LES COMPLICATIONS PSYCHIATRIQUES DE L ALCOOLISME - PowerPoint PPT Presentation

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LES COMPLICATIONS PSYCHIATRIQUES DE L ALCOOLISME

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Alcoolo-d pendance dans les suites de d pression r actionnelle (abandon, deuil, isolement affectif et social) ... d sint r t, retrait affectif, ralentissement psychomoteur et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES COMPLICATIONS PSYCHIATRIQUES DE L ALCOOLISME


1
LES COMPLICATIONS PSYCHIATRIQUES DE L ALCOOLISME
  • G. Fonsegrive

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ALCOOLISME
  • Facteurs socioculturels, biologiques et
    psychologiques,
  • Interaction étroite avec la pathologie mentale,
  • Troubles psychopathologiques sont cause, facteur
    favorisant, ou complication de lalcoolisme,
  • Nécessité de différencier un trouble induit dun
    trouble primaire.

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ALCOOLISME
  • Conduites alcooliques ensemble hétérogène de
    comportements dont le seul trait commun est
    lusage excessif de boissons alcooliques, nocif
    pour la santé physique, mentale ou sociale du
    sujet, associé ou non à une alcoolo-dépendance
    psychologique et physique.
  • Modèles
  • Bidimensionnel clinique et comportement,
  • Typologies clinique et facteur étiopathogénique
    (Jellinek, Fouquet, Babor)

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Modèle de Fouquet
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ALCOOLISME PRIMAIRE ALCOOLISME SECONDAIRE
  • Radouco-Thomas et coll. (1979),
  • Schuckit (1985),
  • Classification en fonction comorbidité
    psychiatrique et son antériorité vis-à-vis de
    linstallation de lalcoolisme
  • Alcoolisme primaire 1er trouble installé,
  • Alcoolisme secondaire troubles psychiatriques
    antérieurs, indépendants, présents lors des
    phases de sevrage prolongées.

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COMPLICATIONS PSYCHIATRIQUES DE LALCOOLISME
  • Ivresse alcoolique,
  • Symptômes de sevrage,
  • Psychoses chroniques,
  • Troubles de la personnalité,
  • Anxiété,
  • Dépression,
  • Suicide.

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IVRESSE ALCOOIQUE
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IVRESSE ALCOOLIQUE
  • Diagnostic aisé,
  • Corrélation alcoolémie / clinique / gravité
    médiocre, dautant plus chez alcoolique
    chronique,
  • Manifestations pathologiques au-delà de 1
    g/l,

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IVRESSE SIMPLE
  • Trois phases
  • Excitation psychomotrice (dès 0.7 à 1.8 g/l)
    effet désinhibiteur sur humeur et comportement
  • Incoordination et instabilité (dès 1.5 à 2 g/l)
    signes somatiques (incohérence puis confusion,
    troubles de la vigilance, démarche ataxique,
    incoordination motrice, tremblements et
    dysmétrie, parfois réel syndrome cérébelleux,
    diplopie, mydriase, tachypnée, tachycardie
  • Comateuse (dès 3 g/l) coma profond, sans signe
    de localisation, hypothermie, mydriase bilatérale
    aréactive, bradycardie, hypoTA

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IVRESSES PATHOLOGIQUES
  • Ivresse excito-motrice
  • Agitation psychomotrice
  • Actes hétéro-agressifs souvent graves,
  • Durée de plusieurs heures,
  • Phase comateuse fréquente.
  • Ivresse hallucinatoire
  • De la distorsion cauchemardesque de la réalité
    jusquà un état hallucinatoire riche (visuelles)
  • Troubles de la vigilance parfois (diagnostic
    différentiel de DT)

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IVRESSES PATHOLOGIQUES
  • Ivresse délirante
  • Thèmes persécution, jalousie, grandeur,
    culpabilité,
  • Mécanisme interprétatif,
  • État de conscience crépusculaire,
  • Etat comateux avec amnésie.
  • Ivresse avec trouble de lhumeur
  • Symptomatologie hypomaniaque ou dépressive, ou
    bien association ou succession des deux.

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IVRESSE - PRONOSTIC
  • Facteurs de mauvais pronostic
  • Âge (intoxication plus grave chez lenfant),
  • Jeûne,
  • Terrain (insuffisance cardiaque, rénale ou
    hépatique, tabagisme chronique),
  • Intoxication surajoutée BZD, barbituriques, AD,
  • Exposition prolongée au froid ou à la chaleur,
  • Complications
  • Inhalation, crise convulsive généralisée,
    hypothermie, TR supraventriculaires,
    hypoglycémie, acidocétose alcoolique.

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IVRESSE - TRAITEMENT
  • Sédation verbale, repos, hydratation ,
  • Possibilité contention et traitement
    neuroleptique si ivresse pathologique,
  • Hospitalisation en fonction de la clinique au
    moins jusquau rétablissement des fonctions
    relationnelles,
  • Surveillance au minimum niveau de vigilance,
    pupilles, FR, FC, PA horaire et consignée par
    écrit,
  • Proposition de suivi en alcoologie systématique.

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SYMPTÔMES DE SEVRAGE
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SYMPTÔMES DE SEVRAGE
  • Lors diminution ou arrêt de la consommation
    alcoolique, chez sujet alcoolo-dépendant,
  • Peuvent aussi survenir lors
  • Ingestion massive dalcool,
  • Traumatisme crânien,
  • Émotion violente,
  • Stress,
  • Surmenage physique,
  • Infection intercurrente.

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SYMPTÔMES DE SEVRAGE
  • Syndrome de sevrage
  • Symptômes neuromusculaires tremblements mains
    et langue, dysarthrie, crampes, paresthésies,
  • Digestifs nausées, vomissements,
  • Neurovégétatifs sueurs, tachycardie, hypoTO,
  • Psychiques anxiété, irritabilité,
    hyperémotivité, humeur dépressive, insomnie avec
    rêves angoissants.
  • Traitement préventif BZD, vitaminothérapie
    B1-B6-PP, hydratation.

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SYMPTÔMES DE SEVRAGE
  • Delirium tremens
  • PréDT recrudescence des tremblements et des
    troubles du sommeil,
  • DT agitation psychomotrice confuso-onirique,
  • Facteurs mauvais pronostic hypoTA, troubles
    respiratoires avec tachypnée superficielle,
    troubles déglutition, hyperthermie gt 40C.
  • Décès par coma hyperthermique-hypertonique, état
    de mal convulsif, collapsus, encéphalopathie.
  • Hospitalisation, hydratation, BZD et vitamines.

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PSYCHOSES ALCOOLIQUES
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PSYCHOSES ALCOOLIQUES
  • Délires aigus ivresse délirante et DT,
  • Délires chroniques
  • Idées fixes post-oniriques persistance dun
    vécu onirique (délire aigu) non critiqué,
  • Hallucinose des buveurs de Wernicke
    hallucinations acoustico-verbales et automatisme
    mental,
  • PHC des buveurs de Kraepelin automatisme mental
    et délire mal systématisé, extensif, thèmes
    persécutifs ou de jalousie.
  • Délire de jalousie.

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TROUBLES DE LA PERSONNALITE
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TROUBLES DE LA PERSONNALITE
  • La personnalité est impliquée dans létiologie,
    la réponse au traitement, le pronostic et les
    complications de lalcoolo-dépendance .

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PERSONNALITE PRE ALCOOLIQUE
  • Psychanalyse
  • Freud fixation au stade oral,
  • Dimension dépressive, autodestructive, voire
    masochiste,
  • Ferenczi dimension homosexuelle.
  • Pas de caractère prédictif dun type de
    personnalité,
  • Ensemble de traits, principalement limpulsivité,
    le manque de contrôle et lintolérance à la
    frustration.

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TROUBLES DE LA PERSONNALITE INDUITS
  • Irritabilité avec réactions changeantes et
    imprévisibles fragilisation des rapports
    sociaux,
  • Apsychognosie détachement régressif, touchant
    dialogue intérieur et rapports affectifs avec
    environnement,
  • Régression affective exagération du narcissisme
    et désintérêt progressif pour lentourage
    familial,
  • Méconnaissance de lintoxication faible
    conscience des troubles ou mécanisme actif
    (maintien de la toute puissance de lalcoolique).

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TROUBLE DE LA PERSONNALITE
  • Grande variété de traits de personnalité
  • (hétérogénéité)
  • Quelques traits communs
  • (homogénéité)
  • Alcoolisme
  • Comportements secondaires semblables
  • (homogénéité)

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ANXIETE
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ANXIETE
  • Troubles anxieux ¼ des patients ont recours à
    lalcool,
  • Alcoolisme
  • 90 de symptômes anxieux isolés (tension, peur,
    irritabilité),
  • 20 à 30 de troubles anxieux caractérisés
    (trouble anxieux généralisé, trouble panique ou
    trouble phobique).

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ANXIETE SECONDAIRE
  • DSM IV  trouble anxieux induit par une
    substance 
  • Anxiété de sevrage jusquà 4 semaines après
    larrêt de lintoxication
  • Symptômes évocateurs vertiges, troubles de
    léquilibre, troubles de la conscience, troubles
    mnésiques, céphalées,
  • Anxiété surtout matinale, après sevrage nocturne,
    calmée par lingestion dalcool.

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ANXIETE PRIMAIRE
  • Alcoolisme comme  automédication  dun trouble
    anxieux,
  • Trouble anxieux existant avant toute conduite de
    dépendance, ou anxiété persistant au delà dun
    mois de sevrage,
  • Surtout phobie sociale et agoraphobie,
  • Effet paradoxal,
  • Alcoolisme renforce le sentiment de culpabilité,
    de dévalorisation, et dincapacité à affronter la
    situation phobogène.

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ANXIETE ET NEUROBIOLOGIE
  • Rôle biphasique de lalcool sur lanxiété
  • Consommation aiguë alcool se fixe sur les
    récepteurs GABA inhibition des circuits
    neuronaux de lanxiété,
  • Consommation chronique alcool diminue le nombre
    de récepteurs GABA et diminue la sensibilité des
    canaux chloriques hyperexcitabilité neuronale.

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ANXIETE PRISE EN CHARGE
  • Prise en charge en deux temps
  • Traitement de lanxiété de sevrage surveillance
    régulière (authentification du syndrome de
    sevrage et dépistage de complications),
    prescriptions médicamenteuses de courte durée
    (risque suicidaire et effets secondaires),
  • Traitement dun trouble anxieux primaire
    traitement spécifique (antidépresseur,
    benzodiazépines, thérapies comportementales).

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DEPRESSION
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DEPRESSION
  • Association épidémiologique,
  • Augmente nombre dhospitalisations, aggrave les
    conséquences sociales, potentialise le risque
    suicidaire,
  • Principalement secondaire,
  • Clinique
  • 90 de symptômes dépressifs,
  • 30 détats dépressifs supérieurs à 2 semaines,
  • 5 dEDM.

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DEPRESSION ET NEUROBIOLOGIE
  • Alcool modifie métabolisme NA, sérotonine, GABA,
    et agit sur axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien,
  • NA turn-over augmenté lors consommation,
    diminué lors sevrage,
  • Sérotonine (Tollefson, 1989) modifications
    négatives des taux cérébraux de sérotonine par
    lalcool corrélées à la fréquence des troubles
    dépressifs chez lalcoolique.

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DEPRESSION PRIMAIRE
  • Rare, 1 à 5 des cas, surtout chez la femme
    (conduites dalcoolisation plus tardives),
  • Alcoolo-dépendance dans les suites de dépression
    réactionnelle (abandon, deuil, isolement affectif
    et social),
  • Alcoolisations solitaires, plutôt vespérales,
    avec ivresse et culpabilité.

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DEPRESSION SECONDAIRE EN PHASE DINTOXICATION
  • Conséquences neurobiologiques de lOH, mais aussi
    inadaptation sociale et troubles de la
    personnalité,
  • Dénutrition, perturbations hépatiques,
  • Modifie lévolution de lalcoolisme risque
    suicidaire, dépendances et altérations cognitives
    plus marquées,
  • Clinique proche dune dépression classique, mais
    peut réaliser un état dysphorique plus trompeur
    (troubles du caractère, insomnie, asthénie,
    amaigrissement, baisse de lélan vital).

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DEPRESSION SECONDAIRE EN PHASE DE SEVRAGE
  • Dépression précoce
  • Dans les 3 premières semaines de sevrage,
  • Fatigue, aboulie, humeur morose et labile,
    irritabilité, anxiété,
  • De courte durée, évolution favorable sans
    traitement,
  • Dépression tardive
  • Mois ou années,
  • syndrome déficitaire post-sevrage ,
  • Tristesse avec indifférence, désintérêt, retrait
    affectif, ralentissement psychomoteur et troubles
    de la mémoire,
  • Pas de signes somatiques (insomnie, anorexie)
  • Pas de variation journalière,
  • Traitement antidépresseurs peu efficaces.

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DEPRESSION PRISE EN CHARGE
  • Pise en charge simultanée alcool et dépression,
  • Sevrage total,
  • Majorité saméliore sans traitement,
  • EDM justifie ttt antidépresseur (risque
    suicidaire),
  • en général pas de ttt AD avant 2 semaines de
    sevrage effectif (nécessité dune hospitalisation
    ?)

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SUICIDE
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SUICIDE
  • Mortalité par suicide chez les patients
    alcooliques 6 à 29 ,
  • Dépendance alcoolique chez les patient suicidants
    20 à 60 ,
  • 2 problèmes
  • Potentiel suicidaire du patient alcoolique,
  • Consommation dalcool dans les tentatives de
    suicide.

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SUICIDE
  • Rossow (1999)
  • Tentatives de suicide RR de 27.1,
  • Suicides aboutis RR de 4.7,
  • Skog (1995)
  • Consommation moyenne dun litre par semaine
    saccompagnait dune augmentation de 1.9 du
    taux de mortalité par suicide.

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SUICIDE
  • Crises suicidaires impulsives et moins liées au
    niveau dintentionnalité suicidaire,
  • Association alcoolisme-dépression majore le
    potentiel suicidaire,
  • court-circuit comportemental entre le niveau
    de désespoir et le geste suicidaire,
  • Autres facteurs de risque chômage, séparation,
    maladies somatiques, troubles graves de la
    personnalité, début dintoxication précoce,
  • Suicides plus fréquents au décours ivresse,
    délire ou confusion.

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SUICIDE
  • 50 patients consultant en urgence pour TS ont
    consommé de lalcool,
  • Pour se donner du courage , ou comme
    anesthésiant,
  • Favorise les gestes à haute létalité par
    phénomène de désinhibition, augmentant
    limpulsivité et réduisant le contrôle
    comportemental,
  • Potentialisation des effets toxiques des
    médicaments ingérés à visée suicidaire.

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CONCLUSION
  • Complication symptôme isolé (tristesse,
    anxiété, asthénie) ou trouble psychiatrique
    caractérisé (EDM, délire),
  • Diagnostic différentiel trouble indépendant,
  • Intérêt de létude chronologique des troubles
    apparition postérieure à la conduite de
    dépendance, absence lors des périodes prolongées
    de sevrage, disparition à larrêt de
    lintoxication (délai dun mois environ),
  • Traitement causal et symptomatique.
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