Title: LES MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE
1LES MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE
2LES MALADIES A TRANSMISSION HYDRIQUE
- REPRESENTAIENT 50 DE L ENSEMBLE DES
DECLARATIONS DURANT LA DECENNIE 80 - AU COURS DE LA DECENNIE 90 LES MTH REPRESENTAIENT
EN MOYENNE 30 DES MDO - AMELIORATION DE LA SITUATION DEPUIS
L INSTITUTION DU PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE
CONTRE LES MTH EN 1986
3LE CHOLERA
- INTRODUIT EN ALGERIE EN 1971
- MALADIE ENDEMO-EPIDEMIQUE AVEC POUSSEES
EPIDEMIQUES TOUS LES 4 ANS - PREMIERE EPIDEMIE 1971 1332 CAS ET 110 DECES
- IMPORTANTE EPIDEMIE EN 1986 9000 CAS
- DERNIERE EPIDEMIE ENREGISTREE EN 1991
4(No Transcript)
5LA FIEVRE TYPHOIDE
- MALADIE ENDEMO-EPIDEMIQUE SURVENANT DURANT TOUTE
L ANNEE TOUCHANT TOUTES LES REGIONS DU PAYS - PICS EPIDEMIQUES EN 1983 - 1994 - 1997
- ACTUELLEMENT MALADIE EN SITUATION STABLE HORMIS
DES MICROS FOYERS EPIDEMIQUES RAPIDEMENT MAITRISES
6(No Transcript)
7LES DYSENTERIES
- MALADIE ENDEMO-EPIDEMIQUE TOUCHANT TOUTES LES
REGIONS DU PAYS AVEC UNE PREDILECTION POUR LES
WILAYAS DU SUD - PIC EPIDEMIQUE EN 1982 ET DEPUIS NETTE DIMINUTION
DE L INCIDENCE - DEPUIS 1990 L INDENCE OSCILLE AUTOUR DE 10 CAS
POUR 100.000 HABITANTS
8(No Transcript)
9LES HEPATITES VIRALES
- MALADIE ENDEMIQUE AVEC DES PICS EPIDEMIQUES AU
COURS DE LA SAISON HIVERNALE - IMPORTANT PIC EPIDEMIQUE EN 1981
- SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE PLUS STABLE DURANT LA
DECENNIE 90 - LES HEPATITES VIRALES A CEDENT LA PLACE AUX
HEPATITES VIRALES B ET C DEPUIS 2000
10(No Transcript)
11LES MALADIES DU PEV
- LE PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION EST MIS EN
PLACE POUR LE RENFORCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LA
MORTALITE INFANTILE - A CET EFFET PLUSIEURS CALENDRIERS VACCINALS ONT
ETE ETABLIS - LE DERNIER DATE DE L ANNEE 2000
AVEC L INTRODUCTION DE LA VACCINATION CONTRE
L HEPATITE VIRALE B
12LA ROUGEOLE
- MALADIE TRES FREQUENTE DEBUT DES ANNEES 80
- PIC EPIDEMIQUE DE 153,8 CAS POUR 100.000
HABITANTS EN 1982 - NETTE DIMINUTION DE L INCIDENCE EN 1986 APRES
MODIFICATION DU CALENDRIER VACCINAUX RENDANT
OBLIGATOIRE LE VACCIN ANTIROUGEOLEUX AVEC
ORGANISATION DE JOURNEES DE RATTRAPAGE
13ROUGEOLE (suite)
- REPRISE DE LA MALADIE A PARTIR DE 1994
- INTRODUCTION DE LA DEUXIEME DOSE DE VACCIN
ANTIROUGEOLEUX DANS LE CALENDRIER VACCINAL EN
1996 - ACTUELLEMENT APPARITION DE FOYERS EPIDEMIQUES
CHEZ L ADOLESCENT ET L ADULTE JEUNE
14ROUGEOLE (suite)
- NECESSITE DE POURSUIVRE LA VACCINATION A DEUX
DOSES POUR TOUS LES ENFANTS - ORGANISER DES CAMPAGNES DE VACCINATION POUR LES
ADOLESCENTS ET LES ADULTES JEUNES EVOLUANTS DANS
DES MILIEUX FERMES (LYCEES, UNIVERSITES) - LA VACCINATION A DEUX DOSES EST PRECONISEE POUR
TOUS LES SUJETS DE MOINS DE 30 ANS
15(No Transcript)
16LA DIPHTERIE
- MALADIE RARE DURANT LA DECENNIE 80 HORMIS UNE
EPIDEMIE SURVENUE EN 1983 TOUCHANT UNE POPULATION
DE NOMADES NON VACCINES - REEMERGENCE DE LA MALADIE A PARTIR DE 1993
TOUCHANT CERTAINES WILAYAS DU NORD ET SUD DU PAYS - AMELIORATION DE LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE
DEPUIS 1999 AVEC PERSISTANCE DE QUELQUES CAS
SPORADIQUES
17(No Transcript)
18LA COQUELUCHE
- MALADIE EN NETTE REGRESSION DEPUIS 1985
- LEGERE REPRISE DE LA COQUELUCHE EN 2000-2001
AVEC AUGMENTATION DU NOMBRE DE CAS
ESSENTIELLEMENT CHEZ DES NOURRISSONS AGES DE
MOINS DE TROIS MOIS (NON ENCORE VACCINES)
19(No Transcript)
20LA POLIOMYELITE
- LA POLIOMYELITE EST UNE MALADIE EN VOIE
D ERADICATION - AUCUN CAS NA ETE ENREGISTRE DEPUIS CINQ ANS
- MAINTIENT DES EFFORTS DANS LE CADRE DU PROGRAMME
DERADICATION DE LA POLIOMYELITE AFIN DOBTENIR
LE CERTIFICAT D ERADICATION
21(No Transcript)
22LE TETANOS
- MALADIE RARE MAIS PERSISTANTE MALGRES LES EFFORTS
DE VACCINATION DES ENFANTS ET DES FEMMES EN AGE
DE PROCREER - LA SURVENUE DU TETANOS NEONATAL EST DIRECTEMENT
LIEE AUX CONDITIONS D ACCOUCHEMENT
23(No Transcript)
24LES MENINGITES
- MALADIES ENDEMO-EPIDEMIQUE TOUCHANT TOUT LE
TERRITOIRE NATIONAL MAIS AVEC UNE PREDOMINANCE
DANS LES REGIONS SAHARIENNES OU LES CONDITIONS
CLIMATIQUES EST ECOLOGIQUES SONT PROPICES - PLUSIEURS PICS EPIDEMIQUES SONT ENREGISTRES
DEPUIS 1981 AVEC PROGRESSION DE LA COURBE
D INCIDENCE DEPUIS 1994
25(No Transcript)
26LES ZOONOSES
- MALADIES TRANSMISES A L HOMME A PARTIR D UN
RESERVOIR ANIMAL - UN COMITE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LES ZOONOSES
EST MIS EN PLACE EN 1984 IMPLIQUANT TOUS LES
SECTEURS CONCERNES PAR CETTE LUTTE
27LA BRUCELLOSE
- MALADIE PEU FREQUENTE ( MAL DIAGNOSTIQUEE AU
COURS DE LA DECENNIE 80 MALGRES UN RESERVOIR
ANIMAL IMPORTANT - QUELQUES FOYERS SONT ENREGISTRES DANS LES ZONES
D ELEVAGE - AUGMENTATION DE LA FREQUENCE DE LA MALADIE AU
COURS DES ANNEES 90 ET EXTENSION DU FLEAU A TOUT
LE TERRITOIRE NATIONAL
28(No Transcript)
29LA LEISHMANIOSE CUTANEE
- MALADIE ENDEMIQUE DANS CERTAINES REGIONS DU PAYS
NOTAMMENT LES REGIONS STEPPIQUES NORD SAHARIENNES
(BISKRA- M SILA - NAAMA - GHARDAIA) - DEPUIS LE DEBUT DE ANNEES 90 EXTENSION DE LA
MALADIE A TOUT LE TERRITOIRE NATIONAL AVEC
ECLOSION DE NOUVEAUX FOYERS - CECI EST FAVORISE PAR LES TRAVAUX DE MISE EN
VALEUR DES TERRES ET LES MOUVEMENTS DE
POPULATIONS VERS LES ZONES D ENDEMIE
30(No Transcript)
31LA RAGE HUMAINE
- MALADIE MORTELLE DES SA DECLARATION TOUCHANT
ACCIDENTELLEMENT L HOMME - LE NOMBRE DE CAS EN PROGRESSION DE 1985 A 1995
ENTAME UNE COURBE DESCENDANTE DEPUIS CETTE DATE
MAIS STAGNE AUTOUR DE VINGT CAS PAR AN MALGRES UN
TRAITEMENT EFFICACE - DES EFFORTS A FOURNIR QUANT A L EDUCATION
SANITAIRE - NECESSITE DE RETABLIR LA GRATUITE DU VACCIN
ANTIRABIQUE
32(No Transcript)
33LA TUBERCULOSE
- MALADIE PREVALENTE AU LENDEMAIN DE
L INDEPENDANCE A VUE SON INCIDENCE NETTEMENT
DIMINUER GRACE AU PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE
ANTITUBERCULEUSE - NEANMOINS ELLE RESTE UN PROBLEME DE SANTE
PUBLIQUE AVE UN TAUX D INCIDENCE POUR LA
TUBECULOSE PULMONAIRE A MICROSCOPIE POSITIVE
OSCILLANT AUTOUR DE 25 CAS POUR 100.000 HABITANTS
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35(No Transcript)
36- Institut National de Santé Publique
- Paludisme en Algérie
- Situation et évolution
37Situation du Paludisme en Algérie
- Depuis le début des années 80, le paludisme en
Algérie se caractérise par - la recrudescence des cas importés
- la persistance de foyers sporadiques
- la baisse de vigilance des services de
santé périphériques au nord du pays - louverture de la route transsaharienne
- les remaniements écologiques causés par la
mise en valeur des terres et les
variations climatiques
38 Problématique
- Baisse des ressources allouées à la lutte
antipaludique - Démantèlement de linfrastructure de la lutte
antipaludique - Démobilisation du personnel des services de santé
périphériques - Mouvements incontrôlés de population (
circulation des porteurs de parasites et des
vecteurs dorigine tropicale) facilités par
louverture de la route transsaharienne) - Impact sanitaire de l Aménagement du territoire
(hydraulique) et des changements climatiques - .
39DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES Période 1952 -
1968 lendémie palustre
- Paludisme 1er rang des maladies infectieuses.
- Niveaux dendémicité élevés
- - Incidence 70.000 cas/an
40Période 1968 - 1978 léradication
- ? 1968 Lancement de lEradication.
- ? Résultats remarquables
- - 1968 100 cas pour 100.000
- - 1978 0,5 cas pour 100.000
- ? Aucun cas de paludisme autochtone à
- Pl. falciparum à partir de 1975.
- ?Cependant des poussées épidémiques témoignent
de la réceptivité de certaines régions du sud
(Oasis).
41Période 1980 - 1990 le paludisme
dimportation
- Milieu des années 80
- ? Inversion du profil épidémiologique en faveur
du paludisme d importation. - ? Apparition de foyers sporadiques de paludisme
autochtone à P.vivax - - Nord (plaine de la Mitidja)
- - Sud (Oasis de Ouargla).
42- Ce bouleversement des données de lépidémiologie
du paludisme en Algérie coïncide avec
laccroissement important du volume des échanges
commerciaux et les mouvements de population avec
les états africains frontaliers favorisés par
louverture de la route transsaharienne.
43Période 1990 - 2000 fléchissement de la
vigilance
- La recrudescence et la prédominance du paludisme
dimportation se confirment - 95 cas importés à P. falciparum
- Plus de 90 notifiés dans les Wilayas du sud
Tamanrasset et Adrar - Origine de linfection 95 Mali , Niger
-
44Période 1990 - 2000 (suite)
- Durant cette décennie, quelques flambées
épidémiques de paludisme autochtone à P. vivax
font leur apparition au Nord (plaine du Chlef) et
au Sud (Djanet). - A cela sajoute un phénomène aussi préoccupant,
la baisse considérable des performances de la
lutte antipaludique en Algérie. Lindicateur de
performance, le taux annuel des examens
hématologiques (TAEH) na jamais été aussi bas.
45EVOLUTION DU TAEH(1968-2001)
46Evolution du paludisme en Algérie (1968 - 2002)
47REPARTITION DES CAS DE PALUDISME PAR ANNEE/PAR
ESPECE PARASITAIRE
48CONCLUSION (1)Ces
modifications vont dans le sens dune
vulnérabilité et d une réceptivité croissantes,
d où l urgence d un
- Renforcement du Programme national de lutte
antipaludique
49CONCLUSION (2 )
- Ce renforcement est basé sur
- La surveillance épidémiologique
- La prise en charge précoce des cas déclarés
- La supervision des activités
- La surveillance entomologique
- La formation des personnels impliqués
- Cette nouvelle réorganisation technique se
concrétise par - Lélaboration du guide du programme de lutte