Title: Troubles du d
1Troubles du développement
- F.GERME, psychiatre addictologue.
2Développement psychomoteur
- Lactivité motrice de lenfant est linstrument
fondamental pour conquérir son univers. On ne
peut létudier seulement du point de vue
physiologique. - Il doit être rattaché à la vie psychique de
lenfant. - Un développement moteur normal sous entend un
psychisme dune certaine qualité. - Lactivité motrice intentionnelle ne peut être
séparée de lintelligence, de la connaissance.
3Développement psychomoteur
- Le tout petit enfant agit.
- Puis il est progressivement capable de se
représenter ce quil a agit, dans son psychisme. - Il passera ainsi de limmédiat et du concret à
des conduites plus élaborées, qui nourriront le
psychisme en retour (interactions sociales
etc.). - Lactivité motrice est également en relation avec
le développement émotionnel. - Le tonus musculaire traduit létat émotionnel, le
communique.
4Développement psychomoteur
- Le dialogue tonique précède le dialogue verbal
- Lactivité motrice est fonction des échanges
émotionnels entre la mère et lenfant. - Pour que le développement PM de lenfant soit
harmonieux, il est nécessaire que lenfant se
sente bien et quil éprouve du plaisir. - Lexpérience retentit sur la maturation,
laccélère. Le défaut dexpérience la ralentit
(carences). - Exp de Frédéric II de Prusse auprès de jumeaux
séparés Le jumeau élevé par la nourrice qui
parle développe le langage oral. Lautre, élevé
par la nourrice qui ne parle pas, ne développe
pas le langage oral par faute de stimulation.
5Développement psychomoteur
- Maturation du SNC
- 7 mois in utero La morphologie du SNC est
achevée. 10 milliards de neurones. - Myelinisation (accélère la vitesse de
conduction) débute in utero, se termine à 2 ans.
Les derniers myelinisés sont les centres du
langage, de la gnosie (connaissance), de la
praxie (action). - Cela peut sobserver par létude des réflexes.
- La formation des synapses.
- Lorganisation électrique du cerveau.
- Avant 3 mois, en EEG, pas de différence de tracé
veille-sommeil. Enregistrement non modfié par les
stimuli ext. - Après 3 mois Modification du tracé qd ouvre ou
ferme les yeux. Le cerveau intègre des
informations ext. - 8-9 mois Lactivité de veille et de sommeil se
différencie.
6Développement psychomoteur
- Lorganisation des gds systèmes
neurofonctionnels - Le développement du cerveau se spécialise par
lorganisation de capacités fonctionnelles qui
rendent possible la construction du moi - Organisation de nos expressions émotionnelles,
des centres sensori-moteurs, des centres
perceptifs et analyseurs, etc.
7Développement psychomoteur
- Chez le nouveau né prématuré
- Les lésions ischémiques siègent en priorité dans
la substance blanche. - Le contrôle moteur est ainsi altéré, et une
infirmité motrice cérébrale souvent spastique
sinstallera progressivement au cours de la
première année, - Avec des fonctions intellectuelles relativement
préservées. - Chez le nouveau né à terme
- Les lésions asphyxiques siègent en priorité dans
la substance grise (cortex, noyaux gris, tronc
cérébral). - Des déficits intellectuels et sensoriels sévères
sassocient souvent à lIMC.
8Développement psychomoteur
- A la naissance
- Rares moments déveil. Souvent par la sensation
de faim, à lapproche des têtées. - Il sait voir, entendre, goûter, sentir et bouger.
- Hypertonie des membres, hypotonie du tronc.
- Mais son comportement est régi par des réflexes
involontaires contrôlés par la artie inférieure
du cerveau Fonctionnement sous cortical. - Réflexe de succion qd on effleure les lèvres. Une
bouffée de mouvements de succion de 4 à 5
secondes. Bouche et motricité faciale. - Réflexe de marche automatique. Redressement des
membres, du tronc, succession de pas. - Réflexe de Moro Qd on le soulève du plan
horizontal par les mains et quon le relâche
Abduction-extension des bras (ouverture), puis
adduction et flexion des bras (embrassement). - Grasping, réflexe dagrippement. (peut soulever
lenfant). - Etc.
9Développement psychomoteur
- 2 mois
- Quelques vocalises. Sourire social apparait.
- 3 mois
- Disparition de certains réflexes archaiques.
- Sintéresse à son corps regarde sa main.
- Peut prendre appui sur ses avant bras en position
ventrale. - Préhension de quelques secondes possible,
involontaire. - Gazouillis.
- 4 mois
- Tête droite qd est tenu assis.
- Peut rouler sur le dos et les côtés (contrôle des
muscles abdominaux) - Réunit ses mains. Joue avec le hochet et le perd.
Retire la serviette devant son visage. - Rit aux éclats.
10Développement psychomoteur
- 6 mois
- Tient assis en trépied. Tenu debout, il sautille.
- Saisit ses pieds.
- Se retourne dos-ventre.
- Préhension volontaire acquise.
- Lallations Chaîne de syllabes. Varie volume,
débit, expressions. - Jette objet, avec la permanence de lobjet.
- Tend les bras pour être pris, sourit devant le
miroir, grogne qd on lui prend un jouet.
11Développement psychomoteur
- 9 mois
- Rampe. Se tient debout en sappuyant.
- Préhension en pince supérieure.
- Premiers mots, en syllabes redoublées.
- Apprend à tendre un jouet, puis à léchanger.
- Découvre les premiers outils.
- 12 mois
- Marche de lours, à 4 pattes, sur les mains et
les pieds. Premiers pas qd est soutenu. - Pointe de lindex.
- Mots-phrases maman gâteau 2 mots ayant une
signification. - Emboîte, encastre (rond ds le trou, etc.).
- Comprend des phrases simples (où est ta
chaussure?).
12Développement psychomoteur
- 18 mois
- Monte descend les escaliers en se tenant à la
rampe. - Commence à courir, à sauter sur les 2 pieds,
saccroupit. - Lance une balle, retire ses vêtement si simple.
- Peut manger seul assez proprement.
- Gribouillis avec plaisir.
- Jargon mature, vocabulaire de 7 à 10 mots.
- Imite ladulte, désigne son nez, sa bouche,
désigne des images. - Sait être propre le jour.
13Développement psychomoteur
- 2 ans
- Court vite, tape dans le ballon.
- Dessine en tenant bien son crayon, copie un rond
- Explosion du vocabulaire Parle constamment.
- Phrases explicites. Utilise le je , moi ,
tu , le verbe. Phrases de 3 mots. - Peut être propre la nuit.
- Classe par couleur. Puzzle de 4 pièces.
- Comprend 2 à 3 ordres, désigne 4 à 5 parties de
son corps.
14Développement psychomoteur
- 3 ans
- Descend les escaliers en alternant les jambes.
- Shabille seul, dont les chaussures.
- Dessine un bonhomme têtard.
- Copie une croix, empile 10 cubes.
- Explosion du vocabulaire. Pourquoi??? .
- Utilise les temps des verbes.
- Quelques chansons enfantines.
- Compte jusque 10.
- Propreté totale.
- Dit son nom, son âge, son sexe.
15Développement psychomoteur
- 4 ans
- Pédale sans petites roues.
- Copie un carré.
- Construit un pont de cubes.
- Reconnait haut, bas, grand, petit.
- Pareil, pas pareil, hier, demain, quand, comment.
- Raconte des petites histoires.
- 5 ans
- Met ses lacets.
- Reproduit un triangle.
- Compare deux poids.
16(No Transcript)
17Développement du langage
- Consultation entre 4 et 8 ans souvent.
- Période dacquisition du langage parlé, puis de
la lecture et de lécriture. - Retentissement sur toutes les interactions de
lenfant avec son environnement, voire à des
difficultés psychoactives si importants. - Toujours rechercher un déficit auditif.
- Parler, cest parler à lautre, mais à soi aussi.
- Lacquisition du langage se développe avec une
régularité frappante.
18Développement du langage
- Le prélangage (jusquà 13 mois, parfois 18)
- Dabord cris manifestent un malaise physio.
- Puis préformes de comm avec lentourage, grâce
aux réactions que donne la mère aux cris. - 1 mois Babillage, lallations.
- 6-8 mois Echolalie.
- Répond à la parole de ladulte par une mélopée
continue. - Ladulte ajuste son discours à la capacité de
réception de lenfant.
19Développement du langage
- Le petit langage (10 à 30 ou 36 mois)
- Quelques mots Papa, maman, encore, tiens, donne,
etc. - 12 mois 10 mots. 24 mois 200 mots.
- La compréhension passive précède toujours
lexpression active. - Période du mot-phrase
- Signification du mot dépend du contexte gestuel,
mimique, situationnel. Le langage accompagne
toujours laction, la renforce, mais ne sy
substitue pas encore. - Les premières phrases 18 mois.
- Combinaison de 2 mot-phrases .
- Premiers maniements conceptuels et oppositions
sémantiques. - Le parler bébé est identique au retard de
parole quand il persiste au-delà de 3-4 ans. - Rôle de la famille est considérable Bain de
langage. Sans cela, appauvrissement ou retard
dacquisition du stock verbal.
20Développement du langage
- Le langage (à partir de 3 ans)
- Enrichissement quantitatif (1500 mots à 15 ans),
et qualitatif. - Langage devient un moyen de connaissance, un
substitut de lexpérience directe. Prend la place
du geste. - 3 ans Apparition du je 1ère étape de
lacquisition du langage. - Enfant répète mots qui vont être réinvestis dans
son activité verbale libre - 4-5 ans Acquisition syntaxique du langage.
- Peut se passe du support concret pour communiquer.
21Développement du langage
- Lacquisition du langage introduit lenfant dans
le système symbolique le plus achevé, - Pris dans linteraction et linteraffectivité
entre le jeune enfant et son entourage. - Désignation, pointage, attention conjointe,
échange du regard sont des précurseurs au langage
verbal. - Passe de lindication à lévocation Gestion de
la distance, tolérance de labsence. - Contemporain du développement de jeux symboliques
et organisation de scénarios imaginaires. - Gage dindépendance pour lenfant.
22Développement du langage
- Troubles de larticulation
- Zozotement, schlintement (écoulement latéral
dair). - Fréquent et banal si lt5ans. Rééducation simpose
si gt5ans. - Peuvent persister en contexte oppositionnel ou
régressif. - Retard de parole
- Mauvaise intégration des phonèmes dun mot.
- Ex confusion de phonèmes, omission des finales,
déplacement de phonèmes ( valabo ),
assimilations. - Si persiste à âge gt5 ans, perturbation de
lintégration et lapprentissage de la parole.
23Développement du langage
- Retard simple de langage
- Ni arriération intellectuelle, ni surdité, ni
organisation psychotique. - Perturbation de la construction de la phrase, la
syntaxe. - Retard apparition de la 1ère phrase, gt3 ans.
- parler bébé prolongé.
- Agrammatisme, verbe à linfinitif, mauvaise
utilisation du pronom personnel. Omission de
mots, barbarismes, fausses liaisons, etc. - Pronostic plus réservé si trouble de la
compréhension est associé. - Peut être suivi de bégaiement, dyslexie-dysorthogr
aphique. - Etiologie Immaturité cérébrale ou carence
stimulation langagière, ou absence dappétence
langagière. - Aide orthophonique, psychomotricienne vs fixation
à 5 ans.
24Développement du langage
- Dysphasie grave
- Perturbations sévères du langage, associant
troubles de lexpression à troubles de la
compréhension, persistants au-delà de 6 ans. - Associe
- Trouble de la capacité de répétition
- Perturbations phonologiques (omissions,
simplifications, etc.). - Baisse du stock vocabulaire.
- Retard morphosyntaxique global. Mauvaise maîtrise
des règles grammaticales, problèmes dhomonymie.
25Développement du langage
- La dysphasie est classiquement isolée. Pas de RM,
- Gd écart entre les subtests de performance et de
subtests verbaux. Test WISC écart entre
subtests de performance et subtests verbaux. - Pas de trouble du comportement/contact, vs
psychose. - Mais difficultés affectives fréquentes
émotivité, instabilité affective, impulsivité,
colères fréquentes, repli. - Relations aux autres normales, jeux OK ou
problématique poss.
26Développement du langage
- Lévolution est particulièrement difficile à
prévoir. - Chez lenfant jeune, il nest pas aisé de
distinguer le retard simple de langage qui
disparaitra spontanément dune dysphasie qui
persistera et saggravera sans traitement. - Amélioration de la dysphasie sous traitement,
mais des difficultés persistent durablement
souvent. - Si la prise en charge est avant 8 ans, le cursus
scolaire peut être normal. - Risque de confusion avec la débilité et la
psychose.
27Développement du langage
- Prise en charge
- Thérapie orthophonique intense, 3x par semaine,
longuement poursuivie. - Repose autant sur la technicité de lapproche que
sur le but dutiliser la parole comme mode de
communication. - Psychomotricité.
- Psychothérapie.
- Traitement institutionnel comme lHDJ si
difficultés scolaires majeures.
28Développement du langage
- Dyslexie, dysorthographie
- Dyslexie
- Difficulté à acquérir la lecture à lâge
habituel. - En dehors de toute débilité ou déficience
sensorielle. - Plus ou moins associée à des Tr de lorthographe.
- 5 à 15 des enfants!
- On ne peut en parler avant 7 ans et demi.
- Avant cet âge, les erreurs similaires sont
banales par leur fréquence.
29Développement du langage
- Dyslexie
- Confusion des graphèmes
- dont la correspondance phonétique est proche
(a-an, u-ou), dont la forme est proche (p-q,
d-b). - Inversions (or-ro, cri-cir), omissions (bar-ba,
arbre-arbe), additions, substitutions. - Difficulté à saisir le découpage et rythme de la
phrase. - La compréhension du texte est rarement complète.
- Les difficultés scolaires, initialement centrées
sur la lecture, deviennent rapidement globales
sans TTT.
30Développement du langage
- Dysorthographie
- Fautes constatées sont banales au début de
lapprentissage, - Sont semblables à celles constatées en lecture
- Confusion, inversion, omission, confusion de
genre, de nombre, erreurs syntaxiques grossières
(leçon-le sont).
31Développement du langage
- Facteurs étiologiques de la dyslexie
- Génétiques Garçonsgtfilles, familles, jumeaux.
- Fragilité constitutionnelle portant sur les
capacités dapprentissage du langage. - Souffrance cérébrale périnatale.
- Gss et accouchement difficiles, préma, réa
néonat). - Troubles perceptifs (vue oculomotricité?).
- Equilibre psychoaffectif
- Souvent Tr comportement impulsif, PAA fréquents.
- Problématique de la symbolisation.
- Un trouble de la personnalité maintient un état
conflictuel actif et ne favorise pas
lapprentissage scolaire, la lecture. - Milieu socioculturel Bas.
- Intelligence rechercher une débilité.
- Pédagogie méthode globale de lecture?
32Développement du langage
- Dyslexie, traitement
- Rechercher et traiter un trouble de la
personnalité, pouvant empêcher de nouveaux
apprentissages. - Rééducation chez un enfant motivé.
- Majorité des cas diminution ou disparition des
difficultés en 6 à 24 mois.
33Développement cognitif
- De sa naissance à sa mort, lêtre humain se
transforme à mesure quil traverse les
différentes périodes de sa vie. - Le bébé, lenfant, le pré-adolescent,
ladolescent et ladulte connaissent de grandes
étapes dans le développement de leurs facultés
intellectuelles. - Il est primoridial davoir des connaissances sur
la croissance et le développement de lenfant
pour estimer la maturité. - Le développement cognitif se fait en parallèle
des développements physiques (des systèmes
neuronaux, etc.), du développement psychosocial.
34Développement cognitif
- La finalité est ladaptation à lenvironnement.
- Interviennent
- La maturation neurologique.
- Le rôle de lexercice, lexpérience effective.
- Les interactions et transmissions sociales.
- Les mécanismes sont
- Lassimilation Incorporation déléments du
milieu à la structure en construction de
lenfant. - Lacomodation Modifications de le structure de
lindividu en fonction des modifs du milieu.
35Le développement cognitif
- Définition des fonctions cognitives
- Lintelligence est lactivité qui permet à lêtre
humain dapprendre, de connaitre, dutiliser son
savoir, de créer, de sadapter au monde et de le
maîtriser. (Dailly). - Efficience scolaire mais aussi les capacités
dintégration sociale, de compréhension des
relations interindividuelles. - Test existent, de Piaget, Binet.
- Sous entend léquipement neurophysiologique de
base mais aussi le processus de maturation
individuelle, la satisfaction dans la relation. - Difficile à détacher du développement affectif.
36Le développement cognitif
- Certaines acquisitions cognitives sont possibles,
dautant plus aisées quelles correspondent à des
stades développementaux précis. - Laccession au stade suivant nécessite
lintégration du stade précédent. Toute
perturbation de lun perturbe les suivants.
37Le développement cognitif
- Compétence sociale
- Capacité dautonomie des principales conduites
socialisées. - Qualité des facteurs relationnels.
- Est une sorte de maturité sociale.
- Les tests de socialisation viennent donc
compléter les tests cognitifs.
38Le développement cognitif
- Déterminants des capacités intellectuelles
- Facteurs héréditaires (études sur les jumeaux).
- Mais transmission polygénique complexe car aucune
loi de transmission héréditaire na pu être
vérifiée. - Degré variable de capacité à apprendre.
- Facteurs environnementaux (études sur les
adoptions). - Qualité des relations affectives a un rôle
considérable. - Enfants carencés gravement ont une efficience
intellectuelle médiocre. - Un trouble affectif a un impact sur le
développement cognitif.
39Le développement cognitif
- Epreuves de Piaget
- Conversation avec lenfant où séchangent
argumentation et contre argumentation, permet
dappréhender la structure même du raisonnement. - Situer le niveau de raisonnement en fonction de
divers stades qui représentent autant de
structures logiques différentes. - Période pré-opératoire (2-7ans).
- Période des opérations concrètes (7-11ans).
- Comprend que 2/4gt1/4 en comparant le 1 et le 2.
- Période des opérations formelles (gt12 ans).
- Capacité à raisonner par hypothèse, considérer le
réel comme un cas particulier. - Comprend que 2/61/3.
40Développement cognitif
- La conception piagetienne
- Travaux sur la description du fonctionnement
cognitif de lenfant par lobservation directe de
lévolution des stratégies pour résoudre un
problème expérimental. - Il propose 4 stades du développement cognitif.
- Chaque individu est obligé de passer par ces 4
stades, puisque chacun conditionne le suivant, et
à chaque fois lédifice des connaissances
acquises jusque là est reconstruit. - Ainsi, de la naissance à lâge adulte, une
personne ne perçoit pas le monde de la même façon.
41Développement cognitif
- La conception piagétienne
- Le stade sensori-moteur (0 à 2ans)
- Lenfant construit peu à peu une intelligence
pratique liée à laction. - Par ex, laction dattraper son doudou en
allongeant le bras, ou le jeu où le bébé doit
trouver la forme à mettre dans le trou
correspondant. - Le stade des opérations symboliques (2 à 6ans)
- La pensée symbolique permet à lenfant de se
représenter des objets absents ou des événements
passés grâce à des symboles et des signes. - La pensée dautrui nest pas perceptible. Il peut
jouer au médecin, mais ne peut se représenter ce
que pense le médecin dont il jour le rôle. - Imitation, dans les jeux (non réciproques).
42Développement cognitif
- La conception piagétienne
- Stade des opérations concrètes (7 à 11ans).
- Comprend le principe de conservation sans prendre
compte de la forme, convient de léquivalence
quelque soient les transformations. - Il ny a pas plus de pâte à modeler si le bout
est plus long. - Puis accès à la conservation de la substance, du
poids et du volume (volume deau dans des verres
différents). - Accepte le point de vue des autres, se décentre.
Coopération possible dans un groupe. - Stade des opérations formelles (12 ans et )
- Ladolescent acquiert une nouvelle forme de
raisonnement où le point de départ est constitué
dhypothèses et de propositions. Il peut
considérer que le réel ne représente quune
partie de lensemble des possibles.
43Développement cognitif
- Comme les repères dâge du développement
physiologique, il y a une variabilité
interindividuelle pour les âges de passage dun
stade à lautre Au sein dune même classe, les
élèves peuvent être dans différents stades de
développement cognitif. - Ex Le stades de opérations formelles implique la
capacité de prévoir les conséquences dune action
à long terme. Il devient possible de planifier sa
vie, et les réaménagements matériels,
relationnels, affectifs. - La pensée hypothético déductive permet délargir
le champ des solutions perçues, protégeant du
découragement, dépression, la dépendance.
44Développement moral
- Pour Kohlberg, le stade ou niveau de jugement
moral dune personne ne dépend pas de ses choix
moraux particuliers, mais du type de logique
inhérente et de la source dautorité sur
lesquelles repose la justification de ses choix. - On voit quune perturbation des interactions avec
les parents, les pairs, peut compromettre
laptitude à porter un jugement moral sur ses
actes, ses prises de risque, et peut favoriser
les passages à lacte et leur répétition.
45Développement moral
- 3 stades de raisonnement moral
- Morale préconventionnelle
- La valeur morale des actes est déterminée par les
réactions des sources dautorité (parents, etc.). - Morale conventionnelle
- Le jugement moral est déplacé du bénéfice
personnel vers des jugements basés sur les règles
édictées par des groupes dappartenance (famille,
pairs, église, nation, etc.) et quil ne remet
pas en cause, valorisant confiance, loyauté,
respect, gratitude. - Morale post conventionnelle
- Ladolescent devient apte à juger quand les
règles et lois peuvent être ignorées ou amendées
dans certaines circonstances, au profit de
principes librement choisis.
46Développement émotionnel
- Au cours du développement émotionnel, le sujet
développe son identité, ses aptitudes à gérer ses
émotions. - Le développement cognitif de lindividu doit lui
permettre didentifier au mieux les émotions
quil ressent, en les amenant dans le champs de
la conscience. Cela est préalable au fait de
trouver leur source, dy faire face. - Dans le cas contraire, les ressentis vont être à
lorigine dune colère, frustration que
ladolescent ne pourra reconnaitre, nommer et
dominer. Cela pourra sextérioriser par un
comportement agressif ou violent. - Lenfant acquiert la faculté de définir les
conflits, reconnaitre ses émotions de celles des
autres, élaborer des voies de résolution de ces
conflits.
47Apports psychanalytiques
- Freud nobserve pas les enfants, mais travaille
sur le passé infantile de ses patients névrosés. - Lenfant est au centre de la psychanalyse,
puisque lon recherche des reviviscences de
conflits de lenfance. - Le Moi a le rôle détablir un système défensif et
adaptatif entre réalités externes et exigences
pulsionnelles. - Le Surmoi est formé de lintériorisation des
images et des exigences parentales. Dans le
développement normal , leur respect apporte
une satisfaction par lidentification aux images
parentales. - Le ça est caractérisé par les pulsions,
agressives et libidinales. - Il y a donc du point de vue économique un conflit
entre les pulsions (libidinale, agressive,
principe de plaisir) et les défenses qui leur
sont opposées (refoulement, etc.).
48Apports psychanalytiques
- Les stades sont la mise en correspondance de
- Une source pulsionnelle (zone érogène),
- Un objet particulier (type de relation dobjet),
- Dun certain type de conflit.
- Lensemble représente un équilibre temporaire
entre la satisfaction de la pulsion et le contre
investissement défensif. - Suivent normalement une succession temporelle.
- 1 stade englobe et recouvre le précédent, qui
existe toujours (vs Piaget).
49Apports psychanalytiques
- Problèmes dans la progression
- Fixation Le lien entre la pulsion et lobjet est
trop étroit. La pulsion ne peut plus changer
dobjet, ce qui fait obstacle au développement.
Un événement ou une situation affective a
tellement marqué que le stade suivant est
inhibé/impossible - Régression Retour à des buts, des satisfactions
pulsionnelles caractéristiques des stades
antérieurs. - Fixation et régression expliquent les
dysharmonies observées.
50Apports psychanalytiques
- Le fonctionnement mental se fait par opposition
entre principe de plaisir (évacuation, décharge
des pulsions) et principe de réalité (Les
interdits, les limites, la temporisation. - La mise en acte
- Est normale chez lenfant est incapable de lier
ses pulsions efficacement. - Est un PAA pathologique si elle entrave
durablement linvestissement des processus
secondaires. - Les stades libidineux
- La sexualité infantile nest pas limitée à la
génitalité (tout ce qui concerne les activités de
la première enfance en quête de jouissance
locale, que tel ou tel organe est susceptible de
procurer.
51Apports psychanalytiques
- Le stade oral (0 à 12mois)
- La source du plaisir est la bouche.
- Lobjet de plaisir est le sein maternel.
- La satisfaction libidinale est appuyée sur le
besoin physiologique dêtre nourri. - Non différenciation mère-enfant. La mère nest
pas reconnue dans sa totalité. - Linvestissement affectif sappuie sur les
expériences de satisfaction des besoins
physiologiques.
52Apports psychanalytiques
- Stade anal (2ème année)
- Début de lacquisition du contrôle sphinctérien.
- Source pulsionnelle Muqueuse ano-rectale.
- Objet pulsionnel Le boudin fécal.
- Plaisir autoérogène de lexpulsion, plaisir de la
rétention, avec opposition aux parents. - Stade phallique (3-4èmes années)
- Source pulsionnelle Organes génitaux.
- Objet pulsionnel Le pénis (garçon ET fille).
- Satisfaction par érotisme urétral, masturbation.
- Pénis nest pas lobjet génital, mais lorgane de
puissance, de complétude narcissique).
53Apports psychanalytiques
- Le complexe dOedipe (5-6 ans)
- Objet pulsionnel nest plus le pénis, mais le
partenaire privilégié du couple parental. - Source de pulsion lexcitation sexuelle
recherchée dans la possession de ce partenaire. - Lentrée est marquée par langoisse de
castration - Crainte du garçon de perdre son pénis.
- Désir de la fille den acquérir un.
54Apports psychanalytiques
- Le complexe dŒdipe
- Garçon
- Lobjet de la pulsion sexuelle est la mère.
- Il déploie ses ressources libidinales pour la
conquérir. - Père devient un objet de rivalité/menace, mais
aussi à imiter pour sen approprier la puissance. - Fille
- Déception de na pas avoir de pénis. Se détourne
de la mère. - Nouveau but Obtenir du père ce que la mère lui a
refusé. - Renonce à son pénis, recherche auprès du père un
dédommagement sous la forme dun enfant.
55Apports psychanalytiques
- Déclin du complexe dŒdipe
- Renoncement progressif à posséder lobjet
libidinal, - Sous la pression de langoisse de castration
(garçon), et de la peur de perdre la mère
(fille). - Déplacement et sublimation permettent à lénergie
libidinale de trouver une satisfaction
(investissement des processus intellectuels, de
la socialisation). - Adolescence Réactivation du complexe dŒdipe
- Par laccession pleine et entière à la génitalité.
56Psychopathologie de la différence des sexes
- Freud a pu parler de la sexualité des enfants
sans honte ni agressivité. - Il est probable que sans la période de latence de
lenfance, il ny aurait pas de sexualité, mais
une fonction reproductrice comme pour la plupart
des animaux. - Lenfant doit alors quil grandit se reconnaitre
un sexe et renoncer à lautre, et accepter de ne
pas trouver avant longtemps un véritable objet de
satisfaction sexuelle. - La période de latence permet une gamme
dexpériences, dessais-erreurs-découverte.
57Psychopathologie de la différence des sexes
- La différenciation sexuelle
- Sexe génétique 46 XY XX.
- Sexe gonadique Gonades mâle-femelle.
- Sexe corporel Caractères sexuels
- Primaires (organes génitaux internes et
externes). - Secondaires (pilosité, seins, morphologie, etc.).
- Sexe de létat civil.
- Puis le sexe vécu.
- Renvoie à la notion de lidentité sexuée dans
laquelle se reconnait lindividu.
58Psychopathologie de la différence des sexes
- Anomalies chromosomiques
- 45 XO Syndrome de Turner.
- Morphologie féminine, malformations et débilité.
- 47 XXY Syndrome de Klinfelter.
- Morphotype masculin, longiligne, /- débilité.
- Hermaphrodisme vrai par mosaïque chromosomique
est possible. - Peut donner tous les types dambiguïté sexuelle.
- Anomalies gonadiques
- Puberté précoce (8ans fille, 9 ans garçon).
- Retard pubertaire ( 13 ans fille, 14 ans garçon).
59Psychopathologie de la différence des sexes
- Stoller, Kreisler
- Le sexe social, le sexe assigné à lenfant par
les parents, constitue le pôle organisateur
autour duquel saffirme lidentité sexuée de
lenfant lui-même. - Études des cas dhermaphrodisme.
- Socialement, le sexe mâle sert encore souvent de
référence, les valeurs féminines étant plus
volontiers négatives. Lenfant dès son plus jeune
âge est imprégné de ce mode de pensée.
60Psychopathologie de la différence des sexes
- Période fusionnelle normale avec la mère, où le
bébé par la séparation-individuation établit son
sentiment dexistence. - Lenfant se reconnait comme individu, avant de se
reconnaitre un sexe. - Puis il doit reconnaitre son appartenance à un
sexe, renoncer au fantasme de complétude et
domnipotence. - Reconnaissance dun manque et émergence du désir.
- Mais reste physiologiquement immature La
sexualité ne se résume pas à la génitalité. - Organisation de la sexualité de lenfant autour
de ces 4 termes Manque-désir, complétude-plaisir.
- Lenfant accepte son manque et projette la
complétude sur le couple de ses parents. - Le mythe de la scène primitive à partir duquel
sorganise la curiosité sexuelle.
61Psychopathologie de la différence des sexes
- Cest à 2-3 ans que lenfant semble reconnaitre
son appartenance à un sexe. - La curiosité sexuelle sexprime à 3-5 ans.
- Questions, comportements exhibitionnistes.
- Jeux de manipulation/exploration à 5-6 ans
- Jeu du docteur.
- Honte et gêne à légard des adultes apparaît.
- 7-8 ans Mise à lécart de lautre sexe, jusquà
la puberté généralement. - Evolution en parallèle des théories sur la
conception du bébé (fécondation orale, naissance
par lanus ou lombilic, etc). Acte sexuel et
scène primitive teintés dagressivité.
62Psychopathologie de la différence des sexes
- Développement normal
- 6-7 mois Découverte du corps, premières
manipulations des organes génitaux. - 2-3 ans Recherche du plaisir masturbatoire.
Satténue puis reprend vers 5-6 ans. - Période de latence Diminution de ces conduites.
- Reprise quasi constante à ladolescence.
- Anomalies
- Masturbations intempestives en contexte
névrotique, habituellement culpabilisées (crainte
de maladie, dommage, anomalie des organes
génitaux). - Exhibitionnisme. Parfois sans retenue dans la
psychose (témoigne de la méconnaissance des
limites de son corps). - Pulsion voyeuriste peut prendre une allure
excessive.
63Psychopathologie de la différence des sexes
- Lhomosexualité
- Ce nest quaprès la période de latence, à
ladolescence, que lidentité sexuelle et le
choix du partenaire sexuel se pose véritablement. - Normalité et valeur de lhomosexualité, positive
ou négative varie selon la société Maladie,
délit, ou situation privilégiée! - Homosexualité et période de latence
- Renforcement de lidentité de genre Ne jouent
quentre enfants du même sexe. Désintérêt ou
mépris pour lautre sexe. - Ebauches de comportements homosexuels de groupe
Concours de taille du sexe, de puissance
urinaire, attouchements manuels, buccaux. - Mais cela ne prédispose pas significativement à
une orientation ultérieure vers des partenaires
du même sexe.
64Psychopathologie de la différence des sexes
- Homosexualité et période de latence
- important Lenfant qui ne joue quavec le sexe
opposé Lapparente hétérosexualité cache un
doute sur lidentité de genre, peut ocnstituer un
véritable noyau homosexuel ultérieur, avec
identification aux conduites sociales du genre
opposé. - Père faible, mère hostile à légard du sexe de
son enfant, etc. sont des possibilités.
65Psychopathologie de la différence des sexes
- Déviations sexuelles particulières
- Travestissement
- Lidentité de sexe est assurée Se reconnait
comme garçon. - Mais identité de genre est fluctuante.
- Episodique, à des moments de crise Angoisse
abandonnique, rupture familiale. - Père absent, mère complaisante face à lenfant
qui se déguise. - Transsexualisme
- Conviction dun sujet biologiquement normal
dappartenir à lautre sexe Lidentité de sexe
est perturbée. - Mais lidentité de genre est profondément ancrée
Totale identification au sexe opposé. - Ne consulte quà lâge adulte, pour une chirurgie
de changement de sexe. - Relation symbiotique à la mère, père absent.
66Psychopathologie de la différence des sexes
- Perversité-perversion
- Perversion Conduite déviante où le partenaire
nest utilisé que comme objet pour obtenir la
satisfaction sexuelle. - Perversité Structure mentale. Assimilée à un
comportement sado-masochique prévalent. - Lorganisation pulsionnelle de lenfant dit
pervers révèle un envahissement de la pulsion
libidinale par la pulsion agressive - Plaisir est pris à mordre, attaquer, détruire,
souiller, etc. - Si le maniement de lagressivité est une phase
normale et importante de lapprentissage de
lenfant, habituellement ces deux pulsions se
dégagent à la phase de socialisation (7-8 ans). - Chez certains enfants, le plaisir et la
jouissance ne sobtiennent que dans un climat de
destruction (sadisme) ou de souffrance
(masochisme).
67(No Transcript)
68(No Transcript)
69Déficience mentale
- Définir une limite supérieure est problématique
- QIlt85? (serait définie par les tests scolaires).
- Ou inaccession aux structures de la pensée
formelle? - CIM-10, DSM-IV-R
- RM léger 50ltQIlt69.
- RM moyen 35ltQIlt49.
- RM grave 20ltQIlt34.
- RM profond QIlt19.
70Déficience mentale
- 1.5 à 5.5 des enfants dâge scolaire.
- 60 garçons.
- Mais conditions de passation test QI variables.
- Un enfant peut évoluer ds les deux sens.
71Déficience mentale
- DM profonde
- Niveau mental ne dépasse pas 2-3 ans.
- Retard massif ds la petite enfance de toutes les
acquisitions, qui demeureront incomplètes. - Autonomie des conduites de la vie quotidienne est
partielle (alimentation, toilette, contrôle
sphincters). - Amélioration possible dans une bonne relation.
- Pas de langage, quelques mots/phonèmes.
- Dépendants dun tiers ou dune institution.
- Anomalies morpho/neuro, crises dépilepsie
fréquents.
72- DM sévère et modérée
- Âge mental lt6-7 ans.
- Retard fréquent du développement psychomoteur.
- Une autonomie des conduites sociales est possible
dans un environnement chaleureux et protecteur. - Langage asyntaxique (dép stimulation de
lentourage). - Lecture et scolarisation impossibles.
- Pensée reste pré-opératoire.
- Perturbations relationnelles importantes si DM
sévère ou profonde - Isolement, retrait affectif, stéréotypies,
violence à la frustration, automutilations
possibles. - Troubles du schéma moteur, débilité motrice
possible.
73Déficience mentale
- DM légère et limite
- Caractérisée par léchec scolaire.
- Développement psychomoteur normal en début de
scolarité généralement. - Pas danomalie grossière du langage.
- Insertion extra-scolaire satisfaisante.
- Rares anomalies somatiques.
- Ce sont les exigences dune scolarité obligatoire
qui conduit à les isoler du groupe. - Incapacité à accéder à la pensée formelle est une
limite à la progression à lécole primaire. - Léquilibre affectif, la qualité des relations
avec lentourage, les facteurs socio-économiques
et culturels jouent là un rôle fondamental. - Perturbations relationnelles
- Instabilité, opposition, trouble des conduites
(vols, etc.), ou passivité, inhibition. - Débilité harmonieuse si pas de trouble affectif.
74Déficience mentale
- Mais il ny a pas détiologie unique ni
duniformité clinique - Harmoniques/dysharmoniques.
- Exogènes/endogènes.
- Exogène liée à étiologie malf, infectieuse,
toxique, etc., donc dysharmonique. - Endogène sans étiologie évidente Polygénique,
harmonique.
75Déficience mentale
- Généralement chez les enfants déficients
- Le niveau des épreuves verbales est inférieur au
niveau des épreuves non verbales. - Les épreuves sensori-motrices sont moins bien
réussies, comme le test dexploration du schéma
corporel. - Mais les épreuves dintelligence psychosociale
sont dun meilleur niveau. - Les déficiences sont un symptôme témoin des
structures mentales sous jacentes, sans être
reliées à une étiologie organique précise.
76Déficience mentale
- La débilité mentale pourrait être comprise
comme laboutissement dun processus ou dune
série de processus de nature et dorigine
diverses. - La forme du dysfonctionnement et donc du symptôme
clinique serait déterminée par le moment du
trauma et par lhistoire du développement, plutôt
que par létiologie . - Garrone et coll.
77Déficience mentale
- Cliniquement, après évaluation du QI
- Etude discriminative des fonctions cognitives,
et des divers troubles instrumentaux associés
(langage, développement psychomoteur). - Recherche étiologique.
- Evaluer la place de cette atteinte des fonctions
cognitives eb tant que symptôme au sein de
lorganisation mentale particulière.
78Déficience mentale
- Déficience dysharmonique
- Concomitance de facteurs déficitaires, de
troubles instrumentaux (du langage, des praxies,
etc.) et de troubles affectifs variables. - À versant psychotique. Angoisses profandes,
retrait ou agitation, bizarrerie, pb distinction
réel-imaginaire. - À versant névrotique Moins de déficience
intellectuelle, association à phobies,
obsessions, conduites déchec, inhibition. - Déficience harmonique
- Toute lorganisation mentale est structurée
autour du déficit. abrase les autres
symptômes.
79Déficience mentale
- Facteurs étiologiques
- Organiques
- Toute atteinte du SNC.
- Plus fréquemment retrouvés si déficience est
profonde. - Psychosociaux
- Plus importants dans les déficiences légère et
limite. - Stimulation culturelle par lenvironnement,
conditions socioéconomiques, climat affectif.
80- La prise en charge de la déficience mentale
- Abord psychothérapeutique (soutien).
- Si déficit apparaît comme symptôme dune
souffrance psychoaffective (angoisse, Tr des
conduites associé). - Guidance familiale (rejet, hyperprotection,
démission). - Déculpabiliser, requalifier les parents.
- Mesures pédagogiques
- Rééducation individuelle (orthophonie, etc.).
- Classes dadaptation, perfectionnement, sections
déducation spécialisée, école nationale pour
débiles légers et moyens etc.). - Enjeuréintégration du circuit scolaire normal,
ou meilleure prise en considération du cas
individuel. - Mesures institutionnelles
- Placement en externat, hopital de jour, lieu
regroupant les aides citées plus haut. - Internat si situation de rejet, conflits ou
aliénation de la famille.
81(No Transcript)
82(No Transcript)
83Autisme
- Lautisme de Kanner appartient au champs des
troubles envahissants du développement , comme
dautres tableaux de psychose infantile,
dautisme atypique. - TED
- Altération globale des capacités de
communication. - Perturbation des relations aux autres,
- Activités et intérêts restreints et répétitifs.
- Pas de retard mental dans la définition, mais le
fonctionnement moral a souvent des
particularités. - Psychoses infantiles
- Altération de lorganisation progressive de la
personnalité - Capacité dadaptation à la réalité variable selon
le niveau dangoisse de lenfant et du niveau
dexigence sociale.
84Autisme
- Lautisme infantile
- Réalité clinique diverse et variée.
- Evident à partir de 30-36 mois.
- 1ers symptômes après un intervalle libre de
12-18mois. - Signes précurseurs vers 12 mois souvent.
- 0.7 à 14 pour 10 000, 3 garçons pour une fille.
- 25 ont un QI normal (gt70) 50 sont dans la zone
de débilité légère à modérée (50ltQIlt70).
85Autisme infantile
- Troubles du contact
- Ne cherche pas à entrer en contact, à attirer
lattention, naccroche pas du regard, nimite
pas autrui. Il ny a pas dexpression de plaisir,
de partage dintérêt (pas de pointage). - Au maximum lautre est considéré comme une partie
de soi, ou par un segment isolé de son corps
(cheveux, orifices du visage). - Regard vide et lointain.
86Autisme infantile
- Troubles de la communication et du langage
- Absence d(apparition du langage, sans tentative
de communiquer par gestuelle ou mimique. - Pas de jeu de faire semblant ou dimitation
sociale. - Ou retard de langage, écholalie, prosodie
monotone, factice. - Syntaxe pauvre, retardée.
- Pas dexpression des émotions hormis langoisse.
- Compréhension limitée à ordres simples et mots
concrets
87Autisme infantile
- Réactions bizarres et restriction des intérêts
- Tout changement dans lenvironnement, toute
frustration peut déclencher angoisse,
agressivité, colère. - Des rituels sans signification symbolique
dominent la vie quotidienne, imposant un cadre de
vie immuable et ritualisé. - Maniérisme moteur répétitif
- Battement/torsion des mains, balancement, marche
sur la pointe des pieds, mvt de toupie, etc. - Utilisation dobjets particuliers (caillou, fil
de fer, etc.). - Intérêt limité à lodeur, la surface des objets.
- Pas daccès au jeu symbolique, de jeu
dimitation, de jeu social.
88Autisme infantile
- Sensorialité et motricité
- Hypo ou hyperactivité aux stimuli sensoriels.
- Faire tourner un objet, se balancer, battre des
mains, faire des bruits de bouche, porter à la
bouche, etc. - Indifférence au monde sonore et bruits sociaux
(lappel de son nom), attirance pour un bruit
particulier. Réactions deffroi, panique à
certains bruits. - Idem dans les domaines gustatif, visuel
(scintillement). - Motricité limitée, inerte, sans initiative. Ou
agitation, allure saccadée, mécanique.
89Autisme infantile
- Les fonctions intellectuelles
- Niveaux de performance globalement abaissés avec
des profils hétérogènes. - Meilleures capacités visuo-spatiales et de
mémorisation, - Que les capacités de raisonnement et de
traitement de linformation.QI non verbal
inférieur à 70, voire 55, mais parfois niveau
normal.
90Autisme infantile
- Les signes précoces? (films familiaux)
- 0-6 mois
- Bébé sage, ne réclame pas, pleure pas, sourit
pas. - Hypotonie, pas de dialogue tonique, ou
hypertonique, gesticule tout le temps. - Evitement du regard, insomnie calme.
- Absence de succion, anorexie.
- 6-12 mois
- Pas de mimique, de bras tendus, pas daccueil au
réveil, hypo ou hypertonie, refus du contact. - Activités stéréotypées, évitement d