Title: Autisme et autres troubles envahissants du d
1Autisme et autres troubles envahissants du
développement
Co_auteurs Dr Maffre CRA Midi Pyrénées Dr
Sonié CRA Rhône-Alpes Dr Marignier CRA
Rhône-Alpes Mme Labruyère CRA Rhône-Alpes
2Introduction
- Objectifs de ce travail et méthode
3(No Transcript)
4(No Transcript)
5(No Transcript)
6(No Transcript)
7Contexte
- Ce travail répond aux questions suivantes
- Comment définir lautisme et ses différentes
formes cliniques ? - Quelles sont les données épidémiologiques
internationales relatives à lautisme (fréquence,
facteurs associés) ? - Quelles sont les spécificités du fonctionnement
de la personne autiste ? - Quels sont les outils validés dévaluation du
fonctionnement de la personne autiste (outils de
repérage, de diagnostic, de suivi de l'évolution)
? - Que recouvrent les interventions recommandées sur
le plan international (description, objectifs,
critères de jugement) ?
N. Labruyère CRA-RA
8Limites
- Ce document ne traite pas des données
scientifiques relatives - aux mécanismes physiopathologiques et
psychopathologiques de lautisme et autres TED - à la recherche fondamentale
- Description des interventions mais lévaluation
de lefficacité de ces interventions est réalisé
dans le cadre des recommandations de bonne
pratique (mars 2012)
N. Labruyère CRA-RA
9Définitions
- Classifications et clinique des TED
10Généralités
- Trouble neuro-développemental
- Handicap complexe, la ou les origines ne sont pas
encore clairement identifiées - Diagnostic de plus en plus fréquent.
- Le diagnostic est aujourdhui basé sur de la
clinique - Importance des interventions précoces.
Dr Sonié CRA-RA
11Leo Kanner
- 1943 description de 11 enfants présentant des
troubles du contact affectif par Leo Kanner.
- Terme autisme introduit par Bleuler à
lépoque pour décrire le repli autistique dans la
schizophrénie.
Hans Asperger 1944 Psychopathie autistique
Dr Sonié CRA-RA
12Un peu dhistoire
- Dans les années 80 (DSM-III)
- TED - Troubles Envahissants du Développement
- 2013
- TSA - Troubles du Spectre de lAutisme
N. Labruyère CRA-RA
13Tableau 3. Correspondance entre la CIM-10, le DSM-IV-TR la CFTMEA-R pour les différentes catégories de Troubles envahissants du développement (TED) daprès les recommandations de la FFP, HAS 2005 Tableau 3. Correspondance entre la CIM-10, le DSM-IV-TR la CFTMEA-R pour les différentes catégories de Troubles envahissants du développement (TED) daprès les recommandations de la FFP, HAS 2005 Tableau 3. Correspondance entre la CIM-10, le DSM-IV-TR la CFTMEA-R pour les différentes catégories de Troubles envahissants du développement (TED) daprès les recommandations de la FFP, HAS 2005
CIM-10 DSM-IV-TR CFTMEA-R
Autisme infantile Trouble autistique Autisme infantile précoce type Kanner
Syndrome de Rett Syndrome de Rett Troubles désintégratifs de lenfance
Autre trouble désintégratif de lenfance Trouble désintégratif de lenfance Troubles désintégratifs de lenfance
Syndrome dAsperger Syndrome dAsperger Syndrome dAsperger
Autisme atypique Autres TED Trouble envahissant du développement non spécifié (y compris autisme atypique) Autres formes de lautisme Psychose précoce déficitaire. Retard mental avec troubles autistiques ou psychotiques Autres psychoses précoces ou autres TED Dysharmonies psychotiques
Hyperactivité associée à un retard mental et à des mouvements stéréotypés - -
Dr Sonié CRA-RA
14Classifications
- CIM -10 Classification de Référence
- DSM-IV -TR Eléments cliniques, complément
- CFTMEA R Pas consensus
Dr Maffre CRA-MP
15CIM 10
Dr Sonié CRA-RA
16Que sont les TED ?
HAS, 2005
N. Labruyère CRA-RA
17Troubles du spectre de lautisme
- Concept de continuum ou spectre
- Chaque élément de la triade peut survenir avec un
degré de sévérité variable et avoir différents
types de manifestations
N. Labruyère CRA-RA
18Description clinique
- Grande variabilité de présentation
- Évolution diverse selon lâge et le niveau de
développement. - TRIADE symptomatique
- Survenue avant lâge de 3 ans.
Dr Sonié CRA-RA
19La triade autistique
- Altération qualitative des interactions sociales
- Altération qualitative de la communication
(verbale et non verbale)
Dr Maffre CRA-MP
20- Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des
comportements, des intérêts et des activités - Début des troubles avant lâge de 3 ans
(intervalle libre) - Les personnes avec autisme ont des difficultés
identiques mais avec des intensités variables
selon la personne, son âge, son stade de
développement et la présence ou non de troubles
associés - - Autisme léger/moyen/sévère
- - Présence ou non de troubles associés
- (DI, hyperacousie, etc.)
Dr Maffre CRA-MP
21Clinique autisme typique
- Isolement extrême de lenfant qui semble
indifférent à lentourage. - Besoin dimmuabilité
- Stéréotypies
Dr Sonié CRA-RA
22Troubles des interactions sociales
- Le regard évitement du regard ou coup dœil en
coin ou regard périphérique. Manque de
modulation. - Indifférence à la voix, à lappel de son prénom
mais attention étrange pour certains bruits.
http//www.freedigitalphotos.net/images/Children_g
112.html
Dr Sonié CRA-RA
23Troubles des interactions sociales
- Pas ou peu de manifestations daccueil, absence
de sourire social - Ne montre pas ou ne dirige pas lattention de
lautre - Pas doffres de partage, ne partage pas le
plaisir dautrui - Peu dempathie pour lautre, indifférence
- Visage peu expressif
Dr Sonié CRA-RA
24Troubles des interactions sociales
- Manque de réciprocité socio-émotionnelle
- Expression émotionnelle pas en adéquation avec le
contexte - Réceptivité émotionnelle (empathie)
- Ajustement émotionnel (sourire social, réconfort,
compassion / maladresse sociale) - Relations amicales/amoureuses
Dr Sonié CRA-RA
25Troubles de la communication(1)
- Absence de pointage proto-déclaratif
- Absence dattention conjointe
- Utilisation de la main ou du corps de lautre
comme un outil. - Pauvreté des gestes conventionnels et
instrumentaux
Dr Sonié CRA-RA
26Troubles de la communication non verbale
- Absence des gestes conventionnels sociaux
- Absence du pointing
- Pas dutilisation des mimiques et des gestes
- Pauvreté des expressions faciales
- Faiblesse de limitation
- Absence de jeux symboliques
Dr.Assouline CRA-RA CADIPA
27Altérations qualitatives de la communication
verbale
- Absence du langage expressif non compensée ou
régression - Retard de langage avec particularités
- Fonction pragmatique écholalie, soliloque
- Fonction symbolique abstraction, humour
- Fonction syntaxique inversion pronominale
- Prosodie/tonalité anormale voix mécanique,
chuchotée, monocorde - Langage idiosyncrasique (stéréotypie verbale)
Dr.Assouline CRA-RA CADIPA
28Troubles de la communication (suite)
- Rituels verbaux
- Défaut de réciprocité de la conversation
Dr Sonié CRA-RA
29Jeux et intérêts restreints
- Objet autistique
- Manipulation très inhabituelle des objets
tournoiements, attachement à certains détails,
signe du cube brûlant - Absence ou pauvreté des jeux de faire-semblant
- Absence de jeu symbolique
- Pas/peu de jeux avec les pairs
- Pauvreté des imitations
Dr Sonié CRA-RA
30Besoin dimmuabilité
- Activités ritualisées
- Résistance aux changements mineurs
- Intérêts restreints et préoccupations
inhabituelles hobbies particuliers, intenses
avec un retentissement social. - Compulsions et rituels
Dr Sonié CRA-RA
31Stéréotypies et intérêts sensoriels
- Contact corporel refusé ou vécu négativement.
- Posture (hypo ou hypertonicité)
- Intérêt pour des parties du corps de lautre.
- Stéréotypies corporelles
- Maniérisme des mains et des doigts
- Intérêts sensoriels inhabituels visuels,
odorat, toucher, goût, audition
Dr Sonié CRA-RA
32Syndrome dAsperger
- Développement du langage habituellement normal et
pas de retard mental. - Trouble de la communication
- langage particulier pédantisme, néologismes,
intonation singulière - altérations de la pragmatique du langage
- difficultés avec limplicite,
- la métaphore,
- le faire-semblant (pretend-play),
- la dimension rhétorique,
- lhumour et le second degré...
Tony Atwood Le Syndrome dAsperger Éditions de
boeck
Dr Sonié CRA-RA
33Syndrome dAsperger
- Trouble des interactions sociales
- Retard de maturité sociale et de raisonnement
social - Empathie immature/défaut dempathie
- Difficultés à se faire des amis, brimades
fréquentes - Difficultés avec le contrôle des émotions
- Exemples
- Ces jeunes souhaitent établir des relations avec
leurs pairs mais ny parviennent pas ou
difficilement - Ils usent de modalités inappropriées ou étranges
longs monologues, pédantisme, pas de régulation
adaptatives sur les réactions de
l interlocuteur... - Ils peuvent décrire les émotions voir les
intentions de lautre mais sont quasi incapables
de réponse intuitives ou spontanées - Ils s enferment souvent dans un formalisme
rigide des relations, insolence
Dr Sonié CRA-RA
34Syndrome dAsperger
- Intérêts restreints et comportements stéréotypés
- Fascination inhabituelle par son intensité ou sa
nature pour un sujet donné - Parfois aptitudes spéciales autistes
savants calendrier, musique, mathématiques - Démarche et coordination des mouvements
maladroites - Sensibilité à certains sons, arômes, textures, et
pour toucher certaines substances
Dr Sonié CRA-RA
35Autisme atypique
- Atypique par lâge de survenue après 3 ans
- Par la symptomatologie mêmes critères que pour
lautisme, mais il nest pas nécessaire que les
manifestations pathologiques répondent aux
critères de chacun des domaines touchés. - Par lâge et la symptomatologie
- Ne correspond pas à lautisme
Dr Sonié CRA-RA
36TED NON SPECIFIES DSM IV
- Il ny a pas de critères définis pour cette
catégorie. - Altération sévère et envahissante du
développement de linteraction sociale réciproque
- ET
- une altération des capacités de communication
verbale ou non verbale ou à la présence de
comportements, intérêts et activités stéréotypés - En labsence des critères complets dun trouble
envahissant du développement spécifique, de
schizophrénie, de personnalité schizotypique ou
de personnalité évitante.
Dr Sonié CRA-RA
37Diagnostic différentiel
Dr Sonié CRA-RA
38Données épidémiologiques
Dr Maffre CRA-MP
39Epidémiologie
- Il y a une augmentation de la prévalence des TED
- Chez les moins de 20 ans
En 2009 Autisme 20,6/10 000
TED 63,7/10 000
1/ 150
Années 70 Autisme 4/10 000
N. Labruyère CRA-RA
40Epidémiologie
- Sexe Ratio 4 garçons / 1 fille
- Autistes de HN 6 garçons / 1 fille
- RM moyen à sévère 2 garçons / 1 fille
- Lautisme survient dans toutes les classes
sociales - Risque élevé pour la fratrie
- Les antécédents pré- et périnataux sont plus
fréquents dans les TED que dans la population
générale
N. Labruyère CRA-RA
41Epidémiologie
- Facteurs de risque non confirmés
- Vaccins ROR
- Maladie cœliaque (intolérance au gluten et à la
caséine) - Facteurs de risque non démontrés
- Métaux lourds (mercure)
- Facteurs de risque erronés
- Caractéristiques psychologiques des parents
- Un dysfonctionnement relationnel mère/enfant
nest pas la cause du TED
N. Labruyère CRA-RA
42Maladies et troubles associés
- Anomalies à lexamen clinique (dysmorphie,
macrocéphalie) - Troubles du sommeil
- Troubles de lalimentation
- Problèmes pré- et périnataux
- Retard mental (30 à 50 )
- Epilepsie (20 à 25 )
- Déficits sensoriels, auditifs et visuels
- Syndromes génétiques (X fragile, sclérose
tubéreuse Bourneville) - Troubles anxieux, dépressifs, psychotiques
- Hyperactivité, troubles attentionnels et
dapprentissage
N. Labruyère CRA-RA
43 Retard mental( RM)
- Autisme
- Pas de retard mental 30
- Avec retard léger ou modéré 30
- Retard profond 40
Ensemble des TED 30 RM
Dr Marignier CRA-RA
44Pathologies/troubles associés
Dr Marignier CRA-RA
45Anomalies du périmètre crânien
- Macrocéphalie dans 16 à 17.5 des cas
dautisme - Microcéphalie dans 3 à 15 selon les études
Dr Marignier CRA-RA
46Epilepsie- Prévalence
- TED 20 à 25( population générale 0.5 à 1)
- plus élevée si QIlt70
- plus élevée chez les filles
- Pic enfants préscolaires et adolescence
Dr Marignier CRA-RA
47Troubles psychiatriques associés
- Troubles de lhumeur dépression, troubles
bipolaires - Troubles anxieux TOC, phobies
- TDAH
- Troubles psychotiques schizophrénie, catatonie
- Syndrome de Gilles de la Tourette
Dr Marignier CRA-RA
48Troubles du sommeil
- 45 à 86
- Insomnie
- Difficultés dendormissement
- Plus courte durée de sommeil
- Anomalies de la sécrétion de la mélatonine pour
certains enfants
Dr Marignier CRA-RA
49Autres troubles somatiques
- Troubles bucco-dentaires
- Troubles gastro-intestinaux
- Douleur difficultés dinterprétation et
dexpression
Dr Marignier CRA-RA
50Devenir de la personne avec autisme
- Diagnostic stable toute la vie mais les symptômes
de la triade autistique se modifient - Hétérogénéité clinique ? évolution extrêmement
variable - Des points de consensus
- Communication et langage
- amélioration (communication non verbale).
- si pas acquisition langage fonctionnel avant 5
ans, probabilité devient plus faible - Troubles des interactions sociales
- persistent même si lexpression des émotions
saméliore (si pas de retard mental) - Troubles du comportement
- ?stéréotypies
- Aggravation possible à ladolescence
Dr Maffre CRA-MP
51Devenir de la personne avec autisme
- Facteurs prédictifs de lévolution
- Condition apparition et précocité des troubles
- Intensité
- Troubles associés retard mental, épilepsie,
troubles psychiatriques, maladie organique - Facteurs environnementaux la précocité des
stimulations éducatives constitue un facteur
positif - Données de mortalité
- Espérance de vie plus faible que population
normale - Mortalité plus élevée si autisme sévère et retard
mental
Dr Maffre CRA-MP
52En résumé
- Nombreux facteurs de risque et pathologies ou
troubles associés - Nature multiple des facteurs étiologiques
- Forte implication des facteurs génétiques
- Absence des facteurs psychologiques parentaux
- Consensus de plus en plus large sur la nature
neurodéveloppementale des TED
N. Labruyère CRA-RA
53FONCTIONNEMENT DES PERSONNES TED
53
Dr Maffre CRA-MP
54Fonctionnement sensoriel
- Traitement des informations sensorielles
qualitativement perturbé - Problème de modulation / filtrage sensoriel
- réactions paradoxales à lintensité de la
stimulation - hyper- / hypo- sensibilité / réactivité
- recherche de stimulation
-
- Anomalies dintégration dinformations provenant
de plusieurs modalités sensorielles - Vision gt Audition
N. Labruyère CRA-RA
55N. Labruyère CRA-RA
56Fonctionnement sensoriel
- Temple Grandin (1994)
- Je ne peux pas moduler le son, il me faut soit
le laisser tout entrer, soit le bloquer
complètement // La façon dont jentends, cest
comme si javais une prothèse auditive réglée au
maximum, cest comme un micro qui capte tout.
Jai deux choix le brancher et être envahie par
les sons, ou le débrancher et être isolée. - Quand les gens essayaient de membrasser ou me
touchaient, cela envoyait dans mon corps une
vague de stimulations qui me submergeait et
leffet sur mon système nerveux était
insupportable.
N. Labruyère CRA-RA
57Fonctionnement perceptif
- Généralement 2 types de traitement
- Un traitement des détails (analyse fine)
- Un traitement de lensemble, du contexte
(synthèse) - Chez les personnes non autistes, le traitement
global est privilégié - Chez les personnes autistes, le traitement des
détails est privilégié et hyperperformant - Les personnes autistes ont une perception
orientée vers les détails (hypothèse de Cohérence
Centrale, Frith 1989)
N. Labruyère CRA-RA
58Défaut de cohérence centrale
Extrait K-ABC Substest Reconnaissance de forme
Les images cachées Extrait de Lautisme, de la
compréhension à lintervention , T. Peters,
1996.
58
Dr Maffre CRA-MP
59Fonctionnement perceptif
- Faiblesse de cohérence centrale (Frith, 1989)
- Biais local comme conséquence dun défaut
dintégration des informations au niveau global - Traitement global possible mais non privilégié
- Pas un déficit mais une façon différente de
traiter linformation - une façon différente de réaliser des tâches
- points forts
N. Labruyère CRA-RA
60Par Gilles Trehin
N. Labruyère CRA-RA
61Fonctionnement perceptif
- Le traitement de linformation auditive présente
les mêmes particularités - En résumé surfonctionnement du traitement
perceptif de bas niveau (Mottron)
N. Labruyère CRA-RA
62Fonctionnement perceptif
- Difficultés dans la perception des informations
sociales - Voix humaine
- Mouvements biologiques
- Visages et expressions faciales (émotions)
N. Labruyère CRA-RA
63Who's Afraid of Virginia Woolf (1966) Mike
Nichols Klin A. et al. Arch. Gen. Psychiatry 59,
809-816 (2002)
63
Dr Maffre CRA-MP
64Le cerveau voit autrement
En rouge la vision dune personne atteint
dautisme
En jaune la vision dune personne ordinaire
Klin et al . 2002
64
Dr Maffre CRA-MP
65En résumé
65
Dr Maffre CRA-MP
66Fonctionnement moteur
- Signes précoces de troubles moteurs
- posture, tonus musculaire, locomotion,
mouvements de la tête, mimiques faciales,
gestuelle et actions volontaires - Atteinte des conduites motrices complexes qui
impliquent planification, séquentiation et
intégration des informations kinesthésiques - Troubles de la coordination oculo-manuelle,
- défaut danticipation posturale,
- difficultés dexécution de séquences et
dorganisation dune action vers un but
(planification), - déficit de limitation motrice
- Hypothèse dune dyspraxie ?
N. Labruyère CRA-RA
67Mémoire
- Composants proprement mnésiques intacts
- Difficultés en fonction de la complexité ou de la
nature des tâches - Si perceptions différentes, informations stockées
en mémoire de nature différente -
- Mémoire comme une base de données reposant sur
des liens perceptifs plutôt que conceptuels
N. Labruyère CRA-RA
68Langage
- Attention aux difficultés de compréhension
notamment chez les enfants sans trouble expressif - Difficultés de compréhension des métaphores, les
expressions imagées, lhumour,de tout ce qui est
implicite, non dit - Langage très littéral
N. Labruyère CRA-RA
69Langage
Troubles phonologiques et syntaxiques
Troubles sémantiques et pragmatiques
- Atteinte de la compéhension orale
- Troubles de la prosodie
- Anomalies du discours et la conversation
- Chez tous les enfants TED
- Similaires à ceux observés chez enfants non
autistes avec trouble du langage - 50 ne développent pas de langage fonctionnel
- Chez Asperger, pas de retard de langage
N. Labruyère CRA-RA
70Théorie de lEsprit
Capacité à comprendre, à inférer et à attribuer
des états mentaux (désirs, pensées, croyances)
à soi-même et à autrui, afin de comprendre et de
prédire les comportements
N. Labruyère CRA-RA
71Théorie de lEsprit
71
Dr Maffre CRA-MP
72Théorie de lesprit
- Les autistes ne voient pas les informations
qui permettent de lire dans la pensée de
lautre - Difficultés dans les relations sociales
- Difficultés de communication
- Difficultés à comprendre le sens du message et
les intentions du locuteur - Tout est pris au sens littéral Est-ce que tu
peux me passer le sel ? - Difficultés dans le jeu symbolique et le faire
semblant
N. Labruyère CRA-RA
73Fonctions Exécutives
- Ensemble des fonctions permettant le contrôle
et ladaptation dune action - Planification
- Flexibilité
- Inhibition
- Mémoire de travail
73
Dr Maffre CRA-MP
74Fonctions exécutives
- Un ensemble complexe de mécanismes cognitifs qui
permettent dorganiser, de contrôler et de
réaliser nos actions et pensées - Planifier nos actions
- Changer rapidement et moduler nos comportements
- Inhiber ou différer une action
- Garder des infos en mémoire
- Porter notre attention sur plusieurs éléments
- Prendre des décisions
N. Labruyère CRA-RA
75Fonctions exécutives
- Difficultés de planification
- Difficultés à organiser linformation en fonction
de latteinte dun objectif - difficulté à prioriser les informations
- difficulté à faire un choix daction
- difficulté à générer une stratégie appropriée
- Manque de flexibilité
- difficulté à adapter ses connaissances et ses
comportements selon les contextes - Persévérations fréquentes
- Manque de généralisation
N. Labruyère CRA-RA
76En résumé
- Grande hétérogénéité des manifestations cliniques
et cognitives -
- Evolution au cours du temps
- De la sévérité des symptômes
- De lâge
- Du développement
- Des expériences
- De la qualité et lintensité de laccompagnement
N. Labruyère CRA-RA
77En résumé
- Classification Internationale du Fonctionnement
CIF - Les particularités de fonctionnement de la
personne avec TED, ainsi que ses ressources et
celles de ses milieux, sont essentielles à
identifier en vue de la mise en œuvre dun projet
personnalisé daccompagnement
N. Labruyère CRA-RA
7878
Dr Maffre CRA-MP
79Démarche diagnostique et outils
80La démarche diagnostique
- Plusieurs étapes
- Etape 1 repérage individuel des troubles
- Etape 2 confirmation du diagnostic et recherche
de pathologies associées - Etape 3 évaluation du fonctionnement de la
personne - Diagnostic et évaluation
- Démarche pluridisciplinaire par des
professionnels formés à lautisme
N. Labruyère CRA-RA
81Repérage précoce
- Intérêts du repérage précoce
- Prise en compte des inquiétudes parentales
- Evite errance médicale
- Meilleure compréhension permet meilleur
ajustement - Permet la mise en place de PEC précoces
favorisant lévolution développementale
(plasticité cérébrale)
81
Dr Maffre CRA-MP
82Repérage précoce
- Professionnels de terrain (médecins généralistes,
pédiatres, médecins de PMI) lors des examens
systématiques des 9ème et 24ème mois ou si
inquiétudes parentales - Des outils simples de repérage des TED (CHAT
M-CHAT ADDB) mais non suffisants - Des signes dalertes et notamment les inquiétudes
parentales
Dr Maffre CRA-MP
83Dr Marignier CRA-RA
84M-CHAT
- Questionnaire à remplir par les parents
- Entre 16-48 mois, au mieux à 24 mois
- 23 questions
- Meilleure sensibilité que le CHAT
Robins, Journal of Autism and Developmental
Disorders,2001 B.Rogé, Enfance, 2009
Dr Marignier CRA-RA
8585
Dr Marignier CRA-RA
86En conclusion signes dalerte absolue
Dr Marignier CRA-RA
87Evaluation diagnostique
87
Dr Maffre CRA-MP
88Principes
- Le diagnostic des TED est clinique, pas de
diagnostic biologique - Pluridisciplinaire
- Associant les observations parentales et le
jugement du clinicien expérimenté - Associant diagnostic nosologique et évaluation
fonctionnelle individuelle des capacités et des
troubles - Référence à la CIM 10
- Recherche de troubles, de maladies ou danomalies
associées
Dr Sonié CRA-RA
89Evaluation multi-dimensionnelle
89
Dr Maffre CRA-MP
90Pour qui ?
- Toutes les personnes susceptibles de présenter un
TED Trouble envahissant du développement - Diagnostic fiable dès 3 ans
- Possible dès 2 ans
- La fiabilité du diagnostic nest pas établie en
dessous de 2 ans dépistage, surveillance, mise
en place des soins - Jusquà quel âge ?
Dr Sonié CRA-RA
91Examen de la vision
Examen de laudition
Consultation de neuropédiatrie et de génétique
EEG IRM Maladies métaboliques Caryotype et X
fragile
Dr Marignier CRA-RA
92Les outils
Outils diagnostiques Outils diagnostiques Evaluation fonctionnelle Evaluation fonctionnelle
ADI Entretien clinique ADOS Observation semi structurée Observation clinique répétée Examen psychologique
CARS CARS Examen de la communication et du langage Examen du développement psychomoteur et sensorimoteur
N. Labruyère CRA-RA
93Lentretien clinique
- Recueillir une description précise du
développement actuel et précoce de lenfant - Rechercher des signes de la triade autistique
- ADI-R Autism Diagnostic Interview Revised
- Entretien semi-structuré avec les parents
- Comportements actuels et à lâge de 4/5 ans
- De 2 à 3 heures de passation
- Formation spécifique
- Pour les très jeunes enfants outil moins sensible
que le jugement dun clinicien expérimenté
N. Labruyère CRA-RA
94Lobservation clinique
- Vérifier la présence actuelle des perturbations
et leurs manifestations - Différentes situations et répétées dans le temps
- Usage de la vidéo
- ADOS - Echelle dObservation pour le Diagnostic
de lAutisme - CARS - Echelle dEvaluation de lAutisme Infantile
N. Labruyère CRA-RA
95Lévaluation fonctionnelle
- POURQUOI ?
- Dans les TED atteinte de plusieurs domaines de
développement - Le diagnostic impose lexamen de différents
secteurs de développement et leur interrelation - Obtenir une description clinique la plus valide
possible - Identifier les capacités et déficits de lenfant
et leurs répercussions - Favoriser des prises en charges plus adaptées aux
particularités du développement atypique
N. Labruyère CRA-RA
96Lévaluation fonctionnelle
- PAR QUI ?
-
- Toute équipe pluridisciplinaire disposant
- de professionnels formés et entraînés à lexamen
- du développement (cognitions, communication et
sensorimotricité) - et des aspects psychopathologiques
N. Labruyère CRA-RA
97Examen de la communication
- Les aspects formels du langage (si possible)
- BEPL, BILO, Peabody, ECOSSE, NEE-L, L2MA.
- Les aspects pragmatiques (dans tous les cas)
- TLC, CCC, TOPL .
- Le langage écrit (si besoin)
-
- OUTILS Observation tests standardisés
- En fonction du tableau clinique et du niveau de
développement de lenfant
N. Labruyère CRA-RA
98Examen de la communication
- Enfant non verbal
- Comportements précurseurs pour laccès à la
communication (attention conjointe, imitation,
jeu,) - Enfant verbal
- Retard de langage, anomalies qualitatives
(écholalies, inversion pronominale,
néologismes,) - Surtout les aspects pragmatiques et laccès au
langage élaboré
N. Labruyère CRA-RA
99Examen de la sensorimotricité
- Examiner la manière dont lenfant est en relation
avec son corps, son environnement et avec les
autres - Compétences psychomotrices
- Motricité globale et fine
- Coordinations
- Praxies
- Equilibre
- Tonus
- Schéma corporel/image du corps
- Structuration temporo-spatiale
- Entretien avec les parents autour du
développement psychomoteur
N. Labruyère CRA-RA
100Capacités socio-adaptatives
- Echelle Vineland VABS II bientôt en France !
- Entretien semi structuré (trame) avec parents sur
aptitudes de lenfant dans milieu familial. - Conçu pour RM, donc peu spécifique.
- AD dans 4 domaines (compétence dans vie
quotidienne, socialisation, motricité,
communication)
Dr Sonié CRA-RA
101Examen du fonctionnement cognitif
- Lobjectif est de déterminer le profil cognitif
de lenfant. - Si le retard mental est fréquent dans lautisme,
lhétérogénéité du profil cognitif est
caractéristique. - Niveau de développement global
- Niveaux dans différents domaines (différents
subtests) - Profil cognitif points forts points faibles
émergences
N. Labruyère CRA-RA
102Examen du fonctionnement cognitif
- Tests classiques de psychométrie non spécifiques
à lautisme - Brunet-Lézine, tests de Weschler, K-ABC
- Modalités de passation à adapter aux
particularités de fonctionnement des personnes
avec autisme. - Une évaluation neuropsychologique peut être utile
en complément. - Tests spécifiques à lautisme ou adaptés aux
enfants au développement atypique - PEP, AAPEP
- BECS
N. Labruyère CRA-RA
103(No Transcript)
104BECS Batterie dEvaluation Cognitive et
Socio-Emotionnelle
16 échelles regroupées en 2 domaines
- Domaine Socio-Émotionnel
- Régulation du Comportement
- Interactions Sociales
- Attention Conjointe
- Langage Expressif
- Langage Compréhensif
- Imitation Vocale
- Imitation Gestuelle
- Relation Affective
- Expression Émotionnelle
- Domaine Cognitif
- Permanence de lobjet
- Relations spatiales
- Moyens pour atteindre un but
- Causalité opérationnelle
- Qualité d'organisation des schèmes
- Jeu symbolique
- Image de soi
N. Labruyère CRA-RA
105Evaluation familiale
- Position face à la pathologie
- Positionnement vis à vis des difficultés
- Niveau de compréhension des troubles
- Représentations des troubles autistique
- Connaissances scientifiques
- Connaissances médiatiques (TV, internet)
- Ressources familiales
- Dynamique familiale élargie
- Ressources matérielles
- Offre de soins locales, environnement social
(intégration)
105
Dr Maffre CRA-MP
106Intérêts du diagnostic à lâge adulte
- Pour la personne
- Pour lentourage
- Pour les professionnels
- Pour les institutions
106
Dr Maffre CRA-MP
107Recommandations sur lévaluation en phase
diagnostique
- Délais dans les 3 mois après la consultation
ayant évoqué un trouble du développement de
lenfant - Qui Equipes pluridisciplinaires spécialisées
sans recours systématiques au CRA (CAMSP,
pédopsychiatrie) - Articulation immédiate avec la mise en œuvre des
interventions (implique contacts entre équipe
dévaluation et léquipe dintervention). - Toute confirmation de TED implique une
consultation et CR pour expliciter la synthèse
des évaluations, les actions à mettre en œuvre.
En cas de doute, un recours au CRA peut être
justifié - La mise en place des PEC nattend pas le
diagnostic
107
Dr Maffre CRA-MP
108Résumé
- Une démarche diagnostique en plusieurs étapes
- Repérage individuel des troubles
- Confirmation diagnostique
- Evaluation du fonctionnement de la personne
- Démarche associant un diagnostique clinique et
une évaluation fonctionnelle - Démarche pluridisciplinaire (spécifiquement
formé) associant examen clinique et utilisation
doutils validés - Examen adapté au fonctionnement des personnes TED
108
Dr Maffre CRA-MP
109Les interventions
Dr Maffre CRA-MP
110Elaboration du PII
Projet dIntervention Individualisée
EVALUATION ressources besoins évolutions
INTERVENTIONS éducatives thérapeutiques pédagogiq
ues
Co-élaboration Enfant/adolescent/adulte avec
Ted Famille Équipe pluridisciplinaire
110
Dr Maffre CRA-MP
111Elaboration du PII
- Prise en compte des attentes de la famille
- Définition dobjectifs fonctionnels dans chacun
des domaines ciblés par lévaluation - Définition des moyens types dactivités,
techniques - Définition des modalités de mise en œuvre
professionnels référents, transversalité - Définition des modalités dévaluation (échéance,
critères de réussite)
111
Dr Maffre CRA-MP
112Elaboration du PII
- Chaque professionnel qui contribue au PPI doit
pour chaque intervention - Définir des critères concrets pour évaluer
latteinte des objectifs fixés, leur
opérationnalité - Réajuster ses objectifs
- La réponse aux besoins des personnes avec TED
nécessite une concertation des partenaires pour - Développer une vision commune
- Arrimer les services et interventions proposées
112
Dr Maffre CRA-MP
113(No Transcript)
114Généralités
- Aucune approche éducative ou thérapeutique ne
peut prétendre restaurer un fonctionnement
normal, ni améliorer le fonctionnement de la
totalité des personnes TED - Considérations éthiques (sur/sous stimulations)
- Objectifs des interventions
- Cadre relationnel sécurisant
- Favoriser développement de lenfant
- Favoriser sa participation sociale
- Réduire les obstacles environnementaux
- Concourir à lépanouissement personnel
- Actions directes / indirectes
Les interventions évaluées mettent en évidence
une amélioration du quotient intellectuel, des
habiletés de communication, du langage, des
comportements adaptatifs ou une diminution des
comportements problèmes pour environ 50 des
enfants avec TED, avec ou sans retard mental.
114
115Les interventions
- Les particularités liées à lautisme impliquent
- Structurer lenvironnement et faciliter la
communication - Tenir compte des demandes des personnes et de
leur famille - Choisir des objectifs à court terme
- Choisir des activités réalistes
- Prévoir une durée suffisante dactivité déchange
et déducation - Prévoir la généralisation des acquis
- Vérifier que la personne progresse, réévaluer
régulièrement et réajuster les interventions.
N. Labruyère CRA-RA
116Les modes dinterventions
Inclusion scolaire
Interventions focalisées ou spécifiques
Prises en charge globales
N. Labruyère CRA-RA
117Les interventions
- Dans les domaines suivants
- Interactions sociales
- Communication et langage
- Intérêts et comportements stéréotypés
- Fonctions psychomotrices
- Fonctions émotionnelles
- Attention, mémoire, fonctions exécutives
- Fonctions sensorielles et perceptives
- Autonomie dans les activités quotidiennes
- Apprentissages scolaires ou professionnels
- Participation sociale, loisirs, vie associative,
N. Labruyère CRA-RA
118Interventions globales
- Programmes ou prises en charge qui visent à
répondre aux besoins multidimensionnels de la
personne et proposent des objectifs dans
plusieurs domaines
Référence comportementale dominante (ABA)
EIBI, Programme Lovaas ABA VB
Référence développementale Et comportementale
TEACCH Modèle de Denver
Institutionnelles à référence psychanalytique
Soins Education Scolarisation
recommandées
N. Labruyère CRA-RA
119Interventions focalisées
- Centrées sur un symptôme, une activité ou un
secteur très ciblé - Limitées dans le temps, par séances régulières
- Peuvent être intégrées dans le cadre de
programmes globaux
Communication
Rééducation orthophonique Langue des Signes Française PECS Makaton
Activités motrices et sensorielles
Psychomotricité Snoezelen Musicothérapie
Thérapies psychanalytiques indiv.
Rarement isolées Articulation avec soins en institution et éducation
Interactions sociales
Jeu, floortime, imitation Scénarii sociaux Gp Habiletés sociales Théorie de lesprit Attention conjointe
NE SONT PAS TOUTES RECOMMANDEES et PEU EVALUEES
N. Labruyère CRA-RA
120(No Transcript)
121Interventions Recommandées
- Avant 4 ans
- Approches globales et coordonnées fondées sur
approches éducatives, comportementales et
développementales (Grade B) - Après 4 ans
- Approches diversifiées selon le profil
développemental et de la sévérité des symptômes
(Grade B)
121
122Interventions recommandées avant 4 ansIntervenir
de manière précoce, globale personnalisée et
coordonnée
- Dans les 3 mois post-diagnostic, avant 4 ans
- Pour tout enfant avec TED /- retard mental
(grade B) - Demblée viser communication et langage (grade C)
- Visant tous les domaines concernés
- Imitation, langage, communication, jeu,
interactions sociales, organisation motrice et
planification des actions, capacités adaptatives
des comportements dans la vie quotidienne (grade
B) - Domaines émotionnel et sensoriel (accord
dexperts) - Adaptation au caractère singulier de lenfant
- Tenir compte de lhétérogénéité des profils et
évolution - Auprès de lenfant et de la famille
- Approche éducative, comportementale et
développementale (grade B) - Approche intégrative (accord dexperts)
- Implication et formation des parents
27/09/2012
122
123Interventions recommandées avant 4 ans
- Intervention précoces, globales et coordonnées
pour tous les enfants (RM ou non) ou
interventions ciblées sur la communication et le
langage dans lattente dintervention globales
(Grade B) - Interventions fondées sur approches éducatives,
comportementale et développementale (Grade B) - Objectifs opérationnels personnalisés
- Encadrement 1/1 formé et supervisé
- Mode de communication commun et environnement
structuré - 25 heures ou 20 5
- Soutien à la généralisation (interventions
multi-sites) et à la socialisation - Interventions auprès des parents
- Proposition de participation aux séances
éducatives/thérapeutiques - Accompagnements spécifique ou formation
123
124ABA
- Principes de base
- Sélection des comportements selon leur
conséquence - Un comportement qui se maintient sert à quelque
chose - Un comportement qui ne sert à rien va disparaître
- Renforcement
- Tout est explicité objectifs fixés et exprimés
en termes observables et mesurables
N. Labruyère CRA-RA
125ABA
Comportement
N. Labruyère CRA-RA
126ABA
- Enseignement par essais distincts
- Consigne (antécédent)
- Aide ou guidance si besoin
- Réponse de lenfant
- Conséquence appropriée (renforcement)
- Délai avant nouvel essai
N. Labruyère CRA-RA
127ABA
- Gestion des comportements problèmes
- Analyse fonctionnelle
- Quelle est la fonction du comportement ?
- Obtenir / Eviter
- Analyse et modifications des
- Contextes
- Antécédents
- Conséquences
- Acquisition de compétences fonctionnelles
N. Labruyère CRA-RA
128TEACCH
- Treatment and Education of Autistic and related
Communication handicapped CHildren - Créé par Eric Schopler dans les années 60
- 1972 programme de santé publique en Caroline du
Nord - Système complet diagnostic, traitement et
éducation, formation et recherche - Continuum de services tout au long de la vie et
dans tous les milieux (famille, école, loisirs,
travail)
N. Labruyère CRA-RA
129TEACCH
- Ce nest pas une méthode
- Cest un programme qui utilise plusieurs
techniques, plusieurs méthodes en fonction des
besoins individuels de la personne et de ses
capacités émergentes - Enseignement structuré
- Approche comportementale
N. Labruyère CRA-RA
130TEACCH
- Principes
- Comprendre la pensée de la personne avec
autisme - Individualiser
- Utiliser des supports visuels pour compenser les
difficultés - Structurer lespace et le temps
- Travailler AVEC les familles
N. Labruyère CRA-RA
131N. Labruyère CRA-RA
132N. Labruyère CRA-RA
133Interventions recommandées après 4 ansSymptômes
sévères Faible niveau de développement
- Poursuite intervention globales et coordonnées
- Scolarisation adaptée MS/S ou en milieu ordinaire
(intégration collective / individuelle) - Interventions éducatives par objectifs ciblés
- Interventions thérapeutiques
- Structuration de lenvironnement
133
134Interventions recommandées après 4 ansSymptômes
modérés Niveau cognitifs moyen ou bon
- Privilégier scolarisation en milieu ordinaire
- Privilégier accompagnement éducatif et
thérapeutique individuel à lécole et au domicile
(SESSAD) ou Intervention globales et coordonnées
à temps partiels (CATTP-CMP) visant en
particulier autonomie, prévention des
comportements problèmes).
134
135Interventions recommandées après 4 ansNiveau de
développement hétérogène
- Privilégier Interventions spécifiques isolément
(Grade C) si pas de RM - Interventions spécifiques associées à
Intervention globale si RM (Grade C)
135
136Interventions globales non consensuelles
- Labsence de données sur leur efficacité et la
divergence des avis exprimés ne permettent pas de
conclure à la pertinence des interventions
fondées sur - - les approches psychanalytiques
- - la psychothérapie institutionnelle.
136
137Interventions globales non recommandées
- Programme Son Rise
- Méthode des 3i
- Méthode Feuerstein
- Méthode Padovan
- Méthode floortime ou greenspan (si exclusif)
- Méthode Doman-Delacato
- Mélange gazeux dioxyde de carbone-oxygène
137
138Recommandations dans le domaine de la
communication et du langage
- Interventions spécifiques dorthophoniste ou
interventions associant orthophoniste - Stimulation transversale des pré-requis à la
communication - Mise à disposition doutils de communication
augmentée généralisés aux différents contextes de
vie. Formation des parents souhaitable - Chez enfant de de 6 ans sans langage ou avec un
faible stock lexical (2 à 4 séances par semaine)
pour favoriser émergence de communication (orale
ou augmentée) - Développement des habiletés pragmatiques
138
139Recommandations dans le domaine des interactions
sociales
- Interventions ciblées sur développement
- Situations de partage, tour de rôle
- Reconnaissance et prise en compte des intentions
et émotions dautrui - Du jeu fonctionnel ou symbolique
- Imitation
- Compréhension règle social
- Cadre individuel ou petit groupe (HS)
- Accompagnement dans les situations sociales
139
140Linclusion scolaire
- Loi février 2005 projet personnalisé de
scolarisation - Scolarisation en milieu ordinaire
- En classe ordinaire
- En dispositif CLIS (primaire) ou ULIS (collège)
- Avec soutien dune prise en charge thérapeutique
et éducative - Aide des AVS individuels particulièrement
appropriée - Temps complet ou partiel
- Scolarisation en milieu spécialisé médico-éducatif
N. Labruyère CRA-RA
141Pratiques et Outils pour assurer cohérence et
continuité des interventions
- Projet personnalisé dIntervention
- ? Outils de références pour chacun
- Fonctions de coordination
- Désignation de personnes référentes ou
détablissement référent si réseaux - Missions définies par projet détablissement ou
de services - Soutien aux équipes pédagogiques et aux
intervenants extérieurs
141
142Traitements médicamenteux
- Aucun traitement médicamenteux ne guérit
lautisme ou les TED - Traitement de pathologies associées (douleurs,
épilepsie) - Traitement des troubles du comportement
- Neuroleptiques / Antipsychotiques
- Pour diminuer les stéréotypies, lhyperactivité,
lagressivité, les colères - Effets indésirables
- Non recommandés en première intention
- Associés à des stratégies éducatives et
thérapeutiques non médicamenteuses - Non systématiques et temporaires
N. Labruyère CRA-RA
143Traitements des troubles somatiques
- Renforcer laccès aux soins
- Mesures de prévention vaccinations, santé
bucco-dentaire
Dr Marignier CRA-RA
144Traitements médicamenteux non recommandés
- Naltrexone
- Clonidine
- Sécrétine
- Immunothérapie
- Chélation des métaux lourds
- Antibiotiques
- Antifongiques
- Vitamines
- Régime sans gluten, sans caséine
- Dextraméthorpan
- Amantadine
- Sédatifs (benzodiazépines, antihistaminiques)
144
145Traitements alternatifs non recommandés
- Régimes sans gluten, sans caséine
- Pas de preuves de leur efficacité et de leur
inocuité - Aucune raison dencourager le recours à ce type
de régime
Marignier
146(No Transcript)