Psycholinguistique 3 - PowerPoint PPT Presentation

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Psycholinguistique 3

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Le Langage adress aux enfants. Interactions, conversations et ... Le langage adress aux enfants dysphasiques ressemble-t-il celui adress des ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Psycholinguistique 3


1
Psycholinguistique 3
  • Les précurseurs du langage
  • Le Langage adressé aux enfants
  • Interactions, conversations et acquisition du
    langage
  • LECTURE Communication linguistique et
    représentation symbolique in M. Tomasello,
    Aux origines de la cognition humaine, Ed. Retz,
    chapitre 4, pp. 91-125

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Introduction
  • Le langage, spécifiquement humain, moteur de
    lévolution de la cognition
  • Point de vue développemental (Tomasello) le
    langage ne surgit pas (ontogenèse, phylogenèse)
    de façon indépendante de tous les autres aspects
    de la cognition ou de la vie sociale les
    langues naturelles sont des institutions sociales
    symboliquement incarnées, qui naissent à partir
    dactivités socio-comunicatives pré-existantes
  • Les représentations symboliques langagières sont
  • (a) intersubjectives, car un symbole est
    socialement partagé avec autrui
  • (b) imprégnées dune perspective un symbole
    contient toujours une manière particulière de
    considérer certains phénomènes

3
Les bébés humains comprennent que leurs
congénères sont, comme eux, des êtres
intentionnels (à 9 mois !)
  • Le bébé humain est une créature sociale, comme
    les autres primates
  • Qqs heures après la naissance, il préfère
    regarder le visage humain grand intérêt pour les
    contours, les yeux, la bouche (voir leçon 1)
  • Intra-utéro, il sest habitué à la voix de sa
    mère (Decasper Fifer, 1980)
  • Le bébé humain est ultra-social (Tomasello)
  • Il sengage dans des proto-conversations
    interactions au cours desquelles le bb et celui
    qui soccupe de lui sont attentifs lun à lautre
    (face-à-face) regards, contacts, vocalisations
    chacun y agit à tour de rôle contenu émotionnel
  • Il imite ladulte dès lâge de 6 semaines (tirer
    la langue, ouvrir la bouche, bouger la tête
    Meltzoff Moore, 1977, 1989)
  • Les primates non-humains ??
  • Pas de tendance à sengager dans des contacts
    face-à-face, mais à rester très serrés
  • Mimer dautres actions ??

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Contexte historique et théorique intérêt pour le
bébé compétent socialement
  • Interactions précoces Mère-Bébé (Trevarthen,
    1975)
  • Réponses différentes des bébés aux personnes et
    aux objets
  • En particulier lorsque la Mère prête attention
    au bébé
  • les vocalisations, diminuent si la mère
    détourne lattention du bébé
  • Routines dinteraction se mettent en place
    (changer de lange, aller au lit, prendre le
    bain) peekaboo , prendre-et-donner
  • Trois précurseurs du langage
  • Tours de parole ( turn-taking )
  • Attention conjointe
  • Pointage
  • Si lintérêt social pour le langage est
    déterminant dans lacquisition de celui-ci
  • les mesures des précurseurs devraient prédire
    lacquisition ultérieure du langage
  • Les enfants qui ont des troubles de la
    communication sociale et/ou des troubles
    langagiers (enfants autistes par ex.) devraient
    différer des enfants au DN quant aux mesures des
    précurseurs

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Tours de parole
  • les mères tendent à se taire lorsque les bébés
    vocalisent plus tard le bébé vocalise en réponse
    à la mère et instaurations de vrais tours de
    parole
  • Figure 3.5 lorsque la mère est silencieuse, les
    vocalisations des deux groupes augmentent avec
    lâge lorsque la mère parle, les enfants au DN
    vocalisent de manière croissante jusquà lâge de
    13 à 16 semaines, moment où leurs vocalisations
    diminuent les enfants avec Down continuent à
    augmenter leurs vocaliser au-delà de cet âge,
    retard dans linstauration du tour de parole
    désintérêt social pour la parole de la mère ?
  • Chez les enfants autistes ??
  • Comparaison des réponses de la mère aux
    vocalisations denfants au DN et denfants
    handicapés (physique et/ou cognitif) les
    réponses maternelles restent stables ou diminuent
    de 3 à 28 mois dans le groupe denfants avec
    handicap, tandis quelles augmentent de façon
    spectaculaire dans le groupe des enfants au DN
    (Brooks-Gunn Lewis, 1982)
  • Les tours de parole vocaux prédisent
    lapprentissage phonétique ex les mères
    vocalisent davantage vis-à-vis de leurs filles
    que ne le font les mères de garçons et les
    filles acquièrent le langage plus rapidement
    durant les premières années

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Attention conjointe
  • À 6 mois, les bébés interagissent avec les
    objets/les gens de façon dyadique ils sen
    saisissent, les manipulent
  • Ils ont des rituels dyadiues lever les bras
    pour être pris dans les bras de ladulte , assez
    proches de ceux des chimpanzés
  • La révolution des 9 mois, nouveaux comportements,
    triadiques lenfant, ladulte, lobjet pour
    la première fois, les bébés regardent de façon
    souple et efficace ce que les adultes regardent
    (attention conjointe) et sengagent avec eux dans
    des épisodes longs dinteraction sociale autour
    de lobjet (engagement conjoint) le bébé
    comprend que ladulte est un être intentionnel
  • La M et son bb tendent à regarder vers les mêmes
    objets initialement la M suit la ligne du regard
    du bb, mais dès 6 mois, les bbs suivent le regard
    de la mère, si lobjet du regard est face au bb
    ou sil est dans la vision périphérique dès le
    début (DEntremont et al., 1997)

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Capacité à suivre le regard de ladulte (Moll
Tomasello, 2004)
  • Condition expérimentale lE. regarde derrière
    la barrière pdt 3 scdes. et dit oh , et adopte
    une expression de surprise/excitation lE.
    regarde ensuite vers lenfant et attend 4
    secondes (répétition 2 fois si lenfant ne bouge
    pas)
  • condition contrôle lE. regarde un jouet du
    côté opposé à la barrière indices sonores et
    expression faciale similaires à celles de la
    condition expérimentale
  • Critères
  • lenfant doit se déplacer jusquà ce quil ait un
    accès visuel à ce qui se trouve derrière la
    barrière
  • Lenfant doit regarder la localisation où a
    regardé lexpérimentateur
  • À 12 18 mois, les bbs sont capables de
    ramper/marcher une courte distance pour se mettre
    dans une position appropriée pour regarder
    derrière une barrière derrière laquelle ladulte
    regarde (voir Fig 1)
  • Les enfants ont plus de difficultés à suivre le
    regard qui fixe derrière la barrière que
    lorsquil fixe une cible visible (voir tableau 1)
  • Dès 12 mois, les bbs comprennent que dautres
    voient des choses comme ils le font eux-mêmes (
    seeing representationally ) NB les chimpanzés
    aussi ! (Moll Tomasello, 2004)
  • Conclusion vers lâge d1 an, révolution dans
    la façon dont les bbs comprennent les autres
    personnes they seem to show an understanding
    that others are intentional agents like
    themselves

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Le contexte social de lexpérience linguistique
précoce
  • The child has his or her own natural means for
    calling attention selectively to aspects of a
    scene. Interaction with an adult provides the
    child with an opportunity to learn the
    conventional or non-natural means for doing
    so Bruner, 1983

9
  • Jérôme Bruner
  • Le jeune enfant ne rencontre pas le langage comme
    un phénomène isolé, mais dans le contexte riche
    dinteractions sociales entre lui et ladult
  • Lenfant acquiert lusage conventionnel dun
    symbole linguistique en apprenant à participer à
    un format interactif (une scène dattention
    conjointe) quil comprend dabord de manière non
    linguistique
  • Pour acquérir un langage, lenfant doit vivre
    dans un univers où se déroulent des activités
    sociales quil peut comprendre, récurrentes,
    routinières, dans lesquelles ladulte utilise un
    nouveau symbole linguistique de telle manière que
    lenfant puisse comprendre que ce symbole
    convient à lactivité quil partage avec ladulte
  • Les enfants apprennent plus facilement des mots
    nouveaux lors des scènes dattention conjointe
    socialement partagées avec dautres personnes
    le bain, les repas, le changement de couches, la
    lecture de livres denfants, les voyages en
    voiture
  • Les enfants qui passent plus de temps dans des
    activités dattention conjointe avec leur mère
    entre 12 et 18 mois possèdent un vocabulaire plus
    étendu à lâge de 18 mois
  • words referring to objects on which the childs
    attention was already focused were learned better
    than words presented in an attempt to redirect
    the childs attentional focus (Tomasello
    Farrar, 1986) (voir aussi plus loin, le recast

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Le pointageLa communication par les gestes
  • Premiers gestes des bébés ritualisations
    dyadiques, non distinguables des gestes des
    chimpanzés lever les bras au-dessus de la tête
    pour demander quon les prenne dans les bras
  • Dyadiques aucun objet extérieur nest en jeu
  • Impératifs les gestes disent ce que veut
    lenfant
  • Ritualisés, non imités, non symboliques signaux
    destinés à ce que les choses soient faites, et
    non des symboles (conventions, destinées à
    partager une expérience)
  • Vers 11-12 mois production de gestes
    déclaratifs et triadiques, comme montrer du doigt
    lenfant, ladulte et un objet extérieur
  • Le pointage du bb (comme le regard) a pour effet
    disoler un objet intéressant des alternatives
    locales
  • Comment lenfant apprend-t-il à montrer qq chose
    à autrui ? En observant ladulte, et en
    comprenant lobjectif communicatif du geste, i.e.
    que ladulte tente de lamener à partager son
    attention pour quelque chose lenfant tente de
    reproduire lacte communicatif intentionnel de
    ladulte ( partage du symbole )

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Lapprentissage du geste de pointage
  • Franco Butterworth (1996)
  • De nombreux enfants commencent à pointer du doigt
    sans contrôler pour autant la réaction des
    adultes
  • Qqs mois plus tard, ils regardent ladulte après
    avoir pointé leur doigt sur qq chose afin
    dobserver sa réaction
  • Plus tard encore, ils regardent dabord ladulte
    pour sassurer de son attention, et alors
    seulement ils pointent un objet du doigt
  • Peu après le 1er anniversaire, les enfants
    commencent à apprendre par imitation à montrer
    les choses ils apprennent la convention
    culturelle que représente le fait de montrer du
    doigt, en comprenant sa signification
    intentionnelle et attentionnelle

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  • Pratiquement chaque cas de pointage est
    accompagné de vocalisations, dun regard vers la
    mère, ou des deux les vocalisations intensifient
    lexpression de plaisir, la demande du bb
  • impératif lE. utilise lA. comme un moyen pour
    obtenir un objet
  • déclaratif lE. utilise lobjet comme moyen
    pour obtenir lattention de ladulte tentative
    de partager lattention et lintérêt pour un
    objet ou un événement
  • Le pointage commence entre 9 et 12 mois, et la
    coordination vocale qqs mois plus tard les
    gestes tryadiques sont des actes de communication
    en pointant, lE. alterne le regard entre le
    visage de ladulte et lobjet
  • Le pointage à 12 mois prédit la production
    ultérieure de la parole (Camaioni, Castelli,
    Longobardi Volterra, 1991)
  • Lonset d pointage est lié à la compréhenion du
    nom des objets (Harris, Barlow-Brown Chasin,
    1995)
  • Le pointage est un moyen par lequel lE établit
    la référence entre un objet et son nom lA
    fournit le nom en réaction au pointage de lE

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Pointage impératif et déclaratif
  • Dissociation possible entre pointage impératif et
    déclaratif
  • les bbs avec autisme réduction et retards dans
    les comportements de pointage pointent vers les
    autres de façon impérative, mais pas de façon
    déclarative (Baron-Cohen, 1991) les singes
    élevés par les humains aussi (Call Tomasello,
    1996)
  • Différence entre le fait de comprendre les autres
    personnes comme agents causaux (qui font que les
    choses arrivent) et comme sujets dexpérience
    avec qui partager attention et intérêt (Tomasello
    Camaioni, 1997 Franco Butterworth, 1996)
  • Le pointage déclaratif apparaît un peu plus tôt
    que le pointage impératif chez les bbs au DN, qui
    sont motivés pour partager attention et intérêt
    avec dautres à propos des objets externes (cette
    motivation pourrait manquer aux enfants autistes,
    ainsi quaux singes)

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Que veulent les bbs lorsquils pointent
?(Liszkowski, Carpenter, Henning, Striano,
Tomasello, 2004)
  • On manipule expérimentalement la réaction de
    lExpérimentateur à un événement les bbs (126
    mois) sont assignés à une des 4 conditions
    expérimentales
  • Attention conjointe Exp regarde, de façon
    répétée, lévénement et le visage du bb, et
    commente de façon enthousiaste ce quils voient
    Oh, wow ! Whats that ? Are you showing Grover to
    me ? Yes, he is blue
  • Visage Exp regarde le visage du bb, mais pas
    lévénement, et commente de façon enthousiaste
    létat du bb Oh, I see you are in a good mood
    ! Did you sleep well ? Oh, your eyes are big!
  • Evénement Exp ne regarde que lévénement, ne se
    tourne jamais vers bb, ne parle pas, ne montre
    pas démotions
  • Ignorance Exp regarde ses mains, ne regarde ni
    le visage du bb, ni lévénement, manipule ses
    mains

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  • Résultats les enfants montrent davantage de
    signes de satisfaction (pointage inter-essais
    plus fréquents,et prolongation du pointage)
    lorsque les adultes montrent de lintérêt et de
    lattention (fig. 3 Fig. 5)
  • Les bbs de 12 mois pointent de façon déclarative
    ils ne pointent pas seulement pour eux-même la
    réaction sociale du partenaire est cruciale

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Développement atypique du langage et de la
communication sociale chez les enfants avec
syndrôme de Williams (Laing, Butterworth, Ansari,
Gsödl, Karmiloff-Smith, 2002)
  • Syndrôme génétique rare (1/20.000 naissances)
  • Phénotype
  • QI faible (50-65)
  • langage étonnamment bien développé
  • interactions sociales OK
  • déficits fonctions non-linguistiques (cognition
    spatiale, nombre, planification, résolution
    problèmes)

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Précurseurs socio-interactifs du langage chez les
WS
  • Développement déviant (retardé) du langage dans
    la prime enfance la production de la parole
    précède le pointage les enfants avec SW se
    rattachent davantage à des stratégies de
    mémorisation à court terme de la forme
    phonologique des mots quau lien avec la
    sémantique (voir plus tard lacquisition des
    mots nouveaux)
  • Expérience
  • 13 toddlers avec WS (31 mois) 13 contrôles
    (appariés sur genre et âge mental, i.e. 14 mois)
  • le bb est assis , on fait
  • apparaître une poupée qui parle à lEnf on
    mesure le taux de pointage (production)
  • lExp. pointe vers lune des poupées et lorsque
    lEnf a suivi le pointage du regard, la poupée
    est animée on mesure le taux de suivi du
    pointage de lEnf

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Résultats
  • Les E avec syndrôme de Williams pointent et
    suivent le pointage de lE. significativement
    moins que les contrôles appariés sur lAM, alors
    que les SW ont des habiletés de production du
    langage supérieures. Les différences de pointage
    ne sont pas liées à des différences motrices
  • Conclusion les enfants avec SW sont déficients
    dans lattention conjointe. Ils sintéressent
    moins aux objets que les Enf au DN, ce qui
    empêche les adultes de suivre la direction de
    leur intérêt et dy injecter le symbole
    linguistique

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Autisme, attention conjointe, attention à la voix
de la mère
  • Déficits de lattention conjointe chez les bbs
    avec autisme (Mundy, Sigman, Ungerer Sherman,
    1986 Osterling Dawson, 1994)
  • Préférence auditive pour la voix de la mère et
    discrimination phonétique (Kuhl, Coffey-Corina,
    Padden, Dawson, 2005)
  • La voix de la mère versus analogue non-parole
    , dérivé du même signal mesure de
    lorientation de la tête
  • Discrimination phonétique Négativité de
    discordance (Mismatch negativity, ou MMN) en
    réponse à un changement de syllabe /ba/ (15 msec
    pré-voisement) ou /wa/ (45 msec)
  • Sujets 29 enfants ASD (autism spectrum
    disorder), âgés de 32 à 52 mois 1 groupe
    contrôle, apparié aux autistes du point de vue de
    lâge mental (28 mois), et un autre groupe
    contrôle apparié du point de vue de lâge
    chronologique (ERP)

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Préférence auditive pour la voix de la mère et
discrimination phonétique (Kuhl et al., 2005)
  • Résultats
  • Les enfants autistes, pris comme un groupe, ne
    témoignent pas dune MMN, contrairement aux
    enfants contrôles âge mental
  • Les enfants autistes, pris comme un groupe,
    préfèrent le signal non-parole les contrôles
    ne témoignent pas de préférence
  • Analyse en sous-groupes
  • 7 enfants autistes préfèrent la voix de la mère,
    et ont des courbes de PE similaires à celles des
    enfants contrôle/AC (MMN pour les stimuli
    déviants)
  • 20 préfèrent le signal non-parole absence de
    MMN pour stimuli déviants
  • Conclusion association entre le traitement
    linguistique et social chez les enfants autistes

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Conclusions
  • Le développement de la communication
    linguistique, symbolique, spécifiquement humaine,
    inter-subjective, sancre dans la cognition
    sociale attention conjointe, pointage, tours de
    rôle, qui relèvent dune compréhension des
    intentions communicatives, imitation avec échange
    de rôles
  • Les enfants avec troubles de la communication
    sociale (autisme) ont un développement atypique
    du pointage, attention conjointe
  • Le développement du langage chez les enfants avec
    SW passe par une trajectoire développementale
    différente

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Introduction La recherche sur le langage
adressé aux enfants (LAE ou Child Directed
Speech)
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Intérêt pour le contexte dacquisition
  • théorie chomskienne, nativiste minimise
    limportance de linput langagier limité
    qualitativement et entaché derreurs de
    performance compensé par une structure innée
    disponible pour acquérir le langage (LAD)
  • Première vague détudes (Snow, 1977, 1986) le
    LAE diffère par plusieurs caractéristiques du
    langage utilisé entre locuteurs déjà compétents
  • Les femmes, mères ou non, sadressent
    différemment aux enfants de 2 ans et à ceux de 10
    ans (Snow, 1972)

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  • Le LAE rend lobjet langage plus accessible à
    lenfant
  • Les mères sadressent à lenfant dans un langage
    clairement articulé
  • Produit avec un ton de la voix plus élevé
  • Intonation exagérée
  • Vocabulaire plus limité
  • Syntaxiquement plus simple énoncés de la mère
    contiennent moins de pronoms 3ème personne, sont
    plus courts,moins de subordonnées
  • Le LAE porte davantage sur l ici et
    maintenant
  • Plus de répétitions et reformulations des énoncés
    que la mère vient de produire, ainsi que
    répétitions, expansions, recasts et de ceux
    produit par lenfant auparavant

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Caractéristiques adaptées
  • Le LAE est adapté aux capacités langagières de
    lenfant les mères semblent adapter leur langage
    au niveau de compréhension des enfants
  • Chez la mère augmentation dans la production
    dauxiliaires, de pronoms, dinversions
    sujet-verbe, diminution dans la production
    dexpansions et dans la répétition de ses propres
    énoncés en fonction de laugmentation de la
    Longueur Moyenne des Enoncés (MLU ou LME), du
    nombre de verbes et de morphèmes grammaticaux
    produits par lenfant

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Les caractéristiques du LAE sont-elles
susceptibles de faciliter lacquisition du
langage ?
  • Recherches corrélationnelles
  • Relation entre la variation dans certaines des
    mesures du LAE à T1 (en essayant de contrôler le
    niveau langagier à ce moment-là) et la variation
    dans les progrès langagiers à T2 (après
    intervalle de temps de 3 à 6 mois)
  • La variation dans la production dexpansions de
    la part de la mère corrèle positivement avec la
    variation dans la LME, lélaboration de syntagmes
    nominaux, le nombre de syntagmes verbaux par
    énoncé, le nombre dauxiliaires chez lenfant
  • Ex Throw daddy (child) Throw it to daddy
    (mother) Brown a qualifié de tels énoncés des
    mères d expansions la mère utilise les mots
    de lenfant, dans lordre donné par lenfant,
    mais elle inclut de nouveaux mots pour faire une
    phrase complète, grammaticale

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Etudes expérimentales de leffet des différents
types dinteraction verbale adulte-enfant
(Nelson, Carskaddon, Bonvillian, 1973)
  • Recast lorsque la phrase de lenfant est
    complète, la mère ajoute une information nouvelle
    liée syntaxiquement, se référant au même
    événement (en termes dagents, actions, et
    objets)
  • E The bunny chased fireflies (child)
  • A The bunny did chased fireflies, didnt he?
  • Hypothèse on attend un effet spécifique sur
    les verbes
  • Les recasts rendent lénoncé grammatical mais le
    convertissent aussi en une forme
    morpho-syntaxique particulière
  • E Get ice cream
  • A Where can we get some ice cream ?
  • E Kitchen. But now it all gone
  • A Why is it all gone
  • Nouvelle phrase les adultes utilisent des
    phrases grammaticalement complètes, courtes qui
    ne contiennent pas de mots de lénoncé de
    lenfant
  • Hypothèse lenfant dérive une nouvelle
    information syntaxique des énoncés dont la
    longueur et la complexité correspondent à son
    niveau
  • Groupe contrôle pas dintervention

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Méthode et Résultats
  • Enfants de 36 mois en moyenne 27 choisis parmi
    42 pour constituer un échantillon le plus
    homogène possible en termes dâge, et
    développement langagier initial (MLU)
  • Intervention pendant 6 semaines 5 semaines
  • Résultats (voir Tables 1 2)
  • Par rapport aux contrôles, les enfants du groupe
    recast sont plus avancés pour les
    construction verbales et auxiliaires (avantage
    prédit) ainsi que pour limitation de phrases,
    mais pas pour le nombre de noms par clause, ni
    pour le MLU
  • Par rapport au groupe nouvelle phrase , les
    recast sont marginalement supérieurs pour les
    auxiliaires et le nombre de verbes (prédit), mais
    pas pour les 3 autres mesures
  • Les enfants du groupe nouvelle phrase ne sont
    pas significativement plus avancés que les
    contrôles

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Discussion
  • Recast lenfant a la possibilité de comparer
    des énoncés qui ont la même signification/intentio
    nnalité (mais pas la même syntaxe), et apprendre
    des aspects nouveaux et détaillés de la syntaxe
  • Combien de comparaisons de ce type sont-elles
    nécessaires ? Probablement très peu car
  • rythme rapide de développement syntaxique
  • Lenfant reçoit du feed-back à propos de la
    véracité de ses énoncés, mais pas à propos du
    caractère syntaxiquement approprié de ses énoncés
    que lénoncé soit correct ou non, les mères
    approuvent dans 90 des cas !
  • Linformation syntaxique nouvelle influence le
    développement du langage de façon générale, mais
    les changements se produisent pour le domaine
    syntaxique dans lequel lexposition à la nouvelle
    information était la plus importante
  • Effet sur lacquisition de la structure passive
    (Baker Nelson, 1984)

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Différents aspects du recast qui pourraient
expliquer son efficacité (Farrar, 1990)
  • Farrar (1990) le recast fonctionne bien car on
    se place dans de bonnes conditions pour que
    lenfant en profite
  • 1. Ajout dun morphème Nominal ou Verbal
  • E phone ring
  • A the phone is ringing
  • 2. Substitution dun morphème par un autre
  • E I can move
  • A I will move
  • 3. Expansions moins exigeant que le recast
    lA. modifie les productions de lE. sans
    utiliser les procédures du recast
  • E The ball
  • A Yes, the ball is rolling
  • (le recast serait E the ball roll A the
    ball is rolling)
  • 4. Continuation de topic
  • E Truck in garage
  • A Are you parking it ?
  • 5. Changement de topic
  • E The boat fell
  • A Lets look at the dog book
  • Pour résumer dans le recast, on fait de la
    reformulation, de lexpansion, on est contingent
    du point de vue sémantique, et on continue
    linteraction ! (voir Table 1.)

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Les effets du recast sont-ils liés à des
interventions moins exigeantes que le recast ?
  • 12 couples M/E âgés de 110 au début. Deux
    observations à 6 mois dintervalle. Examen de 7
    morphèmes
  • (Table 5) les recasts ont un effet spécifique
    sur lacquisition de deux morphèmes grammaticaux
    le pluriel et le ing du présent progressif en
    anglais, qui sont les morphèmes les plus précoces
    dans lacquisition du langage, voir Brown
  • ce nest pas une facilitation générale
    (all-purpose facilitation), et cela ne fonctionne
    pas à tout moment lE. est prêt à traiter cette
    information-là (notion de readiness) avec des
    enfants plus âgés, peut-être effets sur dautres
    aspects de la morphologie

32
Le langage adressé aux enfants dysphasiques
33
Proportion de recasts adressés aux enfants
dyphasiques (voir Leonard, 1998, pp. 165 sq.)
  • Le langage adressé aux enfants dysphasiques
    ressemble-t-il à celui adressé à des enfants
    appariés quant au niveau de langage (MLU) ?
  • Les enfants SLI sont au niveau pré-scolaire, et
    leurs MLU varient entre 2.0 et 4.5 morphèmes les
    enfants contrôles sont beaucoup plus jeunes
  • Les mères des enfants SLI font moins de recasts
    que celles des enfants MLU contrôles
    (Conti-Ramsden, 1990)

34
Les recasts peuvent-ils produire un effet sur le
développement morpho-syntaxique des enfants
dysphasiques (TSL) ?
  • Troubles spécifiques du développement
    linguistique -gt les techniques que les parents et
    autres adultes employent naturellement avec leurs
    jeunes enfants pourraient constituer des
    procédures dapprentissage transférées à la
    pratique clinique
  • recast conversationnel lexpérimentateur et
    lenfant participent à des activités de jeu et
    lexpérimentateur répond aux énoncés de lE. de
    manière à poursuivre le tour conversationnel et
    à contenir une forme linguistique qui sert de
    focus au traitement. Ex traitement porte sur
    can
  • E. Spiderman go on roof
  • A Yeah, Spiderman can jump up on the roof
  • E We open the box now ?
  • A Sure, wa can open the box now

35
  • Le recast conversationnel serait efficace pour
    enseigner une série de structures aux enfants SLI
    (Camarata et Nelson, 1992, 1994)
  • Auxiliaires modaux
  • Inflections régulières du passé
  • Constructions passives
  • Clauses relatives

36
Influence du recast et contexte théorique
  • Les progrès langagiers dûs aux recasts
    supportent-ils une position théorique
    behavioriste dacquisition du langage ?
  • La variable déterminante est le traitement que
    lenfant fait de ces expériences, traitement qui
    dépend des capacités intrinsèques et du niveau de
    développement de lenfant, ou de ce qui est en
    train dêtre acquis au moment de létude
  • Différences inter-individuelles corrélations
    entre LAE à 13 mois et LME à 20 mois pour les
    enfants à style référentiel, mais pas pour ceux à
    style expressif (Nelson)

37
Les événements discursifs co-construits
(Veneziano)
  • À 8-10 mois la mère imite plus souvent les
    productions vocales de lenfant que linverse
    (dix fois plus) tandis que lenfant imite plus
    souvent les gestes et les expressions faciales de
    la mère limitation par la mère permet à
    lenfant de voir son comportement en même temps
    du point de vue du locuteur et de celui de
    linterlocuteur
  • À partir de 13-15 mois séquences dans
    lesquelles lexpansion de la mère et la reprise
    imitative de lenfant sont réunies dans un même
    échange conversationnel et convergent sur un même
    élément lexical, objet langagier dattention
    commune à un moment où le signifié est aussi
    objet dattention commune
  • Ex 1 E1 M1 E2
  • (Lenfant met une bouteille-jouet dansune boîte
    en plastique pendant que la mère, assise sur le
    tapis à côté, regarde ce que fait lenfant)
  • E1 /dodo/
  • M1 elles font dodo les bouteilles
  • E2 /dodo/
  • Ex 2 M1 E1 M2
  • (Lenfant est dans les bras de sa mère. La mère
    pointe vers la fenêtre et lenfant regarde dans
    cette direction)
  • M1 tas vu là ? Cest une mouche une mouche
  • E1 /ejich/
  • M2 une mouche

38
  • Lénoncé de la mère fournit une reformulation
    grammaticalement bien formée de lénoncé de lE.,
    un lien sémantique avec ce que lE. semble
    vouloir exprimer, une focalisation de cet élément
    (dans 76 des reprises, Veneziano, 1988)
    facilite la construction des premières unités
    lexicales
  • Lactivité imitative de lE. est en lien avec
    lacquisition du vocabulaire
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