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UE 3'300

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Elles apparaissent quand les situations actualisent les attitudes. La dur e de vie de la motivation est plus courte que celle de l'attitude. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: UE 3'300


1
UE 3.300
  • Psychologie sociale
  • Diaporama n1

2
Psychologie sociale
  • Lexpérimentation en science sociale
  • UFR-STAPS Alain. Gorse

3
Plan de traitement de lintervention
  • Introduction.
  • Petit historique.
  • Définition en extension de la psychologie
    sociale.
  • Lobjet détude de la psychologie Sociale.
  • Les méthodes utilisées en psychologie sociale.
  • La période des attitudes sociales.
  • La période des cognitions sociales.
  • La période des représentations sociales.

4
Introduction
  • 1) Une discipline intermédiaire.
  • Biologie, neuro-sciences, psychologie,
    psychologie sociale, sociologie, anthropologie,
    histoire.
  • Une interface entre lexplication psychologique
    et lexplication sociologique.
  • 2)Les étapes initiales de la psychologie sociale.
  • Le 18ème siècle lhomme est raisonnable, la
    psychologie des peuples naît en Allemagne.
  • le 19ème siècle les mécanismes de la foule.
  • le 20ème siècle le début, 1930-1950, après
    1950, les années 60...

5
Lautonomie dune discipline scientifique.
  • Trois caractéristiques associées
  • 1. Un objet détude spécifique.
  • 2. Des méthodes reconnues scientifiquement.
  • 3. Un corpus de connaissances propre.

6
Lobjet spécifique de la Psy. Soc.
  • Linteraction sociale I(PxS).
  • La relation sociale.
  • Une approche plus ternaire (plus située)
  • EGO
  • ALTER
    OBJET

7
Interaction sociale binaireI (Personne x
Situation)
  • Joueur
    Objet
  • (ego, organisme)
    (stimulus, situation de jeu)
  • En sport collectif les analyses
    technico-tactiques
  • Analyse objective (positive) de la situation de
    jeu,
  • Cest la logique (interne) du jeu qui offre la
    structure daccueil à
  • La logique du joueur qui va sy adapter
    tactiquement à la fois individuellement et au
    sein de son collectif

8
Une interaction ternaire (dialogique)(ego-alter-o
bjet)
  • Joueur
    Situation de jeu
  • Autrui

  • (manager, arbitre, club)
  • la valeur sociale du moment de jeu est à prendre
    en compte. Les intérêts qui dépassent la logique
    interne de lactivité. Le regard dautrui
    (sélectionneur, entraîneur, sponsor, petite
    copine, mass média...

9
Une interaction ternaire expérimentale
  • J.P. Rey
    Conduites du joueurs


  • (le tir au but)
  • Joueur
    Situation de jeu

  • Significations et valeurs
  • Autres joueurs
  • Conduites du manager
  • Place du manager dans une interaction sociale
    ternaire

10
Définition de Gustave Nicolas Fischer (1987)
  •  La psychologie sociale est létude des
    relations complexes existant entre les individus,
    les groupes, les institutions, dans une société
    donnée ce système de relations est déterminé
    non seulement par des variables personnelles,
    mais par un champ social qui lui imprime une
    forme propre et donne lieu à des conduites
    caractérisées sur le plan socio-culturel. 

11
Trois remarques
  • 1) les conduites humaines sont liées aux
    relations sociales des sujets qui elles-mêmes
    sont contextualisées
  • 2) Le contexte dans lequel se produisent
    conduites et relations sociales est le champ
    social qui est lui-même un construit, un produit
    des interactions sociales.
  • 3) Le lien contexte social/conduites sociales est
    toujours en remaniement, jamais fixé
    définitivement

12
Les méthodes employées en psy. Soc.
  • La méthode comparative.
  • La méthode clinique
  • lentretien non-directif,
  • létude de cas,
  • la méthode biographique,
  • les tests.
  • la méthode expérimentale.
  • Exemple des travaux sur la soumission.
  • Exemple des travaux sur les réseaux de
    communication.
  • Exemple dans le champ sportif.

13
La méthode comparative.
  • Lévy-Leboyer (1971), mène une étude qui vise à
    trouver les atti-tudes communes aux trois milieux
    professionnels que sont ceux des agriculteurs,
    les marins pêcheurs et les mineurs.
  • Volontarisme (opiniâtreté),
  • désabusés (ne croient pas en leur réussite
    professionnelle),
  • superstitieux (à légard des éléments naturels).
  • Cest la nature pénible de leur travail dans des
    environnements naturels qui est invoqué comme
    facteur explicatif. Mais les rela-tions de
    travail doivent aussi avoir un impact sur les
    attitudes sociales dans les rapports humains.
  • Les marins pêcheurs et les mineurs doivent
    coopérer en petites équipes solidaires sur des
    travaux pénibles répétitifs ils apparaissent
    dotés dattitudes solidaires.
  • Les agriculteurs sont plus individualistes car
    plus isolés dans leur quotidien professionnel.

14
Comparaison sportifs/non sportifs
  • Cadre dobservation 9 groupes de sportifs
    (aviron, BB, gym., haltéro, natation, ski, voile,
    VB, judo). Lycéens en Sport-études et 9 groupes
    de lycéens de profils équivalents Groupes
    témoins.
  • Tous sont testés au moyen du QPS à 9 mois
    dintervalle.
  • Dès le départ les non-sportifs se différencient
    au plan de la personnalité avec les sportifs. 9
    mois plus tard leur profil na pas bougé.
  • Chez les sportifs on observe une évolution
    notamment sur la motivation intrinsèque, sur la
    capacité à contrôler leurs émotions et à
    présenter une meilleure affirmation de soi.
  • La pratique semble donc avoir une influence
    structurante sur la personnalité.

15
Le QPS de E. Thill
  • Le questionnaire de personnalité pour sportifs
    est construit en 1983. Il est une réponse à la
    demande pressante du milieu sportif. Cest un
    outil dévaluation en vue de pronostiquer la
    réussite sportive future des sujets examinés.
  • Actuellement son utilisation est un peu en
    sommeil car il est assez lourd de manipulation
    340 items demandant 40 à 60 minutes de durée de
    passation.

16
Le Questionnaire de Personnalité Sportive
Approche intra-individuelle.
  • Validité de Endurance
    Test Luc Léger
  • convergence psychologie
    Cr Cr

  • Test de VO2 max
  • Cr-
    Cr-
  • Validité de

    Cr-
  • différenciation Vitesse
    Test de force
  • dynamique
    Cr explosive

17
Lapproche clinique analyse au pied du lit du
patient
  • Les outils possibles
  • Lentretien non-directif, (analyse des données
    qualitative ou quantitative).
  • Létude de cas (réunion de spécialistes sur un
    sujet),
  • La méthode biographique (histoire de cas)
  • Les tests (Q.I. , tests projectifs, Q.P.S.)

18
La méthode expérimentale.
  • Logique hypothético-déductive jémets une
    hypothèse et je tente de la valider par des faits
    probants.
  • Pour trouver la cause dun phénomène, je tente de
    maîtriser toutes les variables susceptibles
    intervenir ceci au moyen dun cadre
    expérimental bien défini souvent en laboratoire.
  • Pour certaines variables je me contente de les
    neutraliser, les rendre inopérantes, mes
    échantillons sont comparables.
  • Pour dautres je vais les faire varier à ma guise
    pour confirmer leur intervention les variables
    indépendantes.
  • Pour les ou la dernière, je sais mesurer leurs
    variations afin détablir le lien de cause à
    effet avec les précédentes les variables
    dépendantes.

19
La soumission à lautorité, Stanley Milgram (1974)
  • Expérience sur des sujets naïfs convoqués en même
    temps que des compères. Le recrutement cest fait
    à la suite de petites annonces publiées dans la
    presse.
  • Le prétexte valider scientifiquement la valeur
    du renforcement négatif pour apprendre. Ici des
    suites de paires de mots à mémoriser.
  • Après une simulation de tirage au sort le sujet
    expérimental doit assumer le rôle de
    lenseignant, le compère celui délève.
  • Cet élève est installé sur une chaise qui
    ressemble fort à une chaise électrique. Nous
    sommes aux USA.

20
Soumission à lautorité (suite)
  • 30 interrupteurs étiquetés de 15 volts à 450
    volts
  • choc
    léger douloureux
  • Le professeur entend une bande pré-enregistrée de
    gémissements, plaintes, implorations..rien.
  • Lexpérimenteur présent enjoint le moniteur à
    poursuivre courtoisement mais fermement.
  • 62,5 des sujets testés vont jusqu à 450 volts
    torture.
  • En parallèle monsieur tout le monde pense que les
    gens ne dépasseraient pas 150 volts.
  • Normalement les gens ne torturent pas les autres.
  • Il sagit ici de gens anormalement agressifs. Ce
    sont des personnalités hors normes. La raison est
    personnologique.

21
Un travail expérimental sur les structures des
groupes centrés sur une tâche collective
  • Le réseau de communication au sein dun groupe de
    travail est un révélateur de lidentité et de
    lefficacité de ce groupe.
  • Les variables dépendantes la qualité des
    productions. La vitesse de production. La durée
    de vie du groupe.
  • Les variables indépendantes les différentes
    structures de communication dans le groupe.
  • Les variables neutralisées la nature de la
    tâche, la nature des communications.

22
Les réseaux des communications dans les groupes
centrés sur des tâches.
Y
  • A B A

  • C D E
  • C B

  • B
  • D E A
    C

  • D E
  • A B C D E

X
cercle
chaîne
23
Les réseaux de communication
  • Comment différencier les structures de
    communication ?
  • La distance parcourue par les messages lunité
    1 maillon.
  • Distance dun poste à tous les postes dA dB
    dC dD dE 42

  • 10 7 8 7
    10 42
  • Létoile ou X 32
  • Le cercle ou O 30
  • le réseau en Y 36
  • Les indicateurs pris en compte sont
  • le temps nécessaire à la résolution du problème,
  • le nombre de messages nécessaires à la
    résolution.
  • La stabilité de la structure.
  • Le nombre derreurs commises.

24
Les travaux de Claude Flament (1965)
  • Lanalyse des réseaux de communication doit être
    complétée dune analyse du rapport entre le coût
    effectif de la réalisation de la tâche et le coût
    minimum possible (nombre dinformations
    strictement nécessaires à la résolution du
    problème).
  • Chaque groupe selon sa structuration va traiter
    différemment la structure de la résolution de la
    tâche.
  • Cadre expérimental Groupe en étoile/groupe tous
    canaux
  • Tâche
    centralisée (1) / tâche homogène (2)
  • 1Un
    membre du groupe réunit lensemble des

  • données collectées par le groupe sur le
    problème.

  • Il redistribue ensuite les informations.

  • 2Tout le monde a accès à toutes les
    informations.

a b c d e
a b c d e
25
Les réseaux de com. (suite).
  • Moscovici et Faucheux vont jusquà affirmer que
    cest le caractère logique de la tâche qui va
    influencer la structuration des réseaux de
    communication.
  • Une tâche dite de créativité/une tâche SRP.
  • Solutions multiples/une seule solution
  • larbre de Riguet/ la figure de Euler
    A3
  • 5 batonnets qui doivent avoir au moins
    ?
  • une connexion entre eux. Trouver toutes
  • ces combinaisons 23

  • 1 2 3 4 / A B C D

  • A1 B2 C3 D4

A3 B4 ? C2 ? B4
B4 ? C2
26
Linfluence des représentations sur les
structures communicationnelles, J.C. Abric (1971).
  • Même protocole que précédemment mais par des
    consignes appropiées sont introduites des
    représentations des tâches ?
  • Les représentations sont soit adéquates, soit
    inadéquates aux tâches effectives. Tâche
    créativité Repré. SRP
  • T. SRP
    Représ SRP
  • T. créativité
    R. créativité
  • T. SRP
    R. créativité
  • Apparemment les R. ont un effet structurant sur
    les communications qui est aussi voire plus fort
    que la nature même des tâches.

27
Expérience en situation quasi naturelle de JP
Rey (1991).
  • Activité sportive Handball.
  • Population testée jeunes sportifs sélectionnés
    régionaux.
  • Variable dépendante les conduites de tir au
    but. ,
  • Variables indépendantes le statut des
    joueurs/collectif et le manager et les consignes
    données avant les matches.
  • Résultats, confirmation du schéma théorique une
    interaction ternaire expérimentale.
  • Les joueurs se comportent en tenant compte
    dautres facteurs que les facteurs situationnels
    et stratégiques posés au départ par les managers.
    Leur image dans le groupe est en jeu.

28
Que vaut la méthode expérimentale en psychologie
sociale ?
  • 1) Les facteurs à maîtriser sont beaucoup trop
    nombreux pour que cette méthode soit
    satisfaisante.
  • 2) La méthode expérimentale est artificielle et à
    ce titre ses résultats ne sont pas
    généralisables.
  • 3) Les protocoles expérimentaux sont souvent des
    jeux stériles hors des vrais problèmes sociaux.
  • 4) Il y a des biais idéologiques issus de la
    position des chercheurs.

29
Réponses des expérimentalistes.
  • 1 et 3 (a) Les cadres expérimentaux sont des
    prétextes à ce que les individus se rencontrent
    symboliquement ou réellement.
  • 1 et 3 (b) Ces individus ont, au cours de leur
    histoire sociale construit des schèmes ou des
    principes régulateurs de leurs propres
    représentations et de leurs comportements
    sociaux.
  • 1 et 3 ( c) Ce sont ces schèmes qui sont mis à
    jour dans les expériences.
  • 2. Toute construction scientifique utilise des
    modèles pour interpréter la réalité sociale ou
    non. La psychologie sociales fait de même.
  • 4. Les rapports sociaux étudiés expérimentalement
    contiennent la situation expérimentale et non
    linverse largument idéologique tombe de ce fait
    de lui-même.

30
Le corpus de connaissances en psychologie sociale
expérimentale
  • Deux approches possibles parmi dautres
  • lapproche par les niveaux danalyse (W. Doise,
    1985).
  • Le niveau intra-individuel.
  • le niveau inter-individuel ou inter-personnel.
  • Le niveau dispositionnel.
  • Le niveau idéologique.
  • Lapproche par une périodisation conceptuelle.
  • Les attitudes sociales.
  • Les cognitions sociales.
  • Les représentations sociales.

31
Les attitudes sociales
  • Définition lattitude est une variable latente
    cest à dire quelle se manifeste extérieurement
    et indirectement aux observateurs par son
    expression (verbale ou non-verbale opinion). On
    dit aussi que cest une variable intermédiaire.
  • On la distingue selon sa direction, son intensité
    et ses dimensions.
  • 1) la direction de lattitude est une attirance,
    une sympathie pour un objet, une personne, une
    idée, une répulsion, une antipathie. Elle est
    positive ou négative.
  • 2) lintensité de lattitude rend compte du fait
    que répulsion ou attirance sont plus ou moins
    marquées, fortes. Il y a des degrés.
  • 3) les dimensions de lattitude rendent compte
    que lobjet de lattitude peut être simple et
    connu (la voiture, le chat) il peut être
    complexe et mal défini (la santé, la
    psychanalyse). Unidimensionnelle quand lobjet
    est unique, multidimension-nelle quand cet objet
    est accompagné dautres objets parasites ou
    complémentaires. Mon attitude vis à vis dune
    minorité ethnique est fonction de mes attitudes
    vis à vis de Dieu, de léglise, de mon parti
    politique.

32
Les attitudes sociales
  • Si lon devait situer le concept dattitude par
    rapport à dautres concepts utilisés en
    psychologie sociale, il serait un concept médian.
  • Culture - valeurs - attitudes - motivations -
    besoins

33
La culture A. Mucchielli
(1994)
  • Ensemble des acquis communs aux membres dun
    groupe plus ou moins vaste (représentations,
    croyances, normes de jugement ou daction,
    attitudes, valeurs, conduites précises servant de
    références permanentes et/ou inconscientes pour
    la perception des choses, leur analyse, leur
    évaluation et qui interviennent dans
    lorientation de toutes les conduites.
  • Cette culture est intériorisée par chaque
    individu comme une nébuleuse de principes, de
    valeurs liés entre eux en systèmes lâches.

34
Les valeurs
  • Des buts généraux fixés par la culture dans
    laquelle vit le sujet. Lhonnêteté, la propriété,
    la liberté
  • La déclaration des droits de lhomme véhicule un
    système de valeurs. Il est a remarquer que
    certaines cultures dénient le caractère universel
    à ce système de valeurs.

35
Le cercle des valeurs selon S.H. Schwartz
  • Ouverture
    dépassement
  • de
    de
  • soi
    soi
  • Amélioration
  • de soi
    Conservatisme

Universalisme Autonomie


Bienveillance Stimulation



Tradition
Conformisme Hédonisme

Sécurité
Réalisation
de soi Pouvoir
36
Les attitudes
  • Des structures durables de croyances descriptives
    et évaluatives prédisposant lindividu à des
    comportements sélectifs envers les objets
    sociaux.
  • Exemple la jalousie sexuelle, le désir de
    liberté économique, le racisme,
    lethnocentrisme...

37
Attitudes liées à lactivité pédagogique

  • Accueillant
  • Hyperindulgent
    Coopératif
  • Protecteur indulgent
    Démocratique
  • Possessif

    Liberté
  • Autoritaire

    Désintéressé
  • Dictateur

    Indifférent


  • Insouciant
  • Exigeant
  • Contrariant

  • Désapprobateur

AMOUR
CONTRÖLE
AUTONOMIE
HOSTILITE
38
En EPS Méard et Bertone (1998)
  • Les attitudes des élèves en EPS sont les systèmes
    de rapports quils entretiennent avec les règles.
    En EPS il existerait 5 types de règles.

R sécurité R des jeux R. institution
R. d action R. de groupe
39
Les attitudes en EPSMéard et Bertone (1998)
  • ANOMIE
  • AUTONOMIE
  • NEGATIVE HETERONOMIE
  • (déviance) (SOUMISSION)
    AUTO- AUTONOMIE

  • REGULATION

Pas de règle
La règle comme processus
La règle -état comme contrainte et nécessité
La règle-état comme contrainte
Autre règle
40
Les motivations
  • Ce sont des forces plus précises que les
    attitudes. Elles prennent appui sur ces dernières
    mais aussi conjointement sur les besoins. Elles
    apparaissent quand les situations actualisent les
    attitudes.
  • La durée de vie de la motivation est plus courte
    que celle de lattitude.
  • On peut être motivé, par exemple pour la pratique
    dun sport et se lasser rapidement de ses
    contraintes.

41
Les besoins
  • Constitués par des forces biologiques comme la
    faim et la soif quand on parle des besoins
    primaires. Ce sont des états de tension qui
    déclenchent des processus homéostatiques vers un
    retour à léquilibre interne momentanément
    perturbé.
  • La civilisation complexifie ces besoins besoin
    daccomplissement, besoin de reconnaissance
    sociale, besoin de sécurité.

42
La pyramide de besoins de Maslow(1902-1990).
Le besoin de réalisation de soi
Le besoin destime de soi
Le besoin daffiliation  damour des autres
Le besoin de sécurité et de protection
Les besoins primaires maintien de la vie
43
Les attitudes sociales
  • Le lien attitudes comportements.

N Attitudes / nx Conduites
Opinions
1 ou 2 Valeurs
44
Le lien attitude-comportement

  • Le personnel doit être bien

  • Actions en formé et à partir de
    besoins

  • faveur F.C. analysés avec lui.

  • Attention
  • Bienveillante
    Formations
  • Humanisme à légard des diplômantes
    Il faut se mettre à leur place
  • dun employés
    pour faire accepter les
    objectifs
  • chef
  • dentreprise

  • Promotions On peut manager en
    déléguant

  • La prise de
    risque chez les

  • collaborateurs
    est possible

45
Le lien attitude / personnalité
  • - La personnalité est un objet détude
    psychologique
  • - Ce concept désigne lorganisation chez un
    individu des facteurs biologiques, physiques et
    psychiques qui interagissent avec les facteurs
    environnementaux.
  • - Cest un ensemble de traits qui caractérise
    lindividu dune manière trans-situationnelle.
  • - Le trait (de personnalité) est une dimension
    psychologique assez générale car il nest pas lié
    à un objet particulier.
  • - Il reste attaché à la personne.
  • - La personnalité présente un caractère
    intégrateur et interactif entre des traits
    psychologiques stables et des attitudes qui sont
    acquises au contact des objets sociaux. Ces
    dernières peuvent évoluer, se transformer.

46
Lien attitude sociales/traits de personnalité (JP
Rolland, 1988).
  • Etude des liens entre personnalité et attitudes
    pédagogiques des enseignants et attitudes
    sociales de ces derniers. Ici des enseignants EPS
    stagiaires et des élèves maîtres de 3ème année
    d ENI (355).
  • Lenseignant libéral (opposé à autoritaire).
  • Est radical progressiste (opposé à conservateur).
  • Non-dogmatique.
  • Bienveillant, altruiste et désintéressé.
  • Manifeste de lintérêt pour lharmonie, la
    beauté.
  • Porte peu dintérêt pour les réalisations
    pratiques les problèmes concrets, lutilité et
    lefficacité.
  • Est imaginatif, bohème, distrait, peu préoccupé
    des réalités et contingences pratiques
    quotidiennes.
  • Incontrôlé, soumis à ses impulsions, négligent,
    peu soucieux des convenances, il contrôle peu ses
    émotions et comportements.

47
Les opinions (/attitudes).
  • Jugements exprimés sur les éléments du monde.
    Elles sont non objectives car elles sont sensées
    renvoyer à des attitudes individuelles.
  • Elles sont lexpression des attitudes.
  • Les sondages portent sur les opinions et ont pour
    buts dêtre interprétables en termes dattitudes.

48
Caractéristiques des attitudes sociales
  • a) variables inférées (non-observables).
  • b) préparatoires à laction (trois critères).
  • une relation sujet-objet,
  • une spécificité,
  • une certaine généralité
  • c) polarisées/objet social (pour ou contre).
  • d) les attitudes sociales sont acquises.

49
Les composantes de lattitude
  • Selon Rosenberg et Hovland (1960)

  • Affect(aspect évaluatif)
  • Objet de lattitude attitude
    Behavior (conation)

  • Cognitions

  • (les informations sur lobjet)

50
La formation des attitudes sociales
  • Les attitudes résultent dune interaction de
    durée variable mais certaine entre lorganisme et
    le milieu. Ces éléments acquis sont sensibles aux
    variations du milieu social. Deux options sont
    retenues pour expliquer la formation des
    attitudes
  • Une intériorisation par léducation qui devient
    une composante stable de la personnalité.
  • Lenfance des jeunes alorais (Kardiner, 1945),
  • Lenfance des jeunes arapesh (Margaret Mead,
    1973).
  • Un ancrage lié à lenvironnement psychologique et
    social dans lequel lindividu se retrouve.
  • Les travaux sur linfluence sociale la
    normalisation, le conformisme, linnovation...

51
Linfluence sociale
  • Cela désigne le fait quune action de groupe ou
    dindividu a une influence sur la conduite
    dautres individus ou groupes, comme par exemple
    limitation, la contagion sociale, la comparaison
    sociale.
  • Selon W. Doise   les processus dinfluence
    sociale sont ceux qui régissent les modifications
    de perceptions, de jugements, dopinions
    dautres(1982, p.87).
  • La normalisation convergence vers une norme
    commune.
  • Le conformisme soumission à la norme dominante.
  • Linnovation transformation de la norme
    majoritaire par une minorité.

52
La normalisation.
  • Musafer Shérif (1934) pense que les gens
    disposent de cadres de référence pour décrypter
    le réel et y rapporter les événements du
    quotidien afin de les comprendre, les évaluer et
    agir en conséquence.
  • Ces cadres de référence vont prendre la forme de
    systèmes de normes  modes caractéristiques de
    prédispositions à réagir .
  • Lattitude sociale fait partie des ces cadres.
    Comme le montre leffet auto-cinétique, le groupe
    presse les sujets a produire des
    cadres-références. Seul, lindividu donne des
    valeurs se regroupant autour dune valeur
    moyenne, une norme personnelle. En groupe, le
    doute perçu par les membres du groupe crée un
    malaise. Il se produit un processus dajustement
    réciproque le doute est repoussé socialement au
    profit de normes. Règles implicites ou explicites
    imposant de façon plus ou moins prégnante un mode
    organisé de conduites sociales.

53
Normalisation (suite)
  • La norme devient source de stabilité.
  • La société donne des systèmes de référence aux
    hommes et des attitudes. Les sociologues Marx et
    Durkheim avaient pointé la détermination sociale
    des attitudes individuelles
  • Souvent lindividu sapproprie les normes de son
     groupe de référence  qui nest pas forcément
    son  groupe dappartenance .

54
Normalisation sociale (suite).
  • Schachter (1951) pense que les groupes ont des
    communications souvent pôlarisées vers les
    déviants. Comme pour leur faire abandonner ces
    attitudes déviantes.
  • Huit personnes dont trois compères un a le rôle
    de déviant, lautre de déviant flottant et le
    troisième celui de déviant proche de la position
    moyenne du groupe.
  • Lhypothèse se voit confirmée aux nombres des
    messages orientés vers les déviants. Mais cela,
    jusquà un certain seuil au-delà duquel, si le
    groupe est cohésif, on assiste à des
    comportements dexclusion envers les déviants.
  • Normalisation réduction des
    différences
  • Consensus système de
    référence

55
Le conformisme social
  • Ensemble de comportements individuels ou de
    sous-groupes déterminés par le groupe plus large.
  • Cest leffet dune majorité qui conforte ses
    propres règles au moyen de sanctions/valorisations
    pour éviter le déviationnisme et renforcer les
    règles de lensemble majoritaire.
  • On se conforme à la norme existante, même si
    celle-ci ne paraît pas la plus juste.

56
Le conformisme (social).
  • Leffet Asch
  • 12 paires de cartons.
  • a)
    b)
  • Un groupe de sujet dont un est naïf expérimental

57
Linnovation sociale (Moscovici et Faucheux).
  • La transformation dune majorité par linfluence
    dune minorité.
  • Les sujets les plus aptes à provoquer des
    changements semblent être des sujets centraux
    (des figures centrales) des groupes. En qui le
    groupe place sa confiance.
  • Au départ, des conformistes (Gorbatchev, Freud).
  • Mais aussi, intransigeants et consistants.
  • Expérience sur un groupe de six personnes dont
    quatre sont des sujets naïfs. Les deux autre sont
    de compères. Il sagit dapprécier des couleurs
    (bleu testé). Les compères disent voir vert.

58
Recherche de Smith et Smol (1979)
  • Thématique la relation entraîneur-athlète.
  • Hypothèse limpact de lentraîneur sur le jeune
    sportif dépasse lapprentissage technique il
    porte aussi sur les attitudes et les
    comportements sociaux associés.
  • Deux questions Comment les comportements des
    entraîneurs affectent-ils les attitudes des
    jeunes sportifs ?
  • Peut-on former les entraîneurs à mieux
    communiquer avec leurs athlètes ?
  • Le modèle théorique auquel se réfère les auteurs
    à propos de la relation entraîneur-sportif place
    cette interaction comme médiée par la perception
    et son rappel effectués par les sportifs à propos
    des comportements de leur(s) entraîneur(s).

59
Modèle en médiation des relations entre
entraîneurs/athlètes
  • Processus cognitifs, buts, connaissances,
    Maturation, motivation, anxiété, âge,
  • personnalité, âge, expérience, sexe
    sexe, expérience passées, habiletés
  • comportements de -----------gt perception et
    rappel ---------gt réactions évaluatives
  • lentraîneur des
    comportements de de lathlète

Facteurs personnels chez lentraîneur
Facteurs personnels chez lathlète
Perception qua lentraîneur des attitudes de
lathlète
Facteurs situationnels (sport, niveau de
compétition, audience, coéquipiers
60
Relation entraîneur-athlète (suite)
  • Cadre expérimental
  • 1ère période mise au point d un instrument de
    mesure.
  • 2ème période travail empirique sur 51
    entraîneurs et 612 jeunes sportifs (BB) .
  • 3ème période Programme de formation auprès des
    entraîneurs.

61
Les 12 catégories de comportements réactifs des
entraîneurs
  • Réactions en rapport avec des performances
    désirables
  • Renforcement positif dun succès.
  • Ignorer ou non renforcer un succès.
  • réactions par rapport aux erreurs.
  • Encourager par rapport aux erreurs.
  • Instructions techniques contingentes à une
    erreur.
  • Critiques négatives ou punitions contingentes à
    une erreur.
  • Instructions techniques et critiques (-) suite à
    une erreur.
  • Ignorer une erreur.
  • Réactions aux comportements déviants.
  • Rappel à lordre.
  • Réactions par rapport à la tâche.
  • Enseignement ou instruction techniques en
    général.
  • Encourager spontanément et généralement.
  • Organisation.
  • Sans rapport avec la tâche communications
    générales sans rapport à la tâche

62
Interprétation des résultats obtenus.
  • En vieillissant lathlète discrimine les nuances
    comportementales de lentraîneur.
  • Les plus jeunes (8-9ans) sont sensibles aux
    fluctuations des comportements négatifs des
    entraîneurs.
  • Les moyens (10-12 ans) en âge ressentent plus les
    encouragements et les comportements positifs.
  • Les plus vieux (13-15 ans) perçoivent les
    instructions et comportements organisationnels.
  • Les athlètes dirigés par des entraîneurs positifs
    entretiennent une estime de soi plus élevée.
  • Il y a peu dinfluence des victoires/échecs de
    léquipe sur la perception de lentraîneur.
  • Les entraîneurs positifs influencent lamour des
    pratiques sportives et la motivation à la
    persévérance.
  • Les entraîneurs sont limités à sauto-percevoir
    au plan comportemental

63
Programme de formation aux attitudes pour les
entraîneurs.
  • Féliciter les joueurs après une performance
    désirable
  • Eviter de considérer les efforts de lathlète
    comme acquis.
  • Encourager un athlète après une erreur, en
    indiquant les stratégies pour améliorer la
    performance.
  • Eviter de fournir des instructions techniques de
    façon hostile, négative ou dure.
  • Eviter de punir quand les affaires tournent mal.
  • Tenter de maintenir lordre en établissant dès le
    départ des expectatives claires.
  • Eviter de forger une situation où vous devez
    constamment menacer les joueurs afin de prévenir
    le chaos.
  • Offrir souvent des instructions techniques.
  • Offrir souvent des encouragements, mais
    assurez-vous que ceux-ci soient sincères.
  • Montrer le bon exemple en vous efforçant de vous
    concentrer sur le match.
  • Eviter à tout prix d offrir des instructions
    techniques et encouragements de façon sarcastique
    ou dégradante.
  • Suite à cette formation les résultats furent
    positifs quant aux perceptions des athlètes à
    légard des entraîneurs et deux-mêmes.

64
Théorie de la dissonance cognitive de Léon
Festinger (1935)
  • 2 informations (idées, opinions, comportements
    antérieurement acquis, attitudes) peuvent être
    consonantes ou dissonantes. Quand elles ne
    saccordent pas, cela entraîne un effort pour les
    rapprocher.
  • Consonance découlent lune de l autre ou sont
    reliées par une relation dimplication.
  • - Aimer le sport et savoir que sa pratique est
    salutaire.
  • - Refuser la compétition parce quelle est à
    lorigine de nombreux accidents et problèmes
    physiques.

65
Dissonance cognitive.
  • Quand les deux informations disponibles sur un
    même objet social sont en désaccord. Exemple
    Pratiquer un sport par attachement à des valeurs
    morales et savoir que de nombreux champions de
    cette discipline se dopent.
  • Hypothèse de L. Festinger en situation de
    dissonance cognitive, naît un état de tension, de
    gène au plan psychologique qui incite le sujet à
    tout mettre en uvre pour rétablir un état de
    consonance cognitive. Il sagit ici dune théorie
    de laction surtout de la motivation à agir.
  • Ce sont des conduites visant la réduction de la
    tension qui seront déclenchées.

66
En cas de dissonance un passage à laction
  • Deux démarches sont observables
  • Un changement dattitude ou dopinion sur lobjet
    source de la dissonance. Exemple on arrête de
    pratiquer le sport choisi dans un premier temps,
    ou simplement la compétition.
  • On réinterprête linformation dissonante le
    raciste minimisera les performances des ethnies
    cibles, le fumeur invoquera la fin ultime
    incontournable. Les champions dopés sont des
    brebis galeuses

67
Dissonance cognitive (suite).
  • Le changement dattitude accompagnant la
    réduction de la dissonance se fait sous certaines
    conditions.
  • La dissonance est dautant plus importante que le
    sujet est tenu dadopter des comportements
    publics contradictoires avec ses attitudes (faire
    un discours, voter à main levée).
  • Plus la dissonance est importante plus
    léventualité dun changement dattitude est
    grande

68
Les facteurs  source , de la dissonance.
  • A) Une prise de décision face à une
    alternative. La prise de décision entraîne une
    valorisation des éventualités retenues comme pour
    renforcer la pertinence du choix effectué.
    Exemple à propos dun appareil électroménager
    seront mis en avant le prestige de la marque, ou
    lesthétique de lappareil.
  • B) La soumission à une tentation. La dissonance
    est dautant plus grande que lincitation est
    faiblement récompensée. Le bénéfice à tricher
    étant faible il peut entraîner une tolérance
    accrue à légard de la tricherie.
  • C) Un effort non récompensé entraîne une
    dissonance importante un peu comme si les sources
    de satisfaction étaient à rechercher par
    ailleurs. Limportant cest de participer

69
Théorie de léquilibre cognitif de F. Heider
 (1958)
  • La perception de son environnement, sa
    représentation doit être stable, ordonnée,
    cohérente et prévisible. Il ne sagit plus ici
    daction, mais de regard porté sur le monde.
  • Lacteur social doit percevoir un équilibre entre
    ses attitudes personnelles.
  • Un déséquilibre entraînera un réajustement des
    ces perceptions de ses attitudes les moins
    profondes.

70
A B attitude à légard dautrui(A
X) et (B X) attitudes à légard d un
objet, d une situation...
  • Cas déquilibre.
  • A B A B
    A B A B
  • X X
    X X
  • Pleinement satisfaisant 90
    Satisfaisant Indifférent
  • Cas de déséquilibre
  • A B A B A
    B A B
  • X X X
    X
  • Pleinement satisfaisant90 Désagréable
    60 Indifférent.

71
Théorie de la dissonance cognitive/théorie de
léquilibre perceptif
  • Lapparente ressemblance de ces deux modèles
    théoriques ne doit pas dissimuler leurs
    divergences.
  • La théorie de la dissonance cognitive est une
    théorie de nature motivationnelle. La sensation
    de dissonance induit un sentiment de malaise chez
    les sujets cest par un passage à lacte que la
    réduction sera réalisée. Il sagit dun
    engagement à agir. Arrêter de fumer. Changer de
    sport.
  • La théorie de léquilibre cognitif de Heider est
    une théorie de la perception sociale. Ce nest
    pas un rapport direct avec laction qui est
    envisagé ici. Léquilibre est localisé aux
    dimensions cognitive, affective et conative, mais
    en reste au plan perceptif de celles-ci. Ce nest
    pas un passage à laction qui est induit. Cest
    le rétablissement dune perception équilibrée
    cognitivement satisfaisante.
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