Title: La Dialyse P
1La Dialyse Péritonéale
- Dr. M. S. ISLAM
- Praticien Hospitalier
- Centre Hospitalier dAvignon
CEFIDEX, 1 Juin 2006
2LA DIALYSE PERITONEALE
- Qu'est-ce que c'est ?
- Epuration extra-rénale utilisant
- la membrane péritonéale
- comme surface d'échanges
3Les principes généraux
- Technique de dialyse hors centre
- Domicile
- Maison de retraite
- Maison médicalisée
- Autres structures (HAD)
- Objectifs
- Autonomisé le patient
- Prise en charge des personnes dépendantes
(souvent prise en charge globale 7 j / 7) - Économiques
4Comment s'effectue l'épuration- I ?
- Introduction du liquide de dialyse dans la cavité
abdominale 3 Ã 5 fois / 24 hr. - Volume des poches 1 L 5 Ã 3 L (pour adulte)
- Différents types de poche
- Glucosé isotonique (15 g/l),
- Glucosé intermédiaire (25 g/l),
- Glucosé hypertonique ( 40 g/l),
- Acides aminés,
- Polymères du glucose (icodextrine),
- Bicarbonate ( lactate).
5Procédé de dialyse péritonéale
Poche de solution neuve
Péritoine
Cathéterimplanté
Solutionde dialysepéritonéale
Poche pour solution drainée
6Comment s'effectue l'épuration - II ?
- Dialyse douce.
- Continue (24 Hr / 24 Hr) ou
- discontinue (ventre vide certaines périodes de
la journée ou la nuit). - Chaque échange comporte trois temps
- Temps d'infusion Introduction du dialysat dans
l'abdomen (environs 5 min). - Temps de stase Epuration vraie (variable).
- Temps de drainage Elimination des déchets et de
l'ultrafiltrat (environs 20 min) .
7Abord péritonéal -I
- TYPES DE CATHETER
- Cathéter de TENCKHOFF
- Cathéter de TORONTO
- Cathéter de MONCRIEFF
- CARECTERISTIQUES
- Forme droit, courbe, col de cygne
- Manchons unique, double, triple
- dispositifs particuliers disque
8Différents types et caractéristiques du cathéter
9Abord péritonéal - II
- TECHNIQUE DE POSE
- Chirurgicale sous AG / AL
- Petite chirurgie sous AL
- TRAJET
- partie intra-abdominal (dans le douglas),
- sous-cutané et
- extra-abdominal
- EMPLACEMENT
- localisation / direction / point de sortie /
- parfois enfouissement sous-cutané
10Trajet du cathéter
11Le tunnel sous cutané
12Echanges
- Diffusion (des solutés)
-
- Réabsorption (des solutés et leau)
-
- Ultrafiltration (élimination deau)
13DIFFUSION
14Ultrafiltration
15Dialysat
Glucose (15 g/l, 25 g/l, 40 g
/l)Sodium 130 - 134 mmol/lPotassium 0 -
2 mmol/lMagnésium 0.25 - 0.75 mmol/lCalcium
1.25 - 1.75 mmol/lTampon parmi ceux cités
ci-dessous Acétate abandonné Lactate
35 - 40 mmol/l Bicarbonate 40
mmol/l. BicarbonateLactate 25 15
mmol/l. pH 5.5 6 ou plus.
16Glucose
- Agent osmotique universel
- Performant pour UF rapide
- Efficace malgré 60 - 80 d'absorption
- Mais effets secondaires sont multiples
- Charge glucidique importante jusqu'au 200 g de
glucides et 800 Kcal/jour - Parfois prise de poids (obésité)
- Intolérance du glucose nécessitant
insulinothérapie - pH acide obligatoire (pour éviter caramélisation
du glucose lors de la stérilisation chaleur) - Effet cytotoxique des produits de dégradation du
glucose - Dépôts d'AGE (Advanced glycosylated end products)
17Lactates(35 - 40 mmol/l)
- pH acide,
- Correction acido-basique identique mais retardée
par rapport au bicarbonate, - prévient caramélisation du glucose pendant la
stérilisation à la chaleur - 82 d'absorption / 4 H de stase
-
- Mais les inconvénients sont multiples
- Métabolisme hépatique
- Perte de bicarbonate sanguin dans le dialysat,
surtout si UF importante - Inhibe les fonctions cellulaires chargées de la
défense du péritoine
18Solutions TamponsBicarbonates
- Solution physiologique, moins agressive pour le
péritoine - Mais
- Problèmes de stabilité, production difficile
(on-line ou emballage bi-compartimenté) - Parfois pH augmente (gt7.5) provoque formation de
complexes insolubles du calcium et magnésium - Stabilité avec glycyl-glycine (UF ), mais
produit non - commercialisé.
19Icodextrine
- Polymères du glucose (expérience gt 20 ans)
- Solution commercialisée 7.5 , iso-osmotique
- Haut poids moléculaire
- Soluté colloïdal gt force osmotique
- Produit lultrafiltration si stase prolongée,
pouvant aller au delà de 12 Heures - Bonne indication chez les diabétiques
- Peu d'effets secondaires, mais
-
- Accumulation de maltose dans le sang
(neuro-toxicité) - Peu d'avantages sur la défense du péritoine et du
mésothélium. - Parfois réaction cutanée, douleur abdominale ou
péritonite chimique
20Soluté pauvre en sodium
- Soluté commercialisé 130 - 134 mmol/l de sodium
- Dialysat drainé est hyposodique, car transfert
d'eau est plus important que sodium à travers le
péritoine - Sodium bas lextraction sodée de 3 à 4 fois.
- Avec un sodium à 102 - 105 mmol/l,
- lextraction sodée est de 70 mmol en 6 Hr de
stase, - Epuration du Sodium serait 8 ml/min
- Mais,
- Effet antihypertenseur du sodium nest
significatif quà 120 mmol/l - Natrémie diminue faiblement
- Pas d'études sur l'effet à long-terme.
21Solutions avec acides aminés
- Solution commercialisée 1.1 acides aminés
- Produit non-glucosé.
-
- Osmolalité 365 mosmol/Kg H2O
- Circulation sanguine du péritoine de 50 ,
effective de la surface péritonéale, donc
- 15 dépuration durée créatinine.
- 80-90 d'absorption sur 6 Heures de stase,
- Mais,
- Pas d'avantages sur glucose pour UF
- Avantage nutritionnel n'est pas substantiel
- Parfois douleur abdominale
22Critère dun dialysat idéal
- Soluté bicarbonate / pH moins acide,
- de la performance d'ultrafiltration,
- Iso-osmotique avec pouvoir d'ultrafiltration,
- Combinaison des solutés Icodextrine glucose ou
acides aminés (mélanges iso-osmotiques), - Solutions non-glucosées Glycérol /
Oligopeptides, - de la performance des clairances des solutés
et du sodium, - Maintenir intégrité péritonéale,
- Améliorer la performance du péritoine par
adjuvants (glucoseaminoglycans, procysteine).
23Systèmes de connexion
- Dialyse péritonéale continue ambulatoire
- Système Poche simple
- manuel / assisté par appareil de désinfection (UV
flash ) - Système double poche déconnectable
- manuel / assisté par appareil de désinfection (UV
flash) - Dialyse péritonéale automatisée
- Système machine (cycleurs)
- Home choice pro,
- Serena,
- Sleep-safe.
24LA DIALYSE PERITONEALE CONTINUE AMBULATOIRE (DPCA)
P-Y Durand Ed Masson La Dialyse Péritonéale
Automatisée
25Système simple poche
26Système double poche déconnectable
27LA DIALYSE PERITONEALE CONTINUE CYCLIQUE (DPCC)
P-Y Durand Ed Masson La Dialyse Péritonéale
Automatisée
28(No Transcript)
29(No Transcript)
30Pour prescrire la DP, les para-mètres à prendre
en compte
- La surface corporelle
- La fonction rénale résiduelle
- Type de perméabilité péritonéale (PET test)
- rapides, normaux et lents.
- Pression intra-péritonéale
- juger la tolérance péritonéale.
- Débit du cathéter
- utiliter surtout en cas de cycleur.
31Objectifs à atteindre
- Individualiser la prescription
- (DPCA / DPCO / DPCC / DPIN).
- Dialyse adéquate
- Evaluer fonction rénale résiduelle ( clair.créat
moyenne de la clairance de la créat et de
l'urée) - Dose dialytique (de volume ou nombre de poches),
- Ventre vide/ventre plein, meilleure répartition
des poches) - Ultrafiltration nécessaire
- soluté hypertonique / Icodextrine (Baxter).
- Bon état nutritionnel
- Prise en charge diététique
- Poches acides aminés (Baxter).
32Utilité de PET test - I
- Transporteurs normaux (normo perméables)
- - répartir la durée de stase équitablement si
poches isotoniques - - hypertonique max. 4 heures
- - isotonique max 10 heures (?)
- - Icodextrine plus longue stase possible
- Transporteurs rapides
- (membrane péritonéale hyper perméable)
- - éviter longue stase / choisir DPA avec des
cycles courtes - - Icodextrine (ou ventre vide) pour longue stase
- - nocturne en DPCA
- - diurne en DPA
- - parfois solution hypertonique / intermédiaire
pour longue stase
33Utilité de PET - test - II
- Transporteurs lents
- (membrane péritonéale hypo perméable)
- - Changement de méthode si surface corporelle gt
2m² - - DPCA possible si surface corporelle lt 2m².
- - augmenter nombre de poche DPCO (optimisation).
- (1 poche 30 2 poches 50 )
- - pas de dialyse fluctuante en DPA
- Fréquence optimale en DPA
- 9 cycles pour transporteurs rapides
- 6 cycles pour transporteurs normaux
- 4 cycles pour Transporteurs lents
34Survie de la technique dépend
- de la biocompatibilité des produits utilisés
- du contrôle de l'hydratation
- des complications
- - liées au cathéter
- - liées à la dialyse péritonéale
- de la maîtrise
- - des Péritonites
- - de linfection du site démergence
35Bio-compatibilité
- Dialysat physiologique
- pH neutre,
- Agents iso-osmotiques,
- Dialysat non-glucosé.
- Système de stérilisation
- Double filtration (technique compliquée,
coûteuse) - Matériel utilisé
- Matériau écologique (type biofine)
36Contrôle de létat d'hydratation
- Surveillance de poids
- Obtenir le poids sec
- Eliminer une surcharge hydrosodée !
- Restriction hydosodée
- Diurétiques
- Poches hypertonique / icodextrine
- Corriger la tension artérielle
-
- Identifier perte d'ultrafiltration (UF)
- UF lt 100 cc ---- avec 2 L inter / 4Hr
- lt 400 cc ------------ 2 L hyper / 4 Hr.
37Perte d'ultrafiltration - diagnostic
- Histoire clinique rapide / progressive,
- Radiologie (ASP)
- Eliminer problèmes mécaniques (malposition du
cathéter, coude ), - Branchement d'une poche
- Vérifier débit du cathéter, problème Ã
l'injection ou au drainage, obstacle (fibrine,
épiploon .....), - Vérifier absence de péritonite (poche
trouble...), - Mesurer la pression intra péritonéale,
- Mesurer la perméabilité péritonéale (PET test)
38Perte d'ultrafiltration les solutions - I
- 1). Problèmes mécaniques
- (déplacement du cathéter).
- Abstention / Laxatifs
- Coelioscopie
- Remplacement du cathéter
- 2). Obstacles
- (bouchon de fibrine).
- Héparinisation poche ou cathéter,
- Urokinase (actosolv)
- "Ramonage"(!)
39Perte d'ultrafiltration les solutions -II
- 3). Hyperperméabilité péritonéale
- A) au début de la prise en charge
- Raccourcir le temps de stase,
- Bonne indication de dialyse péritonéale
automatisée, - Indication Icodextrine / Poches acides aminés sur
longue stase - B) Si péritonite
- Antibiothérapie intra péritonéale et/ou par voie
systémique, - Pas de poche hypertonique,
- Indication Icodextrine / Poches acides aminés
- C) Si perte defficacité dépuration
- Transfert en hémodialyse
40Complications (liées au cathéter)
- Fuite de dialysat
- Rupture de ligne
-
- Mauvais drainage
- déplacement du cathéter,
- obstruction par fibrine,
- incarcération de l'épiploon
41Complications (liées à la dialyse péritonéale)
- Dénutrition
- Insuffisance de dialyse,
- Péritonite sclérosante,
- Hémorragie intra-péritonéale
- Complication extra-péritonéale
- hydrothorax,
- hydrocèle,
- oedème sous-cutané
- Reflux gastro-oesophagien,
- Hernie abdominale
42Péritonites - I
- Clinique
- poches troubles (? fibrine),
- douleurs abdominales (parfois diarrhées),
- Fièvres.
- Cytologie
- leucocytes gt 100,
- polynucléaire gt 50 .
- Coloration de gram
- germe gm () ou (-)
- Bactériologie
- culture du liquide péritonéal,
- parfois culture au milieu spécifique (levure,
BK) - Dosage de CA 1-25 dans le dialysat (intérêt
suivi) - (marqueur de la masse mésothéliale du péritoine)
43Péritonites -II
- Initier le traitement empirique sans tarder
- bithérapies Céphalo 3è gén. IP Vancomycine IP
- héparinothérapie intra péritonéale systématique
pendant au moins 48 H. - Réajustement thérapeutique après antibiogramme.
- Voie intrapéritonéale / intraveineuse / orale
- Type de germes
- 40 - 60 d'infection par staph épidermidis
- 20 - 30 d'infection par bacille gram (-),
- Si éosinophilie gt 10
- pas d'antibiothérapie, mais rechercher infection
fongique
44Péritonites -III
- Lorsque les poches restent troubles gt 48 H
- Réévaluer par prélèvement cytobactériologique
- Rechercher les germes atypiques (candidose, BK)
- Traitement par urokinase héparine (éviter la
colonisation du cathéter) - Modification dantibiotiques ou dautres
associations selon germe. - Parfois, ablation du cathéter.
- En cas péritonite stercorale
- laparotomie réparatrice
- transfert en hémodialyse
45Le risque infectieux en D.P. diminue avec les
progrès techniques
1998 DPCA 1/29 mois-patient DPA 1/32
mois patient
Source RDPLF Montvillargène 1999
46Infection du site d'émergence (Mesures
préventives)
- Antibioprophylaxie pré opératoire ?
- Tous les patients ?
- Terrain à risque (immunodéprimés, diabétiques)
- Post opératoire
- Immobilisation du cathéter
- Retarder le début de la DP
- Pansements moins fréquents
- Surveillance chronique
- Pansements réguliers
(3 fois / semaine ou après chaque
douche) - Eviter produit irritant pour la peau
47Une émergence saine
48(No Transcript)
49Infections démergence
50Infection du site d'émergence (Mesures Curatives)
- Traitement par voie générale après prélèvement,
- Soins locaux et pansement quotidien jusqu'Ã la
guérison, - Adaptation de l'antibiothérapie,
- Extériorisation du manchon et pelage, si
infection du manchon, - Changement du cathéter, si infection du tunnel,
infection sévère
51Support nutritionnel (Après dialyse Dialyse
péritonéale)
- Calories glucido-lipidiques 30 Ã 35 Kcal / kg
/ j, - Restriction glucidique 150 Ã 180 g / j,
- Apports protidiques 1.2 Ã 1.5 g / kg,
- Boissons (tous liquides confondus) 750 cc
Diurèse, - Electrolytes
- Sodium 3 Ã 6 g Nacl / jour,
- Potassium lt 3 g Kcl / jour,
- Phosphore 0.6 Ã 1 g / jour.
- Supplément Vitamines B1, B6, C, D, acide
folique.
52Stratégie de prise en charge dun nouveau patient
Dépistage de l insuffisance rénale à son stade
initial et  contact précoce avec une équipe
de néphrologie
Orientation diagnostique et thérapeutique et
définition du mode de Suivi
Information et Education sur les différentes
méthodes
DP
HD
GREFFE
Coles G, et al, What is the place of PD in the
integrated treatment of renal failure? Kidney
Int., Vol 54 (1998) pp. 2234-2240
53Comment choisir la méthode ?
Ministère de la Santé
Ressources financières
ARH
CNAM
Centre
Accréditation
Hémodialyse
Hors centre
Formation des médecins et personnel soignant
Transplantation
Disponibilité greffons
Dialyse Péritonéale
Qualité de vie
Age des patients
Droit des patients à linformation
Durée de traitement
54Les contraintes actuelles
Les contraintes actuelles
Contraintes
Tout patient en IRC peut être traité
économiques croissantes
(rares cas récusés)
Lespérance de vie en dialyse
Réduire le coût moyen global / patient?
sallonge
Le nombre dIRC en suppléance
augmente sans cesse (6/an)
Seules les techniques de suppléance
Seules les techniques de suppléance
Hors Centre
Hors Centre
peuvent permettre de relever ce défi
peuvent permettre de relever ce défi
55(No Transcript)
56Choix de la méthode
- La méthode idéale nexiste pas.
- Pondération à faire selon
- lindication ou la contre-indication médicale
- son mode de vie / lactivité professionnelle,
- la dépendance physique et morale,
- lenvironnement et lentourage familial,
- la volonté de participation au soin,
- léloignement de centre de suivi,
- la disponibilité des soins,
- la possibilité de mise en route et de suivi du
traitement
57Mise en Å“uvre pratique de la DP
- Information pré dialyse,
- Remplissage dun questionnaire de DP par IDE,
- Evaluation des aptitudes du patient,
- Présence dun environnement favorable,
- Visite à domicile,
- Concertation avec le médecin traitant,
- Préparation psychologique,
- Prise en charge des problèmes socioéconomiques,
- Pose du cathéter de DP
- Prévoir consultation danesthésie et bloc
opératoire - Hospitalisation
- Entraînement / éducation du malade.
- Evaluation initiale au démarrage DP
- Fonction rénale résiduelle,
- Bilan nutritionnel
- Evaluation de la perméabilité péritonéale et
- pression intra péritonéale
58Intérêt de la dialyse péritonéale
- Dialyse hors centre (pas besoin de transport)
- Souplesse des horaires de dialyse,
- Idéale pour
- les personnes âgées,
- les personnes en activité,
- les enfants,
- patients en attente de greffe,
- Vacances et déplacements faciles,
- Maintien de la diurèse résiduelle,
- Régime plus souple (traitement continu),
59Limites de la dialyse péritonéale
- Chez anuriques et certains obèses.
- Pas de maîtrise de lultrafiltration.
- Si charge en Glucose jugée excessive
- charge métabolique
- Produits de dégradation du glucose
- AGE (Advanced glycosylated end products).
- Méthodes de stérilisation uniquement par chaleur.
- Osmolalité élevée (350 - 550 mosmol/l).
- Lactates
- Métabolisme hépatique et pH bas (5.2 - 5.5),
- Agression cellulaire et effet délétère sur la
défense du péritoine. - Libération de matériaux plastiques par les poches
60Organisation de la prise en charge
- A l hôpital
- Pose de cathéter / Education / consultations
/replis - Avec l association (A.T.I.R.)
- Logistique / dépannages techniques
- Avec les IDE libérales
- Pour les patients non-autonomes,
- Avec le médecin de famille
- Interlocuteur essentiel entre le patient et le
médecin de lhôpital - Mis à contribution pour régler certains problèmes
intercurrents
61D.P. au Long-coursEtudes comparatives DPCA vs HD
- Maiorca et al.
- Prit. Dial Int. vol 11, 1991 118-127.
- Multicentrique 287 patients en DPCA vs 281 en
HD - Prit. Dial Int. vol 17, Suppl.2 1997
S115-S118. - Multicentrique (poursuite de l'étude) 371
patients en DPCA vs 373 en HD - Fenton et al.
- Am J Kid Dis, vol 30, N 3 1997 334-342
- Etudes nationales canadienne multicentrique
2841 DPCA/DPCC vs 7792 HD
62La survie comparative entre D.P. et H.D. pendant
les 3 premières années
Probabilité ()
p lt .001 n 10 633
Suivi mois
Fenton S, et al. Am J Kidney Dis Vol 30, 1997, p
334-342
63H.D. / D.P. Survies actuarielles identiques
après transplantation
N DPCA 241
N HD 259
ODonoghue D. et al,Periton Dial Intern (1992)
12-2 242-249
64Le risque dhépatite C est réduit en D.P. vs H.D.
Cendoroglo N, et al. Nephrol Dial Transplant 10
240-246, 1995
65RAPPEL
- DP au long cours, c'est possible.
- DPI / DPA meilleur contrôle hydrosodé mais
perte de la diurèse rapide. - La cause de la perte de l'UF doit être
identifiée. - Icodextrine et solutés acides aminés gardent
leurs qualité d'UF - même pendant une péritonite.
- Icodextrine UF lente pas d'utilisation aiguë.
- Pas d'efficacité d'Icodextrine en cas de
perméabilité basse. - Ajuster la posologie de la dialyse lorsque la
fonction rénale - résiduelle baisse.
- 20 - 30 des péritonites par bacille gram
négatifs, - Péritonite peut rester 24 - 48 hr
asymptomatique,
66Conclusions - I
- DP Organisation lourde,
- Dialyse douce,
- Hors centre / déplacements faciles,
- Autonomie / moins de contraintes horaires,
- Complémentarité avec l'hémodialyse,
- Qualité d'épuration équivalente à l'hémodialyse Ã
moyen terme et surtout si une diurèse résiduelle
persiste, - Moindre coût.
67Conclusions - II
- La prise en charge des insuffisants rénaux
nécessite une collaboration efficace entre le
malade, le médecin traitant, le personnel
paramédical et le néphrologue. - Chaque phase de prise en charge est importante.
- La DPCA, associée à la DPA, permet aujourdhui
délargir les indications de la DP et den
améliorer les performances.
68RECOMMANDATION NKF-DOQI
KT/V Clairance de la
créatinine (L/1.73 m²) DPCA
2.0 60 DPCC 2.1 63
DPIN 2.2 66
Note Difficulté à obtenir cet objectif si
fonction rénale résiduelle médiocre ou nulle
69D.P. VIVEMENT RECOMMANDEE
Anupkumar Shetty, D.G. Oreopoulos Dial. and
Transplant (2000) 29, 271-
70D.P. CONSEILLEE
Anupkumar Shetty, D.G. Oreopoulos Dial. and
Transplant (2000) 29, 271-
71D.P. ou H.D. EQUIVALENTES
Anupkumar Shetty, D.G. Oreopoulos Dial. and
Transplant (2000) 29, 271-
72D.P. POSSIBLE MOYENNANTCERTAINES PRECAUTIONS
Anupkumar Shetty, D.G. Oreopoulos Dial. and
Transplant (2000) 29, 271-
73CONTRINDICATIONS RELATIVES A LA D.P.
Anupkumar Shetty, D.G. Oreopoulos Dial. and
Transplant (2000) 29, 271-
74CONTRINDICATIONS A LA D.P.
Anupkumar Shetty, D.G. Oreopoulos Dial. and
Transplant (2000) 29, 271-
75(No Transcript)
76(No Transcript)
77Le revenu en D.P.C.A. / patient / mois
Titre Quantité / semaine Tarif unitaire Total / 4 semaines
Dialyse AMI 4 / poche 3 X 7 11 6 974 40
Majoration tarif de nuits Majoration tarif de dimanche 2 X 7 1 9 15 7 62 512 40 30 48
Pansements / semaine AMI 3 (soins domicile) 3 8 70 104 40
Injection dEPO (AMI 1) 1 2 90 11 60
Indemnité forfaitaire de déplacement 3 X 7 2 00 168 00
TOTAL BRUT (rapporté à 30 jours) NB les charges du sect. libéral sont envir. 50 de bénéfice réel. TOTAL BRUT (rapporté à 30 jours) NB les charges du sect. libéral sont envir. 50 de bénéfice réel. TOTAL BRUT (rapporté à 30 jours) NB les charges du sect. libéral sont envir. 50 de bénéfice réel. 1929 94