DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES ARTHROPATHIES DES DIALYSES - PowerPoint PPT Presentation

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DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES ARTHROPATHIES DES DIALYSES

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douleurs bilat rales, progressives, maximales la nuit et pendant les s ances de dialyse. douleurs aigu s arthrite septique , tiologie micro cristalline. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES ARTHROPATHIES DES DIALYSES


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DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES ARTHROPATHIES DES
DIALYSES
  • Dr Hasna HASSIKOU
  • Service de Médecine Interne
  • Hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknès.

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INTRODUCTION
  • La fréquence de latteinte de lappareil
    locomoteur chez linsuffisant rénal hémodialysé
    varie entre 47 et 72.
  • Chara et coll divisent lhémodialyse en trois
    périodes
  • 10ères années peu fréquentes
  • 10 et 20 ans ? fréquence
  • gt 20 ans tous les patients
    présentent une atteinte de lappareil locomoteur
  • Elle regroupe arthralgies, syndrome du canal
    carpien, destructions articulaires, osseuses et
    vertébrales ? altération fonctionnelle.
  • La physiopathologie de cette atteinte est
    complexe, lamylose ß2 microglobulinique nest
    pas la seule explication.

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PHYSIOPATHOLOGIE
  • Amylose ß2 microglobulinique (A ß2M)
  • ?La dialyse prolongée se complique toujours A
    ß2M dans les synoviales, capsules, ligaments,
    tendons, cartilages et disque intervertébraux.
  • ?Assenat, 1980, dépôts amyloïdes dans des
    canaux carpiens.
  • ?Sa responsabilité exclusive a été remise en
    cause.
  • ? Laccumulation A ß2M dans les tissus
    tenosynoviaux stimule la production des cytokines
    (IL1,TNF? )
  • ? Le diagnostic de certitude repose sur lexamen
    histochimique de fragments obtenus par biopsie
    synoviale ou osseuse.

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  • Hyperparathyroïdisme secondaire
  • Dépôts de cristaux dapatite et de
    pyrophosphate de calcium,fréquemment constatés
    chez les IRC peuvent conduire à des destructions
    ostéo-articulaires.
  • Laluminium, le silicium et le fer sérique
    peuvent contribuer à latteinte des articulations
    et du rachis.

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  • Les facteurs mécaniques
  • ? hyper pression articulaire (prolifération,surc
    harge en amylose,épanchement) ? géodes osseuses.
  • ? localisation des spondylarthropathies
    destructrices en C4-C5, C5-C6 et C6-C7, segment
    qui supporte le plus de contrainte.
  • Lâge les complications ostéo-articulaires
    apparaisse plus rapidement chez les sujets dont
    lâge au début de la dialyse est élevée.

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LA MAIN DE LHEMODIALYSE
  • Les manifestations ostéo-articulaires
  • ? arthralgies inflammatoires chroniques avec un
    pannus synovial ? raideur et déformations.
  • ? douleurs bilatérales, progressives, maximales
    la nuit et pendant les séances de dialyse.
  • ? douleurs aiguës ? arthrite septique,
    étiologie micro cristalline.
  • ?radiographie standard
  • pincement et destruction progressive de
    linterligne articulaire de type dégénératif,
    localisé essentiellement à lIPD.
  • géodes osseuses épiphyse MCP, phalange, os du
    carpe (scaphoïde, grand os et semi-lunaire).
  • calcifications des parties molles des loges
    thénariennes et hypothénariennes gênant la
    préhension.

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  • Syndrome du canal carpien
  • ?sa fréquence augmente avec la durée de la
    dialyse. ? bilatérale mais prédomine du coté de
    la fistule artério-veineuse.
  • ? symptomatologie clinique classique composée de
    paresthésies nocturnes dans le territoire du nerf
    médian associant souvent des paresthésies diurnes
    au cours des séances dhémodialyse.
  • ? troubles sensitifs, amyotrophie de la loge
    thénarienne externe, témoignant de la sévérité de
    la compression.
  • ? diagnostic positif clinique EMG.
  • ? diagnostic différentiel polyneuropathie
    urémique, syndrome vasculaire lié a la fistule.

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  • Pathologie tendineuse
  • ? Impossibilité dextension complete et une
    limitation de la flexion active des doigts,
    bilatérale.
  • ? Doigt à ressaut, médius , bilateral.

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EPAULE DE LHEMODIALYSE
  • Arthropathies micro cristallines
  • ? lépaule est un siège fréquent de dépôts
    calciques, bilatérales, souvent asymptomatiques.
  • ? Arthrite aiguë rare.
  • ? Radio aspect banal ou véritable calcinose
    tumorale.
  • Arthrites septiques
  • ? linfection est fréquente chez les
    hémodialysés en raison immunodépression,
    ponction trihebdomadaire de la fistule,
    infiltration cortisonique, arthropathie amyloïde.
  • ? son diagnostic est souvent difficile
  • le gonflement peut passer inaperçu.
  • lendolorissement et lenraidissement sont
    fréquents après 10 ans dhémodialyse.

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  • fièvre fréquente chez les hémodialysés
  • ? ponction articulaire ? staph
  • Arthropathies amyloïdes
  • ? latteinte de lépaule est fréquente,
    bilatérale.
  • ? douleurs progressives, rémission spontanée de
    courte durée.
  • ? recrudescence des douleurs lors des séances
    de dialyse.
  • ? le gonflement des parties molles  signe de
    lépaulette  ou   shoulder pad , très rare.
  • ? radiographie
  • souvent normaux
  • érosion aux zones dinsertion de la synoviale
  • ?espace acromio-claviculaire

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  • ? la scintigraphie à la ß2M marquée à lindium
    111 semble prometteuse.
  • ? IRM, échographie.
  • Spondylarthropathies destructrices
  • ? Fréquence 5-50 après 10 ans dhémodialyse.
  • ? Asymptomatiques
  • ? Douleurs rachidiennes (cervicalgies,
    lombalgies, dorsalgies exceptionnelles).
  • ? Parfois, complications neurologiques pouvant
    engager le pronostic vital.
  • ? Radiographie standard
  • pincement du disque intervertébral
  • érosions et géodes des plateaux vertébraux
  • ostéosclérose
  • peu ou pas dostéophyte

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  • ?TDM érosions et cavités des plateaux
    vertébraux contenant souvent une carté gazeuse ?
    spondylodiscites infectieuses (SI).
  • ? IRM signal discal normal sur les séquences T1
    et T2 ? (SI).
  • ? La ponction-biopsie disco-vertébrale simpose
    au moindre doute.
  • Traitement
  • 1-Traitement préventif
  • ? Améliorer le bilan phospho-calcique en
    supplémentant lalimentation en calcium et en
    enrichissant les bains de dialyse (70mgl).
  • ? Laccumulation de laluminium est évitable
    par une surveillance stricte des bains de dialyse
    et labsence de prescription de sels daluminium.
  • ? La surcharge en fer peut être réduite par
    lérythropoïétine recombinante humaine.
  • ? Certains néphrologues recommandent
    lutilisation de faible dose de 1 alpha oh vit d
    (0,5-4ugj) ou du calcitriol (0,25-2 ugj).

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  • ? Le choix de la membrane de dialyse est
    primordiale car il a été établi que lapparition
    de lamylose est retardée par lutilisation de
    membranes biocompatibles hautement perméables.
  • ? La membrane synthétique poly acrylonitrile A
    N69 permet
  • Augmenter la clairance adsorptive A ß2M
  • Réduire la balance positive annuelle A ß2M par
    rapport à la membrane cuprophane
  • Activation faible du complément, production
    modérée de radicaux libres doxygènes et de
    cytokines et peu de libération denzymes
    protéolytiques

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  • 2- traitement curatif
  • ? Les traitements généraux
  • ?Antalgiques sont largement utilisés,
    efficacité / tolérance satisfaisant.
  • ? Anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • limiter la durée et la posologie
  • Toxicité gastrique et la gravité sur ce terrain
    des hémorragies et des perforations
  • ? Colchicine en cas daccès aigus
    microcrisrallins.
  • ? Corticoïdes peros à faible dose (0,1mg / kg /
    j), résultats satisfaisants mais les douleurs
    récidivent à larrêt du traitement, réservées aux
    arthropathies sévères.
  • ? Les traitements locaux
  • ? Les infiltrations corticoïdes sont à éviter ?
    risque infectieux
  • ? Synoviorthèse isotopique ?.

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  • ? Le traitement chirurgical
  • ? syndrome du canal carpien ? décompression
    chirurgical, récidives
  • ? IRM épaississement des tendons ?
    acromioplastie section du ligament
    acromiocoracoïdien.
  • ? arthropathie destructrices hanches, genoux,
    épaules ? prothèse.
  • ? spondylarthropathies destructrices
    instabilité ? greffe.
  • ? La transplantation rénale
  • ? Le seul véritable traitement.
  • ? prévenir les lésions ostéo-articulaires.
  • ? stopper leur progression.
  • ? lamélioration clinique est spectaculaire mais
    il na pas éte constaté de régression des dépôts
    amyloïdes.

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CONCLUSION
  • Les manifestations ostéo-articulaires constituent
    depuis plusieurs années lune des principales
    causes de limitation du pronostic fonctionnel des
    insuffisants rénaux traités par hémodialyse ou
    dialyse péritonéale.
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