Title: La politique de la ville
1La politique de la ville
- Structures, organisation, contractualisation
2Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
- Le Secrétariat général du Comité interministériel
des villes est une administration de mission,
placée sous lautorité du ministre de la Ville.
Il est chargé de concevoir, danimer et dévaluer
la politique destinée aux quartiers les plus en
difficulté, - Le Secrétariat général du CIV est lhéritier de
la Délégation interministérielle à la ville et au
développement social urbain créée en 1988. Il se
compose dune équipe pluridisciplinaire de 62
personnes. Le Secrétariat général du CIV assure
un rôle de pilotage, de prospective,
dévaluation, danimation partenariale et
interministérielle, dexpérimentation et de
conception des politiques.
3Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
- Le décret n 88-1015 du 28 octobre 1988 avait mis
en place une architecture de la gouvernance
nationale de la politique de la ville sappuyant
sur trois éléments - un Conseil national des villes et du
développement urbain, organe consultatif avec le
concours duquel est élaborée la politique de la
ville. Présidé par le Premier ministre et placé
auprès de lui, il était composé délus nationaux
et locaux, de personnalités qualifiées et de
certains ministres et secrétaires dÉtat Il se
substituait à la Commission nationale pour le
développement social des quartiers et au conseil
national de prévention de la délinquance - un Comité interministériel des villes et du
développement social urbain, qui avait pour rôle
de définir, animer et coordonner les actions de
lÉtat dans le cadre de la politique nationale
des villes avec le concours du Conseil national
des villes. Présidé par le Premier ministre, il
était composé des membres du Gouvernement membres
du conseil national des villes - une délégation interministérielle à la ville et
au développement social urbain (la DIV), placée
sous lautorité dun délégué interministériel,
constituait ladministration centrale en charge
de la mise en œuvre des décisions du comité
interministériel. Le délégué interministériel
assurait le secrétariat du Conseil national et
préparait les délibérations du comité
interministériel. Cette architecture a été
maintenue dans ses grandes lignes par le décret
n 2009-539 du 14 mai 2009 relatif aux instances
en charge de la politique de la ville
actuellement en vigueur. Larticle 7 de ce décret
définit les missions du secrétariat général du
comité interministériel des villes (SG-CIV), qui
se substitue à la DIV, et de son secrétaire
général - - Il est créé, auprès du Premier ministre, un
secrétariat général du comité interministériel
des villes. - - Il est dirigé par un secrétaire général nommé
par décret. - - Le secrétaire général prépare les travaux et
délibérations du comité interministériel, auquel
il assiste et dont il assure le secrétariat
permanent. - - Le secrétariat général contribue à la
conception, à lélaboration et à la mise en œuvre
interministérielles de la politique de la ville. - - Il assiste le ministre chargé de la politique
de la ville dans lexercice de ses attributions
de tutelle des établissements publics. - - Dans le cadre des orientations définies par
le comité interministériel, il assure
lévaluation de la politique de la ville. À ce
titre, il exerce la fonction de secrétariat
permanent de lObservatoire national des zones
urbaines sensibles ONZUS.
4Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
- Le Secrétariat général du CIV
- assiste le ministre en charge de la politique de
la ville dans lélaboration des textes
législatifs et réglementaires. Il est chargé de
préparer les travaux du Comité interministériel
des villes et de veiller à lapplication de ses
décisions. Il définit et gère le budget
nécessaire, contribue à la définition des
politiques urbaines européennes, -
- coordonne linterministérialité en matière de
politique de la ville. Il mobilise les différents
ministères pour quils prennent en compte la
spécificité des quartiers défavorisés dans leurs
politiques concernant lemploi, la santé,
léducation, la sécurité... Il les aide à évaluer
et à adapter leurs actions, -
- assure le secrétariat de lONZUS chargé de
mesurer limpact des politiques mises en œuvre.
Créé en 2003, lOnzus publie chaque année un
rapport sur lévolution des écarts entre les
territoires défavorisés et le reste de leur
agglomération, sur la base dindicateurs
spécifiques (chômage, développement économique,
réussite scolaire, accès au système de santé,
sécurité...).
5Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
- Le Secrétariat général du CIV assure à titre
principal pour le compte du ministre en charge de
la Ville, la tutelle administrative et la mise en
synergie de deux agences - - lAgence nationale pour la rénovation urbaine
(Anru), - - lAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances (Acsé), - - Il assure également la tutelle administrative
de lEpareca (lEtablissement public
national daménagement et de restructuration des
espaces commerciaux et artisanaux ) et
prochainement de lEpide (Etablissement Public
dInsertion de la Défense).
6Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
- Le Secrétariat général du CIV développe
- un système dinformation géographique (le
SIG-ville). Cette base de donnée, accessible sur
Internet http//sig.ville.gouv.fr/, permet
daccéder à de nombreuses informations sur les
territoires visés par la politique de la ville
ainsi quaux statistiques de lOnzus, - un outil documentaire internet I-ville
(http//i.ville.gouv.fr/) , dans laquelle on
trouve un accès direct en ligne à la ressources
concernant la Politique de la ville (
législation, études, recherches, fiche de
pratiques, annuaires) et qui connaît sa première
déclinaison ( I-ville décrochage,
http//decrochage.i.ville.gouv.fr/ ,
concernant le décrochage scolaire), - Un partenariat européen à travers la
participation au portail EUKN (Europe urban
knowledge network).
7Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
- Le Secrétariat général du CIV repère et soutient
les expériences innovantes initiées dans les
quartiers, notamment par les associations dite du
Partenariat national (ODAS, IR-DSU,), Il
valorise et diffuse les bonnes pratiques et
généralise à plus grande échelle les dispositifs
jugés les plus efficaces, notamment à travers son
partenariat avec lAgence APRILES ( Agence des
pratiques et initiatives locales
http//www.apriles.net/).
8Le secrétariat général du comité interministériel
des villes.
- Le Secrétariat général du CIV accompagne les
professionnels de la ville dans lexercice de
leur métier. - Outre le soutien à lIR-DSU, le SGCIV suit,
finance et travaille avec le réseau des centres
de ressources de la politiques de la ville ( cf
http//i.ville.gouv.fr/actor/list/type/2) . Leur
mission principale est de contribuer à la
qualification collective des acteurs de la
politique de la ville. Pour cela, ils développent
des outils permettant dobserver les territoires
sensibles, danalyser les pratiques mises en
places, de débattre. - 300 délégués du préfet ont été nommés. Leur
mission renforcer la présence de lEtat dans
les quartiers les plus prioritaires, en vue de
faire remonter les dysfonctionnements et les
réussites, et dêtre les interlocuteurs de
proximité de lensemble des intervenants locaux
présents sur le terrain.
9LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances (ACSE).
- La mission de lAcsé vise à mettre en œuvre la
politique gouvernementale en matière de politique
de la ville, de lutte contre les discriminations
et dégalité des chances -
- - Elle gère donc la majeure partie des crédits
consacrés par lÉtat à ces priorités, - - En outre, ses missions sétendent à la gestion
du service civique et du Fonds interministériel
de prévention de la délinquance (FIPD), - - Elle anime les programmes conduits pour les
habitants des quartiers de la politique de la
ville dont la dynamique Espoir Banlieues, à
laquelle concourent lensemble des ministères au
travers de mesures dans le domaine de
léducation, de lemploi, de lhabitat et du
cadre de vie, de la santé et de la sécurité.
10LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
- La création de lAcsé en 2006 a correspondu à un
recentrage des missions de la DIV sur le pilotage
stratégique de la Politique de la ville le
Fonds interministériel des villes (FIV), qui
rassemblait les crédits nationaux dintervention
de la Politique de la ville notamment engagés
dans le cadre des contrats de ville, était en
effet avant cette date géré par la DIV, - - En 2009, le SG-CIV na plus géré lui-même que
7,6 des crédits dintervention du programme
147, -
- - Cette fonction de pilotage stratégique prend
appui sur les deux leviers que sont lassistance
apportée au ministre chargé de la politique de la
ville dans lexercice de ses attributions de
tutelle (notamment lAnru et lAcsé, mais aussi
lÉpide et lÉpareca) et la capacité de
mobilisation de linterministérialité en faveur
de la politique de la ville.
11LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
- - Le premier levier daction demeure la
mobilisation du droit commun. Depuis 2006, lAcsé
dispose dun nouvel outil dans la mise en œuvre
du projet de développement social et urbain en
faveur des habitants de quartiers prioritaires
les contrats urbains de cohésion sociale (Cucs).
12LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
- Conclus entre lÉtat et les communes (ou lEPCI)
et dautres partenaires, ils intègrent les
dispositifs préexistants sur le territoire,
fédérant les actions des signataires autour de
cinq champs prioritaires - emploi et activité économique,
- habitat et cadre de vie,
- réussite éducative,
- prévention de la délinquance et citoyenneté,
- santé.
13LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
- Outre sa politique contractuelle, lAcsé octroie
des subventions, encadre des formations et
fournit un accompagnement non négligeable en
ingénierie aux initiatives locales. - Par ailleurs, le fonds interministériel de
prévention de la délinquance géré par lAgence
vise le développement de la vidéoprotection,
dactions de prévention des violences
intra-familiales, de prévention de la récidive,
ainsi que le recrutement dintervenants sociaux
dans les commissariats et unités de gendarmerie
et la prise en compte de la dimension sûreté sur
les chantiers durbanisme.
14LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
- LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances est administrée par un
conseil dadministration et un directeur général
nommé par lÉtat. - Le conseil dadministration est composé pour
moitié de représentants de lÉtat et pour moitié
de représentants du Parlement, des collectivités
territoriales et de leurs établissements publics,
des organisations syndicales demployeurs et de
salariés représentatives au plan national, des
caisses nationales de sécurité sociale, des
organismes régis par le code de la mutualité, des
associations et des chambres consulaires, ainsi
que de personnalités qualifiées. - À léchelle du département, le délégué de
lagence est le préfet. Il signe les conventions,
concourt à leur mise en œuvre, leur évaluation et
leur suivi.
15LAgence nationale pour la cohésion sociale et
légalité des chances.
- Sagissant du rôle dassistance auprès du
ministre dans lexercice de la tutelle sur
certains - établissements publics, on note que le SG-CIV est
effectivement présent dans les conseils
dadministration de lAnru et de lAcsé, mais
dans des proportions très minoritaires - 5 des 36 membres du conseil dadministration de
lAnru représentent le SG-CIV . Les - représentants du SG-CIV constituent ainsi un peu
plus du quart des 18 représentants de lÉtat. - Le président actuel du conseil dadministration,
le député Gérard Hamel, a été nommé parmi - les personnalités qualifiées membres du conseil
- le Secrétaire général du comité
interministériel des villes est membre du conseil
dadministration de lAcsé et y dispose de 4
voix, pour un total de 36 voix réparties entre
les 31 membres du conseil, dont 18 voix pour les
13 représentants de lÉtat. La présidente
actuelle par interim est Murielle Mafesoli la
directrice du Centre de ressources de la
Politique de la ville dAlsace. Au-delà de ces
constatations concernant lorganisation
administrative, la négociation et la mise en
œuvre des contrats dobjectifs et de performance
(COP) constitue dautres modalités de
laccomplissement par le SG-CIV de sa mission
dassistance auprès du ministre chargé de la
villedans lexercice de sa tutelle sur les
agences.
16Les Contrats urbains de cohésion sociale
- Le Cucs définit un projet urbain et social,
assorti dobjectifs opérationnels que les
partenaires - sengagent à mettre en oeuvre pour réduire les
écarts de développement entre les territoires, - en application de la loi dorientation et de
programmation pour la ville et la rénovation - urbaine du 1er août 2003.
- À travers ces contrats, il sagit
- dinscrire les politiques sectorielles au
service dun projet global à léchelle de la
ville et - de repositionner ces territoires, ainsi que leurs
habitants, dans le fonctionnement urbain - de lagglomération.
- de clarifier les enjeux et de prioriser
laction en fonction des difficultés objectives
des - quartiers et des capacités financières des
collectivités - Lenjeu de la mobilisation des crédits de droit
commun de lÉtat et des collectivités
territoriales - La réduction des écarts de développement entre
territoires vise à donner les mêmes chances à
tous les habitants et à tous - les quartiers. Cela passe par des mesures
spécifiques adaptées aux différentes situations
mais aussi par un - infléchissement des politiques sectorielles
conduites par lensemble des partenaires. Ainsi,
les moyens et politiques de - droit commun doivent-ils être mobilisés en
priorité, les crédits spécifiques venant financer
des actions particulières - que requiert la situation exceptionnelle de ces
territoires. LÉtat a réaffirmé cette volonté
dans la dynamique
17Les Contrats urbains de cohésion sociale
- Conclus pour une durée de trois ans renouvelable,
ils sarticulent autour de trois principes - un cadre contractuel unique pour lensemble des
interventions en faveur des quartiers et une
cohérence des actions menées à léchelle de
lagglomération - des priorités dintervention qui sarticulent
pour lEtat autour de cinq champs prioritaires
dans lesquels sont définis des programmes
dactions précis - accès à lemploi et développement économique,
- amélioration du cadre de vie,
- réussite éducative,
- citoyenneté et prévention de la délinquance,
- Santé.
- une évaluation systématique des actions
(définition dobjectifs et dindicateurs de suivi
et dévaluation pour chaque priorité, bilan
annuel permettant de réorienter celles-ci).
18Les Contrats urbains de cohésion sociale
- Les contrats associent, autour du partenariat
pivot constitué de lEtat, du maire et/ou du
président de lintercommunalité, lensemble des
acteurs locaux dont la mobilisation est
essentielle à la réussite du projet de cohésion
sociale défini au bénéfice des habitants des
quartiers en difficulté Conseils régionaux,
Conseils généraux, bailleurs sociaux, CAF,
associations, entreprises, etc. Ils constituent
ainsi un outil intégré au service dun projet de
territoire élaboré à partir dun diagnostic
partagé, ce projet prend en compte les objectifs
dintégration et de lutte contre les
discriminations de façon transversale. - Dans ce cadre, chaque partenaire doit sengager
prioritairement sur son domaine de compétence (en
termes de moyens financiers et de moyens
humains). La mobilisation des crédits dits de
droit commun est une condition essentielle à
lamélioration durable et significative des
conditions de vie dans ces quartiers.
19Les CUCS
20Les CUCS
- La circulaire du 8 novembre 2010
- - proroge les CUCS jusquen 2014,
- - annonce la mise en place dune expérimentation
concernant le droit commun.
21Les services déconcentrés de lEtat
- Les PEDEC,
- Les sous-préfets à la ville,
- Les délégués du Préfet,
- La RGPP.
22Le sous-préfet ville
- Une fonction d'animation et de coordination des
services de l'État - Le CIV du 30 juin 1998 a réaffirmé le rôle de ce
fonctionnaire défini en 1993 sous l'autorité du
préfet, il donne impulsion et cohérence à
l'action des services de l'État. Il organise le
travail interministériel local, il anime l'équipe
des responsables de la politique de la ville des
services déconcentrés. - Les sous-préfets ville occupent pour plus de la
moitié d'entre eux d'autres fonctions
secrétaire général, secrétaire - général adjoint, chargé de l'arrondissement. Par
ailleurs, ils sont chargés de tout ou partie des
questions d'insertion et - de logement.
- A travers sa fonction d'animation et de
coordination, le sous-préfet ville joue
essentiellement un rôle de transformation - de l'action publique. Les sous-préfets ville qui
ont pu mener à bien leur mission ont joué un rôle
important dans - la structuration des administrations
déconcentrées en pôles de compétences, en
fonction des politiques et non plus selon - un strict découpage sectoriel.
- Un rôle de dialogue avec les collectivités
locales - Outre cette fonction d'animation et de
coordination, le sous-préfet ville assure le
dialogue avec les collectivités locales. - La décentralisation a modifié les relations entre
les collectivités locales et l'État dont l'enjeu
est aujourd'hui la définition - en commun d'un projet de territoire. L'État, avec
la politique de la ville et en grande partie
grâce au sous-préfet ville, - s'est mis ainsi en situation d'interpellation
réciproque avec les collectivités locales. Les
élus ont trouvé - un interlocuteur direct en la personne du
sous-préfet ville, qui a la confiance du préfet
et parle au nom de l'ensemble - des services de l'État.
23Les préfets délégués pour légalité des chances
- Dans les départements dont la liste est fixée par
décret, un préfet délégué pour l'égalité des
chances est nommé auprès du préfet de
département. - (Les départements concernés sont lEssonne, la
Seine Saint-Denis, le Val dOise, le Nord, les
Bouches du Rhône, le Rhône), - Le préfet délégué pour l'égalité des chances
assiste le préfet de département pour toutes les
missions concourant à la coordination et à la
mise en œuvre de la politique du Gouvernement en
matière de cohésion sociale, d'égalité des
chances et de lutte contre les discriminations. A
ce titre, il participe à la mise en œuvre des
actions visant à l'intégration des populations
immigrées résidant en France, - En 2006, une délégation complémentaire de 20,9
millions a été mise à disposition des PEDEC. Ces
crédits étaient destinés à amplifier les projets
portés par le tissu associatif selon une grille
définie par la circulaire du 3 février.
24Les délégués du préfet.
- Ils ont pour mission de coordonner laction des
services de lEtat dans les quartiers, - Ils exerce son action sous lautorité du
représentant de lEtat dans le département et, le
cas échéant, du préfet délégué à légalité des
chances ou du sous-préfet à la ville et en lien
étroit avec le sous-préfet darrondissement à qui
il doit rendre compte.
25La Révision générale des politiques publiques
- Lorganisation territoriale de lÉtat en France
est caractérisée par - une architecture historique calée sur les
départements et qui a évolué depuis lorigine par
agrégations successives - un principe duniformité qui fait que au nom du
principe d'égalité, l'administration territoriale
de l'État devrait être uniforme de Lille à Mende
et de Brest à Grenoble , (rapport Santel -
octobre 1998) - une conception insularisée des services
déconcentrés qui conduit chaque ministère à se
doter de structures locales disposant de
lensemble des moyens de fonctionnement,
dexpertise, danalyse, de conception, de
direction ou dexécution
26La RGPP.
- Cette organisation, dont lefficacité a longtemps
été incontestable, est confrontée - depuis plusieurs années à une série dévolutions
qui la bousculent - - la décentralisation en premier lieu en 2000,
le rapport dinformation du Sénat sur la - décentralisation constate une organisation (de
lÉtat) pas encore adaptée à la - décentralisation () et une déconcentration
toujours en chantier - - les progrès rendus possibles par les nouvelles
technologies et, plus généralement, les - nouveaux moyens de laction administrative, les
attentes des citoyens, lévolution de leurs - besoins et de leur mode de vie impliquent une
organisation plus simple, plus lisible, plus - réactive.
- - ladministration déconcentrée représente plus
de 95 des agents de la fonction publique de - lÉtat. Le pilotage de plus de 1 million de
fonctionnaires (le double si on y - inclut lEducation) suscite, par ailleurs, une
administration centrale nombreuse et - engluée dans les tâches de gestion centralisées.
27La RGPP
- LÉtat au niveau régional, redessiné pour mieux
piloter les politiques publiques - Le niveau régional devient le niveau de droit
commun pour mettre en oeuvre les politiques - publiques et piloter leur adaptation aux
territoires. À un schéma éparpillé qui
juxtaposait des - structures de taille et missions excessivement
hétéroclites, et qui impliquait une importante
activité de - coordination interservices au détriment des
activités de pilotage et de conception succède un
schéma - reposant sur des périmètres de compétence
correspondant globalement aux missions des
ministères - dans lorganisation gouvernementale.
- LÉtat dans le département des services adaptés
aux territoires et aux besoins - Léchelon départemental est réorganisé en
fonction des besoins des citoyens sur le
territoire et non, - comme dans les régions, selon les lignes de
découpage des périmètres ministériels. Afin de - concrétiser cette adaptation aux besoins et aux
spécificités des divers départements,
lorganisation - sera modulable sur la base dun schéma simple
composé dun socle de base à deux directions, - éventuellement augmenté dune direction
supplémentaire selon les départements.
28La RGPP
- 2) Nouveaux besoins, nouvelle organisation
- La nouvelle organisation doit également permettre
de clarifier les rapports entre les services au - moyen de lignes hiérarchiques claires qui
identifient les responsabilités, et de
regroupements - fonctionnels plus logiques. Doit ainsi se mettre
en place localement une nouvelle
interministérialité - dans un pilotage responsabilisé, plus efficace et
économe en moyens. - Des principes de fonctionnement clarifiés
- 1. Lautorité du préfet de région dans le
pilotage des politiques publiques se traduit, en - particulier, par son autorité hiérarchique sur le
préfet de département au travers, - notamment, dun pouvoir dévocation. Il sera
ainsi le pilote et le garant de la cohésion de - laction interministérielle de lÉtat.
- 2. Lautorité des préfets sur les services
déconcentrés est également clarifiée il a - autorité sur les directions ainsi que, pour le
préfet de département, sur les unités - départementales des services régionaux
lorsquelles traitent de dossiers relevant de sa - compétence par ailleurs, les préfets seront
délégués des agences nationales lorsque - celles-ci exercent leurs attributions sur le
territoire.
29La RGPP
- 3. Les trois directions départementales des
territoires, de la protection des populations et
de - la cohésion sociale seront constituées en
rapprochant les services actuels. Le - rattachement des agents à leur corps et ministère
dorigine nest néanmoins pas - modifié.
- 4. Au niveau départemental, des outils
budgétaires ad hoc permettront de mutualiser des - moyens de fonctionnement entre les différentes
directions, à lexception des crédits de - personnel.
- 5. Afin de donner aux agents de nouvelles
perspectives, des bourses régionales demploi - publiques seront mises en place dans chaque
région, sous la responsabilité du préfet. - 6. Les SGAR sont renforcés et leur organisation
interministérielle consolidée.
30La RGPP
- La nouvelle organisation régionale
- Les services régionaux, outre le rectorat, seront
au nombre de sept. Certaines directions résultent - donc de fusions et de regroupements correspondant
aux nouveaux périmètres ministériels. Parmi les - plus significatifs
- 1. La direction régionale des entreprises, de la
concurrence, de la consommation, du - travail, de lemploi aura vocation à mutualiser
lensemble des moyens au service des entreprises
et de lemploi - les services de linspection du travail
fusionnée y seront rattachés. - 2. La direction régionale de lenvironnement, de
laménagement et du logement - permettra de prendre en compte les nouvelles
priorités de la politique territoriale de lÉtat,
en particulier en matière environnementale. - 3. La direction régionale de la jeunesse, des
sports et de la cohésion sociale - permettra de rassembler lensemble des services
et des missions relevant des politiques sociales
ainsi que de - la jeunesse et des sports.
- 4. La direction régionale des finances publiques
qui résulte de la fusion des services fiscaux et
de la - comptabilité publique, permettra daméliorer
significativement la qualité du service rendu à
tous les usagers - (particuliers, professionnels, élus) et la
performance de la gestion financière et fiscale.
31La RGPP
- La nouvelle organisation départementale
- Sagissant des services de lÉtat dans le
département, la future organisation repose sur un
socle de - base de deux à trois structures
- 1. La direction départementale des territoires
traitera des politiques à impact territorial - sur le socle constitué par les actuelles DDEA et
les services environnement des préfectures
elle sera la - correspondante principale des subdivisions
départementales des DRIRE et des unités
départementales des DRAC - (SDAP).
- 2. La direction départementale de la protection
des populations constituée notamment à partir des
DDSV, - assurera cohérence et coordination avec les
unités départementales de la CCRF, et aura
également en charge les - missions relevant de la cohésion sociale.
- Lorsque les caractéristiques du département le
justifient, ces missions de cohésion sociale
seront regroupées dans - une direction supplémentaire
- 3. La direction départementale de la cohésion
sociale regroupera DDJS, SDFE ainsi que les
fonctions sociales - des DDAS et DDE (hébergement durgence et
fonction sociale du logement) et les services de
la - préfecture correspondants. Cette direction
assurera la cohérence d'ensemble des politiques
sociales et orientera - son action sur le pilotage et l'ingénierie
sociale.
32Financements et Dispositifs
- Ateliers Santé Ville
- Coordination qui a pour but de mobiliser, aider,
et former les habitants, les acteurs et les
professionnels des quartiers politique de la
Ville autour dactions collectives liées à la
santé. Il sagit de promouvoir une démarche
locale de santé publique et de promotion de la
santé auprès des populations les plus vulnérables - Les Ateliers Santé Ville constituent le
dispositif opérationnel du volet santé du Contrat
Urbain de Cohésion Sociale (CUCS).
33Financement et Dispositifs
- Ville Vie Vacances V.V.V
- Les opérations Ville Vie Vacances (VVV)
permettent à des pré-adolescent(e)s et
adolescent(e)s en difficulté, de bénéficier dun
accès à des activités de loisirs et dune prise
en charge éducative durant les différentes
périodes de vacances scolaires. - Les activités proposées sont liées au sport, à la
culture, à lorganisation de sorties et séjours
ainsi que de chantiers. - Le dispositif VVV concerne en priorité les
publics des sites dotés dun CUCS.
34Financements et Dispositifs
- Fonds Interministériel de Prévention de la
Délinquance (FIPD) - La lutte contre le décrochage scolaire des
jeunes les plus exposés aux risques de
délinquance et ses conséquences, - Les actions de prévention de la délinquance
auprès des mineurs, - La prévention de la récidive,
- Les actions de médiation en rapport avec la
prévention de la délinquance, - Les actions destinées à restaurer là où elle est
dégradée une relation confiante entre les forces
de lordre et la population. - Lemploi du FIPD nest pas contraint par des
logiques de zonage administratif, notamment par
la géographie prioritaire de la politique de la
ville, mais conditionné par lexistence de
problèmes de délinquance importants. -
35Financements et Dispositifs
- Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS)
- Le contrat est signé, par le préfet de
département et par le maire et/ou le président
de l'EPCI, en concertation avec le préfet de
région. Les conseils régionaux et les conseils
généraux peuvent être, à leur demande, associés à
la contractualisation. - Pour connaitre les territoires prioritaires des
CUCS - http//sig.ville.gouv.fr/page/13/geographie-priori
taire-des-cucs
36Financements et Dispositifs
- Ecole de la deuxième chance
- Les Ecoles de la Deuxième Chance sadressent aux
jeunes de 18 à 25 ans (dans certains cas on peut
aller au-delà de 25 ans). Il sagit de jeunes
sortis du système scolaire sans diplôme. - Intérêt
- Public cible
- Réseau dentreprises
- Pour savoir si votre territoire est concerné
- http//www.fondatione2c.org/srt/e2c/SchoolList?loc
ation.id1335
37Financements et Dispositifs
- Contrat dautonomie
- Inscrit dans la dynamique Espoir Banlieues, le
contrat dautonomie est une mesure
daccompagnement vers et dans lemploi réservée
aux jeunes faiblement qualifiés âgés de 16 à 25
ans, domiciliés dans des quartiers prioritaires
de la politique de la ville. - Les opérateurs proposent aux jeunes concernés des
actions de formation et de coaching préparatoires
au travail et adaptées aux besoins des
entreprises. - Pour connaitre les operateurs sur son territoire
- http//www.ville.gouv.fr/?Contrat-d-autonomie
38Financements et Dispositifs
- Délégué du préfet à légalité des chances
- Danimer au quotidien lensemble de la politique
de la ville de lÉtat, par le suivi précis des
actions engagées au titre de la dynamique Espoir
banlieues, - De coordonner, pour lÉtat, le suivi et la
programmation annuelle des CUCS (Contrats urbains
de cohésion sociale) définition des objectifs
annuels, etc, - De mettre en place tout système de suivi,
dévaluation ou de veille sociale sur le quartier
(participation aux points détapes des projets
ANRU - Agence nationale pour la rénovation
urbaine ), - - Dêtre linterlocuteur de lensemble des
acteurs présents sur le quartier, afin
daméliorer la connaissance des difficultés
rencontrées et de soumettre des propositions
dévolution au préfet.
39Financements et Dispositifs
40Financements et dispositifs
41Financements et Dispositifs
Cartographie des Délégués des préfets.
42Financements et Dispositifs
Cartographie des centres de ressources Politique
de la Ville.
43Centres de Ressources politique de la ville
44Financements et Dispositifs
- http//sig.ville.gouv.fr/
- Contacts www.ufolep.org
-