de sepsis grave
- antibiothérapie lourde.
- Péni G Clindamycine (membres et visage)
- Uréidopénicilline Imidazole /- Aminoside
(abdomen et périnée).
74Traitement (suite)
- Chez le TOXICOMANE
- Amoxicilline - Acide clavulanique
- Céphalo 1ère génération
- Glycopeptide
- Chez l Immunodéprimé - le Pyocyanique
- Céphalo 3ème génération.
- Piperacilline
- Glycopeptide
Aminoside
Aminoside
75Traitement (suite)
- La prise en charge chirurgicale
- Exploration.
- Excision.
- Les reprises d excision.
- La reconstruction secondaire
- Greffes - lambeaux.
- L oxygénothérapie hyperbare adjuvante.
précoces
76La staphylococcie de la face
- Furoncle de la face
- Après manipulation qui entraîne un œdème
impressionnant et douloureux, rapidement associé
à une thrombose du sinus caverneux. - Diagnostic clinique rapide sur
- Les signes généraux.
- Les signes locaux.
- Les prélèvements bactériologiques.
77La staphylococcie de la face (suite)
- Traitement anti-staphylococcique
- Péni M Aminoside
- Traitement anticoagulant.
78 Les purpuras - les vascularites
- Il s agit de l extravasation de sang entraînant
une tâche hémorragique pétéchiale - ecchymotique
ou livedo. - Il prédomine toujours aux membres inférieurs.
- S il intéresse la peau , d autres organes
peuvent être l objet de l extravasation et font
sa gravité - reins - SNC - œil .
79Les purpuras - les vascularites (suite)
- Les mécanismes
- 1 - Purpura plaquettaire
- Thrombopénies ?pétéchies - hémorragies muqueuses.
- 2 - Purpura par thrombus intra-capillaire
- CIVD ? pétéchies - ecchymoses - bulles et
nécroses. - C est le purpura fulminans des maladies
infectieuses - le méningocoque - le streptocoque, voire le
staphylocoque, chez l immuno-déprimé.
80Les purpuras - les vascularites (suite)
- 3 - Purpuras vasculaires
- Non inflammatoires ? capillarites.
- Inflammatoires ? vascularites.
- Éruption polymorphe - nodules - ulcérations -
bulles, en plus du purpura nécrotique.
81Les purpuras - les vascularites (suite)
- Manifestations cutanées
- Urticaire.
- Livedo.
- Syndrome de Raynaud.
- Manifestations extra-cutanées
- Signes généraux fièvre.
- Arthralgies.
- Atteinte rénale.
- Atteinte neurologique.
- Atteinte pulmonaire.
82Les purpuras - les vascularites (suite)
- Les causes des purpuras vasculaires
principales vasculites - infectieuses
- embols septiques et tropisme vasculaire direct de
l agent infectieux - non infectieuses
- gros vaisseaux
- moyens vaisseaux
- petits vaisseaux
- associés aux ANCA
- Polyangéïte microscopique
- granulomatose de wegener
- syndrome de Churg et Strauss
- vasculite induite par médicaments
83Les purpuras - les vascularites (suite)
- Liées à complexes communs
- purpura rhumatoïde (Henoch-Schönlein)
- vasculite avec cryoglobulinémie
- vasculite urticarienne avec hypo complémentaire
- vasculite secondaire à
- connectivites
- infections
- médicaments
- maladie de Behçet
- syndrome de Goodpasture
- paranéoplasiques
- lympho- ou myéloproliférations
- induites par carcinomes
- maladies digestives inflammatoires
84Les purpuras - les vascularites (suite)
- Conférence de consensus de Chapel Hill.
- Nomenclature des vasculites
- Vasculite des gros vaisseaux
- artérites à cellules géantes A. temporale gt 50
ans - /-pseudo polyarthrite rhizomélique
- arétire Takayasu aorte de ses branches lt50 ans
- Vasculite des moyens vaisseaux
- PAN sans glomérulonéphrite ni atteinte des
petits vaisseaux - maladie de Kawasaki avec syndrome
adénomucutané chez l enfant surtout
85Les purpuras - les vascularites (suite)
- Vasculite des petits vaisseaux
- Wegener atteinte granulomateuse, ORL, poumon,
rein - Churg et Stauss éosinophile, asthme
- polyangiite microscop. Glomérulonéphrite,
hémorragie intra-lvéolaires - purpura de Schönlein-Henoch
- vasculite à cryoglobulinémie essentielle
- vasculite leucocytoclasique cutanée
- cette classification sert surtout de référence
pour les études.
86Les purpuras - les vascularites (suite)
- Le bilan à pratiquer
- examen clinique complet
- bilan sanguin et urinaire minimum
- NFS avec plaquettes
- VS
- créatinémie
- HLM
- Protéinurie/24heures
- bilan hépatique
- marqueurs hépatiques B, C
- protides électrophorèse
87Les purpuras - les vascularites (suite)
- Bilan à compléter
- cryoglobulinémie
- antoanticorps
- antinoyaux, antitissus,
- anticytoplasme des PNN
- complément et fraction
- immunoélectrophorèse sang/ urines
- Nécessite souvent une hospitalisation, du fait
- 1 - Atteintes viscérales
- 2 - Complexité des investigations.
- 3 - Thérapeutiques symptomatiques et étiologiques
88Les pathologies de rencontre
- 1- L acné banale peut devenir maladie du fait de
son caractère inflammatoire parfois favorisé par
les traitements (Isotretinoïne)
89Les pathologies de rencontre
- 2- l eczéma
- sec, notamment chez l atopique dans les plis
- souvent suintant, le visage au début, dans un
contexte de contact allergisant, pouvant faire
craindre une histoire infectieuse, pyodermite,
staphilococcie, staphylococcie, herpès qui
peuvent le compliquer.
90Les pathologies de rencontre2 leczéma
- Sans aucune arrière pensée, on peut utiliser
- des antiseptiques doux et anti-inflammatoires, à
base de Cu et zinc, Serozinc / Dalibour du codex.
91Les pathologies de rencontre (suite)
- 3- le psoriasis
- typique
- érythrodermique
- pustuleux
92Les pathologies de rencontre (suite)
- 4- les bulles
- celles des toxidermies
- les maladies bulleuses auto immunes
- pemphigus jeune, atteinte muqueuse, bulles
fragiles - pemphoïde bulleuse personne âgée, de la grossesse
avec lésions urticariennes.... - Épidermolyse bulleuse acquise dans le contexte
d entéropathies inflammatoires - la dermatite herpetiforme liée à l enteropathie
au gluten.
93Les pathologies de rencontre (suite)
- Les maladies bulleuses métaboliques (porphyries)
- 5- les nouures
- érythème noueux
- panniculites
- nécessitant la recherche de signes associés
cutanés viscéraux, généraux, pour débuter
l enquête étiologique.
94Les pathologies de rencontre (suite)
- 6- les lésions pigmentaires
- non tumorales
- vitiligo
- mélanodermie
- vagabond
- pellagre
- insuffisance surrénale chronique
- hémochromatose
- pigmentations toximédicamenteuses
- mastocytose
- tumorales
- kératoses séborrhéiques
- mélanomes
95Les pathologies de rencontre (suite)
- 7- les lésions tumorales
- liées au soleil et radiations ionisantes
- épithélioma basocellulaire parfois
sclérodermiforme - épithélioma spinocellulaire cornes cutanées,
tumeurs ulcérées - mélanome malin
- d allure angiomateuse le kaposi
- méditerranéen, cutané longtemps
- associé au SIDA, muqueux et viscéral
- d origine infectieuse virale
- verrues
- molluscum contagiosum
- nodule des trayeurs, orf
96Pathologie de la misère, du grand âge
97Pathologie de la misère, du grand âge
- 1- les carences
- la pellagre déficit en vitamine PP, pigmentation
/- bulles photodépendantes - le scorbut purpura folliculire et signe muqueux
par déficit en vitamine C. - 2- les ectoparasitoses
- la gale classique/norvégienne
- plus collectivité que SDF
- modalités de traitements
- isolement
- badigeons d Ascabiol/Ivermectine
98Pathologie de la misère, du grand âge(suite)
- Les poux
- responsable de prurigo
- modalités de traitement
- isolement
- hygiène
- antisepsie
- 3- troubles trophiques
- ulcères de jambes
- origine veineuse, /- surinfectés /- porte
d entrée - angiodermite nécrotique douloureuse
99Pathologie de la misère, du grand âge(suite)
- troubles neuro trophiques le mal perforant
plantaire du diabète - les escarres
- patients grabataires
- les décubitus prolongés
- ecchymose ? nécrose ? ulcération /-
surinfection. - _________
100Les urgences dans la peau