Title: La communication dans les organisations
1(No Transcript)
2Exercice
- PRESENTATION GENERALE
- étudier ce que représente pour chacun dentre
vous un objet social - laisser libre cours à son imagination,
- il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse
sera accepté tout ce qui viendra comme réponse - l'exercice comprend 4 parties les consignes
sont données en début de chaque partie.
3Exercice
- PREMIERE PARTIE
- - toute cette partie se fait en silence,
personne ne parle. - - je mets un mot au centre du tableau et chacun
réfléchit à ce qui lui vient à l'esprit quand il
regarde ce mot - - quand quelqu'un pense à un mot que lui inspire
ce qui est écrit au tableau, il vient l'écrire
n'importe où sur le tableau avec une des craies
qui sont là, puis il retourne à sa place, - - un autre lui succède de même, et ainsi de
suite jusqu'à ce que le tableau soit plein où
qu'on ne pense plus à rien - - on ne peux inscrire qu'un mot à la fois,
- - on peut revenir inscrire un autre mot à
condition de laisser au moins une autre personne
en inscrire un, entre les deux.
4Exercice
- DEUXIEME PARTIE
- - Cette 2 ème partie se fait également en
silence - - Cette fois vous regardez le tableau et vous
vous demandez " avec quel mot écrit êtes-vous
particulièrement d'accord", ce mot peut être
écrit par vous ou par quelqu'un d'autre - - Quand vous avez trouvé, vous allez souligner
ce mot (un et un seul) et vous retournez à votre
place - - On peut souligner un mot qui est déjà
souligné, on fera alors un trait en dessous pour
bien voir les différents soulignements - - On peut revenir ensuite souligner un autre mot
à condition de laisser au moins une autre
personne en souligner un, entre les deux.
5Exercice
- TROISIEME PARTIE
- - Cette fois on regarde le tableau en se
demandant "avec quel mot je ne suis pas d'accord" - - Quand vous avez trouvé, vous allez barrer ce
mot (un et un seul), avec une petite barre
oblique de façon à ce qu'on puisse continuer à
lire ce mot et vous retournez à votre place - - On peut barrer un mot qui est déjà barré, on
mettra la barre nouvelle à coté de l'autre) pour
bien voir les différentes barres - - On peut revenir ensuite barrer un autre mot à
condition de laisser au moins une autre personne
en barrer un, entre les deux.
6Exercice
- QUATRIEME PARTIE
- - Vous allez vous mettre par groupes de 4-6
- - Vous nommez un rapporteur qui prendra des
notes pour communiquer le résultat du travail du
groupe à tout le monde - - Vous avez 15 à 20 minutes pour proposer une
analyse du tableau, c'est-à-dire essayer de
trouver une structuration du contenu du tableau
pour donner un sens à ce qui s'est construit, là,
dans le groupe
7La communication dans les organisations
8I Introduction la communication comme facteur
de performance pour les organisation
- I.1 Un facteur de cohésion interne
- I.2 Un facteur dadaptabilité et de réactivité
- I.3 Communiquer rien de plus simple ?
9II Les modèles fonctionnels de la communication
- II.1 Le modèle de Harold Laswell (1948)
- Qui ?
- Dit quoi ?
- Par quels moyens ?
- À qui ?
- Avec quels effets ?
10II Les modèles fonctionnels de la communication
- II.2 Le modèle de Shanon et Weaver (1949)
- II.2.1 Un modèle technique de la communication
- Modèle cybernétique
- Transmettre des informations avec un rendement
optimal (Bell Téléphone ) - Ce modèle basé sur une théorie mathématique de la
communication la valeur informative dun
message est inversement proportionnelle à la
probabilité dapparition de lélément plus
lélément est rare plus il est informatif. - Intérêt pour le signal et non le contenu du
message
11II Les modèles fonctionnels de la communication
II.2 Le modèle de Shanon et Weaver (1949)
12II Les modèles fonctionnels de la communication
- II.2 Le modèle de Shanon et Weaver (1949)
-
- II.2.2 Les contribution de Wiener (1948) au
modèle la notion de feedback - Le feedback a trois fonctions
- une fonction de régulation accusé de réception
- une fonction cumulative cyclique le récepteur
apporte des informations - une fonction cumulative didactique lémetteur
ajuste son message pour quil soit compris par le
destinataire
13II Les modèles fonctionnels de la communication
- II.3 Que faut il retenir de ces premières
théories ? - II.3.1 Modèles métaphoriques
14II Les modèles fonctionnels de la communication
- II.3 Que faut il retenir de ces premières
théories ? - II.3.2 La communication est une co- construction
et non pas une discussion asymétrique
15III Les biais dans la communication
- III.1 Les biais de codage au niveau de
lémetteur - III.1.1 Pour communiquer il faut être motivé !
- III.1.2 Les biais de contenu entre ce que je
veux dire et ce que je dis - a) Manque de clarté des objectifs visé par
lémetteur - Problème de congruence des répertoires
- Les mécanismes projectifs
- Assimilation de la pensée dautrui à la sienne
- Attributions dintentions
16III Les biais dans la communication
- III.1 Les biais de codage au niveau de
lémetteur - III.1.3 Les biais dattitude entre ce que je
veux dire et la manière dont je le dis -
- on maîtrise ce que lon dit (contenu) mais pas
la manière dont on le dit !
17III Les biais dans la communication
- III.2 Les biais de codage au niveau du récepteur
- III.2.1. Des capacités de traitement de
linformation limitées - III.2.2 Le besoin de référence communes
- III.2.3 Les mécanismes de défense
- a) La scotomisation
- b) La mémorisation sélective
- c) L'interprétation défensive
- d) La négation de l'autorité de la source
18III Les biais dans la communication
- III.3 Les biais dans les effets de rétroaction
et dajustement - Exp communication adultes/enfants handicapés
19III Les biais dans la communication
- III.4 Les facteurs influençant le code et le
canal - III.4.1 Les variables physiques ou objectives
- éloignement entre les installations ou les
interlocuteurs - linadéquation des supports de communication
- la saturation ou la perturbation des canaux
- la multiplication des relais
- la pression temporelle
- III.4.2 Les variables psychologiques et
psycho-sémantiques - a) L'effet de halo
20III Les biais dans la communication
- III.4 Les facteurs influençant le code et le
canal - III.4.2 Les variables psychologiques et
psycho-sémantiques - Le poids des mots
- Personnage
- intelligent, compétent, travailleur, chaleureux,
décidé, pratique, prudent - généreux, plein d'humour, sociable et
populaire - intelligent, compétent, travailleur, froid,
décidé, pratique, prudent - arriviste, calculateur, snob et
antipathique
21III Les biais dans la communication
- III.4 Les facteurs influençant le code et le
canal - III.4.1 Les variables physiques ou objectives
- III.4.2 Les variables psychologiques et
psycho-sémantiques - a) L'effet de halo
- Le poids des mots
- c'est toujours l'aspect négatif qui est valorisé
dans la formation de l'impression - L'ordre des mots
- Effet de primauté et de recense
22III Les biais dans la communication
- III.5 La dimension non verbale de la
communication - III.5.1 Exemples
- Communication paradoxale
- je te gifle , et je t'explique que c'est
pour ton bien - b) Nixon Vs Kennedy
23- Entre ce que je pense
- ce que je veux dire
- ce que je crois dire
- ce que je dis
- ce que vous voulez entendre
- ce que vous entendez
- ce que vous croyez comprendre
- ce que vous voulez comprendre
- et ce que vous comprenez
- il y a au moins neuf possibilités
- de ne pas sentendre
24IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations
- IV.1 La complexité des interlocuteurs
- Ils sont nombreux et divers
- individus ou groupes.
- interlocuteurs réels ou potentiels.
- occasionnels ou permanents.
- interlocuteurs internes ou externes à
l'organisation. - interlocuteurs aux statuts hiérarchique
différents ou identiques (influence sur le volume
et le contenu des échanges). - avec des enjeux et des stratégies de pouvoir
différents.
25- IV.2Lorientation des communication dans
lorganisation les flux de communications
COMMUNICATION EXTERNE
COMMUNICATION INTERNE
ENVIRONNEMENT
Communications verticales
Communication ascendante Climat social
Communication descendante
Communications horizontales
ORGANISATION
26IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations
- IV.2.2 Les communications verticales
- a) Position du problème notion de latéralité
et de réciprocité - b) Communications latérales et organisations
- Les avantages
- rapidité,
- facilite un contrôle sans réplique des
comportements des individus et des groupes - sauvegarder une part d'indépendance à l'égard du
chef (évite de s'engager) - Les inconvénients
- l'information communiquée risque d'être imprécise
- affecte le moral des participants
- rigidité des relations
-
27IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations
- IV.2.2 Les communications verticales
- b) Communications latérales et organisations
- Exemple
- je suis le chef voici un ordre que vous
devez exécuter sans discussion, parce que vous
êtes le subordonné. Discuter serait mettre en
cause mon pouvoir. - J'ai accompli mon travail, voici mon rapport.
Qu'on ne m'en demande pas plus. Je ne tiens pas à
m'engager plus dans mon travail et ma relation
avec le chef.
28IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations
- IV.2.2 Les communications verticales
- c) Communications réciproques et organisations
- Les avantages
- le message est compris plus facilement, avec plus
de précision et d'exactitude. - La réussite de la tâche est plus grande
- Le moral du récepteur est aussi bien meilleur
- Les inconvénients
- lenteur
- les récepteurs s'aperçoivent de leurs erreurs et
omissions - la méthode de communication bruyante et
désordonnée (bavardage)
29IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations
- IV.2.3 Les communications horizontales
- Communications centrées sur la tâche
- Portent sur
- les procédures (façons de travailler et de
communiquer ) - le travail lui-même (instructions, explications,
transmission d'expériences) - Utilisées pour la réussite technique de la tâche
- Construites surtout implicitement dans les
échanges entre individus - Permettent de compléter l'implicite des règles
et procédures officielles pour que sorte
convenablement la production - Permettent à l'organisation d'atteindre ses
objectifs directement
30IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations
- IV.2.3 Les communications horizontales
- Communications centrées sur la tâche
- Exemple de typologie des communications centrées
sur la tache (Savoyant et Leplat, 1983). - On distingue les communications
- d'orientation générale préalables à
l'exécution effective de l'action et relatives à
l'action commune - de type commentaire de sa propre activité où
des salariés doivent verbaliser pour fournir aux
autres des éléments nécessaires pour une
réalisation coordonnée des opérations - de guidage où l'opérateur définit des
éléments de l'activité d'un autre opérateur - de déclenchement des opérations qui
impliquent le repérage des moments d'exécution
- de contrôle qui portent sur des aspects
temporels ou sur des vérifications.
31IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations
- IV.2.3 Les communications horizontales
- b) Communications centrées sur les besoins
psychologiques des individus et des groupes - Leurs contenus ont une fonction d'entretien
(motivation) sentiments, opinions, perceptions à
l'égard du travail, l'égard les uns des autres - Contiennent des Informations parfois très
éloignées des préoccupations de l'organisation - Peuvent faciliter la communication dinformations
opérationnelles, et favoriser la cohésion et
l'interdépendance indispensable à la survie de
l'organisation - Jouent un rôle relationnel et déterminent le
climat social, l'ambiance et la satisfaction au
travail - Servent comme huile en permettant à
l'organisation de fonctionner sans trop de
grincements - Peuvent favoriser l'émergence de solutions
techniques
32IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations
- IV.2.3 Les communications horizontales
- b) Communications centrées sur les besoins
psychologiques des individus et des groupes - Sont souvent réprimer quand elles sont prises en
considération car - les contenus ne sont pas directement centrés sur
le travail - considérées par ceux qui détiennent le pouvoir
formel comme des pertes de temps ou des
bavardages - perçues comme des occasions de complot contre le
contrôle de l'organisation.
33 La catégorisation
- La catégorisation sociale correspond à la
division dun ensemble dhumains en parties quel
que soit le fondement de la séparation
- Partie A
- les Forts
- Les Majoritaires
- Les X
Partie B -les Faibles -les Minoritaires -les Y
34 La catégorisation
- Le renforcement des sous culture aboutit à
des phénomènes de rejet qui favorise la cohésion
de chaque sous-groupe - Expériences Tajfel Wilkes (1963) McGarty
Turner (1992) - Le fait dêtre impliqué dans une partition
sociale entraîne des distorsions dans le
traitement de linformation il apparaît des
biais au niveau perceptif, évaluatif et
comportemental
35 La catégorisation
- Les sujets (N54) participent à une série
dépreuves de perception consistant à estimer la
longueur des lignes. Ces lignes leur sont
présentées par séquence de 8, différant les unes
des autres par un écart représentant 5 de leur
longueur. - Dans la condition classification, les 4 lignes
les plus courtes sont affectées de la lettre A et
les 4 lignes les plus longues de la lettre B. - Dans les autres conditions (conditions sans
classification) cette relation longueur-classe
nexiste pas, les lettres A et B nétant pas
affectées du tout ou aléatoirement.
36Expérience princeps (simplifiée)
- Condition sans catégorisation(1)
37Expérience princeps (simplifiée)
- Condition sans catégorisation (2)
A
B
B
B
A
B
A
A
38Expérience princeps (simplifiée)
- Condition avec catégorisation
A
B
39 La catégorisation
- Biais perceptifs
- Contraste
- Assimilation/stéréotypie
- Biais évaluatifs
- Surévaluation de son propre groupe
- Sous évaluation de lautre groupe
- Biais comportementaux
- Autofavoritisme
- Allodéfavoritisme
40(No Transcript)
41VI.3 Les réseaux de communication dans les
organisations
- VI.3.1 Position du problème
- Dans une organisation, il est impossible que
chaque individu ou chaque unité de travail puisse
communiquer avec tous les autres du fait de - La limitation des supports de communication (même
si les nouvelles techniques repoussent leur point
de saturation) - La limitation des possibilités cognitives et
opératoires de l'individu - les informations pertinentes doivent passer par
les centres de décision
42III.3 Les réseaux de communication dans les
organisations
- VI.3.2 Les réseaux de communication Formels
et Informels - Les individus et les groupes doivent échanger
leurs informations par le biais de canaux
structurés en réseaux (communication formelle) - Les réseaux formels
-
- mode d'emploi de l'organisation détermine
le canal à suivre pour chaque catégorie de
problèmes
43VI.3.2 Les réseaux de communication
- Les réseaux formels
- A) Présentation structurelle
- Leavitt (1973) Bavelas (1968)
- Réseau centralisé Réseau circulaire
44VI.3.2 Les réseaux de communication
- Dans les organisations, la forme générale des
réseaux formels de communication est de type
centralisé, corrigé par quelques canaux
horizontaux (pyramide hiérarchique). - Réseaux centralisés Communication
latérale - Réseau circulaire Communication réciproque
45VI.3.2 Les réseaux de communication
- Le réseau centralisé
- Rapide
- moral plus faible
- Seul l'individu A, peut éprouver de la
satisfaction dans son travail (de tous les
membres du groupe il est celui qui dispose de
l'information la plus complète). - Le pouvoir, de A sur B, C, D, E, F, est renforcé
par la masse des informations qui lui permet de
prendre des décisions que ses interlocuteurs
seraient incapables d'arrêter en connaissance de
cause. - du point de vue de la tâche, le réseau centralisé
a l'inconvénient d'empêcher la vérification des
informations et la correction mutuelle des
erreurs.
46VI.3.2 Les réseaux de communication
- La persistance des réseaux de communication
centralisés dans les organisations peut
s'expliquer par trois raisons - les réseaux centralisés correspondent aux normes
et aux habitudes des sociétés industrialisées - les réseaux centralisés présentent des avantages
pour les individus et les groupes, pour les
décideurs - c'est évident - mais aussi pour les
autres - enfin, comme le note Leavitt (1973), personne
n'a encore trouvé une structure qui favorise en
même temps, et au plus haut point, la rapidité et
l'exactitude des opérations, la souplesse de
l'ensemble, et le bien-être moral des
participants .
47VI.3.2 Les réseaux de communication
- B. Quelles pistes d'amélioration ?
- Les groupes et les individus, qui ont entre eux
une interdépendance fondée sur un travail commun
dans l'organisation, devraient pouvoir
communiquer directement. - Éviter les relais superflus, car à chaque relais
se trouve un portier (individu ou groupe) qui
filtre l'information. Plus le nombre de relais
est grand, plus le réseau risque dêtre
court-circuité ( zaping de portier). - La rapidité et la qualité d'exécution, comme le
moral des individus, gagnent toujours à ce que
les centres de décisions se rapprochent des
sources d'information.
48VI.3.2 Les réseaux de communication
- B. Quelles pistes d'amélioration ?
- Les réseaux de communication d'une organisation
doivent être explicites, c'est-à-dire écrits,
facilement visualisables et identifiant
clairement les fonctions, les services et les
interlocuteurs. - Pour réduire les frustrations et les
imperfections (l'inexactitude) il est important
de réunir périodiquement les interlocuteurs
concernés par un secteur d'activité. Ces
réunions, doivent être soigneusement préparées,
pour permettre de communiquer de façon plus
directe, plus ouverte et de faire remonter un
feed-back aussi intéressant pour l'organisation
que pour les acteurs.
49VI.3.2 Les réseaux de communication
- Les réseaux informels
- Réseaux de relations spontanées liés à des
affinités entre les individus (identité d'âge, de
formation, d'expérience, de métier,
d'appartenance syndicale ou politique ou sur une
compatibilité des personnalités etc.) - Les réseaux informels sont complexes mais utile
car ils permettent de supporter les contraintes
de lorganisation.
50VI.3.2 Les réseaux de communication
- l'informel se nourrit du formel!
-
- À partir du cadre officiel, délimitant le champ
relationnel théorique de tous les acteurs de
l'organisation, chacun contribue à développer le
réseau informel de communication - réseaux formel et informel constituent
ensemble le réseau réel
51- IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations - IV.1 La complexité des interlocuteurs
- IV.2 Lorientation des communications dans
lorganisation - IV.3 Les réseaux de communications dans les
organisations -
- IV.3.1 Position du problème
- IV.3.2 Les réseaux de communication (formels Vs
informels) - IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
52IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
- A) Les barrières à la communication
-
- Pour Jaques (1972), elles peuvent correspondre à
deux processus différents - Processus de ségrégation barrières
sélectives . -
- Exemple faire passer l'usager d'une
administration par le canal d'un bureau d'accueil
ou de renseignements pour éviter à l'usager une
recherche fastidieuse du service susceptible de
résoudre son problème et éviter aux autres
services de ne pas être dérangés inutilement.
53IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
- A) Les barrières à la communication
-
- Pour Jaques (1972), elles peuvent correspondre à
deux processus différents - Processus de segmentation inadaptée
-
- consiste à ériger des barrières contre la
communication comme défense contre les stress
entre groupes - conséquence la transmission d'informations
importantes est empêchée rétrécissement du
canal
54Exemple de segmentation inadaptée rétrécissement
du canal équipe soignante-équipe médicale
- Si, dans un service hospitalier, une équipe
soignante (surveillante, infirmières,
aides-soignantes) est sur la défensive par
rapport à une équipe médicale (médecins de tout
grade) qui la toise du haut de sa science, elle
risque de limiter sa communication en direction
des médecins aux informations concernant la
maladie et le traitement proprement dits. Or il
n'est pas rare, qu'à l'occasion des soins, les
infirmières et les aides-soignantes recueillent,
de la bouche du malade, des informations sur ses
conditions de travail et d'habitat, sa situation
familiale réelle, etc. Autant de renseignements
qui ne figurent pas à son dossier. Ces
informations de contexte, que le malade n'a pas
toujours le temps ou l'envie d'exprimer lors de
la tournée des lits de l'équipe médicale,
peuvent rester bloquées au niveau de l'équipe
soignante. Pourtant, ces informations auront leur
utilité lorsque le médecin envisagera la sortie
et la convalescence du malade
55IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
- B) Des portiers sur les canaux de communications
-
- La structure cognitive du portier, individu ou
groupe - Les aptitudes du portier à enregistrer des
informations sont plus ou moins grandes mais
toujours limitées - Face à la masse dinformation le portier
(individu ou groupe) exerce un choix en fonction
de différents facteurs - la connaissance de la situation dont les
informations sont issues et la signification que
le portier lui accorde - les qualités intrinsèques des informations
- la pertinence subjective des informations,
c'est-à-dire l'utilité de leur contenu pour les
activités de l'organisation, telle qu'elle est
perçue par le portier.
56IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
- B) Des portiers sur les canaux de communications
-
- La motivation
- Certaines informations seront transmises et
d'autres retenues, en fonction de ladhésion plus
ou moins importante du portier au message à
transmettre. - Les différents facteurs de motivation
- Les valeurs par exemple, un contremaître
hostile au travail féminin et à l'embauche de
femmes dans son atelier aura tendance à signaler
immédiatement, à ses supérieurs, le moindre
incident auquel sera mêlée une ouvrière (panne
de machine, retard, malaise, non-respect du
règlement, etc.), alors que pour un ouvrier, il
ne dira rien.
57IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
- Les différents facteurs de motivation
-
- les besoins du portier
- Objectifs concerne le nombre minimum
d'informations dont le portier a effectivement
besoin pour accomplir son travail - Subjectifs concerne les informations dont le
portier estime avoir besoin pour accomplir son
travail.
58IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
- Les obstacles à surmonter pour recevoir et
expédier des informations - L'hostilité qui peut exister entre les membres
d'une organisation - Les méthodes parlementaires pouvant affecter
les réunions formelles. Je ne peux pas parler
tant que le président de séance ne m'aura pas
donné la parole et si le président ne me donne
jamais la parole, ce que j'ai à dire ne sortira
pas. Si le président me donne la parole plus
tard, je dirai alors ce qui devrait être dit
maintenant, même si cela n'a plus d'objet à ce
moment- là - Lobstacle hiérarchique qui restreint la
communication entre un supérieur et un
subordonné par crainte de la réprobation d'un
côté, de la perte de prestige de l'autre .
59IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
- Les obstacles à surmonter pour recevoir et
expédier des informations - Les stratégies de pouvoir car l'information est
source de pouvoir -
- Les méthodes paperassières où l'obligation de
transmettre toute information sous forme de
rapport écrit peut freiner la motivation à
communiquer, surtout si le portier est surchargé
de travail et démuni de secrétariat efficace - La pression temporelle car le portier n'a pas le
temps nécessaire pour communiquer. Le manque de
temps peut n'être, cependant, qu'un alibi pour
ne pas affronter les risques que comporte toute
communication
60- IV Les mécanismes de la communication dans les
organisations - IV.1 La complexité des interlocuteurs
- IV.2 Lorientation des communications dans
lorganisation - IV.3 Les réseaux de communications dans les
organisations -
- III.3.1 Position du problème
- III.3.2 Les réseaux de communication (formels Vs
informels) - III.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes - IV.4 Les contenus des communications dans
les organisations
61IV.4 Les contenus des communications dans les
organisations
- IV.4.1 Types de contenu en fonction du parcours
dans l'entreprise -
- A) A l'entrée dans l'organisation
- l'histoire et les objectifs de l'organisation
- les biens ou services produits par l'organisation
- l'organisation formelle organigramme,
répartition des tâches et des postes de travail,
réseaux de communication - les informations pratiques sur le poste de
travail ou la fonction - les rémunération et plan de carrière
- etc.
62IV.4 Les contenus des communications dans les
organisations
- IV.4.1Types de contenu en fonction du parcours
dans l'entreprise -
- B) La vie dans lorganisation
- Informations concernant la marche de
l'organisation, sa stratégie, ses forces et ses
faiblesses. - recouvrent tout ce qui concerne la fonction
personnel au sens large (formations, informations
sur le climats social etc.) - les suggestions destinées à améliorer le
fonctionnement de l'organisation et les réponses
à ces suggestions.
63IV.4 Les contenus des communications dans les
organisations
- IV.4.1 Types de contenu en fonction du
parcours dans l'entreprise -
- C) Le départ de l'organisation
- Les informations sur ce que pensent ceux qui
quittent l'organisation (critiques et
suggestions) -
- Les informations sur ce que l'organisation
pense de ceux qui la quittent (attestation,
certificat de travail, etc.).
64IV.4 Les contenus des communications dans les
organisations
- IV.4.2 Altérations des informations
-
- Plus grande est l'organisation, plus nombreux
sont les portiers, plus l'information est altérée
-
- Le cas des rumeurs
65IV.4 Les contenus des communications dans les
organisations
- Allport et Postman ont mis en évidence en
étudiant des rumeurs en laboratoire et en les
confrontant à des rumeurs réelles 4 processus - la réduction au passage d'un portier, des
pertes se produisent certains éléments du
message ne seront pas reproduits - l'accentuation si certains éléments
disparaissent, d'autres, dans le même temps,
prennent une importance plus considérable
66IV.4 Les contenus des communications dans les
organisations
- l'assimilation les deux premiers processus
n'interviennent pas au hasard, ils opèrent une
sélection dans les contenus de communication.
Cette sélection est guidée par l'assimilation
qui résulte de la force d'attraction exercée sur
une rumeur ou une information par les
habitudes. les intérêts et les sentiments de ceux
à qui elle s'adresse - la consolidation les portiers reçoivent les
informations ou les rumeurs comme des stimuli en
provenance du milieu dans lequel ils évoluent.
Les portiers les restructurent en une bonne
forme , afin de les ajuster à leur marge de
compréhension et de rétention d'une part, à leurs
intérêts et besoins personnels de l'autre (p.
184). Cela signifie que chaque portier projette
dans l'information ou la rumeur reçue, sa
subjectivité, ses propres significations, ses
angoisses, etc.