Title: La Psychoth
1 La Psychothérapie Focalisée sur le Transfert
(TFP) pour les troubles graves de la
personnalité Frank Yeomans, MD, PhD PERSONALITY
DISORDERS INSTITUTE Weill Medical College of
Cornell University www.borderlinedisorders.com Ne
uchâtel 25 juin 2007
2PERSONALITY DISORDERS INSTITUTE Weill Medical
College of Cornell University Otto F. Kernberg,
M.D., Director John F. Clarkin, Ph.D.,
Co-Director Ann Appelbaum, MD James Hull,
PhD Eve Caligor, MD Paulina Kernberg, MD Jill
Delaney, MSW Mark Lenzenweger, PhD Diana
Diamond, PhD Kenneth Levy, PhD Pamela A.
Foelsch, PhD Armand Loranger, PhD Kay Haran,
PhD Michael Stone, MD Frank E. Yeomans, MD
3Bibliographie de base
- www.borderlinedisorders.com
- Clarkin JF, Yeomans FE, Kernberg OF (2006).
Psychotherapy for Borderline Personality
Focusing on Object Relations. Washingon, DC
American Psychiatric Press. - Yeomans FE, Clarkin JF, Kernberg OF (2002). A
Primer of Transference-Focused Psychotherapy for
the Borderline Patient. Northvale, NJ Jason
Aronson.
4Bibliographie (suite)
- Yeomans FE, Selzer MA, Clarkin JF. (1992).
Treating the Borderline Patient A Contract-based
Approach. New York Basic Books - Kernberg PF, Weiner AS, Bardenstein KK (2000).
Personality Disorder in Children and Adolescents.
New York Basic Books - Stone, M. The Fate of Borderline Patients
Successful Outcome and Psychiatric Practice. New
York Guilford Press (1990).
5Bibliographie (suite)
- Clarkin, JF Levy, KN Lenzenweger, MF Kernberg,
OF (2007). Evaluating three treatments for
Borderline Personality Disorder. American Journal
of Psychiatry 1646. - Levy, KN Meehan, KB Kelly, KM Reynoso, JS
Clarkin, JF Lenzenweger, MF Kernberg, OF
(2006). Change in attachment and reflective
function in the treatment of borderline
personality disorder with transference focused
psychotherapy. Journal of Consulting and Clinical
Psychology 741027-1040.
6Bibliographie (suite)
- Levy KL, Clarkin JF, Yeomans FE, Scott LN,
Wasserman RH, Kernberg, OF The Mechanisms of
Change in the Treatment of Borderline Personality
Disorder with Transference Focused Psychotherapy.
Journal of Clinical Psychology , 62(4), 481-502
(2006).
7FIGURE 1
- Relationship between familiar, prototypic,
personality types and structural diagnosis. - Severity ranges from mildest, at the top of the
page, to extremely severe at the bottom. Arrows
indicate range of severity. - Kernberg Caligor (2005). A psychoanalytic
theory of personality disorders. In Major
Theories of Personality Disorders, 2nd Ed. Eds
Clarkin Lenzenweger. NY, Guilford, 115-156.
8Les traitements
- Psychopharmacologie
- Thérapies cognitives behaviorales
- Thérapie comportementaliste dialectique (DBT)
- Thérapie centrée sur les schémas
- Autres
- Les Psychothérapies psychodynamiques
- Les psychothérapies de soutien et mixtes
- Thérapie basée sur la mentalisation(MBT)
- Psychothérapie Focalisée sur le Transfert (TFP)
9La Dyade de Relation dobjetN.B. La
représentation internalisée nest pas une
représentation exacte de lexpérience vécue
le Soi
lAutre
un affect
10LOrganisation Clivée
11lOrganisation Normale
12Le Monde Intérieur du Patient
.
S1
a1
O1
- S représentation de soi-même
- O représentation de lobjet
- a laffect
- Exemples
- S1 Personnage faible et abusé
- O1 sévère/autoritaire/abusif
- a 1 la peur
- S2 personnage infantile/dépendent
- O2 idéal/nourrissant
- a2 lamour
- S3 personnage puissant/contrôlant
- O3 faible/esclave
- a3 la rage
S2
O2
a2
O3
a3
S3
etc..
13Le Monde Intérieur du Patient
S1
S1
O1
a1
S2
S2
a2
O2
S3
O3
S3
a3
14INTERACTIONS DE RELATIONS DOBJET OSCILLATIONS
Rep-Objet
Rep-Soi
Peur, Soupçons,Haine
Persécuteur
Victime
Peur, Soupçons, Haine
Persécuteur
Victime
(Les oscillations sont inconscientes et se
repèrent dans le comportement)
15Exemple clinique doscillationslexemple du
livre
- Observer
- Stimuler la capacité du patient dobserver
- Le processus interprétatif
- Si vous me voyez ainsi, ce serait logique de
- Cest difficile de voir/accepter cela en vous
- Nous sommes daccord à propos de lémotion, mais
nous ne le sommes pas à propos de son origine
(source) - Si vous arrivez à prendre conscience de cela,
vous serez capable de le contrôler et le
maîtriser.
16INTERACTIONS DE RELATIONS DOBJET DÉFENSE
Peur, Soupçons, Haine
Persécuteur
Victime
Opposé
Attention, Protection Amour
Parent parfait
Soin à lenfant
17TROIS CANAUX de COMMUNICATION
- 1 Verbal
- 2 Non-Verbal
- 3 Contretransfert
- La prédominance des canaux 2 et 3 pendant la
première période de la thérapie (MN)
18Les Relations entre stratégies, tactiques et
techniques
STRATÉGIES Les objectifs globaux
TACTIQUES Les tâches, séance par séance
TECHNIQUES Comment viser ce qui se passe à un
moment donné
19La thérapie une méthode et une relation
- Les méthodes de thérapie les techniques
spécifiques guident le thérapeute et laident a
se servir de lexpérience vécue avec le patient
qui est une relation réelle pour chaque
participant comme une occasion de comprendre et
de changer plutôt que de répéter et perpétuer la
réalité bornée et insatisfaisante qui est celle
du patient
20STRATEGIES de la TFP
STRATEGIE 1 Définir les relations dobjet
prédominantes STRATEGIE 2 Observer et
interpréter les renversements de rôle STRATEGIE
3 Observer et interpréter les liens entre des
dyades objectales qui se défendent les unes
contre les autres, maintenant ainsi le conflit et
la fragmentation interne STRATEGIE 4 Intégrer
les représentations clivées de soi et de lautre.
Explorer la capacité du patient à éprouver une
relation différemment dans le transfert, et
revoir les autres relations significatives du
patient dans la perspective de ce changement.
21Les TECHNIQUESLes interventions dans limmédiat
fondées sur une compréhension globale
- La clarification, la confrontation, et
linterprétation - Lanalyse continuelle du transfert
- La gestion de la neutralité technique
- Lutilisation du contre-transfert
22Interprétation
- Une tentative de comprendre le fonctionnement du
psychisme par lapport dun insight à propos de
limpact des matériaux inconscients sur la
pensée, létat affectif, et le comportement de
lindividu - Les interprétations sadressent à des conflits
intrapsychiques
23Interprétation (suite)
- Chez les borderlines, les conflits sont basés sur
le manque dintégration de lidentité (des
dyades) - Linterprétation essaie de faire comprendre la
motivation du clivage qui reste à la base du
psychisme du patient - Ex Vous êtes persuadé que je vais vous faire
mal à la fois à cause de vos expériences passées
et aussi à cause de ce que vous supposez en moi
qui pourrait trouver son origine en vous.
24Interprétaton (suite)
- Les interprétations utilisent les informations
obtenues par la clarification et la confrontation
pour créer des liens entre ce dont le patient est
conscient et la partie inconsciente dun conflit
25Les étapes de linterprétation
- Comprendre/identifier létat de soi-même dans le
moment présent - saisir le vécu du thérapeute par le patient, dans
le moment présent - considérer le vécu du thérapeute au moment
présent, et le fait quil peut être différent de
celui du patient - mettre en contraste le vécu immédiat du soi et du
thérapeute avec celui à dautres temps (viser le
clivage) - mettre en évidence les raisons du clivage
- transposer le tout dans le contexte dautres
relations.
26La neutralité technique
- Le thérapeute qui intervient à partir dune
position de neutralité évite de prendre position
pour lune ou lautre des forces impliquées dans
les conflits du patient - Le thérapeute maintient la position dun
observateur neutre par rapport au patient et ses
difficultés - Ceci dit, le therapeute sallie avec le moi
observateur du patient et reste du côté du
traitement et de la santé
27La neutralité technique
- Maintenir une distance égale
- - du ça
- - du Moi agissant
- - des elements précurseurs du surmoi (pos. et
nég.) - - de la réalité externe
- Ceci ne veut pas dire une attitude indifférente,
distante, monotone (se montrer engagé dans le
traitement)
28Pourquoi la neutralité?
- La neutralité permet de rediriger les conflits du
patient dans la thérapie - Elle permet au thérapeute dobserver les
relations dobjet actives dans le moment présent - Elle renforce le moi observateur du patient
- Les interprétations offertes à partir dune
position de neutralité facilitent lintégration
des représentations clivées de soi et de lautre
29Labandon de la neutralité
- Labandon de la neutralité fait partie des
stratégies de la TFP - Il est permis quand les passages à lacte
dangereux ne peuvent pas être contenus par la
confrontation ni par linterprétation - Labandon de la neutralité qui nest pas
nécessaire résulte du contre-transfert
30Définition du Contre-transfert
- La totalité de la réaction émotionelle du
thérapeute face au patient - Contre-transfert dans le sens large
- Le transfert du thérapeute sur le patient
- Cette perspective classique vise le thérapeute
- Les réactions du thérapeute au transfert du
patient - Cette perspective kleinienne vise plutôt le
patient
31La double face du contre-transfert
- Il est le 3ème canal de communication et sert
comme source essentielle de renseignements à
propos du monde interne du patient et des
relations dobjet activées dans le transfert,
MAIS - Il peut perturber la capacité du thérapeute à
comprendre le monde interne du patient et de
communiquer efficacement avec le patient
323ème canal de communication
- Le patient limite exprime par les agirs ce quil
ne peut pas exprimer, ou ressentir, par les mots - Les thèmes affectifs dominants et les relations
dobjet sont exprimés par linduction de pensées
et de sentiments chez le thérapeute
(lidentification projective) - Pour clarifier comment le patient ressent le
thérapeute dans le transfert, on peut se poser la
question Comment est-ce quil me fait me sentir?
33Les TACTIQUES
- La mise en place du contrat, le maintien du
cadre du traitement et lélimination des gains
secondaires de la maladie - Le maintien des limites du traitement et le
contrôle des actings - Le choix du focus dintervention par
lobservation des trois canaux de communication - Ladhérence aux priorités générales du traitement
- Le maintien dune perception commune de la
réalité - Lanalyse à la fois du transfert positif et
négatif, et des défenses primitives - La régulation de lintensité de lengagement
affectif
34Le début du traitement
Séances d évaluation
Séances de contrat
Séance de famille
La thérapie
la pré-thérapie
la thérapie commence (ou pas)
(nécessité de confronter le manque dhonnêteté)
Objectif Évoluer des passages à lacte au
transfert
35 LEntrevue Structurale
- Définition une méthode standardisée
dévaluation systématique de lorganisation de la
personnalité qui, en même temps, encourage
lutilisation de linsight et de lintuition en
se servant de linteraction avec le patient pour
guider lévaluation - Kernberg, O. Severe Personality Disorders,
chapitres 1 et 2 (1984)
36Les principes du contrat
- 0. Commencer avec une entente sur la nature des
problèmes - I. Définir les responsibilités du patient et du
thérapeute - II. Protéger la capacité du thérapeute de penser
avec clarté et de réfléchir - III.Permettre à la dynamique du patient de se
déployer dans un cadre solide - IV.Permettre lanticipation des interprétations
relatives aux déviations du cadre qui se
présenteront plus tard dans la thérapie - V. Offrir un cadre thérapeutique organisateur qui
établit la thérapie comme ancre ou objet
transitionnel dans la vie du patient
37Exemples de menaces au traitement
- Comportements suicidaires et auto-destructeurs
- fatals
- non-fatals
- Pulsions homicidaires
- Menaces au thérapeute épier, traquer le
thérapeute - Abandon du traitement
- Mentir ou retenir des informations
- Toxicomanie/alcoolisme
- Troubles alimentaires non-contrôlés
- Absences fréquentes
- Appels téléphoniques excessifs autres
intrusions dans la vie du th. - Non-paiement des honoraires
- Problèmes créés en dehors de la thérapie qui
empêchent la continuité de la thérapie - Style de vie passif qui peut mettre en échec tout
effort thérapeutique, afin de maintenir les gains
secondaires de la maladie
38Contrat concernant la suicidalité chez un(e)
patient(e) Borderline chroniquement
suicidairequi se sent poussée au suicide entre
les séances
- Scénario I
- Pat. a des idées suicidaires mais sent quil peut
se contrôler - pat. nappelle pas le thérapeute et en parle à la
séance suivante
39Scenario IIPat. sent qiil narrive pas à
contrôler limpulsion
- Pat. appelle le thérapeute qui lui rappelle le
contrat. - Patient va aux Urgences
- OU
- II. Pat. refuse. Le thérapeute remplit son
devoir médical dans limmédiat et dès que le
cadre du traitement est de nouveau fonctionnel il
discute avec le patient si la thérapie peut
continuer
- Pat. va seul aux Urgences
- pat. sort des Urgences et va à la séance suivante
- OU
- II. Hospitalisation conseillée
- Pat. daccord, reprend sa therapie après la
sortie - OU
- Pat. refuse ? thérapie terminée
40Scenario III Patient a fait une tentative de
suicide
- Pat. appelle la famille, des amis, le 911, etc.
pour se faire hospitaliser - Décision admission ou pas
- Pat. appelle le thérapeute qui fait ce quil peut
pour sauver la vie du pat. - Dès que le calme et la neutralité reviennent, le
thérapeute aborde la possibilité de continuer le
traitement ou pas.
41Les TACTIQUES - rappel
- La mise en place du contrat, le maintien du
cadre du traitement et lélimination des gains
secondaires de la maladie - Le maintien des limites du traitement et le
contrôle des actings - Le choix du focus dintervention par
lobservation des trois canaux de communication - Ladhérence aux priorités générales du traitement
- Le maintien dune perception commune de la
réalité - Les réalités incompatibles
- Lanalyse à la fois du transfert positif et
négatif, et des défenses primitives - La régulation de lintensité de lengagement
affectif
42Le choix du matériel auquel on sadresse
- La hiérarchie de priorités
- Le principe économique lon intervient là ou il
y a le plus daffects - Le principle dynamique lon procède de la
défense ( de la surface) à la pulsion (au niveau
plus profond)
43Hiérarchie des priorités - I
- Obstacles à lexploration du transfert
- menaces suicidaires ou homicidaires
- menaces ouvertes à la continuité du traitement
(p.ex., séances manquées fréquentes évocation
dun arrêt de traitement) - malhonnêteté, retenue délibérée dinformations
(mentir au thérapeute, refuser de discuter de
certains sujets, silences qui occupent la plupart
des séances) - transgressions du contrat (ne pas maintenir son
poids, appels téléphoniques fréquents) - passages à lacte dans la séance (abîmer les
meubles du cabinet, refuser de sortir à la fin de
la séance, crier) - passages à lacte non-fatals entre les séances
- propos triviaux ou dénués daffectivité
44Hiérarchie des priorités (suite)
- Manifestations de transfert
- Se référant directement au thérapeute
- Se référant non-verbalement au thérapeute (par
ex., posture corporelle séductrice) - Inférées par le thérapeute (références à des
figures dautorité, à dautres médecins, etc.) - La manière dêtre avec le thérapeute
- Matériel affectif non-transférentiel
45Lévolution typique du traitement - 1
- mises à lépreuve du contrat et du cadre, lutte
pour le contrôle - insistance sur les canaux de communication
non-verbal et contre-transferentiel - diminution des actings la vie se calme plus ou
moins, tandis que lintensité des affects
augmente dans les séances - prise de conscience de limportance du thérapeute
pour le patient et des défenses du patient contre
celle-ci (thèmes dattachement) - interprétation des défenses contre lintégration
46Thérapeute Patient
- Établit le cadre via le contrat
Expérimente un lieu sûr pour sexprimer - et vivre les émotions qui émergent
- ?
- Lexpression des affects inclut une
interaction - basée sur des dyades implicites de
relations dobjets - Observe laction sans juger ou réagir
- Tente de comprendre/expliquer les relations
dobjet sous-jacentes aux actions par - 1 Clarification
- 2 - Confrontation Augmente linsight
- 3 Interprétation
- ( favorisent une prise
- de conscience et diminuent davantage
délaboration progresse vers une - les obstacles) meilleure contextualisation meil
leure intégration - meilleure modulation des affects
47Lévolution typique du traitement - 2
- alternance entre le mauvais objet projeté et le
mauvais objet senti à lintérieur (liée à
lalternance entre les transferts positifs et
négatifs) - un cycle où le cercle des conflits devient plus
restreint, plus contenu - lintégration comme tentative mais sujet à des
régressions fréquentes vers la position clivée - problèmes pratiques creés par les choix
précédents dans la vie qui salignent mal avec
létat évolué
48Indicateurs dINTEGRATION et de CHANGEMENT
STRUCTURAL
- Commentaires du patient qui suggèrent une
exploration plus profonde des commentaires du
thérapeute - le patient paraît capable daccepter
linterprétation des mécanismes de défense
primitifs - le patient accepte de reconnaître laggression et
la haine - le patient tolère lactivité fantasmatique et le
développement dun espace transitionnel - travail de perlaboration du Soi grandiose
pathologique (chez les patients narcissiques) - lévolution des transferts prédominants
- la capacité du patient déprouver de la
culpabilité et dentrer dans la position
dépressive
49Comment évaluer des changements internes?
- cohérence
- fonctionnement réflectif /mentalisation
50Changement de la cohérence en fonction du temps
et du traitement
51Changement de la FR en fonction du temps et du
traitement
52Mentalization Some Basic Theory,
Techniques And Applications. Slides by Anthony
Bateman, M.D., FRCPsych.
53Mentalisation/ Fonction réflexive(Fonagy,
Target, Steele, Steele, 1998)
- Le processus cognitif et affectif de
linterprétation, autrement dit comprendre le
comportement de soi ou dautrui en termes détats
mentaux intentionnels désirs, sentiments,
croyances - Conscience de soi et conscience de lautre
- Comprendre les états desprit internes
- Lire autrui avec précision
- La fonction réflexive est définie comme la
capacité de penser ou de mentaliser en termes
détats desprit (émotions, intentions,
motivations) pour se comprendre ou comprendre
autrui. La fonction réfelxive est mesurable par
une échelle.
54ThéorieRévision de la théorie de lattachement
Capacités de mentalisation
Mécanismes attentionnels
Représentation de laffect
Représentations de second ordre
Contrôle volontaire
Fonction réflective
La fonction interprétative interpersonnelle (IIF)
55Théorie Espace intersubjectif et
symbolisation de lemotion
Représentation de létat du Soi Internalisation D
e limage de lobjet
Soi Psychologique Représentations De 2nd ordre
contingent display expression Marquée De laffect
Expression
Liaison symbolique De létat intérieur
Soi Physique Représentations De 1er ordre
Reflection
signal Expression non-verbale
Résonance
Soi constitutif excitation
Enfant
Parent
Fonagy, Gergely, Jurist Target (2002)
With apologies to Gergely Watson (1996)
56Déficit de la mentalisation chez les TPL causes
- Modèle actuel
- Vulnérabilité constitutive
- Le déficit de mentalisation peut être secondaire
au fonctionnement anormal du système
dattachement - dysfonctions précoces du système dattachement
- combinées aux expériences traumatiques plus
tardives dans un contexte dattachement - Lhyperréactivité du système dattachement
insécure a un impact négatif sur la mentalisation - Une mentalisation fragile mène à un retour à des
modes de fonctionnement psychiques antérieurs
les représentations daffect non-mentalisées, y
compris la pseudo-mentalisation (pretend mode).
57Implications
- Le principe Un traitement est efficace dans la
mesure où il favorise les capacités de
mentalisation du patient sans générer trop
deffets iatrogéniques par hyperstimulation du
système dattachement - Stimuler simultanément le système dattachement
(mais pas trop) tout en maintenant la
mentalisation - Mettre laccent sur le processus de la thérapie
plutôt que sur le contenu le focus nest pas
tant sur ce dont le patient parle mais plutôt
Comment me percevez vous présentement alors que
jécoute ce que vous me dites sur tel sujet? - FY comme la TFP, mais allant moins au-delà de
lexpérience consciente du patient - Fonagy, P and Bateman, A (2006) Editorial
British Journal of Psychiatry
58MBT - Objectifs généraux
- Les buts
- Promouvoir la mentalisation sur soi-même
- Promouvoir la mentalisation à propos des autres
- Promouvoir la mentalisation des relations
- ÉTABLIR UN SENS DE SOI PLUS ROBUSTE
- Via
- La structure
- Lalliance thérapeutique
- Un focus sur les domaines sociaux et
interpersonnels - Lexploration de la relation thérapeute-patient
59Inhibition de la mentalisation et cycles
coercitifs (impasses) dans certaines familles
Comportement non mentalisé (coercitif,
non-psychologique) Ex claquer la porte
Réponses non mentalisées Ex crier au patient
pour avoir claqué la porte
- Cercle vicieux,
- Auto-perpétuant
60Problème Thérapeute-Patient
La thérapie stimule le Système dattachement
Discontinuité du soi
EXPLORATION
TENTATIVE DE SE STRUCTURER Par un Effort de
contrôle de soi et/ou des autres
61Problème Thérapeute-Patient
TENTATIVE DE SE STRUCTURER Par un Effort de
contrôle de soi et/ou des autres
REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE RIGIDE ABSENCE DE
MENTALISATION MENTALISATION CONCRÈTE (ÉQUIVALENCE
PSYCHIQUE) PSEUDO-MENTALISATION
(PRETEND) MAUVAISE UTILISATION DE LA
MENTALISATION
62Posture du thérapeute
- Non-connaissant
- Le thérapeute et le patient vivent les
interactions de façon impressioniste - Identifier des différences Je peux voir
comment vous en êtes arrivé à cette conclusion
quil vous ignorait mais lorsque jy pense, il me
semble qua pu être plutôt préoccupé par quelque
chose au lieu de vous ignorer - Accepter différentes perspectives
- Questionner de façon active
- Surveiller ses propres erreurs
- Rôle modèle pour lhonnêteté et le courage en
reconnaissant ses propres erreurs - Suggérer que les erreurs offrent une occasion
den apprendre davantage sur le contexte, les
expériences et les sentiments
63Lexemple du livre
- T Quai-je fait maintenant?
- Je peux voir comment vous en êtes arrivés là,
mais y a-t-il une autre façon de comprendre? - FY la TFP peut procéder de cette façon
interprétation centrée sur lobjet, mais elle
sadresserait éventuellement à la partie
agressive clivée du patient - la MBT assume plutôt que lagression sestompe
au fur et à mesure que la compréhension et la
mentalisation du patient saméliorent
64Différence théorique
- soi étranger (alien self) vs. mauvais objet
65Points pratiques
- Les patients gèrent les aspects discontinus de
leur expérience propre en externalisant (en
générant des émotions chez le thérapeute)
identification projective - Cette tendance prend naissance durant lenfance
- Celle-ci nest pas renversée par la seule prise
de conscience de celle-ci linterprétation de
celle-ci est généralement futile - FY la nécessité de revoir et comprendre le
processus interprétatif plus profondément
66La question de la iatrogenèse
- Certaines interventions thérapeutiques risquent
dexacerber plutôt que de réduire les échecs
temporaires de la mentalisation - Les interventions non-mentalisantes tendent à
placer le thérapeute dans un rôle dexpert qui
décrète ce qui se trouve dans lexprit du patient
(Vous pensez/ressentez X)- le patient na alors
pas le choix de réagir soit par le déni soit par
une acceptation peu critique - Pour favoriser la mentalisation, le thérapeute
devrait affirmer clairement comment il est arrivé
à une conclusion sur les sentiments ou les
penseés du patient - Explorer les échecs antérieurs de la
mentalisation peut être parfois (mais pas
toujours) aidant pour restaurer la capacité du
patient à penser.
67Spectre des interventions
Supportive/empathique
Plus impliquées
Clarification et élaboration Identification
expression des affects approp.
Mentalisation de base
- Mentalisation Interprétative
Mentalisation du transfert
Moins impliquées
68Exemple
- P Arrive agité apeuré, et il demeure
silencieux. - T Vous semblez me craindre aujourdhui
- P Quest-ce qui vous fait dire cela?
- T Votre tête était penchée vers le bas et
vous évitiez de me regarder - P Je croyais que vous étiez fâché avec moi
- T Je nai pas conscience dêtre fâché avec
vous, mais il serait utile dexaminer pourquoi
vous étiez convaincus dune telle chose
69Quelques différences entre la TFP et la MBT
- L accent doit-il être mis sur le déficit ou sur
le conflit? - Les patients limites sont-ils capables dune
penseée symbolique? Sont-ils capables de profiter
des interprétations? - Le problème de lagressivité est-il...
- Une réaction à un trauma/mauvais traitement, avec
la possibilité alors de dissoudre
lagressivité? - Une force primaire psychique qui demeure à être
intégrée? - Question Ces approches quelque peu différentes
sadressent-elles en fait à différents types de
patients limite?
70Quelques aspects de la DBT
- Le cycle limite
- Le déclencheur amène
- UNE DYSRÉGULATION ÉMOTIONNELLE, qui amène
- Une tentative de réduire/éliminer les émotions
négatives, ce qui amène - Des comportements problématiques
(Auto-mutilations, abus de substances, etc.), qui
amènent - Un soulagement temporaire
71Les interventions en DBT
- Déclencheur la DBT change cette association à
laide dune exposition comportementale ou dun
contrôle des stimuli - Dysrégulation émotionnelle la DBT enseigne à
tolérer la détresse - Tentative de réduire/éliminer les émotions
douleureuses la DBT enseigne comment les
éviter ou se distraire en évitant les acting out - Comportements problématiques la DBT enseigne
comment les arrêter - Arrêter les comportements problèmatiques arrête
le renforcement de ceux-ci - Tout ce qui précède aide à réguler les émotions
72DBT - Mindfulness
- Un état dans lequel une personne est hautement
consciente et concentrée sur la réalité du moment
présent, lacceptant et le reconnaissant, tout en
évitant dêtre pris dans des pensées ou des
émotions à propos de la situation présente.
73Quelques éléments de la thérapie par les schémas
- But général de la thérapie par les schémas
- Aider les patients à remplir leurs besoins
fondamentaux, de façon adaptative, en changeant
les schémas mésadaptés, les styles de coping,
etc. - Besoins fondamentaux de lenfance
- Sécurité
- Base stable, prévisibilité
- Amour, soins et attention
- Acceptation et encouragements
- Empathie
- Limites réalistes
- Validation des sentiments et des besoins
74Thérapie par les schémas
- Stratégies de changement
- Restructuration cognitive
- Techniques focalisées sur les émotions
- Changement comportementaux des patterns de vie
- Reparenting limité
- Travail sur les schémas
- Philosophie de traitement
- Voir le patient comme un enfant vulnérable, qui a
des besoins et non comme un enfant avide - Le thérapeute a des droits
- Ne pas blâmer le patient lorsque frustré
- Le traitement suit un parallèle avec le
développement normal de lenfant - Respect mutuel et authenticité
75Thérapie par les schémas Reparenting limité
- Le thérapeute remplit des besoins qui nont
jamais été bien remplis, dans les limites du
cadre thérapeutique. Ceci se fait par - La validation des besoins et des émotions
- Nurturing, base stable
- Bâtir la confiance par les encouragements
- Authenticité, divulgation de soi, être une vraie
personne - Donner au patient son télephone à la maison
(ligne séparée pour les patients) - Donner du temps supplémentaire (télephone,
courriels) - Donner des objets transitionnels
- Prendre le patient dans ses bras, lorsque
approprié - Reparenting à travers limagerie
76TFP, MBT, DBT, ST
- Points en commun
- Principales différences
- La compréhension de lagressivité
- Le focus sur le sens du déclencheur vs.
lintensité de la réponse chez le patient - Le focus sur la régulation émotionnelle vs.
lintégration psychologique - Les objectifs de vie au-delà du contrôle
symptomatique - Possibilité dune séquence de traitements
- Possibilité dindications thérapeutiques
différentes pour différents sous-types de
patients limite