LICENCIEMENT, DEMISSION, - PowerPoint PPT Presentation

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LICENCIEMENT, DEMISSION,

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... par lettre recommand e avec accus de r ception ... il ne peut tre proc d au licenciement d'un salari pour une cause tir e de sa vie personnelle, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LICENCIEMENT, DEMISSION,


1
  • LICENCIEMENT, DEMISSION,
  • RETRAITE

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Plan
  • II. LICENCIEMENT, DEMISSION, RETRAITE
  • II.1. Le licenciement pour cause réelle et
    sérieuse, faute grave, faute lourde
  • II.1.1. Les cas de licenciement
  • Cas du CDI
  • Cas du CDD
  • II.1.2. Les conséquences dun licenciement pour
    faute
  • II.1.3. La qualification de la situation
  • A- La qualification de cause réelle et sérieuse
  • B- La qualification de faute grave
  • C- La qualification de faute lourde

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  • II.2. la procédure de licenciement
  • II.3. La démission
  • II.4. Les contentieux du licenciement et de la
    démission
  • II.4.1. Les contentieux dus à lemployeur
  • II.4.2. Contentieux dus au salarié
  • II.4.3. Rupture dun contrat à durée déterminée
  • II.5. La mise à la retraite
  • II.5.1. Mise à la retraite par l'employeur
  • II.5.2. Mise à la retraite à la demande du
    salarié
  • II.6. Le chômage partiel
  • II.7. Le licenciement pour raisons économiques
  • II.7.1.Procédure de licenciement pour raisons
    économiques

4
  • II.8. La rupture conventionnelle du contrat de
    travail

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II. LICENCIEMENT, DEMISSION, RETRAITE
  • Les circonstances de la cessation dun contrat de
    travail sont
  • la venue à son terme d'un contrat de travail
    durée déterminée
  • la fin de mission dans le cas d'un contrat de
    travail temporaire
  • la rupture d'un contrat de travail au cours de la
    période d'essai
  • la démission du salarié
  • le licenciement pour cause réelle et sérieuse
  • le licenciement pour faute
  • le licenciement pour raisons économiques
  • la mise à la retraite
  • les cas de force majeure décès du salarié,
    cataclysme naturel, décision de l'autorité
    publique mettant l'entreprise dans
    l'impossibilité de poursuivre son activité.

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II.1. Le licenciement pour cause réelle et
sérieuse, faute grave, faute lourde
  • II.1.1. Les cas de licenciement
  • Cas du CDD
  • La précarité de ce type de contrat de travail a
    pour contrepartie l'impossibilité pour
    l'employeur de licencier le salarié pour une
    cause réelle et sérieuse qui ne soit pas une
    faute grave ou lourde.

7
II.1. Le licenciement pour cause réelle et
sérieuse, faute grave, faute lourde
  • II.1.1. Les cas de licenciement
  • Cas du CDI
  • il existe une cause réelle et sérieuse de
    licenciement, avec ou sans faute du salarié
  • le salarié a fait une faute soit une faute
    simple, une faute grave ou une faute lourde
  • l'employeur et le salarié sont d'accord sur des
    modalités négociées de départ du salarié.

8
II.1.2. Les conséquences dun licenciement pour
faute
  • Trois type de licenciement pour faute
  • cause réelle et sérieuse de licenciement,
  • faute grave,
  • faute lourde faute impliquant lintention de
    nuire à lemployeur

9
II.1.3. La qualification de la situation
  • La décision de qualifier une situation de cause
    réelle et sérieuse de licenciement, de faute
    grave, et de faute lourde, appartient au juge
    dans chaque cas particulier.

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A- La qualification de cause réelle et sérieuse
  • Refus d'une modification d'un élément non
    essentiel du contrat de travail,
  • insuffisance professionnelle,
  • erreurs importantes et répétées,
  • non-atteinte d'objectifs fixés par l'employeur,
  • Un salarié peut être licencié s'il accepte une
    promotion et se révèle inapte au poste auquel il
    a été promu
  • Un salarié relaxé par le tribunal correctionnel
    peut valablement être licencié au motif que la
    publicité faite lors du procès est de nature à
    apporter un préjudice à l'entreprise.

11
Modification du contrat de travail perte
d'attributions et modification des tâches
  • Un directeur d'agence qui a été licencié pour
    avoir refusé sa nomination à un poste de
    spécialiste en épargne salariale obtient des
    dommages-intérêts pour licenciement illégitime.
    Décision approuvée par la Cour de cassation, la
    cour d'appel ayant constaté que non seulement les
    tâches données au salarié avaient changé, mais
    qu'en outre il perdait les attributions de
    directeur d'agence ainsi que son logement de
    fonction, et se voyait imposer un transfert
    géographique hors toute clause de mobilité,
    éléments caractérisant une modification du
    contrat de travail.
  • Cass. soc.t 7 décembre 2005, n 03-45.771 FS-PB,
    Nourdin c/banque Kolb

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  • A retenir illustration d'une jurisprudence
    constante le changement d'attribution qui
    s'accompagne de la perte d'avantages liés aux
    précédentes fonctions s'analyse en une
    modification du contrat. A fortiori quand elle
    implique un transfert géographique !

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Modification du contrat de travail
Transformation des attributions
  • L'ajout de tâches nouvelles et complémentaires de
    documentation technique à une dessinatrice-projete
    use DAO constitue une modification du contrat
    la proposition de l'employeur transformait les
    attributions de la salariée en lui confiant des
    tâches administratives complémentaires qui ne
    relevaient pas de sa qualification et étrangères
    à l'activité de dessinatrice-projeteuse DAO
    pour laquelle elle avait été engagée.
  • Cass. soc., 17 janvier 2006, n 04-40.965 F-D,
    Thomas c/é Puise

14
Modification du contrat de travail
Transformation des attributions
  • À retenir il n 'y a pas modification du contrat
    de travail lorsque l'employeur affecte un salarié
    à des tâches différentes de celles qu 'il
    exerçait auparavant, mais correspondant à sa
    qualification.

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Causes réelles et sérieuses particulières pour
les cadres
  • réticence à appliquer les objectifs de la
    direction,
  • contestation des objectifs de la direction,
  • divergences de vues entre le cadre et la
    direction sur la nature de la mission du cadre.

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Cas pratique retards, investissements
inappropriés
  • Une cour d'appel a pu décider que les retards de
    production et de livraison dont la direction
    n'avait pas été alertée, l'engagement
    d'investissements inappropriés sans autorisation,
    l'absence de mise en conformité des équipements,
    et des difficultés avec l'encadrement,
    constituaient de la part d'un directeur
    industriel un comportement fautif justifiant son
    licenciement.
  • Cass. soc., 10 janvier 2006, n 04-40.166 F-D

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Circonstances jugées comme non constitutive de
cause réelle et sérieuse de licenciement
  • Le refus d'exécuter un ordre
  • si l'ordre est abusif, vexatoire, ou s'il cherche
    à imposer au salarié un travail inhabituel de
    qualification très inférieure à celle de son
    poste.

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Circonstances jugées comme non constitutive de
cause réelle et sérieuse de licenciement
  • Trois retards en un an ne sont généralement pas
    considérés comme une cause de licenciement pour
    un salarié par ailleurs irréprochable.
  • Une insuffisance professionnelle ou des retards
    fréquents tolérés pendant dix ans sont considérés
    comme faisant partie des usages de l'entreprise,
    leur répétition une fois de plus ne peut pas être
    sanctionnée.

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B- La qualification de faute grave
  • abandons de poste,
  • retards répétés,
  • négligences graves dans l'accomplissement du
    travail,
  • injures graves à l'égard d'un supérieur,
  • violations des obligations de réserve, de
    discrétion ou de non-concurrence,
  • travailler à plein temps pendant un congé maladie
    est une faute grave, mais pas travailler de façon
    accessoire ou occasionnelle.

20
Cas pratique Trouble caractérisé au sein de
l'établissement
  • Si, en principe, il ne peut être procédé au
    licenciement d'un salarié pour une cause tirée de
    sa vie personnelle, il en est autrement lorsque
    le comportement de l'intéressé, compte tenu de
    ses fonctions et de la finalité propre de
    l'entreprise, a créé un trouble caractérisé au
    sein de cette dernière.

21
Cas pratique Trouble caractérisé au sein de
l'établissement
  • La cour d'appel, qui a relevé que la salariée,
    cadre commercial dans une banque et tenue, à ce
    titre, d'une obligation particulière de probité,
    avait manqué à cette obligation en étant
    poursuivie pour des délits reconnus d'atteinte à
    la propriété d'autrui (vol et trafic de voiture),
    a pu décider que ces faits, qui avaient créé un
    trouble caractérisé au sein de l'établissement,
    rendaient impossible la poursuite du contrat de
    travail même pendant la durée limitée du préavis
    et constituaient une faute grave.
  • Cass. soc., 25 janvier 2006, n 04-44.918 FS-PB

22
Cas pratique sortie de l'entreprise avec des
documents confidentiels
  • La cour d'appel qui a constaté que la salariée se
    trouvait le 26 juillet 2000 à 10 h45 en
    possession d'un nombre important de dossiers et
    classeurs de la société alors qu'elle quittait
    l'entreprise et qui a fait ressortir que lesdits
    documents avaient un caractère strictement
    confidentiel, a pu décider que le comportement de
    la salariée constituait une violation des
    obligations découlant de son contrat de travail
    d'une importance telle qu'elle rendait impossible
    son maintien dansl'entreprise pendant la durée
    du préavis.
  • Cass. soc., 5 avril 2006, n 0340.796F-D

23
Cas pratique vente à bas prix d'un véhicule de
fonction à un membre de la famille
  • Ayant relevé que M. X... avait fait effectuer,
    sur le compte de la société, alors qu'ils lui
    incombaient, des travaux de remise en état d'un
    véhicule de fonction préalablement à sa revente,
    et que c'est en toute connaissance de cause qu'il
    l'avait cédé à un membre de sa famille moyennant
    un prix nettement inférieur à son estimation, une
    cour d'appel a pu décider qu'il avait commis une
    faute grave rendant impossible son maintien dans
    l'entreprise pendant la durée du préavis.
  • Cass. soc., 23 mai2006, n 0540.597 FS-PB

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  • A retenir voici trois exemples de comportements
    caractérisant un manquement du salarié à son
    obligation de loyauté justifiant son licenciement
    pour faute grave.

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C- La qualification de faute lourde
  • la réalisation de faux documents comptables par
    un comptable,
  • la cession à un concurrent de fichiers de
    l'entreprise,
  • la provocation volontaire de pannes,
  • les coups et blessures sur un supérieur
    hiérarchique.

26
Cas pratique canular
  • Un salarié a envoyé, via sa messagerie
    électronique professionnelle, un courrier
    électronique, à titre de plaisanterie, annonçant
    que l'employeur offrirait gratuitement des
    bouteilles de vins à qui le transmettrait en
    nombre. Dépassant les espérances du salarié, le
    message est diffusé à plus de 8 500 personnes.
    L'employeur licencie le salarié, auteur du
    message, pour faute lourde.
  • La Cour d'appel de Toulouse, dans un arrêt du 4
    novembre 2004, considère que le salarié a manqué
    gravement à ses obligations contractuelles,
    l'envoi dudit e-mail ayant provoqué des
    dysfonctionnements au sein de l'entreprise.

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Cas pratique
  • Le fait pour un salarié d'avoir cherché à tromper
    son employeur en déclarant comme accident du
    travail un accident survenu dans sa vie privée,
    ce qui faisait ressortir l'intention de nuire à
    l'entreprise (Cour de cassation, Chambre sociale,
    12 mars 1992 , FORLEO).

28
Cas pratique
  • Vente, en toute connaissance de cause, de denrées
    alimentaires périmées (Cass. soc., 29 nov. 1990,
    Bull. civ. V, no 599),

29
Cas des femmes enceintes
  • une salariée enceinte, ou en congé maternité, ou
    pendant les quatre semaines qui suivent son
    interruption de travail ne peut être licenciée
    que pour
  • une faute grave non liée à son état de
    grossesse,
  • refus d'accepter une modification non essentielle
    de son contrat de travail et étrangère à son état
    de grossesse.

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II.2. la procédure de licenciement
  • 1. Convocation à un entretien en vue du
    licenciement, par lettre recommandée avec accusé
    de réception ou par lettre remise contre
    récépissé.
  • 2. Entretien préalable au cours duquel
  • - le salarié peut se faire accompagner d'un
    salarié de son choix appartenant au personnel de
    l'entreprise
  • - l'employeur fait un exposé des faits qu'il
    reproche au salarié
  • - l'employeur entend les explications du
    salarié.
  • 3. Délai de réflexion le minimum est d'un jour
    franc (un jour normalement ouvré, compté de 0h à
    24 h) le délai maximum est de un mois pour un
    licenciement disciplinaire.

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  • 4. Envoi de la notification du licenciement,
    contenant l'exposé des motifs de licenciement.
  • 5. Période de préavis, au cours de laquelle le
    salarié continue son travail, et l'employeur le
    paiement de la rémunération.
  • 6. Paiement de l'indemnité de licenciement, des
    indemnités compensatrices de congés payés et de
    repos compensateur en cas de non-exécution du
    préavis, paiement de l'indemnité compensatrice de
    préavis.
  • 7. Signature par le salarié d'un reçu pour solde
    de tous comptes.
  • 8. Mise à disposition du salarié par l'employeur
    d'un certificat de travail.

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Cas pratique non-respect de la procédure prévue
par le règlement intérieur -absence de cause
réelle et sérieuse
  • Aux termes de l'article 2 du règlement intérieur
    d'une association, les directeurs sont embauchés
    et licenciés par le conseil d'administration. La
    cour d'appel a exactement décidé qu'en vertu de
    ce texte, le directeur ne pouvait être licencié
    que par le conseil d'administration et que le
    manquement à cette règle, insusceptible de
    régularisation postérieure, rendait le
    licenciement sans cause réelle et sérieuse.
  • Cass. soc., 4 avril 2006, n 04-47.677 F-PB

33
Récapitulatif des causes de licenciement pour
faute, et de leurs conséquences
La faute, cause réelle et sérieuse La faute grave La faute lourde
Justifie le licenciement avec - Droit au préavis, - Indemnités de licenciement, - Indemnités compensatrice de congés payés Justifie le licenciement sans Droit au préavis, Aucune indemnités de licenciement, Droit à Indemnités compensatrice de congés payés Justifie le licenciement sans aucune indemnité. Le salarié licencié pour faute lourde peut être condamné à payer des dommages et intérêts à son employeur
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II.3. La démission
  • Le salarié peut à tout moment signifier à
    l'employeur son intention de démissionner.
  • Pas de procédure particulière, il lui suffit de
    manifester cette intention de façon non
    équivoque.
  • Le salarié qui démissionne doit cependant
    respecter un délai de préavis, dont la durée est
    fixée par la convention collective ou les usages
    de la profession
  • six mois pour les cadres supérieurs,
  • trois mois pour les cadres,
  • un mois pour les autres salariés.

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II.4. Les contentieux du licenciement et de la
démission
  • les types de contentieux qui peuvent surgir lors
    dun licenciement
  • les pénalités que peuvent encourir l'employeur ou
    le salarié

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II.4.1. Les contentieux dus à lemployeur
  • le licenciement est
  • irrégulier si l'employeur n'a pas respecté la
    procédure prescrite,
  • indemnité est au plus égale à un mois de salaire.

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II.4.1. Les contentieux dus à lemployeur
  • le licenciement est
  • abusif si c'est un licenciement sans cause réelle
    et sérieuse,
  • Indemnité au moins égale à six mois de salaire,
  • Plus le remboursement aux ASSEDIC de tout ou
    partie des indemnités versées au salarié entre la
    date du licenciement et la date du jugement.

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II.4.1. Les contentieux dus à lemployeur
  • le licenciement est
  • de brusque rupture en l'absence d'exécution du
    préavis.
  • Indemnité égale au montant du salaire quil
    aurait perçu pendant le durée du préavis, y
    compris les heures supplémentaires

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II.4.2. Contentieux dus au salarié
  • Refus d'exécuter son préavis (cas du licenciement
    ou de la démission)
  • indemnité de brusque rupture d'un montant égal à
    la somme qu'il aurait perçue s'il avait
    travaillé,
  • éventuellement des dommages et intérêts si
    l'employeur peut établir qu'il a subi un
    préjudice.

40
  • Le contentieux du licenciement et de la démission
    est jugé par le conseil de prud'hommes.

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II.4.3. Rupture dun CDD
  • A l'initiative du salarié qui justifie d'une
    embauche en CDI.
  • Accord conclu entre l'employeur et le salarié 
  • En cas de faute grave, faute lourde,
  • En cas de force majeure,

42
II.4.3. Rupture dun CDD
  • Rupture imputable à l'employeur
  • indemnité de fin de contrat d'un montant de 6
    de la totalité des salaires bruts déjà versés et
    à courir jusqu'à la fin normale du contrat,
  • indemnité compensatrice de congés payés,
  • dommages et intérêts dont le montant est égal à
    la somme que le salarié aurait perçu s'il avait
    travaillé jusqu'à l'expiration du contrat.

43
II.4.3. Rupture dun CDD
  • Rupture imputable au salarié
  • dommages et intérêts dont le montant est apprécié
    par le juge en fonction du préjudice subi par
    lemployeur.

44
II.5. La mise à la retraite
  • La mise à la retraite peut être demandée
  • par l'employeur
  • par le salarié

45
II.5.1. Mise à la retraite à lintiative de
l'employeur
  • Après 65 ans. - L'employeur peut choisir de
    mettre à la retraite tout salarié âgé de 65 ans.
    Cette seule condition suffit et il est inutile de
    s'assurer du nombre de trimestres cotisés par le
    salarié.

46
II.5.1. Mise à la retraite à linitiative de
l'employeur
  • 60 à 65 ans  depuis août 2003, un employeur ne
    peut plus mettre un salarié à la retraite avant
    lâge de 65 ans, sauf dérogations prévues par la
    convention collective.
  • Cet accord, sil est conclu avant le 1er janvier
    2008, doit prévoir des contreparties en matière
    d'emploi et de formation professionnelle pour les
    salariés encore en activité dans lentreprise.

47
Durée de cotisation du salarié
  • L'employeur doit s'assurer que le salarié a
    suffisamment cotisé pour percevoir une pension de
    vieillesse à taux plein en consultant le relevé
    de carrière fourni par la caisse d'assurance
    vieillesse au salarié.
  • Si celui-ci ne lui remet pas ce relevé,
    l'employeur peut saisir le juge des référés (CA
    Versailles, 5e ch. B soc., 20 février 2003, n
    02/02286).

48
Clause  couperet 
  • Clause  couperet  interdite. - Autoriser la
    mise à la retraite à compter de 60 ou 65 ans ne
    signifie pas systématiser le départ des salariés
    pour la raison qu'ils ont atteint un tel âge.
    Ainsi, les clauses dites  couperet  restent
    interdites  une disposition conventionnelle ou
    contractuelle ne peut imposer la rupture
    automatique du contrat de travail d'un salarié à
    un certain âge (cass. soc. 5 novembre 2003, n
    2315 FD).

49
Respect des conditions de mise en retraite
  • Mises à la retraite sanctionnées. L'employeur
    doit être très scrupuleux dans le respect des
    conditions exigées. À défaut, la rupture du
    contrat de travail s'analyse en licenciement,
    lequel est sans cause réelle et sérieuse s'il est
    simplement motivé par l'âge du salarié (cass.
    soc. 25 mai 2004, n 1047 FSD). Il faudrait alors
    en théorie respecter la procédure de licenciement
    et verser l'indemnité légale ou conventionnelle
    de licenciement.

50
Procédure de mise en retraite
  • Absence de procédure Ni entretien ni courrier
    obligatoire.
  • Préavis Le préavis légal est, sauf disposition
    conventionnelle plus avantageuse, équivalent à
    celui prévu en cas de licenciement. 0 à 2 mois.
  • Indemnité de rupture 1/10 de mois de salaire par
    année d'ancienneté, plus 1/15 de mois
    supplémentaire par année d'ancienneté au-delà de
    10 ans.

51
II.5.2. Mise à la retraite à la demande du salarié
  • La mise à la retraite du salarié à son initiative
    est possible si le salarié répond aux conditions
    du régime. Dès lâge de 60 ans.
  • Le salarié bénéficie d'un préavis de même durée
    que le préavis de licenciement, et d'une
    indemnité de départ à la retraite.
  • de 0,5 mois de salaire après dix ans
    d'ancienneté,
  • de 1 mois après 15 ans,
  • de 1,5 mois après 20 ans,
  • de 2 mois après 30 ans,
  • sauf disposition plus favorable de la convention
    collective.

52
Cas pratique Mise a la retraite
  • Rétractation possible avec l'accord du salarié
  • Une mise à la retraite notifiée par l'employeur
    à son salarié ne peut être rétractée qu'avec
    l'accord de ce dernier. En l'espèce, l'employeur
    s'était aperçu tardivement que la mise à la
    retraite prendrait effet à une date où le salarié
    ne pouvait bénéficier d'une pension à taux plein.
  • Cass. soc., 28 février 2006, n 04-40.303 FS-PB

53
Cas pratique Mise a la retraite
  • À retenir solution inspirée de celle applicable
    en cas de licenciement l'employeur ne peut
    revenir sur sa décision qu'avec l'accord du
    salarié (Cass. soc., 17 janvier 1990, n
    87-40.666, Bull. n 14).

54
II.6. Le chômage partiel
  • Le chômage partiel peut consister en
  • un arrêt total du travail,
  • une réduction du temps de travail (horaire lt 35
    heures/semaine).
  • Il s'agit donc d'une circonstance libérant
    l'employeur de l'obligation de fournir le travail
    convenu dans le cadre du contrat de travail.
  • L'employeur ne peut y recourir que
  • dans certains certaines circonstances précises,
  • pour un maximum de 600 heures par an et par
    salarié

55
II.6. Le chômage partiel
  • Circonstances dans lesquelles lentreprise peut
    recourir au chômage partiel
  • Réduction dactivité pour une cause
    conjoncturelle
  • Difficulté dapprovisionnement
  • Restructuration
  • Fermeture de lentreprise pour congés payés
  • Sinistre
  • Intempérie exceptionnelle
  • Autre cause exceptionnelle

56
II.6. Le chômage partiel
  • Indemnité composée de trois éléments
  • une aide publique de l'État, depuis 2001
  • 2.44 entreprise de moins de 250 salariés par
    heure chômée
  • 2,13 dans les entreprises de plus de 250
    salariés

57
II.6. Le chômage partiel
  • 2. Allocation conventionnelle versée par
    l'employeur (accord national interprofessionnel
    du 21 février 1968),
  • allocation possible que si l'État verse
    l'allocation spécifique.
  • L'entreprise verse au salarié 50 du salaire
    horaire brut avec un minimum fixé à 4,42 , pour
    chaque heure chômée.

58
II.6. Le chômage partiel
  • 3. Des accords conclus au niveau d'une branche
    d'activités ou d'une entreprise
  • instituer une indemnisation conventionnelle
    spécifique pour les branches non couvertes par
    l'accord du 21 février 1968 (ex. agriculture,
    textile),
  • améliorer l'indemnisation prévue par ledit accord
    (ex. industries chimiques, papier-carton).

59
II.7. Le licenciement pour raisons économiques
  • L'employeur peut licencier un salarié ou
    plusieurs salariés pour des raisons économiques
  • soit des raisons économiques d'ordre
    conjoncturelles baisse substantielle de
    l'activité
  • soit des raisons économiques d'ordre
    structurelles réorganisation entraînant la
    disparition de postes de travail.

60
II.7.1.Procédure pour un licenciement économique
  • La procédure à suivre varie selon qu'il s'agit
  • d'un licenciement individuel
  • d'un licenciement collectif. La procédure est
    différente selon qu'il y a plus ou moins de dix
    licenciements au cours d'une même période de
    trente jours.

61
II.7.1.Procédure pour un licenciement économique
  • Cas du licenciement individuel
  • Entretien avec le salarié.
  • Notification de son prochain licenciement au
    salarié, avec mention du délai de réflexion dont
    il dispose pour accepter la convention de
    conversion (7 jours minimum).
  • Information à la direction départementale du
    travail et de l'emploi.
  • Priorité de réembauchage pendant un an, à compter
    de la date de rupture du contrat. La liste des
    postes doit être communiquée et affichée.

62
II.7.1.Procédure pour un licenciement économique
  • Licenciement collectif de moins de dix salariés
    sur une même période de trente jours
  • Procédure dentique à la précédente, mais précédée
    d'une consultation du comité d'entreprise.
  • Le comité doit se voir communiquer, avant la
    réunion,
  • les informations concernant les raisons du
    licenciement,
  • le nombre de salariés concernés,
  • les catégories professionnelles concernées,
  • les critères proposés pour l'ordre des
    licenciements,
  • le calendrier prévisionnel

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II.7.1.Procédure pour un licenciement économique
  • Licenciement collectif de dix salariés ou plus
    sur une même période de trente jours
  • Première consultation du comité d'entreprise
    (entreprises gt 50 salariés)
  • le comité doit se voir communiquer avant la
    réunion,
  • les informations présentées dans le cas précédent
    (lt 10 salariés) ,
  • le contenu du plan social,
  • les mesures économiques proposées.
  • Ces informations doivent être simultanément
    communiquées à la direction départementale du
    travail et de l'emploi.

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II.7.1.Procédure pour un licenciement économique
  • Licenciement collectif de dix salariés ou plus
    sur une même période de trente jours (suite)
  • 2. Étude des suggestions faites pas le comité
    d'entreprise.
  • 3. Seconde réunion du comité d'entreprise.
  • 4. Notification des prochains licenciements aux
    salariés concernés, avec indication du délai de
    réflexion.
  • 5. Priorité de réembauchage pendant un an, sur
    demande du salarié.

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II.8. La rupture conventionnelle du contrat de
travail
  • Mise en place depuis Juillet 2008.
  • Cet accord est distinct du licenciement et de la
    démission, ne pouvant être imposé par lune ou
    lautre des 2 parties.
  • Rupture dun commun accord entre employeur et
    salarié.
  • Entretiens où les parties conviennent du principe
    de la convention.
  • Le salarié peut se faire accompagner ( conseillé,
    DS, ..)
  • Lentreprise peut , si lemployé est accompagné,
    se faire également accompagné.

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II.8. La rupture conventionnelle du contrat de
travail
  • Signature dune convention.
  • Droit de rétractation par les 2 parties, durant
    15 jours calendaires après la date de signature.
  • Au terme de ce délai, la convention doit être
    adressée à la DDTEFP (Direction Départementale du
    Travail, de lEmploi et de la Formation
    Professionnelle), pour homologation.
  • Droits aux allocations chômage.

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II.8. La rupture conventionnelle du contrat de
travail
  • Intérêts de cette convention
  • Du point de vue salarié permet de quitter
    lentreprise, en ayant la possibilité de toucher
    les allocations chômage ( en cas de difficulté
    pour retrouver un nouveau job).
  • Du point de vue employeur permet de se séparer
    dun collaborateur , sans motif, avec un coût
    supplémentaire, mais également avec une
    réembauche immédiate possible sur le poste
    précédemment occupé par le salarié.
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