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Les retraites

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Pourtant, la fin de l'esclavage, le recul du travail des enfants puis ... Pourtant, les experts en droit social admettent que le niveau des r mun rations SNCF est ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les retraites


1
Les retraites
  • Les régimes spéciaux
  • Analyse et propositions

2
  • Ne faisons pas tourner à lenvers la roue de
    lhistoire
  • Continuons à faire avancer le progrès social
  • Les patrons ont toujours crié à la faillite à
    chaque fois que le rapport de force leur imposait
    de donner du temps libre à celles et ceux qui ne
    vivent que de leur travail.
  • Pourtant, la fin de lesclavage, le recul du
    travail des enfants puis lallongement des
    études, les congés payés de plus en plus longs,
    les 40 puis 35 heures, labaissement de lâge de
    la retraite et laugmentation de la durée de vie
    nont pas empêché lexplosion des profits.
  • Laugmentation continuelle de la productivité
    permet de produire bien plus de richesses en
    moins de temps. En France, du début du 19ème
    siècle à la fin du 20ème, la productivité horaire
    a été multipliée par 30, la production par 16 et
    le temps de travail diminué par 2 !

3
  • Nous allons voir ensemble
  • - la belle histoire des retraites et les
    avancées continuelles
  • - les réformes de 1993 et 2003 et les remises en
    cause
  • leur seule conséquence baisse des pensions
  • - une autre politique possible un meilleur
    partage des richesses
  • - les faux arguments contre les régime spéciaux
  • - exemple détaillé de la SNCF, tant décriée
  • - énergie, qui équilibre ses comptes
  • RATP et les faibles pensions
  • culture exemple évident du danseur,
    choriste... à 65 ans ?
  • conclusion pas de fausse solution ni de baisse
    des pensions,
  • il ne reste qu'une plus juste répartition des
    richesses.

4
Historique
  • 1850 quelques rares entreprises constituent un
    capital pour la retraite des salariés quils
    veulent  fidéliser  il faut rester dans
    lentreprise pour en bénéficier.
  • 1850 les compagnies privées de chemin de fer
    veulent assurer la sécurité par du  personnel
    qui sy consacre sans préoccupation, qui possède
    la certitude, lorsque lâge ou les infirmités
    lauraient rendu impropre au service, de ne pas
    passer à la misère . Le salarié part à 55 ans
    (50 ans à la conduite, métier pénible).
  • Les compagnies sattachent le personnel, peu
    payé, par la promesse dune retraite, qui fait
    partie du contrat de travail.
  • 1850 lEtat crée une Caisse de retraite pour la
    vieillesse. Le salarié se constitue un capital
    rémunéré à un taux attractif. Des entreprises
    complètent ou versent les cotisations.

5
La belle histoire des retraites
  • 1853, régime de retraite des fonctionnaires
  • 1910, loi sur les retraites ouvrières et
    paysannes, mal appliquée.
  • 1930, régime général des assurances sociales, par
    capitalisation le salarié investit dans les
     fonds de pension  et le niveau de sa pension
    est déterminée par les spéculateurs.
  • 1945, régime général de sécurité sociale, par
    répartition les actifs cotisent et versent aux
    retraités sous forme de pension, dont le niveau
    résulte dune décision politique.
  • Avant 1945 des régimes spéciaux  offraient une
    meilleure protection. Ils sont conservés, dans
    lattente dêtre rattrapés par le régime général
    amélioré

6
Le régime général samélioremais ne rattrape pas
les régimes spéciaux
  • 1962 mise en place dun régime complémentaire
    qui améliore la pension. ARRCO et AGIRC,
    obligatoires en 1972, versent 54 milliards d
    par an (en plus des 76 du régime de base)
  • 1972 minimum de pension, garanti au salarié
    ayant cotisé 37,5 ans
  • 1983 retraite à 60 ans pour tou(te)s

7
Régimes spéciaux restantsplus d1 million de
pensionnésIls représentent 5 des pensionnés
Voici les principaux effectifs 2003 et rapport
actifs/pensionnés
  • Mines 395 000 (0,06)
  • SNCF 316 000 (0,69)
  • Energie 144 000 (1,14)
  • Marins 123 000
  • Clercs 47 000 (0,93)
  • RATP 43 000 (1,32)
  • Banque F 15 000 (1,15)
  • CCI 2 500
  • Opéra 1 500
  • Cultes Alsace M 800
  • CANSSM 750
  • Comédie F 350

Notons quà la SNCF, 10 000 salariés en CDI
dépendent du régime général, tout comme les
dizaines de milliers de salariés des filiales
SNCF, de la sous-traitance pour le nettoyage, le
gardiennage, la restauration et le personnel des
CE et CCE.
8
Les différents régimes
  • Nombre de cotisants
  • (en millions)
  • 16,6 privé
  • 2,3 non salariés
  • 4,3 fonction publique
  • 0,5 régimes spéciaux

Répartition des dépenses 2007 entre les
différents régimes
9
Les remises en cause 1993
  • 1993 le privé avec les mesures Balladur, perd
    20
  • de la pension dici 2040
  • 8 du fait du calcul sur 25 et non 10 ans
  • 8 par lindexation sur les prix et non plus les
    salaires
  • 4 par le calcul sur 40 au lieu de 37,5 ans
  • Et sy ajoute la décote par année manquante
  • cétait 10 en 1993, ramenée à 5 en 2003.

10
Les remises en cause 2003
  • 2003 la fonction publique subit le même sort
  • Calcul de la pension sur 40 au lieu de 37,5 ans
    en 2008 (mise en place sur 5 ans)
  • Indexation sur les prix et non plus les salaires
  • Décote de 5 par année manquante en 2015 (mise en
    place progressive sur 10 ans) qui commence à
    produire des effets importants
  • Et, pour tous les salariés (à confirmer en 2008)
  • Allongement à 41 ans en 2012
  • Puis 42 ans en 2020

11
Quelle durée de cotisation ?
  • Il faut cotiser plus longtemps pour une pension
    complète, mais les salarié-e-s, même après les
    réformes, cessent toujours leur activité en
    moyenne à 57,5 ans.
  • Conséquences
  • 1) Au moment de lâge de la retraite, seulement
    43 travaille encore. Et quand lentreprise
    réussit à garder un senior, elle refuse un emploi
    à un jeune.
  • 2) La pension entière nest attribuée quà partir
    de 40 ans de cotisation, cest-à-dire à très peu
    de monde pour la plupart, la pension baisse.
  • Le gouvernement a fait baisser le nombre de
    préretraités ce qui a augmenté les chômeurs
    dispensés de recherche demploi (essentiellement
    les plus de 57,5 ans)
  • Allonger la durée de cotisation naugmente pas
    les emplois.

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Conséquence de ces réformesla pension baisse,
fortement
  • Prenons lexemple de la fonction publique. Avec
    un calcul de la pension sur 37,5 ans, une durée
    moyenne activité de 37 ans permettait dobtenir
    74 (37 ans x 2 apporté par chaque année
    travaillée).
  • Avec le calcul sur 40 ans, chaque année namène
    plus que 1,875 (75 / 40 ans), et la pension ne
    représente plus que 69 (37 ans x 1,875)
  • Pire une décote de 5 sapplique pour chaque
    année manquante. Il faut retirer 5 x 3 ans, soit
    15.
  • La pension chute à 59 du salaire.
  • Les réformes baissent de plus de 20 la pension
    moyenne qui passe de 74 à 59 du salaire.

13
Les réformes renforcent les inégalités en
baissant les pensions
  • Les réformes pénalisent fortement celles et ceux
  • qui arrivent loin des 40 ans de cotisation
  • Les femmes seulement 39 ont pu valider 37,5
    ans (contre 85 des hommes)
  • Les chômeurs, précaires, petits boulots, temps
    partiels
  • Les jeunes qui débutent tard dans la vie active
    (études, chômage) début à 25 ans 42 ans de
    cotisation retraite à 67 ans ?
  • Les métiers pénibles à la faible espérance de
    vie.
  • Les plus démunis, qui ne surcotiseront pas pour
    améliorer leur pension.

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Ampleur de la baisse des pensions
  • Le pouvoir dachat des retraités, entre 1994 et
    2004, a baissé chaque année de
  • -0,3 pour le régime général de base et
  • -0,6 pour les complémentaires,
  • -0,5 pour les fonctionnaires.
  • Les réformes sappliquent progressivement et
    pénalisent de plus en plus. Pour un-e salarié-e
    partant à taux plein, la pension baisse de plus
    en plus. Sil est né en
  • - 1934 la pension sélève à 84 du salaire
  • - 1948 76
  • - 1960 60
  • Le minimum vieillesse, la voiture balai des
    petites pensions, était
  • inférieur au seuil de pauvreté en 1990. Il a
    plongé depuis

15
Autre répartition de la richesse produite
Les richesses créées par le travail se mesurent
cest le PIB. Le PIB alimente léconomie
actuellement, 60 va à la masse salariale
(salaire direct cotisations sociales dont les
retraites qui pèsent pour 12 sur les 60) et 40
aux profits (investissements, dividendes, profits
financiers). Lors des 40 dernières années, le
PIB a doublé. Une partie de ces richesses
nouvelles a permis de faire passer le poids des
retraites de 6 à 12. Les 40 prochaines années,
le PIB doublera avec une croissance de 1,7 par
an. Le même effort que celui du passé permet de
consacrer 18,5 du PIB aux retraites exactement
le coût estimé par le COR en 2001 pour équilibrer
le compte retraite avec une pension moyenne
évoluant comme le revenu net moyen ! Cest
possible cest un choix.. qui en laisse encore
beaucoup aux profits !
16
Autre répartition de la richesse produite
  • Il y a 20 ans, la masse salariale représentait
    70 des richesses produites (PIB). Aujourdhui
    60. Il faut en revenir à une meilleure
    répartition. Ce passage de 60 à 70 (augmentation
    de 17) récupération de ce qui a été transféré
    des salaires vers les profits, représente 250
    milliards deuros en 2003 Rappel le COR en
    2001 dit à réglementation constante, le
    financement des retraites coûterait 97 à 106
    Milliards  
  • En 2003, les calculs officiels montraient que
    dici 2040, il ny aurait que 25 dinactifs (-
    de jeunes, de vieux) pour 100 de richesses.
    Il fallait alors prendre une petite partie de
    cette richesse nouvelle pour payer les nouveaux
    retraité-e-s
  • En faisant passer la part du PIB consacré aux
    retraites de 12 à 18,5, cest-à-dire en
    consacrant une petite partie de laugmentation
    annuelle de productivité, exactement le même
    effort que celui réalisé depuis 40 ans.
  • Ce qui permet daugmenter de 0,37 par an les
    cotisations sociales.

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Autre répartition de la richesse produite
  • Ces calculs de 2003 sappuyaient sur un scénario
    pessimiste peu dactifs pour payer les pensions
    de trop de retraités.
  • Avec les nouvelles données de lINSEE de 2006 et
    les hypothèses du COR, on sait que le rapport
    actif/retraité sera meilleur
  • Les actifs seront plus nombreux  seulement 4,5
    de chômage à partir de 2015, les femmes ont 1,9
    enfant au lieu de 1,8 et les émigrés seront
    100 000 de plus chaque année et non 50 000.
  • Les retraités seront moins nombreux, car
    lespérance de vie naugmente pas aussi vite
    quil nétait prévu.
  • Avec ces nouvelles données , léquilibre sera
    plus facile
  • Le rapport 2007 affirme que léquilibre des
    comptes serait assuré à lhorizon 2020 (avec les
    baisses de pension provoquées par les réformes)
  • Et à long terme, il ne faudrait plus 6,5 points
    de PIB, mais seulement entre 2 et 5 ce qui
    permet dassurer le retour aux 37,5 ans pour
    tous, que le rapport 2001 chiffrait à 0,3 point
    de PIB, pour le privé ! Cest possible sans
    bouleverser la répartition des richesses.

18
Les régimes spéciaux les 4 mensonges sur les
 avantages exorbitants 
  • 1 Dautres paient les avantages des cheminots
  • 2 Départ 5 ans avant les autres
  • 3 Calcul de la pension sur le dernier salaire
  • 4 Pension à taux plein avec 37,5 ans
  • Regardons les en détail, un par un, en prenant en
  • exemple le régime le plus critiqué les cheminots

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1) Dautres paient les avantages des cheminots
  • La SNCF touche 3 sommes compensation,
  • surcompensation, cahier des charges.
  • Compensation en 1974 mise en place dune
    solidarité financière entre tous les régimes,
    corrigeant les écarts de capacité contributive
    entre salariés et non salariés.
  • Base effectifs de 65 ans et plus, seulement
    les pensions directes sans les reversions mais
    seulement 18 de la somme qui serait nécessaire
    pour corriger le déséquilibre.
  • Donc la SNCF touche une somme, mais qui ne
    concerne pas les particularités des cheminots
    comme toutes les professions à forte baisse
    deffectifs, elle bénéficie dune solidarité
    partielle. La Caisse de Retraite reçoit 54
    millions d du régime général et verse 46
    millions au régime des non salariés. Elle ne
    reçoit donc que 12 millions, soit 0,2 des sommes
    versées par les autres régimes.

20
Deuxième somme la surcompensation
  • La surcompensation en 1986 il sagit de la même
    solidarité que la compensation, mais seulement
    entre les régimes spéciaux.
  • Les bases de calcul saméliorent effectifs des
    60 ans (mais la somme ne compense que 18 du
    déséquilibre actifs/retraités), pensions directes
    et reversion, calcul effectué sur la pension
    moyenne du régime.
  • La SNCF ne touche toujours rien au titre des
    particularités, mais seulement 284 millions d
    pour compenser une petite partie de la baisse du
    nombre dactifs (passé de 1,93 en 1940 à 0,67 en
    2007) cotisant pour 1 retraité (et 1/2 ayant
    droit à la reversion).

21
Troisième somme lEtat
  • L'État a imposé à la SNCF de réduire fortement
    ses effectifs, lui a interdit dembaucher autant
    quil laurait fallu. Le nombre de retraités
    devient supérieur à celui des actifs et
    déséquilibre le compte retraite.
  • En 1983, lEtat met en place lEPIC SNCF et
    précise dans son cahier des charges sa
    participation au régime de retraite. La SNCF
    finance les particularités du régime sur une
    population normalisée (même rapport
    actifs/retraités que le régime général) tandis
    que lEtat prend à sa charge le surcoût lié au
    déséquilibre démographique.
  • La SNCF ne touche toujours rien pour les
    particularités des cheminots si lEtat ne
    payait pas, ou arrêtait de payer, ou bien si le
    régime spécial nexistait pas, le régime général
    verserait cette somme de 2 636 millions d.

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et la quatrième somme les cheminots
  • Chaque entreprise regarde sa masse salariale
    chaque salaire brut savère, pour une même
    qualification, égal dune entreprise à lautre.
    Pourtant, les experts en droit social admettent
    que le niveau des rémunérations SNCF est moins
    élevé quailleurs.
  • Ce salaire net plus faible sexplique par les
    fortes cotisations. Le privé, selon le niveau de
    la complémentaire, cotise entre 26 et 30 de son
    salaire. Le cheminot cotise 42,30
  • Les cotisations SNCF sont discutées entre
    gouvernement et SNCF, fixées par décret. Elles se
    composent de 30,34 pour la part correspondant à
    ce que le cheminot devrait payer sil était au
    régime général, et de 11,96 pour les  avantages
    spécifiques .

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Mensonge 2 départ 5 ans avant
  • Lâge réel de cessation dactivité des salariés
    du privé et des fonctionnaires est de 58 ans
  • dans le privé, la moitié des salariés de 55 ans
    et plus sont préretraités ou chômeurs. Seulement
    43 travaille lors de la liquidation de la
    retraite.
  • chez les fonctionnaires, la pénibilité, davantage
    reconnue, permet un départ anticipé (policiers)

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Mensonge 3 lavantage du calcul de la pension
sur le salaire des 6 derniers mois
  • Certes, le dernier salaire (versé 6 mois)
    représente le plus élevé de toute la carrière,
    comme pour les fonctionnaires y compris après la
    réforme de 2003. Mais la pension nest pas
    calculée sur 100 du salaire (seulement 87,9),
    ce qui revient, en moyenne, à calculer la pension
    sur le salaire des 12 dernières années. A noter
    le nombre dannées cotisées naugmente pas avec
    chaque enfant élevé
  • Ce ne serait pas un avantage pour les salariés du
    privé (carrière irrégulière, chômage ou
    préretraite pour la majorité lors du départ en
    retraite)
  • Notre revendication pour le privé porte sur le
    calcul sur la moyenne des 6 meilleurs mois.

25
Mensonge 4 avantage dune pension à taux plein
avec 37,5 ans de cotisations
  • Un cheminot ne peut cotiser que 37 ans, moins
    sil est entré tard, après des études. En moyenne
    la durée de cotisation sélève à 33 ans et 3
    mois.
  • Plus de 26 000 retraités cheminots (1 sur 7)
    touchent le minimum de pension, 1 064 brut et
    31 000 pensionnés de reversion (2 sur 7) en ont
    seulement la moitié.
  • Le calcul (sans les indemnités et une partie des
    primes) seffectue sur 87,9 du salaire et non
    100. En moyenne, la pension du cheminot sélève
    (2004) à 1 534 pour 1 713 dans le privé.
  • Le C.O.R. indique en 2001 le de la retraite par
    rapport au salaire
  • - Privé 84 (10 ont moins de 1 150 )
  • - Fonctionnaire 77
  • Pour le cheminot le calcul dune pension sur
    87,9 du salaire et 33 ans et 3 mois de versement
    (taux de 66,5) donne une pension moyenne de
    58,5 de lancien salaire.

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Conclusion de tous ses mensonges le cheminot
paie ses avantages
  • Ni le régime général, ni lEtat ne paient pour
    les particularités des cheminots.
  • Le cheminot paie son départ en retraite à 55 ans
    pendant toute sa période dactivité
  • En cotisant plus 42,30 à la SNCF au lieu de
    25,87 à 28,63 au régime général
  • En acceptant donc un salaire plus bas que celui
    dont il bénéficierait dans le privé pour un
    métier comparable.
  • Le cheminot paie aussi pendant toute sa retraite
  • en ne touchant que 58,5 de son ancien salaire.
  • Un salarié du privé cotisant 37 ans à 30 paie
    13 ans de pension. Le cheminot, avec 33 ans et 3
    mois de cotisation à 42,3 paie 24 ans de pension.

27
Conclusion sur lexemple SNCF
  • Le cheminot gagne moins en activité, cotise 12
    de plus, part avec une faible part de son
    salaire
  • La fin du régime spécial obligerait le régime
    général à verser à la SNCF la même somme que
    régimes spéciaux et État versent aujourdhui
    (2 920 M)
  • 284 de surcompensation entre régimes spéciaux,
  • 2 636 pour le déséquilibre démographique à la
    place de lEtat.
  • La fin du régime spécial, non seulement
  • naméliorerait pas la situation des salariés du
  • privé, mais la dégraderait.

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EDF-GDF
  • Le régime des Industries Electriques et Gazières
    (dont EDF et GDF) repose sur le principe
  • Des cotisations plus élevées
  • pour la part salariée (12,13 )
  • et pour la part patronale
  • qui financent des prestations meilleures
  • 75 du dernier salaire hors primes après 37,5
    annuités

29
EDF-GDF
  • Les prestations réelles
  • Les agents partent à la retraite
  • À 55 ans pour les services actifs (horaires
    décalés par exemple) ou insalubres
  • À 60 ans pour les autres
  • Avec un niveau de retraite égal en moyenne à
    moins de 70 de leur dernier salaire (compte tenu
    des carrières incomplètes)
  • Avec ces spécificités, le régime dEDF et GDF a
    toujours été bénéficiaire et reverse au régime
    général.
  • Ce qui montre que seul un effondrement des
    effectifs, et non le niveau de prestation,
    explique les déficits dautres régimes spéciaux,
    comme la SNCF

30
RATP
  • Les spécificités du régime RATP sont évaluées à
    190 millions deuro. Elles représentent moins de
    0,1 du montant des retraites en France
  • Le montant de la retraite atteint au maximum 64
    du salaire

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RATP le calcul
  • Chaque annuité donne droit à 2 du salaire sans
    les primes
  • Au bout de 37,5 annuités, la retraite atteint 75
    du salaire sans les primes
  • Le salaire sans les primes ne représente que 86
    du salaire total
  • La retraite représente donc au maximum 64 du
    salaire total

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RATP la Réalité
  • Le montant moyen dune retraite RATP est de 60
    du salaire des 6 derniers mois
  • Lage moyen de départ à la retraite des agents
    est de 55 ans
  • Le taux de cotisations prélevées est de 30
  • Il y a actuellement 13 cotisants pour 10
    retraités à la RATP

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Culture
  • Les salariés permanents, artistes, techniciens
    cotisent à une
  • caisse de retraite autonome créée en 1698.
  • Les danseurs doivent souvent arrêter à 35 ans
    ils peuvent faire valoir leurs droits à 40 ans.
  • Les choristes ne peuvent pas toujours donner de
    la voix longtemps ils ont la retraite à 50 ans.
  • Les techniciens travaillent sans horaires fixes
    et partent à 55 ans.
  • Les éclairagistes et machinistes installent des
    matériels lourds et coûteux et partent bien
    souvent de façon anticipée.
  • La réalité repose sur des capacités physiques,
  • quun allongement fictif de la durée de
    cotisation
  • ne transformera pas.

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Mettre fin aux régimes spéciaux une très
mauvaise et fausse solution
  • La fin des régimes spéciaux ne permet pas
    daméliorer le régime général, puisque ce sont
    les salariés de ces régimes qui paient leurs
    particularités.
  • Au contraire si ces salariés cotisaient et
    partaient en retraite comme les autres, le
    déséquilibre démographique (moins dactifs par
    rapport aux pensionnés) serait payé par les
    salariés du régime général, dont la situation
    serait pire.

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Alors pourquoi tous ces mensonges sur les régimes
spéciaux ?
  • La remise en cause des régimes spéciaux faire
    sauter la dernière référence à un système de
    retraite qui na pas encore régressé, et abattre
    le rempart qui empêche daugmenter la durée de
    cotisations pour tous
  • Cest aussi faire céder les salariés des régimes
    spéciaux, en particulier les cheminots, le
    bastion qui a résisté en 1995, pour tous les
    salariés

36
Objectifs de la droite et du patronat
  • Ce nest pas faire travailler plus longtemps, car
    le chômage le permet pas et, en moyenne, on ne
    peut travailler que 37 ans car on entre de plus
    en plus tard (étude, chômage) et on quitte de
    plus en plus tôt (préretraite, chômage)
  • Cest la baisse des pensions calculées sur plus
    de 40 ans, sur de mauvaises années parmi les 25,
    non indexées sur les salaires, avec des décotes
  • Cest faire de la place pour les fonds privés et
    une retraite par capitalisation

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Il faut mieux répartir les richesses
  • Léquilibre des comptes retraite passe par
    légalité entre
  • les prestations versées et les cotisations
    reçues.
  • Les prestations dépendent du niveau de la pension
    et du nombre de pensionnés. Le gouvernement
    baisse ces dépenses en diminuant les pensions
    nous le refusons. Nous revendiquons et agissons
    pour le maintien des prestations.
  • La cotisation dépend du taux de cotisation, du
    salaire et du nombre dactifs. Nous sommes pour
    laugmentation de ces 3 facteurs, sachant que
    laugmentation de cotisation doit et peut être
    payé par une part plus importante des nouvelles
    richesses.
  • Lavenir des retraites ne passe pas par la baisse
    des pensions,
  • mais par lemploi, laugmentation des salaires et
    des cotisations
  • sociales, cest-à-dire par une meilleure
    répartition des richesses.

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Une meilleure retraite pour tou(te)scest
possible !
  • Economiquement, en partageant autrement les
    richesses
  • Socialement, en mobilisant pour une meilleure
    société
  • Syndicalement tous ensemble, en maintenant le
    rempart des régimes spéciaux, en agissant pour
    abroger les mesures Balladur et Fillon et pour
    obtenir une baisse de lâge du départ avec une
    pension pleine.
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