Troubles du d - PowerPoint PPT Presentation

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Troubles du d

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... R forme sociale aux USA et acc s gratuit au soutien scolaire pr ces pathos. Particularit s: ... Pas de retard mental dans la d finition, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Troubles du d


1
Troubles du développement
  • F.GERME, psychiatre addictologue.

2
Développement psychomoteur
  • Lactivité motrice de lenfant est linstrument
    fondamental pour conquérir son univers. On ne
    peut létudier seulement du point de vue
    physiologique.
  • Il doit être rattaché à la vie psychique de
    lenfant.
  • Un développement moteur normal sous entend un
    psychisme dune certaine qualité.
  • Lactivité motrice intentionnelle ne peut être
    séparée de lintelligence, de la connaissance.

3
Développement psychomoteur
  • Le tout petit enfant agit.
  • Puis il est progressivement capable de se
    représenter ce quil a agit, dans son psychisme.
  • Il passera ainsi de limmédiat et du concret à
    des conduites plus élaborées, qui nourriront le
    psychisme en retour (interactions sociales
    etc.).
  • Lactivité motrice est également en relation avec
    le développement émotionnel.
  • Le tonus musculaire traduit létat émotionnel, le
    communique.

4
Développement psychomoteur
  • Le dialogue tonique précède le dialogue verbal
  • Lactivité motrice est fonction des échanges
    émotionnels entre la mère et lenfant.
  • Pour que le développement PM de lenfant soit
    harmonieux, il est nécessaire que lenfant se
    sente bien et quil éprouve du plaisir.
  • Lexpérience retentit sur la maturation,
    laccélère. Le défaut dexpérience la ralentit
    (carences).
  • Exp de Frédéric II de Prusse auprès de jumeaux
    séparés Le jumeau élevé par la nourrice qui
    parle développe le langage oral. Lautre, élevé
    par la nourrice qui ne parle pas, ne développe
    pas le langage oral par faute de stimulation.

5
Développement psychomoteur
  • Maturation du SNC
  • 7 mois in utero La morphologie du SNC est
    achevée. 10 milliards de neurones.
  • Myelinisation (accélère la vitesse de
    conduction) débute in utero, se termine à 2 ans.
    Les derniers myelinisés sont les centres du
    langage, de la gnosie (connaissance), de la
    praxie (action).
  • Cela peut sobserver par létude des réflexes.
  • La formation des synapses.
  • Lorganisation électrique du cerveau.
  • Avant 3 mois, en EEG, pas de différence de tracé
    veille-sommeil. Enregistrement non modfié par les
    stimuli ext.
  • Après 3 mois Modification du tracé qd ouvre ou
    ferme les yeux. Le cerveau intègre des
    informations ext.
  • 8-9 mois Lactivité de veille et de sommeil se
    différencie.

6
Développement psychomoteur
  • Lorganisation des gds systèmes
    neurofonctionnels
  • Le développement du cerveau se spécialise par
    lorganisation de capacités fonctionnelles qui
    rendent possible la construction du moi
  • Organisation de nos expressions émotionnelles,
    des centres sensori-moteurs, des centres
    perceptifs et analyseurs, etc.

7
Développement psychomoteur
  • Chez le nouveau né prématuré
  • Les lésions ischémiques siègent en priorité dans
    la substance blanche.
  • Le contrôle moteur est ainsi altéré, et une
    infirmité motrice cérébrale souvent spastique
    sinstallera progressivement au cours de la
    première année,
  • Avec des fonctions intellectuelles relativement
    préservées.
  • Chez le nouveau né à terme
  • Les lésions asphyxiques siègent en priorité dans
    la substance grise (cortex, noyaux gris, tronc
    cérébral).
  • Des déficits intellectuels et sensoriels sévères
    sassocient souvent à lIMC.

8
Développement psychomoteur
  • A la naissance
  • Rares moments déveil. Souvent par la sensation
    de faim, à lapproche des têtées.
  • Il sait voir, entendre, goûter, sentir et bouger.
  • Hypertonie des membres, hypotonie du tronc.
  • Mais son comportement est régi par des réflexes
    involontaires contrôlés par la artie inférieure
    du cerveau Fonctionnement sous cortical.
  • Réflexe de succion qd on effleure les lèvres. Une
    bouffée de mouvements de succion de 4 à 5
    secondes. Bouche et motricité faciale.
  • Réflexe de marche automatique. Redressement des
    membres, du tronc, succession de pas.
  • Réflexe de Moro Qd on le soulève du plan
    horizontal par les mains et quon le relâche
    Abduction-extension des bras (ouverture), puis
    adduction et flexion des bras (embrassement).
  • Grasping, réflexe dagrippement. (peut soulever
    lenfant).
  • Etc.

9
Développement psychomoteur
  • 2 mois
  • Quelques vocalises. Sourire social apparait.
  • 3 mois
  • Disparition de certains réflexes archaiques.
  • Sintéresse à son corps regarde sa main.
  • Peut prendre appui sur ses avant bras en position
    ventrale.
  • Préhension de quelques secondes possible,
    involontaire.
  • Gazouillis.
  • 4 mois
  • Tête droite qd est tenu assis.
  • Peut rouler sur le dos et les côtés (contrôle des
    muscles abdominaux)
  • Réunit ses mains. Joue avec le hochet et le perd.
    Retire la serviette devant son visage.
  • Rit aux éclats.

10
Développement psychomoteur
  • 6 mois
  • Tient assis en trépied. Tenu debout, il sautille.
  • Saisit ses pieds.
  • Se retourne dos-ventre.
  • Préhension volontaire acquise.
  • Lallations Chaîne de syllabes. Varie volume,
    débit, expressions.
  • Jette objet, avec la permanence de lobjet.
  • Tend les bras pour être pris, sourit devant le
    miroir, grogne qd on lui prend un jouet.

11
Développement psychomoteur
  • 9 mois
  • Rampe. Se tient debout en sappuyant.
  • Préhension en pince supérieure.
  • Premiers mots, en syllabes redoublées.
  • Apprend à tendre un jouet, puis à léchanger.
  • Découvre les premiers outils.
  • 12 mois
  • Marche de lours, à 4 pattes, sur les mains et
    les pieds. Premiers pas qd est soutenu.
  • Pointe de lindex.
  • Mots-phrases  maman gâteau  2 mots ayant une
    signification.
  • Emboîte, encastre (rond ds le trou, etc.).
  • Comprend des phrases simples (où est ta
    chaussure?).

12
Développement psychomoteur
  • 18 mois
  • Monte descend les escaliers en se tenant à la
    rampe.
  • Commence à courir, à sauter sur les 2 pieds,
    saccroupit.
  • Lance une balle, retire ses vêtement si simple.
  • Peut manger seul assez proprement.
  • Gribouillis avec plaisir.
  • Jargon mature, vocabulaire de 7 à 10 mots.
  • Imite ladulte, désigne son nez, sa bouche,
    désigne des images.
  • Sait être propre le jour.

13
Développement psychomoteur
  • 2 ans
  • Court vite, tape dans le ballon.
  • Dessine en tenant bien son crayon, copie un rond
  • Explosion du vocabulaire Parle constamment.
  • Phrases explicites. Utilise le  je ,  moi ,
     tu , le verbe. Phrases de 3 mots.
  • Peut être propre la nuit.
  • Classe par couleur. Puzzle de 4 pièces.
  • Comprend 2 à 3 ordres, désigne 4 à 5 parties de
    son corps.

14
Développement psychomoteur
  • 3 ans
  • Descend les escaliers en alternant les jambes.
  • Shabille seul, dont les chaussures.
  • Dessine un bonhomme têtard.
  • Copie une croix, empile 10 cubes.
  • Explosion du vocabulaire.  Pourquoi??? .
  • Utilise les temps des verbes.
  • Quelques chansons enfantines.
  • Compte jusque 10.
  • Propreté totale.
  • Dit son nom, son âge, son sexe.

15
Développement psychomoteur
  • 4 ans
  • Pédale sans petites roues.
  • Copie un carré.
  • Construit un pont de cubes.
  • Reconnait haut, bas, grand, petit.
  • Pareil, pas pareil, hier, demain, quand, comment.
  • Raconte des petites histoires.
  • 5 ans
  • Met ses lacets.
  • Reproduit un triangle.
  • Compare deux poids.

16
(No Transcript)
17
Développement du langage
  • Consultation entre 4 et 8 ans souvent.
  • Période dacquisition du langage parlé, puis de
    la lecture et de lécriture.
  • Retentissement sur toutes les interactions de
    lenfant avec son environnement, voire à des
    difficultés psychoactives si importants.
  • Toujours rechercher un déficit auditif.
  • Parler, cest parler à lautre, mais à soi aussi.
  • Lacquisition du langage se développe avec une
    régularité frappante.

18
Développement du langage
  • Le prélangage (jusquà 13 mois, parfois 18)
  • Dabord cris manifestent un malaise physio.
  • Puis préformes de comm avec lentourage, grâce
    aux réactions que donne la mère aux cris.
  • 1 mois Babillage, lallations.
  • 6-8 mois Echolalie.
  • Répond à la parole de ladulte par une mélopée
    continue.
  • Ladulte ajuste son discours à la capacité de
    réception de lenfant.

19
Développement du langage
  • Le petit langage (10 à 30 ou 36 mois)
  • Quelques mots Papa, maman, encore, tiens, donne,
    etc.
  • 12 mois 10 mots. 24 mois 200 mots.
  • La compréhension passive précède toujours
    lexpression active.
  • Période du  mot-phrase 
  • Signification du mot dépend du contexte gestuel,
    mimique, situationnel. Le langage accompagne
    toujours laction, la renforce, mais ne sy
    substitue pas encore.
  • Les premières phrases 18 mois.
  • Combinaison de 2  mot-phrases .
  • Premiers maniements conceptuels et oppositions
    sémantiques.
  • Le  parler bébé  est identique au  retard de
    parole  quand il persiste au-delà de 3-4 ans.
  • Rôle de la famille est considérable Bain de
    langage. Sans cela, appauvrissement ou retard
    dacquisition du stock verbal.

20
Développement du langage
  • Le langage (à partir de 3 ans)
  • Enrichissement quantitatif (1500 mots à 15 ans),
    et qualitatif.
  • Langage devient un moyen de connaissance, un
    substitut de lexpérience directe. Prend la place
    du geste.
  • 3 ans Apparition du  je  1ère étape de
    lacquisition du langage.
  • Enfant répète mots qui vont être réinvestis dans
    son activité verbale  libre 
  • 4-5 ans Acquisition syntaxique du langage.
  • Peut se passe du support concret pour communiquer.

21
Développement du langage
  • Lacquisition du langage introduit lenfant dans
    le système symbolique le plus achevé,
  • Pris dans linteraction et linteraffectivité
    entre le jeune enfant et son entourage.
  • Désignation, pointage, attention conjointe,
    échange du regard sont des précurseurs au langage
    verbal.
  • Passe de lindication à lévocation Gestion de
    la distance, tolérance de labsence.
  • Contemporain du développement de jeux symboliques
    et organisation de scénarios imaginaires.
  • Gage dindépendance pour lenfant.

22
Développement du langage
  • Troubles de larticulation
  • Zozotement, schlintement (écoulement latéral
    dair).
  • Fréquent et banal si lt5ans. Rééducation simpose
    si gt5ans.
  • Peuvent persister en contexte oppositionnel ou
    régressif.
  • Retard de parole
  • Mauvaise intégration des phonèmes dun mot.
  • Ex confusion de phonèmes, omission des finales,
    déplacement de phonèmes ( valabo ),
    assimilations.
  • Si persiste à âge gt5 ans, perturbation de
    lintégration et lapprentissage de la parole.

23
Développement du langage
  • Retard simple de langage
  • Ni arriération intellectuelle, ni surdité, ni
    organisation psychotique.
  • Perturbation de la construction de la phrase, la
    syntaxe.
  • Retard apparition de la 1ère phrase, gt3 ans.
  •  parler bébé  prolongé.
  • Agrammatisme, verbe à linfinitif, mauvaise
    utilisation du pronom personnel. Omission de
    mots, barbarismes, fausses liaisons, etc.
  • Pronostic plus réservé si trouble de la
    compréhension est associé.
  • Peut être suivi de bégaiement, dyslexie-dysorthogr
    aphique.
  • Etiologie Immaturité cérébrale ou carence
    stimulation langagière, ou absence dappétence
    langagière.
  • Aide orthophonique, psychomotricienne vs fixation
    à 5 ans.

24
Développement du langage
  • Dysphasie grave
  • Perturbations sévères du langage, associant
    troubles de lexpression à troubles de la
    compréhension, persistants au-delà de 6 ans.
  • Associe
  • Trouble de la capacité de répétition
  • Perturbations phonologiques (omissions,
    simplifications, etc.).
  • Baisse du stock vocabulaire.
  • Retard morphosyntaxique global. Mauvaise maîtrise
    des règles grammaticales, problèmes dhomonymie.

25
Développement du langage
  • La dysphasie est classiquement isolée. Pas de RM,
  • Gd écart entre les subtests de performance et de
    subtests verbaux. Test WISC écart entre
    subtests de performance et subtests verbaux.
  • Pas de trouble du comportement/contact, vs
    psychose.
  • Mais difficultés affectives fréquentes
    émotivité, instabilité affective, impulsivité,
    colères fréquentes, repli.
  • Relations aux autres normales, jeux OK ou
    problématique poss.

26
Développement du langage
  • Lévolution est particulièrement difficile à
    prévoir.
  • Chez lenfant jeune, il nest pas aisé de
    distinguer le retard simple de langage qui
    disparaitra spontanément dune dysphasie qui
    persistera et saggravera sans traitement.
  • Amélioration de la dysphasie sous traitement,
    mais des difficultés persistent durablement
    souvent.
  • Si la prise en charge est avant 8 ans, le cursus
    scolaire peut être normal.
  • Risque de confusion avec la débilité et la
    psychose.

27
Développement du langage
  • Prise en charge
  • Thérapie orthophonique intense, 3x par semaine,
    longuement poursuivie.
  • Repose autant sur la technicité de lapproche que
    sur le but dutiliser la parole comme mode de
    communication.
  • Psychomotricité.
  • Psychothérapie.
  • Traitement institutionnel comme lHDJ si
    difficultés scolaires majeures.

28
Développement du langage
  • Dyslexie, dysorthographie
  • Dyslexie
  • Difficulté à acquérir la lecture à lâge
    habituel.
  • En dehors de toute débilité ou déficience
    sensorielle.
  • Plus ou moins associée à des Tr de lorthographe.
  • 5 à 15 des enfants!
  • On ne peut en parler avant 7 ans et demi.
  • Avant cet âge, les erreurs similaires sont
    banales par leur fréquence.

29
Développement du langage
  • Dyslexie
  • Confusion des graphèmes
  • dont la correspondance phonétique est proche
    (a-an, u-ou), dont la forme est proche (p-q,
    d-b).
  • Inversions (or-ro, cri-cir), omissions (bar-ba,
    arbre-arbe), additions, substitutions.
  • Difficulté à saisir le découpage et rythme de la
    phrase.
  • La compréhension du texte est rarement complète.
  • Les difficultés scolaires, initialement centrées
    sur la lecture, deviennent rapidement globales
    sans TTT.

30
Développement du langage
  • Dysorthographie
  • Fautes constatées sont banales au début de
    lapprentissage,
  • Sont semblables à celles constatées en lecture
  • Confusion, inversion, omission, confusion de
    genre, de nombre, erreurs syntaxiques grossières
    (leçon-le sont).

31
Développement du langage
  • Facteurs étiologiques de la dyslexie
  • Génétiques Garçonsgtfilles, familles, jumeaux.
  • Fragilité constitutionnelle portant sur les
    capacités dapprentissage du langage.
  • Souffrance cérébrale périnatale.
  • Gss et accouchement difficiles, préma, réa
    néonat).
  • Troubles perceptifs (vue oculomotricité?).
  • Equilibre psychoaffectif
  • Souvent Tr comportement impulsif, PAA fréquents.
  • Problématique de la symbolisation.
  • Un trouble de la personnalité maintient un état
    conflictuel actif et ne favorise pas
    lapprentissage scolaire, la lecture.
  • Milieu socioculturel Bas.
  • Intelligence rechercher une débilité.
  • Pédagogie méthode globale de lecture?

32
Développement du langage
  • Dyslexie, traitement
  • Rechercher et traiter un trouble de la
    personnalité, pouvant empêcher de nouveaux
    apprentissages.
  • Rééducation chez un enfant motivé.
  • Majorité des cas diminution ou disparition des
    difficultés en 6 à 24 mois.

33
Développement cognitif
  • De sa naissance à sa mort, lêtre humain se
    transforme à mesure quil traverse les
    différentes périodes de sa vie.
  • Le bébé, lenfant, le pré-adolescent,
    ladolescent et ladulte connaissent de grandes
    étapes dans le développement de leurs facultés
    intellectuelles.
  • Il est primoridial davoir des connaissances sur
    la croissance et le développement de lenfant
    pour estimer la maturité.
  • Le développement cognitif se fait en parallèle
    des développements physiques (des systèmes
    neuronaux, etc.), du développement psychosocial.

34
Développement cognitif
  • La finalité est ladaptation à lenvironnement.
  • Interviennent
  • La maturation neurologique.
  • Le rôle de lexercice, lexpérience effective.
  • Les interactions et transmissions sociales.
  • Les mécanismes sont
  • Lassimilation Incorporation déléments du
    milieu à la structure en construction de
    lenfant.
  • Lacomodation Modifications de le structure de
    lindividu en fonction des modifs du milieu.

35
Le développement cognitif
  • Définition des fonctions cognitives
  • Lintelligence est lactivité qui permet à lêtre
    humain dapprendre, de connaitre, dutiliser son
    savoir, de créer, de sadapter au monde et de le
    maîtriser. (Dailly).
  • Efficience scolaire mais aussi les capacités
    dintégration sociale, de compréhension des
    relations interindividuelles.
  • Test existent, de Piaget, Binet.
  • Sous entend léquipement neurophysiologique de
    base mais aussi le processus de maturation
    individuelle, la satisfaction dans la relation.
  • Difficile à détacher du développement affectif.

36
Le développement cognitif
  • Certaines acquisitions cognitives sont possibles,
    dautant plus aisées quelles correspondent à des
    stades développementaux précis.
  • Laccession au stade suivant nécessite
    lintégration du stade précédent. Toute
    perturbation de lun perturbe les suivants.

37
Le développement cognitif
  • Compétence sociale
  • Capacité dautonomie des principales conduites
    socialisées.
  • Qualité des facteurs relationnels.
  • Est une sorte de maturité sociale.
  • Les tests de socialisation viennent donc
    compléter les tests cognitifs.

38
Le développement cognitif
  • Déterminants des capacités intellectuelles
  • Facteurs héréditaires (études sur les jumeaux).
  • Mais transmission polygénique complexe car aucune
    loi de transmission héréditaire na pu être
    vérifiée.
  • Degré variable de capacité à apprendre.
  • Facteurs environnementaux (études sur les
    adoptions).
  • Qualité des relations affectives a un rôle
    considérable.
  • Enfants carencés gravement ont une efficience
    intellectuelle médiocre.
  • Un trouble affectif a un impact sur le
    développement cognitif.

39
Le développement cognitif
  • Epreuves de Piaget
  • Conversation avec lenfant où séchangent
    argumentation et contre argumentation, permet
    dappréhender la structure même du raisonnement.
  • Situer le niveau de raisonnement en fonction de
    divers stades qui représentent autant de
    structures logiques différentes.
  • Période pré-opératoire (2-7ans).
  • Période des opérations concrètes (7-11ans).
  • Comprend que 2/4gt1/4 en comparant le 1 et le 2.
  • Période des opérations formelles (gt12 ans).
  • Capacité à raisonner par hypothèse, considérer le
    réel comme un cas particulier.
  • Comprend que 2/61/3.

40
Développement cognitif
  • La conception piagetienne
  • Travaux sur la description du fonctionnement
    cognitif de lenfant par lobservation directe de
    lévolution des stratégies pour résoudre un
    problème expérimental.
  • Il propose 4 stades du développement cognitif.
  • Chaque individu est obligé de passer par ces 4
    stades, puisque chacun conditionne le suivant, et
    à chaque fois lédifice des connaissances
    acquises jusque là est reconstruit.
  • Ainsi, de la naissance à lâge adulte, une
    personne ne perçoit pas le monde de la même façon.

41
Développement cognitif
  • La conception piagétienne
  • Le stade sensori-moteur (0 à 2ans)
  • Lenfant construit peu à peu une intelligence
    pratique liée à laction.
  • Par ex, laction dattraper son doudou en
    allongeant le bras, ou le jeu où le bébé doit
    trouver la forme à mettre dans le trou
    correspondant.
  • Le stade des opérations symboliques (2 à 6ans)
  • La pensée symbolique permet à lenfant de se
    représenter des objets absents ou des événements
    passés grâce à des symboles et des signes.
  • La pensée dautrui nest pas perceptible. Il peut
    jouer au médecin, mais ne peut se représenter ce
    que pense le médecin dont il jour le rôle.
  • Imitation, dans les jeux (non réciproques).

42
Développement cognitif
  • La conception piagétienne
  • Stade des opérations concrètes (7 à 11ans).
  • Comprend le principe de conservation sans prendre
    compte de la forme, convient de léquivalence
    quelque soient les transformations.
  • Il ny a pas plus de pâte à modeler si le bout
    est plus long.
  • Puis accès à la conservation de la substance, du
    poids et du volume (volume deau dans des verres
    différents).
  • Accepte le point de vue des autres, se décentre.
    Coopération possible dans un groupe.
  • Stade des opérations formelles (12 ans et )
  • Ladolescent acquiert une nouvelle forme de
    raisonnement où le point de départ est constitué
    dhypothèses et de propositions. Il peut
    considérer que le réel ne représente quune
    partie de lensemble des possibles.

43
Développement cognitif
  • Comme les repères dâge du développement
    physiologique, il y a une variabilité
    interindividuelle pour les âges de passage dun
    stade à lautre Au sein dune même classe, les
    élèves peuvent être dans différents stades de
    développement cognitif.
  • Ex Le stades de opérations formelles implique la
    capacité de prévoir les conséquences dune action
    à long terme. Il devient possible de planifier sa
    vie, et les réaménagements matériels,
    relationnels, affectifs.
  • La pensée hypothético déductive permet délargir
    le champ des solutions perçues, protégeant du
    découragement, dépression, la dépendance.

44
Développement moral
  • Pour Kohlberg, le stade ou niveau de jugement
    moral dune personne ne dépend pas de ses choix
    moraux particuliers, mais du type de logique
    inhérente et de la source dautorité sur
    lesquelles repose la justification de ses choix.
  • On voit quune perturbation des interactions avec
    les parents, les pairs, peut compromettre
    laptitude à porter un jugement moral sur ses
    actes, ses prises de risque, et peut favoriser
    les passages à lacte et leur répétition.

45
Développement moral
  • 3 stades de raisonnement moral
  • Morale préconventionnelle
  • La valeur morale des actes est déterminée par les
    réactions des sources dautorité (parents, etc.).
  • Morale conventionnelle
  • Le jugement moral est déplacé du bénéfice
    personnel vers des jugements basés sur les règles
    édictées par des groupes dappartenance (famille,
    pairs, église, nation, etc.) et quil ne remet
    pas en cause, valorisant confiance, loyauté,
    respect, gratitude.
  • Morale post conventionnelle
  • Ladolescent devient apte à juger quand les
    règles et lois peuvent être ignorées ou amendées
    dans certaines circonstances, au profit de
    principes librement choisis.

46
Développement émotionnel
  • Au cours du développement émotionnel, le sujet
    développe son identité, ses aptitudes à gérer ses
    émotions.
  • Le développement cognitif de lindividu doit lui
    permettre didentifier au mieux les émotions
    quil ressent, en les amenant dans le champs de
    la conscience. Cela est préalable au fait de
    trouver leur source, dy faire face.
  • Dans le cas contraire, les ressentis vont être à
    lorigine dune colère, frustration que
    ladolescent ne pourra reconnaitre, nommer et
    dominer. Cela pourra sextérioriser par un
    comportement agressif ou violent.
  • Lenfant acquiert la faculté de définir les
    conflits, reconnaitre ses émotions de celles des
    autres, élaborer des voies de résolution de ces
    conflits.

47
Apports psychanalytiques
  • Freud nobserve pas les enfants, mais travaille
    sur le passé infantile de ses patients névrosés.
  • Lenfant est au centre de la psychanalyse,
    puisque lon recherche des reviviscences de
    conflits de lenfance.
  • Le Moi a le rôle détablir un système défensif et
    adaptatif entre réalités externes et exigences
    pulsionnelles.
  • Le Surmoi est formé de lintériorisation des
    images et des exigences parentales. Dans le
    développement  normal , leur respect apporte
    une satisfaction par lidentification aux images
    parentales.
  • Le ça est caractérisé par les pulsions,
    agressives et libidinales.
  • Il y a donc du point de vue économique un conflit
    entre les pulsions (libidinale, agressive,
    principe de plaisir) et les défenses qui leur
    sont opposées (refoulement, etc.).

48
Apports psychanalytiques
  • Les stades sont la mise en correspondance de
  • Une source pulsionnelle (zone érogène),
  • Un objet particulier (type de relation dobjet),
  • Dun certain type de conflit.
  • Lensemble représente un équilibre temporaire
    entre la satisfaction de la pulsion et le contre
    investissement défensif.
  • Suivent normalement une succession temporelle.
  • 1 stade englobe et recouvre le précédent, qui
    existe toujours (vs Piaget).

49
Apports psychanalytiques
  • Problèmes dans la progression
  • Fixation Le lien entre la pulsion et lobjet est
    trop étroit. La pulsion ne peut plus changer
    dobjet, ce qui fait obstacle au développement.
    Un événement ou une situation affective a
    tellement marqué que le stade suivant est
    inhibé/impossible
  • Régression Retour à des buts, des satisfactions
    pulsionnelles caractéristiques des stades
    antérieurs.
  • Fixation et régression expliquent les
    dysharmonies observées.

50
Apports psychanalytiques
  • Le fonctionnement mental se fait par opposition
    entre principe de plaisir (évacuation, décharge
    des pulsions) et principe de réalité (Les
    interdits, les limites, la temporisation.
  • La mise en acte
  • Est normale chez lenfant est incapable de lier
    ses pulsions efficacement.
  • Est un PAA pathologique si elle entrave
    durablement linvestissement des processus
    secondaires.
  • Les stades libidineux
  • La sexualité infantile nest pas limitée à la
    génitalité (tout ce qui concerne les activités de
    la première enfance en quête de jouissance
    locale, que tel ou tel organe est susceptible de
    procurer.

51
Apports psychanalytiques
  • Le stade oral (0 à 12mois)
  • La source du plaisir est la bouche.
  • Lobjet de plaisir est le sein maternel.
  • La satisfaction libidinale est appuyée sur le
    besoin physiologique dêtre nourri.
  • Non différenciation mère-enfant. La mère nest
    pas reconnue dans sa totalité.
  • Linvestissement affectif sappuie sur les
    expériences de satisfaction des besoins
    physiologiques.

52
Apports psychanalytiques
  • Stade anal (2ème année)
  • Début de lacquisition du contrôle sphinctérien.
  • Source pulsionnelle Muqueuse ano-rectale.
  • Objet pulsionnel Le boudin fécal.
  • Plaisir autoérogène de lexpulsion, plaisir de la
    rétention, avec opposition aux parents.
  • Stade phallique (3-4èmes années)
  • Source pulsionnelle Organes génitaux.
  • Objet pulsionnel Le pénis (garçon ET fille).
  • Satisfaction par érotisme urétral, masturbation.
  • Pénis nest pas lobjet génital, mais lorgane de
    puissance, de complétude narcissique).

53
Apports psychanalytiques
  • Le complexe dOedipe (5-6 ans)
  • Objet pulsionnel nest plus le pénis, mais le
    partenaire privilégié du couple parental.
  • Source de pulsion lexcitation sexuelle
    recherchée dans la possession de ce partenaire.
  • Lentrée est marquée par langoisse de
    castration
  • Crainte du garçon de perdre son pénis.
  • Désir de la fille den acquérir un.

54
Apports psychanalytiques
  • Le complexe dŒdipe
  • Garçon
  • Lobjet de la pulsion sexuelle est la mère.
  • Il déploie ses ressources libidinales pour la
    conquérir.
  • Père devient un objet de rivalité/menace, mais
    aussi à imiter pour sen approprier la puissance.
  • Fille
  • Déception de na pas avoir de pénis. Se détourne
    de la mère.
  • Nouveau but Obtenir du père ce que la mère lui a
    refusé.
  • Renonce à son pénis, recherche auprès du père un
    dédommagement sous la forme dun enfant.

55
Apports psychanalytiques
  • Déclin du complexe dŒdipe
  • Renoncement progressif à posséder lobjet
    libidinal,
  • Sous la pression de langoisse de castration
    (garçon), et de la peur de perdre la mère
    (fille).
  • Déplacement et sublimation permettent à lénergie
    libidinale de trouver une satisfaction
    (investissement des processus intellectuels, de
    la socialisation).
  • Adolescence Réactivation du complexe dŒdipe
  • Par laccession pleine et entière à la génitalité.

56
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Freud a pu parler de la sexualité des enfants
    sans honte ni agressivité.
  • Il est probable que sans la période de latence de
    lenfance, il ny aurait pas de sexualité, mais
    une fonction reproductrice comme pour la plupart
    des animaux.
  • Lenfant doit alors quil grandit se reconnaitre
    un sexe et renoncer à lautre, et accepter de ne
    pas trouver avant longtemps un véritable objet de
    satisfaction sexuelle.
  • La période de latence permet une gamme
    dexpériences, dessais-erreurs-découverte.

57
Psychopathologie de la différence des sexes
  • La différenciation sexuelle
  • Sexe génétique 46 XY XX.
  • Sexe gonadique Gonades mâle-femelle.
  • Sexe corporel Caractères sexuels
  • Primaires (organes génitaux internes et
    externes).
  • Secondaires (pilosité, seins, morphologie, etc.).
  • Sexe de létat civil.
  • Puis le sexe vécu.
  • Renvoie à la notion de lidentité sexuée dans
    laquelle se reconnait lindividu.

58
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Anomalies chromosomiques
  • 45 XO Syndrome de Turner.
  • Morphologie féminine, malformations et débilité.
  • 47 XXY Syndrome de Klinfelter.
  • Morphotype masculin, longiligne, /- débilité.
  • Hermaphrodisme vrai par mosaïque chromosomique
    est possible.
  • Peut donner tous les types dambiguïté sexuelle.
  • Anomalies gonadiques
  • Puberté précoce (8ans fille, 9 ans garçon).
  • Retard pubertaire ( 13 ans fille, 14 ans garçon).

59
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Stoller, Kreisler
  • Le sexe social, le sexe assigné à lenfant par
    les parents, constitue le pôle organisateur
    autour duquel saffirme lidentité sexuée de
    lenfant lui-même.
  • Études des cas dhermaphrodisme.
  • Socialement, le sexe mâle sert encore souvent de
    référence, les valeurs féminines étant plus
    volontiers négatives. Lenfant dès son plus jeune
    âge est imprégné de ce mode de pensée.

60
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Période fusionnelle normale avec la mère, où le
    bébé par la séparation-individuation établit son
    sentiment dexistence.
  • Lenfant se reconnait comme individu, avant de se
    reconnaitre un sexe.
  • Puis il doit reconnaitre son appartenance à un
    sexe, renoncer au fantasme de complétude et
    domnipotence.
  • Reconnaissance dun manque et émergence du désir.
  • Mais reste physiologiquement immature La
    sexualité ne se résume pas à la génitalité.
  • Organisation de la sexualité de lenfant autour
    de ces 4 termes Manque-désir, complétude-plaisir.
  • Lenfant accepte son manque et projette la
    complétude sur le couple de ses parents.
  • Le mythe de la scène primitive à partir duquel
    sorganise la curiosité sexuelle.

61
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Cest à 2-3 ans que lenfant semble reconnaitre
    son appartenance à un sexe.
  • La curiosité sexuelle sexprime à 3-5 ans.
  • Questions, comportements exhibitionnistes.
  • Jeux de manipulation/exploration à 5-6 ans
  • Jeu du docteur.
  • Honte et gêne à légard des adultes apparaît.
  • 7-8 ans Mise à lécart de lautre sexe, jusquà
    la puberté généralement.
  • Evolution en parallèle des théories sur la
    conception du bébé (fécondation orale, naissance
    par lanus ou lombilic, etc). Acte sexuel et
    scène primitive teintés dagressivité.

62
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Développement normal
  • 6-7 mois Découverte du corps, premières
    manipulations des organes génitaux.
  • 2-3 ans Recherche du plaisir masturbatoire.
    Satténue puis reprend vers 5-6 ans.
  • Période de latence Diminution de ces conduites.
  • Reprise quasi constante à ladolescence.
  • Anomalies
  • Masturbations intempestives en contexte
    névrotique, habituellement culpabilisées (crainte
    de maladie, dommage, anomalie des organes
    génitaux).
  • Exhibitionnisme. Parfois sans retenue dans la
    psychose (témoigne de la méconnaissance des
    limites de son corps).
  • Pulsion voyeuriste peut prendre une allure
    excessive.

63
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Lhomosexualité
  • Ce nest quaprès la période de latence, à
    ladolescence, que lidentité sexuelle et le
    choix du partenaire sexuel se pose véritablement.
  • Normalité et valeur de lhomosexualité, positive
    ou négative varie selon la société Maladie,
    délit, ou situation privilégiée!
  • Homosexualité et période de latence
  • Renforcement de lidentité de genre Ne jouent
    quentre enfants du même sexe. Désintérêt ou
    mépris pour lautre sexe.
  • Ebauches de comportements homosexuels de groupe
    Concours de taille du sexe, de puissance
    urinaire, attouchements manuels, buccaux.
  • Mais cela ne prédispose pas significativement à
    une orientation ultérieure vers des partenaires
    du même sexe.

64
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Homosexualité et période de latence
  • important Lenfant qui ne joue quavec le sexe
    opposé Lapparente hétérosexualité cache un
    doute sur lidentité de genre, peut ocnstituer un
    véritable noyau homosexuel ultérieur, avec
    identification aux conduites sociales du genre
    opposé.
  • Père faible, mère hostile à légard du sexe de
    son enfant, etc. sont des possibilités.

65
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Déviations sexuelles particulières
  • Travestissement
  • Lidentité de sexe est assurée Se reconnait
    comme garçon.
  • Mais identité de genre est fluctuante.
  • Episodique, à des moments de crise Angoisse
    abandonnique, rupture familiale.
  • Père absent, mère complaisante face à lenfant
    qui se déguise.
  • Transsexualisme
  • Conviction dun sujet biologiquement normal
    dappartenir à lautre sexe Lidentité de sexe
    est perturbée.
  • Mais lidentité de genre est profondément ancrée
    Totale identification au sexe opposé.
  • Ne consulte quà lâge adulte, pour une chirurgie
    de changement de sexe.
  • Relation symbiotique à la mère, père absent.

66
Psychopathologie de la différence des sexes
  • Perversité-perversion
  • Perversion Conduite déviante où le partenaire
    nest utilisé que comme objet pour obtenir la
    satisfaction sexuelle.
  • Perversité Structure mentale. Assimilée à un
    comportement sado-masochique prévalent.
  • Lorganisation pulsionnelle de lenfant dit
    pervers révèle un envahissement de la pulsion
    libidinale par la pulsion agressive
  • Plaisir est pris à mordre, attaquer, détruire,
    souiller, etc.
  • Si le maniement de lagressivité est une phase
    normale et importante de lapprentissage de
    lenfant, habituellement ces deux pulsions se
    dégagent à la phase de socialisation (7-8 ans).
  • Chez certains enfants, le plaisir et la
    jouissance ne sobtiennent que dans un climat de
    destruction (sadisme) ou de souffrance
    (masochisme).

67
(No Transcript)
68
(No Transcript)
69
Déficience mentale
  • Définir une limite supérieure est problématique
  • QIlt85? (serait définie par les tests scolaires).
  • Ou inaccession aux structures de la pensée
    formelle?
  • CIM-10, DSM-IV-R
  • RM léger 50ltQIlt69.
  • RM moyen 35ltQIlt49.
  • RM grave 20ltQIlt34.
  • RM profond QIlt19.

70
Déficience mentale
  • 1.5 à 5.5 des enfants dâge scolaire.
  • 60 garçons.
  • Mais conditions de passation test QI variables.
  • Un enfant peut évoluer ds les deux sens.

71
Déficience mentale
  • DM profonde
  • Niveau mental ne dépasse pas 2-3 ans.
  • Retard massif ds la petite enfance de toutes les
    acquisitions, qui demeureront incomplètes.
  • Autonomie des conduites de la vie quotidienne est
    partielle (alimentation, toilette, contrôle
    sphincters).
  • Amélioration possible dans une bonne relation.
  • Pas de langage, quelques mots/phonèmes.
  • Dépendants dun tiers ou dune institution.
  • Anomalies morpho/neuro, crises dépilepsie
    fréquents.

72
  • DM sévère et modérée
  • Âge mental lt6-7 ans.
  • Retard fréquent du développement psychomoteur.
  • Une autonomie des conduites sociales est possible
    dans un environnement chaleureux et protecteur.
  • Langage asyntaxique (dép stimulation de
    lentourage).
  • Lecture et scolarisation impossibles.
  • Pensée reste pré-opératoire.
  • Perturbations relationnelles importantes si DM
    sévère ou profonde
  • Isolement, retrait affectif, stéréotypies,
    violence à la frustration, automutilations
    possibles.
  • Troubles du schéma moteur, débilité motrice
    possible.

73
Déficience mentale
  • DM légère et limite
  • Caractérisée par léchec scolaire.
  • Développement psychomoteur normal en début de
    scolarité généralement.
  • Pas danomalie grossière du langage.
  • Insertion extra-scolaire satisfaisante.
  • Rares anomalies somatiques.
  • Ce sont les exigences dune scolarité obligatoire
    qui conduit à les isoler du groupe.
  • Incapacité à accéder à la pensée formelle est une
    limite à la progression à lécole primaire.
  • Léquilibre affectif, la qualité des relations
    avec lentourage, les facteurs socio-économiques
    et culturels jouent là un rôle fondamental.
  • Perturbations relationnelles
  • Instabilité, opposition, trouble des conduites
    (vols, etc.), ou passivité, inhibition.
  • Débilité harmonieuse si pas de trouble affectif.

74
Déficience mentale
  • Mais il ny a pas détiologie unique ni
    duniformité clinique
  • Harmoniques/dysharmoniques.
  • Exogènes/endogènes.
  • Exogène liée à étiologie malf, infectieuse,
    toxique, etc., donc dysharmonique.
  • Endogène sans étiologie évidente Polygénique,
    harmonique.

75
Déficience mentale
  • Généralement chez les enfants déficients
  • Le niveau des épreuves verbales est inférieur au
    niveau des épreuves non verbales.
  • Les épreuves sensori-motrices sont moins bien
    réussies, comme le test dexploration du schéma
    corporel.
  • Mais les épreuves dintelligence psychosociale
    sont dun meilleur niveau.
  • Les déficiences sont un symptôme témoin des
    structures mentales sous jacentes, sans être
    reliées à une étiologie organique précise.

76
Déficience mentale
  •  La débilité mentale pourrait être comprise
    comme laboutissement dun processus ou dune
    série de processus de nature et dorigine
    diverses.
  • La forme du dysfonctionnement et donc du symptôme
    clinique serait déterminée par le moment du
    trauma et par lhistoire du développement, plutôt
    que par létiologie .
  • Garrone et coll.

77
Déficience mentale
  • Cliniquement, après évaluation du QI
  • Etude discriminative des fonctions cognitives,
    et des divers troubles instrumentaux associés
    (langage, développement psychomoteur).
  • Recherche étiologique.
  • Evaluer la place de cette atteinte des fonctions
    cognitives eb tant que symptôme au sein de
    lorganisation mentale particulière.

78
Déficience mentale
  • Déficience dysharmonique
  • Concomitance de facteurs déficitaires, de
    troubles instrumentaux (du langage, des praxies,
    etc.) et de troubles affectifs variables.
  • À versant psychotique. Angoisses profandes,
    retrait ou agitation, bizarrerie, pb distinction
    réel-imaginaire.
  • À versant névrotique Moins de déficience
    intellectuelle, association à phobies,
    obsessions, conduites déchec, inhibition.
  • Déficience harmonique
  • Toute lorganisation mentale est structurée
    autour du déficit.  abrase  les autres
    symptômes.

79
Déficience mentale
  • Facteurs étiologiques
  • Organiques
  • Toute atteinte du SNC.
  • Plus fréquemment retrouvés si déficience est
    profonde.
  • Psychosociaux
  • Plus importants dans les déficiences légère et
    limite.
  • Stimulation culturelle par lenvironnement,
    conditions socioéconomiques, climat affectif.

80
  • La prise en charge de la déficience mentale
  • Abord psychothérapeutique (soutien).
  • Si déficit apparaît comme symptôme dune
    souffrance psychoaffective (angoisse, Tr des
    conduites associé).
  • Guidance familiale (rejet, hyperprotection,
    démission).
  • Déculpabiliser, requalifier les parents.
  • Mesures pédagogiques
  • Rééducation individuelle (orthophonie, etc.).
  • Classes dadaptation, perfectionnement, sections
    déducation spécialisée, école nationale pour
    débiles légers et moyens etc.).
  • Enjeuréintégration du circuit scolaire normal,
    ou meilleure prise en considération du cas
    individuel.
  • Mesures institutionnelles
  • Placement en externat, hopital de jour, lieu
    regroupant les aides citées plus haut.
  • Internat si situation de rejet, conflits ou
    aliénation de la famille.

81
(No Transcript)
82
(No Transcript)
83
Autisme
  • Lautisme de Kanner appartient au champs des
     troubles envahissants du développement , comme
    dautres tableaux de psychose infantile,
    dautisme atypique.
  • TED
  • Altération globale des capacités de
    communication.
  • Perturbation des relations aux autres,
  • Activités et intérêts restreints et répétitifs.
  • Pas de retard mental dans la définition, mais le
    fonctionnement moral a souvent des
    particularités.
  • Psychoses infantiles
  • Altération de lorganisation progressive de la
    personnalité
  • Capacité dadaptation à la réalité variable selon
    le niveau dangoisse de lenfant et du niveau
    dexigence sociale.

84
Autisme
  • Lautisme infantile
  • Réalité clinique diverse et variée.
  • Evident à partir de 30-36 mois.
  • 1ers symptômes après un intervalle libre de
    12-18mois.
  • Signes précurseurs vers 12 mois souvent.
  • 0.7 à 14 pour 10 000, 3 garçons pour une fille.
  • 25 ont un QI normal (gt70) 50 sont dans la zone
    de débilité légère à modérée (50ltQIlt70).

85
Autisme infantile
  • Troubles du contact
  • Ne cherche pas à entrer en contact, à attirer
    lattention, naccroche pas du regard, nimite
    pas autrui. Il ny a pas dexpression de plaisir,
    de partage dintérêt (pas de pointage).
  • Au maximum lautre est considéré comme une partie
    de soi, ou par un segment isolé de son corps
    (cheveux, orifices du visage).
  • Regard vide et lointain.

86
Autisme infantile
  • Troubles de la communication et du langage
  • Absence d(apparition du langage, sans tentative
    de communiquer par gestuelle ou mimique.
  • Pas de jeu de  faire semblant  ou dimitation
    sociale.
  • Ou retard de langage, écholalie, prosodie
    monotone, factice.
  • Syntaxe pauvre, retardée.
  • Pas dexpression des émotions hormis langoisse.
  • Compréhension limitée à ordres simples et mots
    concrets

87
Autisme infantile
  • Réactions bizarres et restriction des intérêts
  • Tout changement dans lenvironnement, toute
    frustration peut déclencher angoisse,
    agressivité, colère.
  • Des rituels sans signification symbolique
    dominent la vie quotidienne, imposant un cadre de
    vie immuable et ritualisé.
  • Maniérisme moteur répétitif
  • Battement/torsion des mains, balancement, marche
    sur la pointe des pieds, mvt de toupie, etc.
  • Utilisation dobjets particuliers (caillou, fil
    de fer, etc.).
  • Intérêt limité à lodeur, la surface des objets.
  • Pas daccès au jeu symbolique, de jeu
    dimitation, de jeu social.

88
Autisme infantile
  • Sensorialité et motricité
  • Hypo ou hyperactivité aux stimuli sensoriels.
  • Faire tourner un objet, se balancer, battre des
    mains, faire des bruits de bouche, porter à la
    bouche, etc.
  • Indifférence au monde sonore et bruits sociaux
    (lappel de son nom), attirance pour un bruit
    particulier. Réactions deffroi, panique à
    certains bruits.
  • Idem dans les domaines gustatif, visuel
    (scintillement).
  • Motricité limitée, inerte, sans initiative. Ou
    agitation, allure saccadée, mécanique.

89
Autisme infantile
  • Les fonctions intellectuelles
  • Niveaux de performance globalement abaissés avec
    des profils hétérogènes.
  • Meilleures capacités visuo-spatiales et de
    mémorisation,
  • Que les capacités de raisonnement et de
    traitement de linformation.QI non verbal
    inférieur à 70, voire 55, mais parfois niveau
    normal.

90
Autisme infantile
  • Les signes précoces? (films familiaux)
  • 0-6 mois
  • Bébé sage, ne réclame pas, pleure pas, sourit
    pas.
  • Hypotonie, pas de dialogue tonique, ou
    hypertonique, gesticule tout le temps.
  • Evitement du regard, insomnie calme.
  • Absence de succion, anorexie.
  • 6-12 mois
  • Pas de mimique, de bras tendus, pas daccueil au
    réveil, hypo ou hypertonie, refus du contact.
  • Activités stéréotypées, évitement d
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