Title: Les canaux de communication et la communication non verbale
1Les canaux de communication et la communication
non verbale
Les canaux formels suivent la chaîne de
commandement. Les canaux informels ne sont pas
calqués sur la structure de lorganisation. Il
sagit du bouche à oreille qui véhicule les
rumeurs, par exemple. La communication non
verbale passe par lexpression du visage, la
posture, le regard et tous les autres gestes.
125
2(No Transcript)
3(No Transcript)
4Lécoute active
Lécoute est indispensable à tous les
gestionnaires et ce, bien que lon ait tendance Ã
la négliger. Moyens pour augmenter notre capacité
d écoute Cessez de parler. Mettez votre
interlocuteur en confiance Essayez de vous
mettre à sa place Faites attention aux
détails Regroupez les renseignements par
thème. Reformulez et renforcez votre
interlocuteur.
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5La rétroaction
La rétroaction informe notre interlocuteur de la
manière dont nous ressentons une action, une
parole ou une situation donnée. Qualités dune
rétroaction Franche Précise Donnée lorsque
le récepteur est prêt Porte sur quelque chose
de changeable Validée par dautres.
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6(No Transcript)
7Le conflit
- Il y a conflit lorsquune partie freine lautre
dans latteinte des ses objectifs ou lorsque,
dans le cadre dune situation sociale, des
désaccords émotionnels ou relatifs à la teneur
dune situation donnée surviennent. - Les conflits de fond se nourrissent des
désaccords sur les fins et les moyens. - Les conflits émotionnels sappuient sur des
sentiments de colère, de méfiance, de peur ainsi
que sur des incompatibilités.
8Niveaux de conflits
- Intrapersonnel
- conflit approche-approche
- conflit évitement-évitement
- conflit approche-évitement
- Interpersonnel
- Conflit qui oppose deux individus.
- Intergroupes
- Interorganisationnel ...
9(No Transcript)
10(No Transcript)
11Résolution des conflits
- Capacité à déterminer la nature du conflit
- Se centrer sur les points daccord
- Capacité à ouvrir le dialogue en parlant de
l effet du conflit sur soi(parler en je) - Capacité d écoute et empathie
- Éviter de se défendre, mais faire de lécoute
active - Quand la négo. navance pas, amener les parties Ã
défendre la position de lautre - Capacité de trouver une réponse acceptable pour
tous. - Clarifier le problème
- Listing de solutions possibles
- Décider ensemble (pas un vote).
- Bref, il faut communiquer...
12Culture organisationnelle
- La culture organisationnelle réfère au système de
croyances et de valeurs communes qui voit le jour
dans une organisation et qui guide le
comportement de ses membres. Il s agit, selon
Peters et Waterman (1982), des concepts
directeurs et les valeurs partagées de
l entreprise. Ouchi (1982), de son côté, indique
que la tradition et le climat constituent la
culture organisationnelle. La culture
organisationnelle réfère donc à un système de
comportements appris.
128
13Fonctions de la culture
- Adaptation externe
- Capacité de lorganisation datteindre ses
objectifs et de composer avec les forces de
lenvironnement - concerne les tâches à accomplir ainsi que les
méthodes à employer pour atteindre les objectifs
organisationnels. - Cette adaptation nécessite une connaissance de la
mission de l organisation et de sa contribution
sociétale (I.E. 3M, chaque travailleur doit
innover et être créatif pour contribuer Ã
lamélioration des produits. - L adaptation externe concerne l information des
gens de l extérieur, par les travailleurs, de
leur réussites (i.e Labatt 3M).Elle concerne
aussi lidentification du moment venu d admettre
un échec collectif. - Intégration interne
- Capacité des membres de l organisation de se
donner une identité collective et d harmoniser
leurs façons de travailler ensemble et de se
côtoyer (ex. Favoriser la communication par une
cafétéria pour tous plutôt qu une salle à manger
réservée aux cadres Décider en groupe, définir
des normes et partager des adversaires renforcent
l intégration interne).
14Importance des sous-cultures
- Une sous-culture forte est le fait d équipes
performantes. Cette sous-culture n est pas en
opposition avec la culture dominante. - La contre-culture constitue cependant une
philosophie et valeurs propres à un groupe, et
qui se définissent en opposition à la culture
dominante (i.e. la sous-culture dominante
instaurer par S.Jobs est devenue la culture
dominante de Apple.).
15Niveaux danalyse culturelle
- Culture apparente (Façons de faire, méthodes
etc). - Valeurs communes qui mobilisent les membres de
l organisation. - Hypothèses communes (vérité allant de soi)
constituant la dimension la plus profonde de la
culture (Philosophie de gestion ex. la compétence
chez Microcell).
16Culture organisationnelle (composantes)
- Valeurs Idées, croyances et philosophie qui
guident les comportements. - Mythes Anecdotes et histoires qui véhiculent la
teneur de la mission de lorganisation ou qui
entretiennent ses valeurs (i.e. Chaussures Bata). - Symboles Signe qui est chargé dune information
dordre culturel. Le style vestimentaire, les
récompenses et les signes distinctifs de statut
en sont des composantes. - Rites Ils concernent les activités quotidiennes
(manière décrire, dappeler les gens, de
conduire une réunion) et exceptionnelles (entrée,
passage et départ). - Héros Ils sont la clé de voûte de la culture.
Ils peuvent être situationnels (modèle) ou nés
(fondateur). - Réseau culturel Cest la hiérarchie cachée de
lorganisation. Cette hiérarchie est animée par
les diseurs dhistoire, les prêtres (protecteurs
des valeurs) , les chuchoteurs (oreille du chef)
, les secrétaires (source d information
objective au fait des rumeurs), les espions et
les cabales (comploteurs).
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17Éléments dune culture forte
- Philosophie à laquelle adhère la majorité
(Devise) - Respect de la personne (la personne avant tout)
- Reconnaissance des héros
- Recours aux rituels et aux cérémonies
- Règles et attentes informelles claires
- Conviction que ce que fait chaque employés est
important donc partage des informations.
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18Fonctions de la culture
- Permet à lorganisation de résoudre les problèmes
qui ont trait aux relations avec les dépositaires
externes (adaptation externe). - Permet de résoudre lers problèmes qui portent sur
la création d un sentiment dunité (adaptation
interne).
131
19Les types de cultures organisationnelles
- Lacadémie La culture qui soutient le
cheminement professionnel des gens par des
programme de formation - La forteresse La culture qui demande aux gens de
s engager dans le redressement de
l organisation et de lutter pour sa survie - Le club La culture qui privilégie lancienneté,
la loyauté, le statut et ladéquation entre les
gens et lorganisation - Léquipe de baseball La culture axée sur le
talent et sur le rendement.
20Distinction entre leader et manager
- 1.Un bon _______ poursuit le chemin.
- 2.Un bon _______ cherche des manières de mettre
le statu quo au défi. - 3.Un bon _______ inspire une vision.
- 4.Un bon _______ motive le personnel à faire le
travail un bon _______ motive le personnel Ã
vouloir faire le travail. - 5.Un bon _______ délègue des responsabilités et
donne aux subordonnés la liberté de prendre des
décisions en les appuyant en tout temps. - 6.Un bon _______ contrôle les opérations vitales
de l organisation. - 7.Lorsqu on pense à un bon _______ , on pense Ã
quelquun qui apporte de la stabilité et de
l harmonie dans l organisation. - 8.Un bon _______ améliore l efficience et aide Ã
réduire les coûts. - 9.Un bon _______ prend continuellement des
risques et fait des expériences.
21Leadership (Définition)
- Type dinfluence personnelle qui amène un
individu ou un groupe à accomplir une tâche ou
une activité que le leader entend mener à bien. - Le leadership organisationnel réfère de son côté
à lensemble de activités et surtout des
communications interpersonnelles par lesquelles
un supérieur hiérarchique influence le
comportement de ses subalternes dans le sens
dune réalisation volontaire plus efficace des
objectifs de lorganisation et du groupe
(Bergeron,1979, p233).
132
22Leadership (Description)
- Plusieurs études ont tenté de décrire le
leadership. Elles ont emprunté diverses voies qui
débouchent sur autant d approche pour l étude
du leadership l approche des traits, celle des
comportements et l approche situationnelle du
leadership. - Chaque approche présente une ou des théories
explicatives du leadership et de son influence.
133
23Leadership (Traits)
- Selon approche, certains traits personnels
contribueraient plus que d autres à lefficacité
dun leader. - Stogdill (1948, 1970) recense les études (?300)
portant sur les traits personnels qui distinguent
les leaders des non-leaders. Aucun trait ne se
retrouve dans toutes les études. Parmi les traits
que lon retrouve le plus souvent
lintelligence, lascendance, la confiance en
soi, lénergie et les connaissances.
134
24Grille de gestion (Blake et Mouton)
1,9 Club social
9,9 Travail équipe
5,5 Compromis
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Intérêt pour les personnes
1,1 Laisser-faire
9,1 Autocrate
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Intérêt pour la tâche
135
25Blake et Mouton
- Les résultats de leurs études révèlent que les
gestionnaires ont tendance à avoir un style
dominant. Il semble aussi exister un style
supplémentaire. - Attention, car le style mesuré est souvent le
reflet du style idéalisé par le gestionnaire. - Les éléments contenus dans chacun des styles de
gestion sont présents chez tous les
gestionnaires. - Plusieurs facteurs influencent le choix dun
style (supérieurs, situation, personnalité).
136
26Approche situationnelle
- Au cours des années 60, les études délaissent la
recherche du leader idéal et se centre davantage
sur les caractéristiques de la situation. Cette
approche postule que l influence du leader est
affectée par certaines caractéristiques de la
situation (facteurs de contingence). - Les théories les plus connues de cette approche
sont celles de Fiedler, Hersey et Blanchard, et
House.
137
27Modèle de contingence de Fiedler
- Première théorie situationnelle.
- Postulats
- Les comportements des leaders ne sont pas tous
sous son contrôle volontaire, car le leadership
est fortement relationnel et émotif - Naïf de penser que l efficacité d un supérieur
ne repose que sur ses capacités - La formation des leaders doit tenir compte de
leurs besoins. - L efficacité de l équipe de travail repose sur
l interaction entre la personnalité du leader et
la situation.
138
28Modèle de contingence de Fiedler
- Style de leadership définit à partir du LPC
(Least preferred co-worker). - Facteurs de contingence le caractère favorable
de la situation qui est défini par... - relations interpersonnelles entre le leader et le
groupe - structure de la tâche
- pouvoir lié à la position du leader.
- Le leadership efficace dans les situations très
favorables ou défavorables est celui orienté vers
la tâche alors que dans les situations modérément
favorable, cest celui orienté vers les
relations.
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29Théorie du chemin critique de House
140
Leadership
Situation
Résultats
Subordonnés Autoritarisme Causalité Aptitudes
Milieu de travail Tâche Autorité Groupe
Directif Soutien Vers les objectifs Démocrat
ique
Satisfaction Acceptation du leader Motivation
Attentes Instrumentalité
30Leadership situationnel de Hersey et Blanchard
- Ils définissent quatre styles de leadership Ã
partir de deux dimensions comportements de tâche
et comportements de relation. - Le facteur de contingence est la maturité
psychologique des subordonnés qui se définit
comme - la capacité et la volonté de prendre des
responsabilités - le niveau de formation et d expérience tel que
requis - la motivation daccomplir des objectifs élevés.
141
31Hersey et Blanchard
Social
Légitime
Participant
Vendant
Récompense
Charisme
Comportements de relation
Sécurité
Estime
Coercitif
Expert
Délégant
Dictant
Actualisation
Existence
Comportements de tâche
--
-
-
Maturité des subordonnés
142
32Leadership transformatif (Bass, 1985)
143
33Leadership charismatique (Conger et Kanungo)
- Cest une personne qui, par le puissance de sa
personnalité, exerce une profonde influence sur
ses subordonnés. - Caractéristiques
- Confiance inébranlable en soi et en son jugement
- Conviction inébranlable dans sa vision du futur
- Esprit innovateur
- Promoteur du changement
144
34Pouvoir et influence
- Pouvoir Faculté de faire exécuter par un tiers
une tâche que lon veut voir mener à terme ou
encore de faire en sorte que les choses se
passent comme on le souhaite. Capacité de dicter
des comportements aux autres. Force qui influe
sur le cours des événements... - Influence Comportement qui découle directement
de lexercice du pouvoir.
145
35Sources du pouvoir (French et Raven,1962)
- Pouvoir de récompense Capacité de renforcer
extrinsèquement et extrinsèquement (,
promotions, feedback, tâches). - Pouvoir de coercition Capacité de punir.
- Pouvoir légitime ou autorité Capacité
attribuable uniquement au poste occupé. - Pouvoir dexpertise Provient des compétences et
connaissances dun gestionnaire. - Pouvoir de persuasionCapacité de conviction..
- Pouvoir référence Capacité dinfluence qui se
fonde sur le désir didentification de l employé
au gestionnaire.
146
36Le processus dacquisition du pouvoir hiérarchique
Accroissement du pouvoir hiérarchique Acquisitio
n d une position centrale Être un point de
passage obligatoire en matière d information,
étendre son réseau de relations Augmentation de
la souplesse de son travail Éliminer les
activités routinières, lancer de nouvelles
idées. Définir des tâches difficiles à évaluer
Descriptions de poste ambiguës, formation
avancée Mettre ses résultats en évidence
Élargir son cercle de relation parmi les
dirigeants, se mettre en avant Amélioration de
la pertinence de ses tâches par rapport aux
objectifs organisationnels.
147
37Le processus dacquisition du pouvoir personnel
Connaissances et information Formation et
relation (Ce nest pas ce que tu connais qui
importe mais qui tu connais). Charme
Personnalité agréable, courtoisie et belle
apparence (i.e. Dale Carnegie Comment se faire
des amis). Efforts Dévotion corps et âme au
travail au nom de lefficacité , travail acharné.
148
38Substituts du leadership
149
Liés aux subordonné Considération
Tâche Aptitudes
? Besoin dindépendance
? ? Professionnalisme
? ? Indifférence aux récompenses
? ? Liés à la tâche Routine
et précision ? Rigidité du
processus ? Feedback intrinsèque
? Satisfaction intrinsèque
? Liés à lorganisation Formalisation
? Rigidité
? Cohésion du groupe
? ? Récompense orga. ?
? Éloignement du leader ? ?
39Citoyenneté organisationnelle
- Organ (1988) définit la citoyenneté
organisationnelle comme la contribution
volontaire du personnel qui nest jamais demandée
par la direction dans le cadre dun travail. Il
sagit en fait de comportements non dictés par la
tâche ou la convention collective. - Organ (1997) souligne que lon peut parler de
performance contextuelle lorsquil est question
de citoyenneté organisationnelle. - Des études démontrent que la perception de ces
comportements par le supérieur peut expliquer
jusqu à 60 de lévaluation de la performance.
150
40Les facteurs de la citoyenneté organisationnelle
- Altruisme Comportements daide dirigée vers une
personne ayant un problème lié au travail. - Esprit consciencieux Comportements qui dépassent
amplement les exigences minimales de lemploi
concernant la ponctualité, le respect des règles
et les pauses-café . - Esprit sportif Tolérance dun employé vis-à -vis
des conditions de travail qui laissent à désirer.
- Courtoisie Comportement par lequel la personne
prévient déventuels problèmes en lien avec
dautres collègues. Elle se distingue de
laltruisme qui est une attitude qui permet de
diminuer leffet dun problème existant et non
pas de le prévenir. - Vertu civique Ensemble de comportements
pratiqués par un individu pour le bien-être de
son organisation
151
41Les causes de la citoyenneté organisationnelle
- Au niveau personnel
- Satisfaction au travail
- Sentiment déquité
- Engagement organisationnel
- Sentiment dauto-efficacité .
- Au niveau organisationnel
- Leadership du supérieur.
152
42Changement planifié
- Constitue un effort délibéré de changer une
situation dite insatisfaisante, au moyen dune
série dactions dont le choix et lorchestration
résultent dune analyse systématique de la
situation en cause. - Cest une réponse directe à la perception dun
écart de rendement, cest-à -dire un décalage
entre le rendement souhaité et les résultats.
153
43Modèle du champ de forces
- Postulat Les situations sociales sont
dynamiques, elles sinscrivent dans un tableau où
des forces interagissent. Les situations sont
maintenues en état d équilibre dans un champ
dynamique de forces opposées.
154
44Représentation symbolique des forces en
interaction
155
Une force peut être tout élément qui agit sur une
situation donnée.
45Méthode danalyse des forces
156
- Description de la situation actuelle et de la
situation désirée - Identification des forces restrictives
- Relever les forces qui empêchent la situation
actuelle de se rapprocher de la situation
désirée. - Identification des forces motrices
- Amorcer le changement en provocant en
déséquilibre dans le champ de force. - Diminution des forces restrictives
- Augmenter les forces motrices
- Transformer les forces
46Étapes du changement planifié
- Dégel Préparation au changement par une remise
en cause des attitudes et des comportements afin
de susciter le besoin. Réduction des résistances. - Changement Modification de la situation
(comportements, structure, technique) qui, si
elle est trop rapide, rencontre des résistances. - Regel Consiste dans le renforcement des
résultats et leur évaluation.
157
47Fondements du pouvoir, stratégies de
changement, comportements de gestion et résultats
prévus
Pouvoir
Stratégies
Comportements
Résultats
Récompense Coercition Légitime Expertise Charism
e
Soumission provisoire Intégration à long
terme Intégration à long terme
Changement forcé Projet pilote Processus
de groupe
Coercition Imposition Persuasion Partage
158
48Stratégies de changement planifié
- Coercition Utilisation des pouvoirs légitime, de
récompense et de punition résultant d une action
unilatérale du catalyseur. - Persuasion Utilisation des connaissances,
expériences et arguments et du pouvoir de
compétence par le catalyseur. - Participation Vise à définir une orientation et
donner un soutien.
159
49Sources de résistance Attitudes suggérées
160
50Manifestations des résistances
- Questionner de manière tâtillonne
- Évoquer des doutes sur le changement
- Dérision et ridicule
- Feindre de l indifférence pour diriger le projet
vers les tablettes - Exprimer de lapathie
- Ralentir le rythme de travail
- Discréditer les initiateurs du changement
- Déclarer une guerre contre le changement
- Amplifier les mérites de la situation actuelle.
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51Réduction de la résistance au changement
- Éducation et communication
- Participation
- Soutien
- Négociation
- Manipulation
- Coercition
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