Logique et raisonnement scientifique - PowerPoint PPT Presentation

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Logique et raisonnement scientifique

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Certes Weierstrass a limin de l'Analyse l'infiniment petit et l'infiniment ... reconstruction m me de l'analyse de Weierstrass, on se donne le droit d'utiliser ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Logique et raisonnement scientifique


1
Logique et raisonnement scientifique
  • Hilbert, Tarski, Gödel

2
Le programme de Hilbert
  • les problèmes viennent de linfini

3
Le programme de Hilbert
  •  Certes Weierstrass a éliminé de lAnalyse
    linfiniment petit et linfiniment grand puisque
    les propositions portant sur ces objets ont été
    réduites par lui à lénoncé de rapports entre des
    grandeurs finies. Mais linfini continue dêtre
    présent  il prend la forme de suites infinies de
    nombres qui définissent les nombres réels, ou
    bien il est sous-jacent à la notion de système
    des nombres réels conçue comme une totalité
    achevée et fermée.

4
Le programme de Hilbert
  • Or dans la reconstruction même de lanalyse de
    Weierstrass, on se donne le droit dutiliser à
    fond et ditérer à volonté les formes dinférence
    logique dans lesquelles sexprime cette
    conception des totalités  cest le cas, par
    exemple, lorsquon parle de tous les nombres
    réels qui ont une certaine propriété, ou bien
    encore lorsquon dit quil existe des nombres
    réels ayant une certaine propriété.

5
Le programme de Hilbert
  • Dans les processus de passage à la limité du
    calcul infinitésimal, linfini au sens de
    linfiniment grand ou de linfiniment petit sest
    révélé constituer une simple manière de parler 
    de même nous devrons reconnaître dans linfini au
    sens de totalité infinie, partout où il joue
    encore un rôle dans les inférences, quelque chose
    de purement fictif.
  • De même que les opérations portant sur
    linfiniment petit ont été remplacées par des
    processus qui accomplissent la même fin et
    conduisent à des rapports formels aussi élégants
    tout en se situant à lintérieur de la sphère du
    fini, les inférences qui utilisent linfini sont
    à remplacer par des processus finis qui
    accompliront exactement la même fin cest-à-dire
    permettront les mêmes démarches dans les
    démonstrations et les mêmes méthodes dobtention
    des formules et des théorèmes.

6
Le programme de Hilbert
  • Tel est lobjet de ma théorie. Elle a pour
    dessein dassurer la sécurité définitive de la
    méthode mathématique, sécurité à laquelle na pas
    atteint la période de la critique du calcul
    infinitésimal. 
  • ( Über das Unendliche , 1925, Math. Annal. 95,
    1926, trad. J. Largeault, 1972)

7
Le programme de Hilbert
  • la condition préalable de lapplication des
    inférences logiques et de leffectuation
    dopérations logiques est lexistence dun donné
    dans la perception  à savoir lexistence de
    certains objets concrets extra-logiques qui en
    tant que sensations immédiates précèdent toute
    pensée.
  • Pour les mathématiques, selon Hilbert, ces objets
    sont les signes concrets, ceux dont nous savons
     distinguer et reconnaître la forme 
  • les objets mathématiques, en particulier les
    nombres, sont des signes vides de sens, et les
    formules sont également des suites de signes
    vides de sens

8
Le programme de Hilbert
  • Des propositions  concrètes  (finitistes)
  • avec des objets  réels 
  • , , , , .
  • dautres symboles  pour la communication  1,
    2, 3, , a, b, c,
  • et des  propositions idéales  comme les
    nombres imaginaires vis-à-vis des nombres réels!

9
Le programme de Hilbert
  • Encore faut-il savoir maîtriser des  objets
    idéaux 

10
Le programme de Hilbert
  • Règle le modus ponens
  • ? ???
  • ?
  • axiomes

11
Le programme de Hilbert
  • Axiomes de limplication
  •   adjonction dune prémisse
  •  
  • élimination dune proposition
  • Axiomes de la négation
  • principe de contradiction
  •   principe de la double négation

12
Le programme de Hilbert
  • Axiomes  transfinis 
  •   inférence du général au particulier (axiome
    dAristote)
  •   si un prédicat nest pas vrai de tous, alors
    il a un contre-exemple
  •   sil nexiste pas dexemple pour une
    proposition, alors cette proposition est fausse
    pour tous les a

13
Le programme de Hilbert
  • Axiomes de légalité

14
Le programme de Hilbert
  • Axiomes du nombre
  • Axiome de linduction mathématique 

15
Le programme de Hilbert
  • Une démonstration formelle constitue un objet
    concret et visualisable, exactement comme un
    chiffre. Cest quelque chose de communicable du
    début à la fin
  • Rôle des démonstrations de non-contradiction
  • Hypothèse de la récursivité des mathématiques

16
objections
  • Une objection majeure et définitive Gödel

17
Les objections de Brouwer
  • Doutes sur le tiers - exclus (1908)
  • le recours à la logique et aux structures
    linguistiques comme étranger aux mathématiques et
    risquant de les faire dévier de leur route

18
Lintuitionnisme de Brouwer
  • les raisonnements logiques effectués
    indépendamment de la perception, attendu quils
    sont les signes de transformations mathématiques
    à lintérieur du système mathématique qui régit
    les perceptions, peuvent déduire, de prémisses
    scientifiquement admises, des conclusions
    inacceptables 
  • Lerreur est de prendre le signe pour la chose 
    la chose, à la différence du signe, na aucune
    raison dobéir à une logique

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lintuitionnisme
  • Syllogisme non contestable (simple idée
    demboîtement de systèmes)
  • Contradiction idem ( leffectuation de
    lemboîtement dun système a dans un système b
    dune façon déterminée, et vle fait de se heurter
    à limpossibilité de cet emboîtement, sont
    mutuellement incompatibles 
  • Tiers exclu ?

20
bilan
  • Hilbert ? méthodes finitistes pour fonder la
    cohérence des mathématiques,
  • vers les théorèmes dincomplétude (Gödel, 1931)
  • Brouwer ? une exigence de constructibilité
  • cf. fameuse question  existe-t-il deux
    irrationnels x et y tels que xy soit un
    rationnel? 
  • Essayons avec x y
  • Si xy est un rationnel, on a répondu positivement
  • Sinon (xy)y 2 et on a répondu positivement

21
Comment prouver la cohérence dune théorie?
  • 1) Par des voies directes
  • Hilbert arriver à prouver quon ne peut pas
    déduire une absurdité du genre 1?1
  • Théorie de la démonstration
  • Le prédicat  être démontrable  est-il récursif?
  • Est-ce que par utilisation des moyens de
    démonstration  finitistes , on peut toujours
    arriver à démontrer quune théorie est cohérente?
  • Gödel prouvera que non (cf. plus loin)

22
Comment prouver la cohérence dune théorie?
  • 2) Par des voies indirectes la théorie des
    modèles
  • Prouver que tout ce quon démontre est  vrai 
    mais, dans quel sens de  vrai ?
  • Retour au problème de la  définition de la
    vérité  !

23
Tarski et la définition de la vérité
  • Alfred Tarski 1902 1983
  • écrit en 1931, publié en 1933
  • le concept de vérité dans les langages
    formalisés
  • Déception  Il est impossible non seulement de
    définir ce que signifie lexpression du langage
    quotidien  proposition vraie  mais encore de
    sen servir dans ce langage  !
  • Se limiter aux  seuls langages actuellement
    connus qui soient construits à laide dune
    méthode scientifique, à savoir les langages des
    sciences déductives formalisées 

24
Tarski et la définition de la vérité
  • Le schéma général dune définition de la notion
    de  proposition vraie 
  • x est une proposition vraie
  • si et seulement si
  • p

25
Tarski et la définition de la vérité
  • Le schéma général dune définition de la notion
    de  proposition vraie 
  •  il neige  est une proposition vraie
  • si et seulement si
  • Il neige

26
Tarski et la définition de la vérité
  • Le schéma général dune définition de la notion
    de  proposition vraie 
  •  la route est verglacée  est une proposition
    vraie
  • si et seulement si
  • la route est verglacée

27
Tarski et la définition de la vérité
  • Considérons la proposition  la proposition A
    nest pas une proposition vraie , où A est cette
    propo-sition elle-même ( la proposition A nest
    pas une proposition vraie )
  •  A nest pas une proposition vraie  est une
    proposition vraie
  • si et seulement si
  • A nest pas une proposition vraie

28
Tarski et la définition de la vérité
  • Considérons la proposition  la proposition A
    nest pas une proposition vraie , où A est cette
    propo-sition elle-même ( la proposition A nest
    pas une proposition vraie )
  • A est une proposition vraie
  • si et seulement si
  • A nest pas une proposition vraie

29
Les langages formalisés
  • ceux quon a  artificiellement construit de
    telle sorte que le sens de chaque expression
    soit univoquement déterminé par sa forme 
  • Notion de système formel
  • Ne sont pas  universalistes  comme lest le
    langage quotidien
  • pas de terme  appartenant à la science du
    langage , ni  des signes ou des expressions qui
    décrivent les relations structurelles existant
    entre ces signes et expressions 

30
Langage-objet du calcul des classes
  • N (négation), A (disjonction), ? (quantification
    universelle), I (inclusion)
  • variables  x , x, x, ., x, ..
  • règles de formation permettant dobtenir des
    expressions comme 
  • Ix , x, NIx , x, ?x Ix , x etc.
  • axiomes, règles, etc.
  • ceci donne un langage-objet.

31
Un autre langage
  • non, ou, pour tout, inclusion
  • ?x Ix,x est vrai
  • si et seulement si
  • pour tout x, x est inclus dans x
  • Un méta-langage

32
structures et modèles
  • Langage prédicatif extensionnel
  • symboles
  • Variables individuelles x, y, z, .
  • Constantes individuelles a, b, c,
  • Foncteurs darité n f, g,
  • Constantes prédicatives darité n P, Q,
  • règles de formation des formules
  • Ex

33
sémantique
  • Une L-structure M pour le langage L est défini
    par un couple (D, Val) où
  • D est un ensemble non vide (domaine)
  • Val est une fonction telle que
  • c constante individuelle Val(c)?D
  • f foncteur n-aire Val associe à f une
    fonction de Dn dans D
  • P prédicat n-aire Val associe à P une partie
    de Dn

34
assignation
  • Une assignation g pour le langage L et la
    structure M est une fonction de lensemble des
    variables individuelles dans D

35
Évaluation par rapport à une structure
  • Si M (D, Val) est une L-structure pour le
    langage L, alors toute formule de L peut être
    évaluée par rapport à M et à une assignation g
    donnée
  • On écrit ? M,g la valeur de ? par rapport à M
    et à g

36
Règles dévaluation - I
  • Si x est une variable xM,g g(x)
  • f foncteur et t1, , tn des termes
  • f(t1,, tn )M,g val(f)( t1M,g,,
    t1M,g)
  • P prédicat et t1, , tn des termes
  • P(t1,, tn )M,g val(P)( t1M,g,,
    t1M,g)

37
Règles dévaluation - II
  • On note M g ? le fait que ? soit vraie dans la
    L-structure M pour lassignation g
  • M g P(t1,, tn ) ssi P(t1,, tn )M,g 1
  • M g ?A ssi M ?g A
  • M g A?B ssi M g A et M g B
  • M g ?x A ssi M g A pour toute assignation g
    qui ne diffère de g que par la valeur assignée à
    x

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langage et domaine
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
39
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
40
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
41
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
42
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
43
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
44
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
45
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
46
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
47
Val
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
48
Assignations
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x paul y marie z jules
49
Assignations
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x paul y paul z jules
50
Assignations
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x marie y lucie z jules
51
Assignations
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x robert y robert z robert
52
?x E(x,y)? F(y)
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x robert y jules z robert
53
E(x,y)? F(y)
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x _ y jules z robert
54
E(x,y)? F(y)
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x robert y jules z robert
55
E(x,y)? F(y)1 ? 0
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x robert y jules z robert
56
E(x,y)? F(y)0
L constantes p, j, m, l, r variables x, y,
z cstes prédicatives F1, G1, C2, E2
D
x lucie
x marie
x robert
x paul
x jules
x robert y jules z robert
57
modèles
  • Définition étant donné un ensemble de formules
    closes ? dun langage L et une L-structure M, on
    dit que M est un modèle de ? si toutes les
    formules de ? sont vraies dans M

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définitions
  • ? est dit consistant sil en existe un modèle
  • B se déduit sémantiquement de A1, , An si et
    seulement si tout modèle de A1, , An est aussi
    un modèle de B
  • Une formule A dun langage L est dite
    universellement valide si elle est vraie dans
    toute L-structure

59
Retour au problème de la vérité
L
 image de L dans L 
L
La vérité dans L est fondée sur la vérité dans L
60
Retour au problème de la vérité
L
 image de L dans L 
L
La vérité toujours en construction
61
Liens entre théorie et modèle
  • Tarski (cas du calcul des classes) Tout
    théorème est vrai, donc le calcul des classes est
    non contradictoire
  • mais il peut exister des cas où des propositions
    vraies ne sont pas des théorèmes

62
Le problème de la complétude
  • Définition 1 une théorie est (syntaxiquement)
    complète si pour chaque formule close ?, elle est
    capable de fournir soit une preuve de ? soit une
    preuve de ??
  • Définition 2 une théorie est (sémantiquement)
    complète si toute proposition sémantiquement
    vraie est démontrable dans la théorie

63
Complétude de la logique des prédicats du premier
ordre
  • Gödel
  • Gentzen
  • Henkin (revu par Hintikka)
  • mais non décidabilité (Church, 1936) au sens
     pas dalgorithme général permettant de décider
    de la vérité dune formule 

64
métathéorèmes
  • Théorème de compacité si une théorie T est
    telle que toute partie finie possède un modèle,
    alors elle a elle-même un modèle
  • Théorème de Löwenheim Skolem si une théorie T
    admet un modèle infini, alors elle admet un
    modèle dénombrable

65
Quelques conséquences
  • Compacité ? laxiomatique de Peano exprimée en
    premier ordre nest pas catégorique
  • Löwenheim Skolem ? Il est vain despérer une
    théorie du premier ordre pour la théorie des
    ensembles

66
Laxiomatique de Peano exprimée en premier ordre
nest pas catégorique
  • En premier ordre infinité daxiomes
  • On peut ajouter à N une constante c avec une
    infinité daxiomes c ? 0, c ? 1, c ? 2, c ? 3,
    etc. ? N
  • Les parties finies de N ont toutes des modèles
    valables aussi pour celles de N
  • Donc un modèle pour N est un modèle pour N
  • Mais un modèle pour N nest pas isomorphe à un
    modèle pour N, donc N admet des modèles non
    isomorphes

67
Laxiomatique de Peano exprimée en premier ordre
nest pas catégorique
  • Ce nest plus vrai en second ordre
  • Mais le second ordre nest pas axiomatisable
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