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Les troubles d

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D roulement des s ances III Application aux pathologies ... rejet des activit s mentales de la boite noire Le comportement est ... Document presentation ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les troubles d


1
Les troubles dépressifs et névrotiques sous
langle des thérapies comportementales et
cognitivesJulie LEDRICHPsychologue
2
Introduction
  • Plusieurs candidats à lexplication des troubles
    psychiques approches psychodynamiques, des
    traits de personnalité, comportementales et
    cognitives
  • En France, deux principales formations à
    lapproche comportementale et cognitive (TCC)
    AFTCC et AFFORTHECC
  • Indications des TCC troubles anxieux, trouble
    obsessionnel-compulsif, troubles dépressifs
    moyens, stress post-traumatique, relation de
    couple et problème sexuel, boulimie, toxicomanie
    et dépendance, réhabilitation psychiatrique
  • Contre-indications paranoïa, dépression sévère

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Sommaire
  • I Historique et courants dinfluence des TCC
  • 1. Théories de lapprentissage
  • 2. Modèles cognitifs
  • II Principes des TCC
  • 1. Stratégie dintervention
  • 2. Déroulement des thérapies
  • 3. Déroulement des séances
  • III Application aux pathologies
  • 1. Classification des maladies
  • 2. La dépression
  • 3. Les phobies
  • 4. Le trouble obsessionnel-compulsif
  • 5. Les autres champs dintervention des TCC
  • Conclusion

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Historique et courants dinfluence
  • 1. Les théories de lapprentissage
  • Issues des études scientifiques du comportement
    ( behaviorisme)
  • Stimulus (S) ? Réponse (R)
  • Accent sur le comportement observable, rejet des
    activités mentales de la  boite noire 
  • Le comportement est expliqué par lapprentissage
  • Le mécanisme dapprentissage privilégié le
    conditionnement
  • Conditionnement consiste à associer un stimulus
    et un renforcement (récompense ou punition)
  • 2 types de conditionnement mis en évidence

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Historique et courants dinfluence les théories
de lapprentissage
  • 1.1. Le conditionnement classique
  • ?Mis en évidence par Pavlov (1849-1936) et repris
    par Watson (1878-1958)
  • Objectif apprendre au chien à répondre au son
    par la salivation
  • Situation expérimentale
  • Son (S neutre) ? réaction dorientation
  • Viande (S inconditionnel) ? salivation (R
    inconditionnelle)
  • Son ? viande ? salivation
  • Son (S conditionnel) ? salivation (R
    conditionnelle)

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Historique et courants dinfluence les théories
de lapprentissage
  • Exemple avec lHomme (Watson Rayner)
  • Objectif conditionner le petit Albert (9 mois)
    à avoir peur dun rat blanc
  • Situation expérimentale
  • Rat ? curiosité, sourire, approche
  • Bruit violent ? peur, sursaut, fuite
  • Rat ? bruit violent ? peur
  • Rat ? peur
  • Idée Pas besoin de recourir à la conscience et
    aux processus mentaux pour expliquer la peur
    infantile, lapprentissage suffit !

7
Historique et courants dinfluence les théories
de lapprentissage
  • 1.2. Le conditionnement opérant
  • ?Mis en évidence par Skinner (1904-1990)
  • ?Introduction dune action par sujet
  • Situation expérimentale
  • Stimulus choc électrique ?
  • S ? R ? C (conséquences)
  • Ici le renforcement vient après la réponse du
    sujet. Celui-ci doit donc accomplir une action.
  • Notes Ici on parle de renforcement négatif (on
    renforce le comportement par le retrait du
    stimulus aversif)

8
Historique et courants dinfluence les théories
de lapprentissage
  • Autre exemple la boite de Skinner (1930)
  • Situation expérimentale
  • Ici, on parle de renforcement positif (augmenter
    le comportement par lobtention de nourriture)

Un animal dans une cage peut obtenir de la
nourriture (renforcement) en effectuant une
action (réponse) suite à un stimulus particulier
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Historique et courants dinfluence les théories
de lapprentissage
  • Le conditionnement opérant (ou instrumental),
    cest donc lapprentissage dun comportement en
    fonction des conséquences qui en découlent. Selon
    Skinner, lindividu agit sur lenvironnement.
  • Il distingue les renforcements positifs et
    négatifs
  • Cependant le renforcement initial est toujours
    issu dun stimulus extérieur. Lindividu est
    modelé par lenvironnement.
  • Dautres mécanismes dapprentissage identifiés,
    tels que limitation (Bandura, 1969)

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Historique et courants dinfluence les théories
de lapprentissage
  • Approche behavioriste très controversée !
  • On ne peut pas éluder la question de la
    construction de la connaissance (critique
    cognitiviste, Piaget)
  • Lindividu est vu comme  objet  et non comme
     sujet , où est passé linconscient? On traite
    le symptôme, pas son origine (critique
    analytique)
  • Bénéfices
  • Mérite des études de lobservable (critère
    scientifique dobjectivité)
  • Mise en évidence de mécanismes dapprentissage
    réels

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Historique et courants dinfluence
  • 2. Les modèles cognitifs
  • 2.1. Présentation générale
  • Accent mis sur lintérieur de la  boite noire ,
    les processus du traitement de linformation
    (perception, organisation, mémorisation,
    interprétation)
  • Stimulus ? schémas ? réponse
  • ?Réouvre le champ des études sur les émotions,
    comme autre variable intermédiaire de S ? R
  • Ellis (1962) thérapie rationnelle-émotive.
    Modifie les croyances irrationnelles de type
     should  et  must  responsables des névroses
    ( je dois être parfait )

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Historique et courants dinfluence les modèles
cognitifs
  • Beck (1967) Modèle cognitif de la dépression,
    puis extension aux autres troubles
  • Le trouble résulte dune altération du traitement
    de linformation
  • Hiérarchisation des processus cognitifs
  • Schémas (inconscient), stockent linformation
    organisée en réseau. Parmi eux schémas
    pathologiques
  • Leur activation saccompagne de distorsions
    cognitives, derreurs logiques
  • Ces distorsions favorisent les pensées
    automatiques, les monologues intérieurs
    (préconscient)

Quy a-t-il donc dans la boite noire??
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Historique et courants dinfluence les modèles
cognitifs
  • 2.2. Hiérarchisation du fonctionnement mental
  • Les schémas
  • ?Construits hypothétiques, non palpables,
    contenant lensemble des informations sur le
    monde et soi-même
  • ?Structurés par lexpérience stockés en mémoire
    à long terme

?schéma pathologique croyances
dysfonctionnelles, latentes et activables
(directement et indirectement) par des situations
stressantes
moto
Sirène
rue
police
voiture
Camion pompier
agression
rouge
ciel
bleu
voler
poule
vert
jaune
oiseau
poussin
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Historique et courants dinfluence les modèles
cognitifs
  • ?Schémas sexpriment sous forme de postulats
    inconditionnels ( je dois être parfait ) ou
    conditionnels ( si je ne suis pas parfait, alors
    on ne maimera pas )
  • ?Plusieurs schémas coexistent. Chaque pathologie
    (et chaque personne!) présente un schéma
    particulier. Donc la présence dun schéma
    pathologique latent rend vulnérable au
    développement dun trouble
  • ?Il sactive au début du trouble et envahi la
    perception au fur et à mesure que létat
    sintensifie
  • ?Comment se construisent et se maintiennent les
    schémas? Via deux opérations majeures
    assimilation et accommodation (Piaget, 1964)

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Historique et courants dinfluence les modèles
cognitifs
  • Les erreurs logiques
  • Inférence arbitraire tirer des conclusions
    erronées
  • Abstraction sélective perception et
    mémorisation de détails spécifiques
  • Surgénéralisation généraliser une situation
    dans le temps et lespace
  • Maximalisation amplifier les incidences et la
    signification dun échec ou dun incident
  • Minimalisation dévaluation des réussites ou
    dévénements positifs
  • Personnalisation sattribuer la responsabilité
    dévénements négatifs

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Historique et courants dinfluence les modèles
cognitifs
  • Pensées automatiques
  • Pensées, monologues intérieurs dont le contenu
    est spécifique aux schémas et donc, à chaque
    pathologie
  • Ex  rien de bon ne mattend dans le futur 
    pessimisme caractérisant la dépression
  • Ces cognitions sont premières dans la
    symptomatologie
  • Les autres symptômes (motivationnels, affectifs
    et comportementaux) en sont les conséquences
  • Séquence
  • Schéma ? distorsions cognitives ? pensées
    automatiques
  • (perfection) (maximalisation) (ma vie
    est foutue)

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Principes des TCC
  • 1. Stratégies dintervention
  • ?Les TCC consistent en lintégration des données
    issues des théories de lapprentissage et des
    modèles cognitifs les réponses sont façonnées
    par le milieu, mais la personne peut agir sur ces
    relations et les modifier
  • ?Le trouble, cest le comportement
  • ?Lobjectif des TCC est dapprendre un nouveau
    comportement plus adapté
  • ?Trois niveaux dinterventions les cognitions,
    les comportements et les émotions

18
Principes des TCC
  • 2. Déroulement des thérapies
  • ?Nombre de séances suggéré (10-25 pour troubles
    anxieux et dépressifs 100 pour troubles de la
    personnalité)
  • ?4 phases
  • - Analyse fonctionnelle
  • - Objectif de traitement, contrat (cible et
    moyens du traitement)
  • - Mise en œuvre du traitement (intra et inter
    séance)
  • - Evaluation des résultats
  • ?Thérapies individuelle, de groupe, de couple ou
    familiale

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Principes des TCC
  • 3. Déroulement des séances
  • ?Début évaluation des tâches prescrites
    agenda de la séance
  • ?Régulièrement résumé de la séance discuté
  • ?Mobilisation des croyances irrationnelles
  • ?Techniques de modification des croyances
    (comportementales, cognitives et émotionnelles)
  • ?Vers la fin résumé discuté feedback par le
    patient prescription de tâches et agenda de la
    prochaine séance

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Application aux pathologies
  • 1. Classification des maladies
  • ?2 types de conception
  • - catégorielle les troubles sont des
    catégories de symptômes que lon note comme
    présent ou absent. Profil de personnalité
  • Ex DSM-IV, critères dinclusion et dexclusion.
    Pour le trouble dépressif majeur présence de 5
    symptômes sur neuf absence dépisodes maniaques
  • Episode dépressif Episode maniaque

- 1 - 2 - 3
- 1 - 2 - 3
21
Application aux pathologies classification des
maladies
  • dimensionnelle continuité entre les
    personnalités normales et pathologiques. Il
    existe des traits de personnalité fondamentaux,
    sur lesquels se situent tous les individus
  • Ex Big Five (Costa et McCrae, 1992)
    névrosisme, extraversion, ouverture, agréabilité
    et conscience. Dépression
  • faible névrosisme fort
  • faible extraversion fort

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Application aux pathologies classification des
maladies
  • Deux grandes classifications des maladies
  • La Classification Internationale des Maladies
    (CIM-10) par lOrganisation Mondiale de la Santé
    (OMS)
  • Le Diagnostic and Statistical Manual (DSM-IV) par
    lAssociation Américaine de Psychiatrie (APA)
  • ?Classifications catégorielles. La prochaine
    révision du DSM-IV est prévue pour 2013.
  • ?Idées à garder
  • en tête
  1. Les définitions des maladies bougent
  2. Débat sur la frontière normal/pathologique

23
Application aux pathologies
  • 2. Le trouble dépressif

Humeur dépressive Diminution marquée de lintérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités Perte ou gain de poids significatif ou diminution ou augmentation de lappétit Insomnie ou hypersomnie (5) Agitation ou ralentissement psychomoteur (6) Fatigue ou perte dénergie (7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inapproprié (qui peut être délirante) (8) Diminution de laptitude à penser ou à se concentrer ou indécision (9) Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires
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Application aux pathologies le trouble dépressif
  • Modèle général
  • Schémas autocritique, autoblâme, attentes
    présentes et futures négatives.
  • Exemple de postulat  je dois tout le temps et
    toujours être aimé de tout le monde 
  • Pensées automatiques triade cognitive (pensées
    négatives sur soi-même, le monde et le futur)
  • Exemple de monologue intérieur  tu ne vaux
    rien, personne ne taime 

25
Application aux pathologies le trouble dépressif
  • Distorsions cognitives
  • Ex. dabstraction sélective ne retenir dun
    exposé qui sest globalement bien passé, quune
    des interventions négatives dun membre du jury
  • Ex. de surgénéralisation ne pas être retenu
    suite à un entretien dembauche et se dire que
    lon est incompétent
  • Ex. de minimalisation réussir un examen et se
    dire que cest parce que le sujet était facile
  • Ex. de personnalisation une mère dont lenfant
    a échouer à un examen et qui se dit que cest de
    sa faute

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Application aux pathologies le trouble dépressif
  • Stratégies dintervention
  • Lobjectif est de modifier les systèmes de
    croyance, dapprendre au patient à différencier
    la réalité de son interprétation en utilisant des
    techniques cognitives et comportementales
  • Techniques cognitives
  • Mettre à jour les pensées dépressogènes partir
    de situations avec émotions négatives (jeu de
    rôle, fiches denregistrement). Identification
    des thèmes récurrents et des postulats
    sous-jacents (flèche descendante)
  • Modifier les postulats par un jeu de
    question/réponse (dialogue socratique) et en
    développant la prise de conscience et les
    raisonnements alternatifs (dans et en dehors de
    la séance)

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Application aux pathologies le trouble dépressif
  • Techniques comportementales
  • ?programme dactivité hors de la séance pour
    augmenter les activités de plaisir
  • ?prescription de tâches destinées à tester ses
    postulats (éventuellement préparées par des jeux
    de rôle)
  • Ex. Un patient norganise plus de soirées entre
    amis chez lui, puisqu  il loupe tout ce quil
    entreprend . La tâche peut donc être dinviter
    des amis et de leur demander à la fin sils ont
    passé une bonne soirée.

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Application aux pathologies
  • 3. Les phobies
  • ?3 types phobie spécifique, phobie sociale et
    agoraphobie, se caractérisant par
  • - une peur persistante et intense déclenchée par
    des situations particulières (spécifique,
    sociale, ou desquelles la personne ne pense pas
    pouvoir séchapper)
  • - ces situations sont soit évitées, soit vécues
    avec une immense détresse
  • - cet évitement et lanxiété perturbent le
    fonctionnement sociale et professionnel de la
    personne (léger à sévère)

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Application aux pathologies les phobies
  • Modèle général
  • Schéma de danger, de menace impliquant des
    conséquences négatives. Sensibilité aux stimuli
    extéroceptifs et intéroceptifs interprétés comme
    danger.
  • Thématique de lacceptation sociale ( être
    rejeté est la pire des choses qui pourrait
    marriver ), de la compétence ( je suis ce que
    jaccomplis ,  si je ne suis pas au sommet je
    ne suis personne ) et du contrôle ( si je
    laisse quelquun devenir trop intime, cette
    personne va essayer de me contrôler ,  je ne
    dois pas demander daide ).
  • Pensées automatiques anticipation du danger
  • Ex. je vais perdre le contrôle et devenir fou 
  •  je pourrais rester coincer dans
    lascenseur 

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Application aux pathologies les phobies
  • Distorsions cognitives magnification du danger
    et minimisation de la sécurité
  • Ex. dabstraction sélective lors dune
    formation à la sécurité dans une entreprise, la
    personne ne perçoit et retient que le risque
    potentiel, ce qui confirme son schéma de danger
  • Ex. de surgénéralisation  tout le monde se
    moque de moi 
  • Ex. de personnalisation  ma fille tousse,
    cest de ma faute, je nai surement pas assez
    nettoyé son matelas 
  • Conséquences évitement et conduite
    contra-phobiques de réassurance

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Application aux pathologies les phobies
  • Stratégies dintervention
  • Stratégies cognitives
  • Identifier les pensées automatiques et les
    schémas (flèche descendante, fiche)
  • Modifier ces pensées et les postulats. Ex. du
    dialogue socratique  est-il toujours bien vrai
    que ,  peut-on toujours dire cela? 
  • Stratégies mixtes
  • ?Affirmation de soi par jeu de rôle (apprendre à
    sopposer, à exprimer ses émotions, dans phobie
    sociale) modification des croyances et effet
    dhabituation et dextinction de langoisse

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Application aux pathologies les phobies
  • Stratégies comportementales
  • Méthodes de relaxation
  • Méthodes dexposition aux stimuli anxiogènes
  • ?Désensibilisation visant à dissocier le stimulus
    de son caractère anxiogène. Systématique (en
    imagination) ou in vivo. Associées à des
    techniques de relaxation
  • ?Exposition graduée in vivo, sans relaxation
  • ?Modeling de participation le thérapeute sert
    de modèle puis guide et encourage le patient dans
    cette tâche
  • ?Confrontation (3/4h au moins) en imagination
    (flooding) ou en réalité (in vivo) à la situation
    anxiogène maximum, jusquà extinction de
    langoisse

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Application aux pathologies
  • 4. Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC)
  • Obsessions pensées, impulsions ou
    représentations récurrentes et persistantes
    ressenties comme intrusives et inappropriées,
    entrainant une anxiété ou une détresse
    importante. Efforts importants du sujet pour les
    réprimer, les ignorer ou les neutraliser par
    dautres pensées ou actions.
  • Compulsions comportements répétitifs (laver,
    ordonner) ou actes mentaux (compter, prier)
    destinés à neutraliser les obsessions, diminuer
    la détresse ou empêcher une situation redoutée.
    Ces compulsions sont soit sans relation réaliste
    avec leur objectif, soit excessifs.

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Application aux pathologies Le trouble
obsessionnel-compulsif
  • Modèle général
  • Schéma de danger, avec des thématiques de
    culpabilité et de responsabilité  on doit
    toujours être vigilant par rapport aux dangers
    que lon peut soi-même provoquer, sinon lon est
    responsable 
  • Stimuli internes, cognitifs, ce sont des
    pensées intrusives, les obsessions à caractère
    irrationnel et répugnant (tuer son enfant,
    sexhiber dans une église). Thèmes saleté,
    contamination, sacrilège, sexualité, peur dêtre
    responsable de la mort dautrui ou dune
    catastrophe.

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Application aux pathologies Le trouble
obsessionnel-compulsif
  • Pensées automatiques se blâmer et se sentir
    responsable pour le tort fait aux autres ou à
    soi-même,  cest épouvantable dimaginer cela,
    je vais être responsable de 
  • Compulsions
  •  je dois me dire 10 fois "jaime mon enfant et
    ne lui veut aucun mal", pour éviter quil ait un
    accident 
  •  je dois tout de suite me laver pour effacer
    cette pensée sexuelle 

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Application aux pathologies Le trouble
obsessionnel-compulsif
Stimuli obsession
Schéma
Pensées automatiques
Détresse
Compulsions
37
Application aux pathologies Le trouble
obsessionnel-compulsif
  • Stratégies dintervention elles portent sur les
    obsessions et sur les rituels
  • Stratégies comportementales
  • ?Méthodes dexposition en imagination et in vivo
    (45 min) pour entrainer une habituation à la
    pensée intrusive et diminuer lanxiété associée
  • ?En parallèle, prévention de la réponse
    ritualisée le thérapeute aide le patient à
    résister au besoin de ritualiser
  • ?Prescription de tâches à domicile (parfois avec
    le soutien de lentourage)

38
Application aux pathologies Le trouble
obsessionnel-compulsif
  • Stratégies cognitives
  • Objectif prendre conscience du caractère
    irrationnel de la pensée automatique
  • ?Relativiser la pensée intrusive dans son rapport
    aux conséquences (flèche descendante puis
    juxtaposition des 2 idées). Discuter les
    arguments pour et contre
  • ?Réattribuer la responsabilité
  • ?Discuter le rapport entre la pensée et le
    rituel, entre le rituel et les conséquences
  • ?Développer des raisonnements alternatifs

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Application aux pathologies
  • 5. Les autres champs dintervention des TCC
  • ?Les troubles de la personnalité
  • ?Les troubles psychotiques
  • ?La dépendance (tabagique, alcoolique)
  • ?Les troubles sexuels
  • ?Le deuil pathologique
  • ?Le stress post-traumatique
  • ?

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Conclusion
  • Ce quil faut retenir au sujet des TCC
  • ?Thérapie intégrant des repères théoriques issus
    de modèles behavioristes expérimentaux et de
    modèles cognitifs
  • ?Thérapie brève, avec estimation du nombre de
    séances
  • ?Thérapie directive, lattitude du thérapeute est
    active et directive
  • ?Les interventions thérapeutiques allient des
    stratégies comportementales et cognitives
  • ?Laccent est mis sur un esprit de collaboration
    avec le patient, lui-même actif et responsabilisé

41
Références bibliographiques
  • Cottraux, J. (2004). Les thérapies
    comportementales et cognitives, 4ème Ed. Paris
    Masson.
  • Samuel-Lajeunesse, B., Mirabel-Sarron, C., Vera,
    L., Mehran, F., et al. (2004). Manuel de thérapie
    comportementale et cognitive, 2ème Ed. Paris
    Dunod.
  • Mirabel-Sarron, C., Vera, L. (2004).
    Lentretien en thérapie comportementale et
    cognitive, 2ème Ed. Paris Dunod.
  • Rusinek, S. (2006). Soigner les schémas de pensée
    une approche de la restructuration cognitive.
    Paris Dunod.
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