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Les maladies infectieuses

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Les maladies infectieuses Chez l enfant – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les maladies infectieuses


1
Les maladies infectieuses
  • Chez lenfant

2
1. Différentes formes déruption
  • érythème

3
macules
4
papules
5
purpura
6
vésicule
7
pustules
8
2. Scarlatine.
  • Entre 2 et 10 ans
  • ? Étiologie
  • Actions des toxines sécrétées par le streptocoque
    du groupe A.
  • À partir d'un foyer ORL (angine )
  • plus rarement dune plaie infectée

9
(No Transcript)
10
Clinique.
  • Début brutal.
  • Fièvre à 39 C, AEG.
  • Douleur de gorge, vomissements.
  • Exanthème
  • généralisation progressive sans intervalle de
    peau saine.
  • Plus marqué tronc et plis de flexion.
  • 8 jours puis desquamation (facultatif).
  • Énanthème
  • constant.
  • Oropharyngé lingual.

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Traitement.
  • Antibiothérapie Amoxicilline. 10 jours
  • Le contrôle des urines trois semaines plus tard
    est classique.
  • L'éviction scolaire de l'enfant pendant les 48
    premières heures est nécessaire.
  • La recherche des personnes ayant approché le
    malade et le traitement de l'entourage familial
    sont également nécessaires pendant sept jours.

12
Rougeole.
  • ? Étiologie
  • Paramyxovirus.
  • Hiver et printemps dans les zones tempérées.
  • Mortalité élevée dans les pays sous-développés.
  • Existe toujours en France.
  • Recul de l'âge depuis la vaccination
  • 2 à 5 ans en ville.
  • 5 à 10 ans en milieu rural.

13
  • Transmission
  • ? Voies
    respiratoires.
  • lors des toux où des éternuements dun sujet
    atteint
  • Incubation
  • ? 10 à 15
    jours.

14
Clinique.
  • Invasion 4 jours.
  • Fébricule.
  • rhinite ( inflammation de la muqueuse des fosses
    nasales ) avec écoulement ( catarrhe oculonasal)
  • toux
  • /- Köplick petits grains blanchâtres à la face
    interne des joues, inconstant, disparaît avant
    éruptions.

15
(No Transcript)
16
  • État
  • fièvre à 40 C.
  • adynamie.
  • Exanthème Morbilliforme
  • macules de petite taille, rouge, intervalle de
    peau saine.
  • Généralisée, prédominant sur le visage (visage
    bouffi).
  • Évolution descendante.

17
(No Transcript)
18
  • Catarrhe oculaire nasale laryngo trachéo
    bronchique.
  • L'éruption régresse dans l'ordre d'apparition.
  • Dure 6-7 jours.

19
Complications
  • ORL otite.
  • Pulmonaires cause de décès dans le tiers-monde.
  • Neurologique
  • encéphalite J2 à J7, décès 20 , séquelles 30
    .
  • Panencéphalie sclérosante subaiguë décès en 1 à
    2 ans.

20
Traitement symptomatique
  • prévention Vaccination.
  • En France, il existe un vaccin contre la rougeole
    de type monovalent et des vaccins associés aux
    oreillons et à la rubéole sous forme de vaccins
    trivalents. Tous sont des vaccins vivants
    atténués.

21
Rubéole
  • ? Étiologie
  • Virus de la famille des Togaviridae.
  • ? Transmission
  • Voies respiratoires.
  • Incubation
  • 15 jours.

22
Clinique
  • Invasion discrète
  • fébricule.
  • Malaise.
  • Céphalées.

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  • État
  • exanthème Morbilliforme
  • apparaît à la face.
  • S'étend sans ordre ni symétrie.
  • Topographie maximale en 24 heures.
  • Énanthème inconstant.
  • Adénopathies cervicales postérieures
  • nuque .
  • Température à 38 C, parfois syndrome grippal,
    myalgies, arthralgies.
  • Disparition des éruptions en 2 à 5 jours.
  • Guérison en 8 à 10 jours, immunité définitive.

24
(No Transcript)
25
Complications exceptionnelles
  • Encéphalite 20 de décès, 50 de séquelles
    neurologique sévère.
  • Purpura thrombopénique idiopathique.
  • Embryofoetopathie rubéolique
  • infection placentaire.
  • Surtout si virémie maternelle en début de
    grossesse.
  • Atteinte placentaire n'implique pas
    obligatoirement une atteinte foetale.
  • Anomalies congénitales.

26
Rubéole congénitale.
  • Avortements spontanés, enfant mort-né.
  • Atteintes multiples si elle survient dans les
    deux premiers mois de grossesse.
  • Atteinte isolée ensuite.
  • Oeil cataracte.
  • Surdité.
  • Microcéphalie.
  • Atteinte cardiaque.
  • Retards de croissance intra-utérin.

27
Prévention.
  • Vaccination.

28
Varicelle
  • Étiologie
  • Primo infection au virus herpès zoster.
  • Enfant 2 à 10 ans, fréquence maximale 2 à 6
    ans.
  • Rare avant 6 ans anticorps maternels, forme
    atténuée.
  • Cas isolé petite épidémie en fin d'hiver et au
    printemps.

29
Transmission.
  • Incubation 14 jours.
  • Contamination inter humaine.
  • Contagiosité
  • dès les premiers jours d'éruption
  • Jusqu'au 5ème jour (fin des vésicules)

30
  • État
  • éruptions maculo vésiculeuses, polymorphe.
  • Macules vésicules (2 à 3 mm).
  • /- prurit.
  • Contenu séreux clair.
  • s'érodant en quelques heures puis croûtes
    secondaires.
  • énanthème (buccal, génital) vésicule rompue
    érosion.

31
(No Transcript)
32
  • Début au visage
  • Topographie descendante.
  • Respect palmo-plantaire.
  • Plusieurs poussées 2 à 3 poussées à 2 à 3 jours
    d'intervalle.

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Facteurs de risque de complications.
  • Enfant ayant une corticothérapie.
  • Immunodéprimé.
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens (Advil,
    Nureflex, aspirine).

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Complications.
  • Surinfection cutanée
  • Encéphalite

35
Traitement.
  • Toilette antiseptique, douche plutôt que bains.
  • désinfection des lésions Fluorescéine 2 .
  • Jamais de pommade ni de talc.
  • Ongles coupés court.

36
  • Paracétamol si fièvre.
  • Antihistaminiques (Polaramine, Atarax).
  • Antibiotique uniquement si surinfection.
  • Formes sévères Zovirax.

37
Zona
  • Réactivation du virus de la varicelle (virus
    herpès zoster).
  • Concerne surtout l'adulte, possible chez l'enfant.

38
Zona cervical zona ophtalmo
39
  • 1) Phase pré-éruptive
  • Douleur unilatérale (brûlures ou prurit).
  • Asthénie, 38 C.
  • 2) Éruptions érythémato vésiculeuses unilatérale
  • Vésicules puis érosion puis croûtes.
  • Topographie radiculaire intercostal, cervicale,
    lombo sacré, ophtalmique.
  • Douleur .

40
  • Complications
  • Immunodéprimé.
  • Zona ophtalmique.
  • Traitement
  • Seulement si forment graves Zovirax.

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OREILLONS
  • Paramyxovirus.
  • Très fréquent 20 à 40 latents.
  • Transmission inter humaine directe
  • par gouttelettes de salive.
  • 6-7 jours avant les symptômes.
  • 4-9 jours après.
  • Y compris pour les formes latentes.
  • Atteinte des glandes salivaires, les testicules,
    du pancréas, du système nerveux (encéphalite).
  • Parotidite forme la plus fréquente.

42
  • Incubation 18 à 21 jours.
  • Invasion Fièvre, otalgie.
  • Etat
  • 38 C.
  • Céphalées.
  • Douleur spontanée et à la mastication.
  • Parotidite parfois unilatérale secondairement
    bilatérale (Gonflement douloureux entre la
    mastoïde et la branche montante de la
    mandibule.)Peau tendue et luisante.
  • Évolution Favorable en 10 à 14 jours.

43
  • Autres localisations
  • Orchite surtout après la puberté.
  • 40 C.
  • Douleurs testiculaires et abdominales .
  • Orchite.
  • 30 d'atteinte bilatérale.
  • Atrophie testiculaire, stérilité par atteinte
    bilatérale rare.
  • Pancréatite plus rare que chez l'adulte.
  • Douleurs abdominales.
  • Guérison en 2 à 10 jours.
  • Diabète exceptionnel.
  • Atteinte neurologique
  • méningite.
  • Encéphalite.

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Traitement
  • Aucun traitement.
  • Intérêt de la vaccination.

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COQUELUCHE
  • Bactérie bacille de Bordet Gengou.
  • Sécrétion de toxine à tropisme respiratoire et
    neurologique.
  • Contagiosité inter humaine directe importante.
  • Voies respiratoires.
  • Concerne surtout les enfants de moins de 5 ans et
    les adolescents en absence de rappels.
  • Grave avant 1 an.

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  • Incubation 7 jours.
  • Début
  • Brutal.
  • Catarrhe rhino-bronchique.
  • 38 C.
  • Toux spasmodique tenace, émétisante, prédominance
    nocturne.
  • Contagiosité .

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  • État
  • Quintes.
  • Reprise inspiratoire bruyante (chant du coq).
  • Émétisante, cyanosante.
  • Déclenchée par colère, alimentation.
  • Durée 4 à 6 semaines.
  • Forme atténuée fréquente toux tenace,
    chroniques (adultes contaminateurs).

48
Complications.
  • Quintes asphyxiantes bradycardie, apnée.
  • Surinfection bronchique, atélectasie.
  • Déshydratation, dénutrition par vomissements.
  • Encéphalite 2-3ème semaine.
  • Otites.

49
Indications d'hospitalisation
  • Enfant lt 3 mois.
  • Tachycardie, apnée, cyanose, bradycardie.
  • Troubles de la conscience.
  • Difficultés alimentaires.
  • Surinfection.

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  • Traitement hospitalier
  • Surveillance scope, SaO2.
  • Gavage.
  • Perfusion, réhydratation.
  • Macrolides Josacine.
  • Intubation, ventilation.
  • Traitement ambulatoire
  • Macrolides Josacine.

51
MENINGITE CHEZ LENFANT
52
  • Les méningites infectieuses ne sont pas rares en
    pathologie pédiatrique.
  • Le diagnostic est souvent difficile car les
    symptômes sont peu spécifiques, surtout chez
    lenfant en bas âge.

53
Coupe transversale des espaces méningés
54
  • On distingue
  • ?les méningites purulentes
  • diagnostic et traitement urgents
  • Les méningites à liquide clair, le plus
    fréquemment virales
  • spontanément curables.

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LES MENINGITES PURULENTES
  • Elles peuvent atteindre les enfants à tout âge,
    avec une fréquence plus élevée chez les enfants
    de moins de 3 ans.
  • Elles surviennent habituellement au cours des
    mois dhiver et de printemps, parfois à
  • loccasion de petites épidémies.

56
Clinique
  • Généralement, 2 ou 3 jours après une
    rhino-pharyngite
  • Association dun syndrome méningé avec

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  • Céphalées intenses permanentes
  • ? Photophobie (enfant couché en chien de
    fusil, dos à la lumière)
  • ? Vomissements
  • ? Somnolence
  • ? Raideur de la nuque avec signe de Kernig
    ( impossibilité de fléchir les membres
    inférieurs tendus sur le tronc)

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  • Syndrome infectieux sévère
  • ? Fièvre à 39-40 C
  • ? Tachycardie
  • - Chez le nourrisson
  • ? La raideur peut manquer
  • ? On peut retrouver une hypotonie
  • ? Une somnolence
  • ? Une tension de la fontanelle qui est
    bombante
  • ? Lenfant est grognon, avec cris lors de la
    mobilisation

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  • Des signes cutanés peuvent et doivent être
    recherchés Purpura pétéchial, en faveur du
    Méningocoque et dont lextension est un signe de
    gravité.

60
  • Des troubles de la conscience et des convulsions
    peuvent sassocier, voire un déficit
    neurologique.

61
Examens complémentaires
  • Au moindre doute, une ponction lombaire
  • - Elle trouve un liquide louche ou purulent, eau
    de riz contenant de nombreux polynucléaires
    altérés et parfois, dès lexamen direct, le germe
    responsable.
  • - La protéinorachie est élevée,
  • - La glycorachie basse (lt 2.2 mmol).
  • - La culture du LCR permet didentifier le germe
  • . Méningocoque
  • . Pneumocoque
  • . Haemophilus Influenzae (exceptionnel
    actuellement)
  • - Lantibiogramme est systématique

62
(No Transcript)
63
Autres examens
  • - Hémocultures,
  • - Hémogramme (polynucléose neutrophile),
  • - Vitesse de sédimentation,
  • - Protéine C réactive (gt 20),
  • - Recherche dantigènes solubles
  • (permet un diagnostic rapide en quelques heures
    des antigènes bactériens dans le LCR, le sang,
    les urines).

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Traitement
  • ? Curatif
  • Repose sur lantibiothérapie par
  • Claforan 200 mg/kg/j
  • Rocéphine 100 mg/kg/j
  • administré par voie intraveineuse pour une durée
    totale de 10 jours.

65
  • Le traitement adjuvant comporte
  • - La mise en place dun abord veineux fiable
  • - Un apport hydrique diminué les premiers jours
  • - Un traitement antipyrétique
  • - Ladministration danti-convulsivants

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  • Préventif
  • - Traitement antibiotique des sujets contacts
    proches parents, frères et sœurs,camarades,proches
    .
  • ? Rifampycine 20 mg/kg/j pendant 4 jours
  • - Eviction scolaire
  • - Vaccinations Méningocoque A et C,
    Haemophilus

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Complications - Evolution 
  • Sous traitement demblée institué, la
    surveillance clinique comporte létude 
  • - de la température (qui se normalisera en
    quelques jours)
  • - de la fréquence respiratoire du pouls, de
    la pression artérielle
  • - Lévaluation de la conscience
  • Examen neurologique biquotidien
  • - Une ponction lombaire est pratiquée 24 à
    36 heures après le début du traitement (le
    liquide doit être stérile)

68
Des complications multiples
  • . Septicémie
  • . Arthrites
  • . Paralysies oculomotrices
  • . Hémiplégie
  • . Convulsions (œdème cérébral, abcès
    cérébraux)
  • . Séquelles neurologiques à distance
    (Déficit auditif, déficit moteur, épilepsie)

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LES MENINGITES A LIQUIDE CLAIR
  • Ce sont des méningites mais la ponction lombaire
    ramène un liquide clair
  • dans la majorité des cas méningites virales
  • mais on peut voir ce tableau lors dune méningite
    purulente au début, en cas de méningite
    tuberculeuse, ou en cas de méningite purulente
     décapitée  par un traitement antibiotique en
    cours.

70
Clinique
  • La fièvre et les céphalées sont fréquentes.
  • Par contre, les signes méningés souvent frustes
    (raideur modérée, tension de la fontanelle
    isolée), rarement sévères (crises convulsives)

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Diagnostic
  • Liquide clair, modérément hypertendu avec une
    hypercytose modérée (10 à 500 éléments,
    lymphocytes et monocytes).
  • Lalbuminorachie et la glycorachie sont normales.
  • Les cultures sont bactériologiquement stériles.

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Traitement - Evolution
  • Il est purement symptomatique.
  • Lévolution est le plus souvent rapidement
    simple.
  • Lapyréxie survient en moins de 4 jours, le
    syndrome méningé disparaît en moins de 10 jours.

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Le pronostic
  • Est favorable dans les méningites virales les
    plus habituelles.
  • Seules les méningo-encéphalites herpétiques ou
    tuberculeuses peuvent être graves par les
    séquelles à distance ou le décès précoce et
    nécessitent un traitement urgent
  • - Quadrithérapie antituberculeuse
  • - Aciclovir contre lherpès
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