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La politique de la ville

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La politique de la ville Structures, organisation, contractualisation * Financements et Dispositifs Fonds Interminist riel de Pr vention de la D linquance (FIPD ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La politique de la ville


1
La politique de la ville
  • Structures, organisation, contractualisation

2
Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
  • Le Secrétariat général du Comité interministériel
    des villes est une administration de mission,
    placée sous lautorité du ministre de la Ville.
    Il est chargé de concevoir, danimer et dévaluer
    la politique destinée aux quartiers les plus en
    difficulté,
  • Le Secrétariat général du CIV est lhéritier de
    la Délégation interministérielle à la ville et au
    développement social urbain créée en 1988. Il se
    compose dune équipe pluridisciplinaire de 62
    personnes. Le Secrétariat général du CIV assure
    un rôle de pilotage, de prospective,
    dévaluation, danimation partenariale et
    interministérielle, dexpérimentation et de
    conception des politiques.

3
Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
  • Le décret n 88-1015 du 28 octobre 1988 avait mis
    en place une architecture de la gouvernance
    nationale de la politique de la ville sappuyant
    sur trois éléments
  • un Conseil national des villes et du
    développement urbain, organe consultatif avec le
    concours duquel est élaborée la politique de la
    ville. Présidé par le Premier ministre et placé
    auprès de lui, il était composé délus nationaux
    et locaux, de personnalités qualifiées et de
    certains ministres et secrétaires dÉtat Il se
    substituait à la Commission nationale pour le
    développement social des quartiers et au conseil
    national de prévention de la délinquance
  • un Comité interministériel des villes et du
    développement social urbain, qui avait pour rôle
    de définir, animer et coordonner les actions de
    lÉtat dans le cadre de la politique nationale
    des villes avec le concours du Conseil national
    des villes. Présidé par le Premier ministre, il
    était composé des membres du Gouvernement membres
    du conseil national des villes
  • une délégation interministérielle à la ville et
    au développement social urbain (la DIV), placée
    sous lautorité dun délégué interministériel,
    constituait ladministration centrale en charge
    de la mise en œuvre des décisions du comité
    interministériel. Le délégué interministériel
    assurait le secrétariat du Conseil national et
    préparait les délibérations du comité
    interministériel. Cette architecture a été
    maintenue dans ses grandes lignes par le décret
    n 2009-539 du 14 mai 2009 relatif aux instances
    en charge de la politique de la ville
    actuellement en vigueur. Larticle 7 de ce décret
    définit les missions du secrétariat général du
    comité interministériel des villes (SG-CIV), qui
    se substitue à la DIV, et de son secrétaire
    général
  • - Il est créé, auprès du Premier ministre, un
    secrétariat général du comité interministériel
    des villes.
  • - Il est dirigé par un secrétaire général nommé
    par décret.
  • - Le secrétaire général prépare les travaux et
    délibérations du comité interministériel, auquel
    il assiste et dont il assure le secrétariat
    permanent.
  • - Le secrétariat général contribue à la
    conception, à lélaboration et à la mise en œuvre
    interministérielles de la politique de la ville.
  • - Il assiste le ministre chargé de la politique
    de la ville dans lexercice de ses attributions
    de tutelle des établissements publics.
  • - Dans le cadre des orientations définies par
    le comité interministériel, il assure
    lévaluation de la politique de la ville. À ce
    titre, il exerce la fonction de secrétariat
    permanent de lObservatoire national des zones
    urbaines sensibles ONZUS.

4
Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
  • Le Secrétariat général du CIV
  • assiste le ministre en charge de la politique de
    la ville dans lélaboration des textes
    législatifs et réglementaires. Il est chargé de
    préparer les travaux du Comité interministériel
    des villes et de veiller à lapplication de ses
    décisions. Il définit et gère le budget
    nécessaire, contribue à la définition des
    politiques urbaines européennes,
  • coordonne linterministérialité en matière de
    politique de la ville. Il mobilise les différents
    ministères pour quils prennent en compte la
    spécificité des quartiers défavorisés dans leurs
    politiques concernant lemploi, la santé,
    léducation, la sécurité... Il les aide à évaluer
    et à adapter leurs actions,
  • assure le secrétariat de lONZUS chargé de
    mesurer limpact des politiques mises en œuvre.
    Créé en 2003, lOnzus publie chaque année un
    rapport sur lévolution des écarts entre les
    territoires défavorisés et le reste de leur
    agglomération, sur la base dindicateurs
    spécifiques (chômage, développement économique,
    réussite scolaire, accès au système de santé,
    sécurité...).

5
Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
  • Le Secrétariat général du CIV assure à titre
    principal pour le compte du ministre en charge de
    la Ville, la tutelle administrative et la mise en
    synergie de deux agences  
  • - lAgence nationale pour la rénovation urbaine
    (Anru),
  • - lAgence nationale pour la cohésion sociale et
    légalité des chances (Acsé),
  • - Il assure également la tutelle administrative
    de lEpareca (lEtablissement public
    national daménagement et de restructuration des
    espaces commerciaux et artisanaux ) et
    prochainement de lEpide (Etablissement Public
    dInsertion de la Défense).

6
Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
  • Le Secrétariat général du CIV développe
  • un système dinformation géographique (le
    SIG-ville). Cette base de donnée, accessible sur
    Internet http//sig.ville.gouv.fr/, permet
    daccéder à de nombreuses informations sur les
    territoires visés par la politique de la ville
    ainsi quaux statistiques de lOnzus,
  • un outil documentaire internet I-ville
    (http//i.ville.gouv.fr/) , dans laquelle on
    trouve un accès direct en ligne à la ressources
    concernant la Politique de la ville (
    législation, études, recherches, fiche de
    pratiques, annuaires) et qui connaît sa première
    déclinaison ( I-ville décrochage,
    http//decrochage.i.ville.gouv.fr/ ,
    concernant le décrochage scolaire),
  • Un partenariat européen à travers la
    participation au portail EUKN (Europe urban
    knowledge network).

7
Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
  • Le Secrétariat général du CIV repère et soutient
    les expériences innovantes initiées dans les
    quartiers, notamment par les associations dite du
    Partenariat national (ODAS, IR-DSU,), Il
    valorise et diffuse les bonnes pratiques et
    généralise à plus grande échelle les dispositifs
    jugés les plus efficaces, notamment à travers son
    partenariat avec lAgence APRILES ( Agence des
    pratiques et initiatives locales
    http//www.apriles.net/).

8
Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
  • Le Secrétariat général du CIV accompagne les
    professionnels de la ville dans lexercice de
    leur métier.
  • Outre le soutien à lIR-DSU, le SGCIV suit,
    finance et travaille avec le réseau des centres
    de ressources de la politiques de la ville ( cf
    http//i.ville.gouv.fr/actor/list/type/2) . Leur
    mission principale est de contribuer à la
    qualification collective des acteurs de la
    politique de la ville. Pour cela, ils développent
    des outils permettant dobserver les territoires
    sensibles, danalyser les pratiques mises en
    places, de débattre.
  • 300 délégués du préfet ont été nommés. Leur
    mission renforcer la présence de lEtat dans
    les quartiers les plus prioritaires, en vue de
    faire remonter les dysfonctionnements et les
    réussites, et dêtre les interlocuteurs de
    proximité de lensemble des intervenants locaux
    présents sur le terrain.

9
LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances (ACSE).
  • La mission de lAcsé vise à mettre en œuvre la
    politique gouvernementale en matière de politique
    de la ville, de lutte contre les discriminations
    et dégalité des chances
  • - Elle gère donc la majeure partie des crédits
    consacrés par lÉtat à ces priorités,
  • - En outre, ses missions sétendent à la gestion
    du service civique et du Fonds interministériel
    de prévention de la délinquance (FIPD),
  • - Elle anime les programmes conduits pour les
    habitants des quartiers de la politique de la
    ville dont la dynamique Espoir Banlieues, à
    laquelle concourent lensemble des ministères au
    travers de mesures dans le domaine de
    léducation, de lemploi, de lhabitat et du
    cadre de vie, de la santé et de la sécurité.

10
LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
  • La création de lAcsé en 2006 a correspondu à un
    recentrage des missions de la DIV sur le pilotage
    stratégique de la Politique de la ville le
    Fonds interministériel des villes (FIV), qui
    rassemblait les crédits nationaux dintervention
    de la Politique de la ville notamment engagés
    dans le cadre des contrats de ville, était en
    effet avant cette date géré par la DIV,
  • - En 2009, le SG-CIV na plus géré lui-même que
    7,6 des crédits dintervention du programme
    147,
  •  
  • - Cette fonction de pilotage stratégique prend
    appui sur les deux leviers que sont lassistance
    apportée au ministre chargé de la politique de la
    ville dans lexercice de ses attributions de
    tutelle (notamment lAnru et lAcsé, mais aussi
    lÉpide et lÉpareca) et la capacité de
    mobilisation de linterministérialité en faveur
    de la politique de la ville.

11
LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
  • - Le premier levier daction demeure la
    mobilisation du droit commun. Depuis 2006, lAcsé
    dispose dun nouvel outil dans la mise en œuvre
    du projet de développement social et urbain en
    faveur des habitants de quartiers prioritaires
    les contrats urbains de cohésion sociale (Cucs).

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LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
  • Conclus entre lÉtat et les communes (ou lEPCI)
    et dautres partenaires, ils intègrent les
    dispositifs préexistants sur le territoire,
    fédérant les actions des signataires autour de
    cinq champs prioritaires
  • emploi et activité économique,
  • habitat et cadre de vie,
  • réussite éducative,
  • prévention de la délinquance et citoyenneté,
  • santé.

13
LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
  • Outre sa politique contractuelle, lAcsé octroie
    des subventions, encadre des formations et
    fournit un accompagnement non négligeable en
    ingénierie aux initiatives locales.
  • Par ailleurs, le fonds interministériel de
    prévention de la délinquance géré par lAgence
    vise le développement de la vidéoprotection,
    dactions de prévention des violences
    intra-familiales, de prévention de la récidive,
    ainsi que le recrutement dintervenants sociaux
    dans les commissariats et unités de gendarmerie
    et la prise en compte de la dimension sûreté sur
    les chantiers durbanisme.

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LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
  • LAgence nationale pour la cohésion sociale et
    légalité des chances est administrée par un
    conseil dadministration et un directeur général
    nommé par lÉtat.
  • Le conseil dadministration est composé pour
    moitié de représentants de lÉtat et pour moitié
    de représentants du Parlement, des collectivités
    territoriales et de leurs établissements publics,
    des organisations syndicales demployeurs et de
    salariés représentatives au plan national, des
    caisses nationales de sécurité sociale, des
    organismes régis par le code de la mutualité, des
    associations et des chambres consulaires, ainsi
    que de personnalités qualifiées.
  • À léchelle du département, le délégué de
    lagence est le préfet. Il signe les conventions,
    concourt à leur mise en œuvre, leur évaluation et
    leur suivi.

15
LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
  • Sagissant du rôle dassistance auprès du
    ministre dans lexercice de la tutelle sur
    certains
  • établissements publics, on note que le SG-CIV est
    effectivement présent dans les conseils
    dadministration de lAnru et de lAcsé, mais
    dans des proportions très minoritaires
  • 5 des 36 membres du conseil dadministration de
    lAnru représentent le SG-CIV . Les
  • représentants du SG-CIV constituent ainsi un peu
    plus du quart des 18 représentants de lÉtat.
  • Le président actuel du conseil dadministration,
    le député Gérard Hamel, a été nommé parmi
  • les personnalités qualifiées membres du conseil
  • le Secrétaire général du comité
    interministériel des villes est membre du conseil
    dadministration de lAcsé et y dispose de 4
    voix, pour un total de 36 voix réparties entre
    les 31 membres du conseil, dont 18 voix pour les
    13 représentants de lÉtat. La présidente
    actuelle par interim est Murielle Mafesoli la
    directrice du Centre de ressources de la
    Politique de la ville dAlsace. Au-delà de ces
    constatations concernant lorganisation
    administrative, la négociation et la mise en
    œuvre des contrats dobjectifs et de performance
    (COP) constitue dautres modalités de
    laccomplissement par le SG-CIV de sa mission
    dassistance auprès du ministre chargé de la
    villedans lexercice de sa tutelle sur les
    agences.

16
Les Contrats urbains de cohésion sociale
  • Le Cucs définit un projet urbain et social,
    assorti dobjectifs opérationnels que les
    partenaires
  • sengagent à mettre en oeuvre pour réduire les
    écarts de développement entre les territoires,
  • en application de la loi dorientation et de
    programmation pour la ville et la rénovation
  • urbaine du 1er août 2003.
  • À travers ces contrats, il sagit
  • dinscrire les politiques sectorielles au
    service dun projet global à léchelle de la
    ville et
  • de repositionner ces territoires, ainsi que leurs
    habitants, dans le fonctionnement urbain
  • de lagglomération.
  • de clarifier les enjeux et de prioriser
    laction en fonction des difficultés objectives
    des
  • quartiers et des capacités financières des
    collectivités
  • Lenjeu de la mobilisation des crédits de droit
    commun de lÉtat et des collectivités
    territoriales
  • La réduction des écarts de développement entre
    territoires vise à donner les mêmes chances à
    tous les habitants et à tous
  • les quartiers. Cela passe par des mesures
    spécifiques adaptées aux différentes situations
    mais aussi par un
  • infléchissement des politiques sectorielles
    conduites par lensemble des partenaires. Ainsi,
    les moyens et politiques de
  • droit commun doivent-ils être mobilisés en
    priorité, les crédits spécifiques venant financer
    des actions particulières
  • que requiert la situation exceptionnelle de ces
    territoires. LÉtat a réaffirmé cette volonté
    dans la dynamique

17
Les Contrats urbains de cohésion sociale
  • Conclus pour une durée de trois ans renouvelable,
    ils sarticulent autour de trois principes 
  •  un cadre contractuel unique pour lensemble des
    interventions en faveur des quartiers et une
    cohérence des actions menées à léchelle de
    lagglomération 
  •  des priorités dintervention qui sarticulent
    pour lEtat autour de cinq champs prioritaires
    dans lesquels sont définis des programmes
    dactions précis 
  • accès à lemploi et développement économique,
  • amélioration du cadre de vie,
  • réussite éducative,
  • citoyenneté et prévention de la délinquance,
  • Santé.
  •  une évaluation systématique des actions
    (définition dobjectifs et dindicateurs de suivi
    et dévaluation pour chaque priorité, bilan
    annuel permettant de réorienter celles-ci).

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Les Contrats urbains de cohésion sociale
  • Les contrats associent, autour du partenariat
    pivot constitué de lEtat, du maire et/ou du
    président de lintercommunalité, lensemble des
    acteurs locaux dont la mobilisation est
    essentielle à la réussite du projet de cohésion
    sociale défini au bénéfice des habitants des
    quartiers en difficulté  Conseils régionaux,
    Conseils généraux, bailleurs sociaux, CAF,
    associations, entreprises, etc. Ils constituent
    ainsi un outil intégré au service dun projet de
    territoire  élaboré à partir dun diagnostic
    partagé, ce projet prend en compte les objectifs
    dintégration et de lutte contre les
    discriminations de façon transversale.
  • Dans ce cadre, chaque partenaire doit sengager
    prioritairement sur son domaine de compétence (en
    termes de moyens financiers et de moyens
    humains). La mobilisation des crédits dits de
    droit commun est une condition essentielle à
    lamélioration durable et significative des
    conditions de vie dans ces quartiers.

19
Les CUCS
20
Les CUCS
  • La circulaire du 8 novembre 2010
  • - proroge les CUCS jusquen 2014,
  • - annonce la mise en place dune expérimentation
    concernant le droit commun.

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Les services déconcentrés de lEtat
  • Les PEDEC,
  • Les sous-préfets à la ville,
  • Les délégués du Préfet,
  • La RGPP.

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Le sous-préfet ville
  • Une fonction d'animation et de coordination des
    services de l'État
  • Le CIV du 30 juin 1998 a réaffirmé le rôle de ce
    fonctionnaire défini en 1993  sous l'autorité du
    préfet, il donne impulsion et cohérence à
    l'action des services de l'État. Il organise le
    travail interministériel local, il anime l'équipe
    des responsables de la politique de la ville des
    services déconcentrés.
  • Les sous-préfets ville occupent pour plus de la
    moitié d'entre eux d'autres fonctions 
    secrétaire général, secrétaire
  • général adjoint, chargé de l'arrondissement. Par
    ailleurs, ils sont chargés de tout ou partie des
    questions d'insertion et
  • de logement.
  • A travers sa fonction d'animation et de
    coordination, le sous-préfet ville joue
    essentiellement un rôle de transformation
  • de l'action publique. Les sous-préfets ville qui
    ont pu mener à bien leur mission ont joué un rôle
    important dans
  • la structuration des administrations
    déconcentrées en pôles de compétences, en
    fonction des politiques et non plus selon
  • un strict découpage sectoriel.
  • Un rôle de dialogue avec les collectivités
    locales
  • Outre cette fonction d'animation et de
    coordination, le sous-préfet ville assure le
    dialogue avec les collectivités locales.
  • La décentralisation a modifié les relations entre
    les collectivités locales et l'État dont l'enjeu
    est aujourd'hui la définition
  • en commun d'un projet de territoire. L'État, avec
    la politique de la ville et en grande partie
    grâce au sous-préfet ville,
  • s'est mis ainsi en situation  d'interpellation
    réciproque  avec les collectivités locales. Les
    élus ont trouvé
  • un interlocuteur direct en la personne du
    sous-préfet ville, qui a la confiance du préfet
    et parle au nom de l'ensemble
  • des services de l'État.

23
Les préfets délégués pour légalité des chances
  • Dans les départements dont la liste est fixée par
    décret, un préfet délégué pour l'égalité des
    chances est nommé auprès du préfet de
    département.
  • (Les départements concernés sont lEssonne, la
    Seine Saint-Denis, le Val dOise, le Nord, les
    Bouches du Rhône, le Rhône),
  • Le préfet délégué pour l'égalité des chances
    assiste le préfet de département pour toutes les
    missions concourant à la coordination et à la
    mise en œuvre de la politique du Gouvernement en
    matière de cohésion sociale, d'égalité des
    chances et de lutte contre les discriminations. A
    ce titre, il participe à la mise en œuvre des
    actions visant à l'intégration des populations
    immigrées résidant en France,
  • En 2006, une délégation complémentaire de 20,9
    millions a été mise à disposition des PEDEC. Ces
    crédits étaient destinés à amplifier les projets
    portés par le tissu associatif selon une grille
    définie par la circulaire du 3 février.

24
Les délégués du préfet.
  • Ils ont pour mission de coordonner laction des
    services de lEtat dans les quartiers,
  • Ils exerce son action sous lautorité du
    représentant de lEtat dans le département et, le
    cas échéant, du préfet délégué à légalité des
    chances ou du sous-préfet à la ville et en lien
    étroit avec le sous-préfet darrondissement à qui
    il doit rendre compte.

25
La Révision générale des politiques publiques
  • Lorganisation territoriale de lÉtat en France
    est caractérisée par
  • une architecture historique calée sur les
    départements et qui a évolué depuis lorigine par
    agrégations successives
  • un principe duniformité qui fait que au nom du
    principe d'égalité, l'administration territoriale
    de l'État devrait être uniforme de Lille à Mende
    et de Brest à Grenoble , (rapport Santel -
    octobre 1998)
  • une conception insularisée des services
    déconcentrés qui conduit chaque ministère à se
    doter de structures locales disposant de
    lensemble des moyens de fonctionnement,
    dexpertise, danalyse, de conception, de
    direction ou dexécution

26
La RGPP.
  • Cette organisation, dont lefficacité a longtemps
    été incontestable, est confrontée
  • depuis plusieurs années à une série dévolutions
    qui la bousculent
  • - la décentralisation en premier lieu en 2000,
    le rapport dinformation du Sénat sur la
  • décentralisation constate une organisation (de
    lÉtat) pas encore adaptée à la
  • décentralisation () et une déconcentration
    toujours en chantier
  • - les progrès rendus possibles par les nouvelles
    technologies et, plus généralement, les
  • nouveaux moyens de laction administrative, les
    attentes des citoyens, lévolution de leurs
  • besoins et de leur mode de vie impliquent une
    organisation plus simple, plus lisible, plus
  • réactive.
  • - ladministration déconcentrée représente plus
    de 95 des agents de la fonction publique de
  • lÉtat. Le pilotage de plus de 1 million de
    fonctionnaires (le double si on y
  • inclut lEducation) suscite, par ailleurs, une
    administration centrale nombreuse et
  • engluée dans les tâches de gestion centralisées.

27
La RGPP
  • LÉtat au niveau régional, redessiné pour mieux
    piloter les politiques publiques
  • Le niveau régional devient le niveau de droit
    commun pour mettre en oeuvre les politiques
  • publiques et piloter leur adaptation aux
    territoires. À un schéma éparpillé qui
    juxtaposait des
  • structures de taille et missions excessivement
    hétéroclites, et qui impliquait une importante
    activité de
  • coordination interservices au détriment des
    activités de pilotage et de conception succède un
    schéma
  • reposant sur des périmètres de compétence
    correspondant globalement aux missions des
    ministères
  • dans lorganisation gouvernementale.
  • LÉtat dans le département des services adaptés
    aux territoires et aux besoins
  • Léchelon départemental est réorganisé en
    fonction des besoins des citoyens sur le
    territoire et non,
  • comme dans les régions, selon les lignes de
    découpage des périmètres ministériels. Afin de
  • concrétiser cette adaptation aux besoins et aux
    spécificités des divers départements,
    lorganisation
  • sera modulable sur la base dun schéma simple
    composé dun socle de base à deux directions,
  • éventuellement augmenté dune direction
    supplémentaire selon les départements.

28
La RGPP
  • 2) Nouveaux besoins, nouvelle organisation
  • La nouvelle organisation doit également permettre
    de clarifier les rapports entre les services au
  • moyen de lignes hiérarchiques claires qui
    identifient les responsabilités, et de
    regroupements
  • fonctionnels plus logiques. Doit ainsi se mettre
    en place localement une nouvelle
    interministérialité
  • dans un pilotage responsabilisé, plus efficace et
    économe en moyens.
  • Des principes de fonctionnement clarifiés
  • 1. Lautorité du préfet de région dans le
    pilotage des politiques publiques se traduit, en
  • particulier, par son autorité hiérarchique sur le
    préfet de département au travers,
  • notamment, dun pouvoir dévocation. Il sera
    ainsi le pilote et le garant de la cohésion de
  • laction interministérielle de lÉtat.
  • 2. Lautorité des préfets sur les services
    déconcentrés est également clarifiée il a
  • autorité sur les directions ainsi que, pour le
    préfet de département, sur les unités
  • départementales des services régionaux
    lorsquelles traitent de dossiers relevant de sa
  • compétence par ailleurs, les préfets seront
    délégués des agences nationales lorsque
  • celles-ci exercent leurs attributions sur le
    territoire.

29
La RGPP
  • 3. Les trois directions départementales des
    territoires, de la protection des populations et
    de
  • la cohésion sociale seront constituées en
    rapprochant les services actuels. Le
  • rattachement des agents à leur corps et ministère
    dorigine nest néanmoins pas
  • modifié.
  • 4. Au niveau départemental, des outils
    budgétaires ad hoc permettront de mutualiser des
  • moyens de fonctionnement entre les différentes
    directions, à lexception des crédits de
  • personnel.
  • 5. Afin de donner aux agents de nouvelles
    perspectives, des bourses régionales demploi
  • publiques seront mises en place dans chaque
    région, sous la responsabilité du préfet.
  • 6. Les SGAR sont renforcés et leur organisation
    interministérielle consolidée.

30
La RGPP
  • La nouvelle organisation régionale
  • Les services régionaux, outre le rectorat, seront
    au nombre de sept. Certaines directions résultent
  • donc de fusions et de regroupements correspondant
    aux nouveaux périmètres ministériels. Parmi les
  • plus significatifs
  • 1. La direction régionale des entreprises, de la
    concurrence, de la consommation, du
  • travail, de lemploi aura vocation à mutualiser
    lensemble des moyens au service des entreprises
    et de lemploi
  • les services de linspection du travail
    fusionnée y seront rattachés.
  • 2. La direction régionale de lenvironnement, de
    laménagement et du logement
  • permettra de prendre en compte les nouvelles
    priorités de la politique territoriale de lÉtat,
    en particulier en matière environnementale.
  • 3. La direction régionale de la jeunesse, des
    sports et de la cohésion sociale
  • permettra de rassembler lensemble des services
    et des missions relevant des politiques sociales
    ainsi que de
  • la jeunesse et des sports.
  • 4. La direction régionale des finances publiques
    qui résulte de la fusion des services fiscaux et
    de la
  • comptabilité publique, permettra daméliorer
    significativement la qualité du service rendu à
    tous les usagers
  • (particuliers, professionnels, élus) et la
    performance de la gestion financière et fiscale.

31
La RGPP
  • La nouvelle organisation départementale
  • Sagissant des services de lÉtat dans le
    département, la future organisation repose sur un
    socle de
  • base de deux à trois structures
  • 1. La direction départementale des territoires
    traitera des politiques à impact territorial
  • sur le socle constitué par les actuelles DDEA et
    les services environnement des préfectures
    elle sera la
  • correspondante principale des subdivisions
    départementales des DRIRE et des unités
    départementales des DRAC
  • (SDAP).
  • 2. La direction départementale de la protection
    des populations constituée notamment à partir des
    DDSV,
  • assurera cohérence et coordination avec les
    unités départementales de la CCRF, et aura
    également en charge les
  • missions relevant de la cohésion sociale.
  • Lorsque les caractéristiques du département le
    justifient, ces missions de cohésion sociale
    seront regroupées dans
  • une direction supplémentaire
  • 3. La direction départementale de la cohésion
    sociale regroupera DDJS, SDFE ainsi que les
    fonctions sociales
  • des DDAS et DDE (hébergement durgence et
    fonction sociale du logement) et les services de
    la
  • préfecture correspondants. Cette direction
    assurera la cohérence d'ensemble des politiques
    sociales et orientera
  • son action sur le pilotage et l'ingénierie
    sociale.

32
Financements et Dispositifs
  • Ateliers Santé Ville
  • Coordination qui a pour but de mobiliser, aider,
    et former les habitants, les acteurs et les
    professionnels des quartiers politique de la
    Ville autour dactions collectives liées à la
    santé. Il sagit de promouvoir une démarche
    locale de santé publique et de promotion de la
    santé auprès des populations les plus vulnérables
  • Les Ateliers Santé Ville constituent le
    dispositif opérationnel du volet santé du Contrat
    Urbain de Cohésion Sociale (CUCS).

33
Financement et Dispositifs
  •  Ville Vie Vacances  V.V.V
  • Les opérations Ville Vie Vacances (VVV)
    permettent à des pré-adolescent(e)s et
    adolescent(e)s en difficulté, de bénéficier dun
    accès à des activités de loisirs et dune prise
    en charge éducative durant les différentes
    périodes de vacances scolaires.
  • Les activités proposées sont liées au sport, à la
    culture, à lorganisation de sorties et séjours
    ainsi que de chantiers.
  • Le dispositif VVV concerne en priorité les
    publics des sites dotés dun CUCS.

34
Financements et Dispositifs
  • Fonds Interministériel de Prévention de la
    Délinquance (FIPD)
  • La lutte contre le décrochage scolaire des
    jeunes les plus exposés aux risques de
    délinquance et ses conséquences,
  • Les actions de prévention de la délinquance
    auprès des mineurs,
  • La prévention de la récidive,
  • Les actions de médiation en rapport avec la
    prévention de la délinquance,
  • Les actions destinées à restaurer là où elle est
    dégradée une relation confiante entre les forces
    de lordre et la population.
  • Lemploi du FIPD nest pas contraint par des
    logiques de zonage administratif, notamment par
    la géographie prioritaire de la politique de la
    ville, mais conditionné par lexistence de
    problèmes de délinquance importants.

35
Financements et Dispositifs
  • Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS)
  • Le contrat est signé, par le préfet de
    département et par le maire et/ou  le président
    de l'EPCI, en concertation avec le préfet de
    région. Les conseils régionaux et les conseils
    généraux peuvent être, à leur demande, associés à
    la contractualisation.
  • Pour connaitre les territoires prioritaires des
    CUCS
  • http//sig.ville.gouv.fr/page/13/geographie-priori
    taire-des-cucs

36
Financements et Dispositifs
  • Ecole de la deuxième chance
  • Les Ecoles de la Deuxième Chance sadressent aux
    jeunes de 18 à 25 ans (dans certains cas on peut
    aller au-delà de 25 ans). Il sagit de jeunes
    sortis du système scolaire sans diplôme.
  • Intérêt
  • Public cible
  • Réseau dentreprises
  • Pour savoir si votre territoire est concerné
  • http//www.fondatione2c.org/srt/e2c/SchoolList?loc
    ation.id1335

37
Financements et Dispositifs
  • Contrat dautonomie
  • Inscrit dans la dynamique Espoir Banlieues, le
    contrat dautonomie est une mesure
    daccompagnement vers et dans lemploi réservée
    aux jeunes faiblement qualifiés âgés de 16 à 25
    ans, domiciliés dans des quartiers prioritaires
    de la politique de la ville.
  • Les opérateurs proposent aux jeunes concernés des
    actions de formation et de coaching préparatoires
    au travail et adaptées aux besoins des
    entreprises.
  • Pour connaitre les operateurs sur son territoire
  • http//www.ville.gouv.fr/?Contrat-d-autonomie

38
Financements et Dispositifs
  • Délégué du préfet à légalité des chances
  • Danimer au quotidien lensemble de la politique
    de la ville de lÉtat, par le suivi précis des
    actions engagées au titre de la dynamique Espoir
    banlieues,
  • De coordonner, pour lÉtat, le suivi et la
    programmation annuelle des CUCS (Contrats urbains
    de cohésion sociale)  définition des objectifs
    annuels, etc,
  • De mettre en place tout système de suivi,
    dévaluation ou de veille sociale sur le quartier
    (participation aux points détapes des projets
    ANRU - Agence nationale pour la rénovation
    urbaine ),
  • - Dêtre linterlocuteur de lensemble des
    acteurs présents sur le quartier, afin
    daméliorer la connaissance des difficultés
    rencontrées et de soumettre des propositions
    dévolution au préfet.

39
Financements et Dispositifs
40
Financements et dispositifs
41
Financements et Dispositifs
Cartographie des Délégués des préfets.
42
Financements et Dispositifs
Cartographie des centres de ressources Politique
de la Ville.
43
Centres de Ressources politique de la ville
44
Financements et Dispositifs
  • http//sig.ville.gouv.fr/
  • Contacts www.ufolep.org
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