Title: Le groupe sportif
1Le groupe sportif
- Grégoire Bosselut
- Master 2
- Montpellier 2006
2Sommaire
- 1. Nature des groupes
- 2. Développement du groupe
- 3. Influences sociales
- 4. Applications
31. Nature des groupes
4Limportance des groupes
- Les groupes sont importants par leur
- diversité famille, travail, groupes sociaux
- influence sur les comportements individuels
- présence dans le sport
- et parce quils participent à la satisfaction
dun besoin fondamental.
5LAffiliation est un besoin humain fondamental
Nous avons un besoin évident daffiliation avec
lautre. Cela se manifeste dans dinnombrables
situations (e.g., relations, clubs, équipes) Cela
influence nos pensées et nos émotions (e.g., le
manque de relation) Cela affecte la santé quand
ce nest pas assouvi Il sagit dun besoin
présent chez tout le monde Cela influence nos
comportements (e.g., conformité vestimentaire,
manière de parler)
6La réalité des groupes
- Certains théoriciens ont argumenté contre
lexistence des groupes (Allport, 1924) - 1. Le groupe est une abstraction (un construit
théorique) - 2. Seul les individus sont réels
-
7La réalité des groupes (suite)
- Dautres théoriciens ont argumenté sur la
réalité des groupes - 1. Les groupes ont une chimie spéciale
- 2. Additionner les buts, les besoins, les
personnalité de chaque individu ne reflète pas
les buts, les besoins, la personnalité du groupe - 3. Lappartenance à un groupe interfère sur le
comportement humain
8Les humains seraient mieux sans groupe!Buys
(1978)
- La paresse sociale augmente
- La déception personnelle augmente
- La conformité individuelle augmente en groupe
- La pensée groupale augmente
- La désindividualisation augmente
9Lutilité des groupes (suite)
- Les groupes sont associés à des comportements
extrement négatifs - Paresse sociale La réduction de leffort
individuel arrive quand des personnes sont
impliquées dans des activités de groupe
(Triplett, 1897 Ringelmann, 1913 Latané,
Williams et Harkins, 1979) - Propre déception La tendance pour les membres
dun groupe à sur-évaluer les autres membres, les
processus, et la production du groupe et à
sous-évaluer ceux des autres groupes. - Conformité La tendance pour les membres dun
groupe à adopter les comportements, les attitudes
et les attentes dominantes du groupe.
10Lutilité des groupes (suite)
- Les groupes sont associés à des comportements
extrêments négatifs - Pensée de groupe Un état non conscient, des
illusions partagées et acceptées par tous les
membres du groupe sans dissidence sérieuse. - Désindividualisation La perte de lidentité
personnelle, de la propre conscience.
11Quest-ce quest la pensée de groupe?
1. Illusions dinvulnérabilité Une image
optimiste très forte est présente dans le
groupe 2. Les efforts collectif pour rationaliser
Les opinions contradictoires sont ignorées 3.
Les croyances de moralité de groupe sont
inhérentes ... La supposition que le groupe est
supérieur à ses oppositions 4. Une vue
stéréotypée des oppositions Lopposition est
vue de manière générale
12Quest-ce quest la pensée de groupe?
5. La pression de conformité... La dissidence
est découragée 6. La propre critique de
déviation Les critiques des membres sont
unanimes 7. Une illusion dunanimité partagée
Les membres du groupe pensent que le consensus
est universel 8. Emergence de protection de la
pensée Les membres protégent leur groupe
contre les opinions adverses
13Quest-ce que la désindividualisation?
- Perte de sa propre conscience
- Perte de son propre contrôle
- confiance dans les normes du groupe
- confiance dans le renforcement du groupe
- les conséquences sont ignorées
Camaraderie dans une groupe Perte de
lautorégulation Augmentation de lexcitation
émotionnelle Situation romanesque Surcharge de
sensation
- Comportement
- Atypique
- Irritable
- Non-normatif
- Emotif
- Impulsif
- Intense
141. Nature des groupes
15Définition du groupe et de léquipe Quest-ce
que le groupe nest pas
Groupe statistique e.g., les personnes âgées de
20 ans Rassemblement non organisé e.g., foule de
personne allant en vacances Subculture e.g., les
anglo-saxons Unité sociale structurée e.g., une
société Unité sociale délibérément désignée
e.g., baba-cools Associations e.g., loi 1901
16Comment le groupe a-t-il été défini ?
- Par un destin commun
- Le groupe est un ensemble dindividus qui
partagent un destin commun, cest à dire, qui
sont interdépendants dans le sens où un événement
qui affecte un membre les affecte probablement
tous (Fiedler, 1967, p.6)
2. Par des bénéfices mutuels (Baumeister Leary,
1995). Le groupe est une collection
dindividus dont lexistence en tant que
collection est gratifiante pour les individus
(Bass, 1960, p.39).
17Comment le groupe a-t-il été défini ? (suite)
3. Par la présence dune structure sociale Les
membres dun groupe partagent des normes à propos
dun objet... incluant les rôles des membres du
groupe (Newcomb, 1951) Un groupe est une
unité sociale qui consiste en un nombre
dindividus qui se tiennent (plus ou moins) les
uns les autres dans des statuts définis et des
relations de rôle et qui possède un ensemble de
valeurs ou de normes réglant le comportement des
membres (Sherif Sherif, 1956, p.144).
18Comment le groupe a-t-il été défini ? (suite)
4. Par lexistence dinteractions Pour quun
rassemblement dinvidus soit considéré comme un
groupe, il doit exister au sein du groupe des
interactions (Hare, 1976). Deux ou plusieurs
personnes qui interagissent avec les uns et les
autres de telle manière que chaque personne
influence et est influencée par chaque autre
personne (Shaw, 1981, p.8). Un groupe est
une agrégation de deux ou plusieurs personnes qui
sont à un certain degré en interaction dynamique
avec une autre personne (McGrath, 1984, p. 8).
19Comment le groupe a-t-il été défini ? (suite)
5. Par lautocatégorisation Deux ou plusieurs
individus qui se perçoivent être membres de
la même catégorie sociale (Turner, 1982, p.
15). Un groupe existe lorsque deux ou
plusieurs personnes se définissent comme membres
de celui-ci et quand son existence est reconnue
par au moins une autre personne (Brown, 1988,
pp. 2-3).
201. Nature des groupes
- 1.3. Classification des groupes
21Classification des groupes (Robbins, 1998)
- Classification classique
- Groupe formel groupe désigné par la structure
organisationnelle (léquipage dun avion) - Groupe informel groupe qui nest ni formellement
structuré ni organisationnellement déterminée
qui apparaît en réponse aux besoins de
lenvironnement social (les employés dune firme
venant de différents services et qui mangent
régulièrement ensemble)
22Classification des groupes (Robbins, 1998)
- Groupe de commande groupe composé de
subordonné(s) avec leur(s) supérieur(s)
hiérarchique(s) direct(s) (groupe classe avec son
enseignant) - Groupe de tâche groupe dindividu réunit pour
accomplir une tâche (équipe dexperts qui enquête
sur un crime)
23Classification des groupes (Robbins, 1998)
- Groupe dintérêt groupe dindividus travaillant
ensemble pour atteindre un objectif spécifique
commun (groupe détudiants travaillant ensemble
dans loptique davoir la meilleure note commune
possible) - Groupe damis groupe dindividus ayant une ou
plusieurs caractéristique(s) commune(s) (groupe
ayant la même vision politique)
24Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
- Classification par les rôles
- la vie dun individu peut être vue comme un
ensemble de rôles qui sont joués dans une
organisation particulière ou dans un groupe
auquel il appartient - p. 11 Kahn et al., 1964
25(No Transcript)
26Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
- Rôle fixé rôle établit en rapport avec la
fonction occupée par la personne - Rôle attendu les individus développent des
croyances concernant les moyens nécessaires à la
réalisation dune performance souhaitée - Envoie du rôle le standard dévaluation du rôle
continuellement redonné (ext. ou int.)
27Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
- Pression du rôle la demande formulée à une
personne. - Éléments pour faire varier la pression (Gross,
Mason et McEachern, 1958) - Le signe
- Lamplitude
- La spécificité
- Lintensité
28Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
- Force du rôle cest la motivation, lexcitation
que procure la réception du rôle - Comportement du rôle facilités, dans la vie de
tous les jours, pour réaliser ces comportements
dans et en-dehors du rôle
29Classification des groupes (Kahn et al., 1964)
- Conflit de rôles lapparition de deux (ou
plus) pressions simultanées qui entraîne le fait
que la conformité à lun rend plus difficile la
conformité à lautre (p. 19)
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38Classification des groupesAnzieu et Martin (1990)
- Classification par le nombre et leur objet
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421. Nature des groupes
- 1.4. Synthèse léquipe sportive
43Léquipe sportive, synthèse
- Étymologie
- Exemple de groupe restreint
- Léquipe est caractérisée par une interdépendance
de la tâche, une forte différenciation des rôles,
une forte différenciation opératoire et une
expertise distribuée (Newman et Whrigh, 1999)
44Léquipe sportive, synthèse
- une équipe sportive peut être définie comme un
rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
possèdent une identité collective, disposent
d'objectifs et de buts communs, partagent un même
destin, présentent des modèles structurés
d'interaction et des modes de communication,
possèdent des perceptions communes de la
structure du groupe, présentent une
interdépendance sur les plans personnel et
opérationnel, manifestent une attraction
interpersonnelle réciproque et se considèrent
"être un groupe " (Carron, 1986, 1993 Carron
Hausenblas, 1998, pp. 13-14).
45Léquipe sportive, synthèse
- une équipe sportive peut être définie comme un
rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
possèdent une identité collective, disposent
d'objectifs et de buts communs, partagent un même
destin, présentent des modèles structurés
d'interaction et des modes de communication,
possèdent des perceptions communes de la
structure du groupe, présentent une
interdépendance sur les plans personnel et
opérationnel, manifestent une attraction
interpersonnelle réciproque et se considèrent
"être un groupe " (Carron, 1986, 1993 Carron
Hausenblas, 1998, pp. 13-14).
46Léquipe sportive, synthèse
- une équipe sportive peut être définie comme un
rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
possèdent une identité collective, disposent
d'objectifs et de buts communs, partagent un même
destin, présentent des modèles structurés
d'interaction et des modes de communication,
possèdent des perceptions communes de la
structure du groupe, présentent une
interdépendance sur les plans personnel et
opérationnel, manifestent une attraction
interpersonnelle réciproque et se considèrent
"être un groupe " (Carron, 1986, 1993 Carron
Hausenblas, 1998, pp. 13-14).
47Léquipe sportive, synthèse
- une équipe sportive peut être définie comme un
rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
possèdent une identité collective, disposent
d'objectifs et de buts communs, partagent un même
destin, présentent des modèles structurés
d'interaction et des modes de communication,
possèdent des perceptions communes de la
structure du groupe, présentent une
interdépendance sur les plans personnel et
opérationnel, manifestent une attraction
interpersonnelle réciproque et se considèrent
"être un groupe " (Carron, 1986, 1993 Carron
Hausenblas, 1998, pp. 13-14).
48Léquipe sportive, synthèse
- une équipe sportive peut être définie comme un
rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
possèdent une identité collective, disposent
d'objectifs et de buts communs, partagent un même
destin, présentent des modèles structurés
d'interaction et des modes de communication,
possèdent des perceptions communes de la
structure du groupe, présentent une
interdépendance sur les plans personnel et
opérationnel, manifestent une attraction
interpersonnelle réciproque et se considèrent
"être un groupe " (Carron, 1986, 1993 Carron
Hausenblas, 1998, pp. 13-14).
49Léquipe sportive, synthèse
- une équipe sportive peut être définie comme un
rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
possèdent une identité collective, disposent
d'objectifs et de buts communs, partagent un même
destin, présentent des modèles structurés
d'interaction et des modes de communication,
possèdent des perceptions communes de la
structure du groupe, présentent une
interdépendance sur les plans personnel et
opérationnel, manifestent une attraction
interpersonnelle réciproque et se considèrent
"être un groupe " (Carron, 1986, 1993 Carron
Hausenblas, 1998, pp. 13-14).
50Léquipe sportive, synthèse
- une équipe sportive peut être définie comme un
rassemblement de deux ou plusieurs individus qui
possèdent une identité collective, disposent
d'objectifs et de buts communs, partagent un même
destin, présentent des modèles structurés
d'interaction et des modes de communication,
possèdent des perceptions communes de la
structure du groupe, présentent une
interdépendance sur les plans personnel et
opérationnel, manifestent une attraction
interpersonnelle réciproque et se considèrent
"être un groupe " (Carron, 1986, 1993 Carron
Hausenblas, 1998, pp. 13-14).
511. Nature des groupes
- 1.5. Cadre conceptuel de léquipe sportive
52(No Transcript)
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551. Nature des groupes
- 1.5. Cadre conceptuel de léquipe sportive
- 1.5.1. La structure
56La structure déquipe
- Structure physique
- Structure psychologique
57La structure déquipe la position
- Importance de la position centrale (Grusky, 1963)
- Centralité géographique
- Centralité des interactions
- Modèle alternatif (Chelladurai Carron, 1977)
- Proximité (observation et visibilité)
- Dépendance de la tâche
58La structure déquipe le statut
- Nature des statuts
- Attributs personnels attribués aux statuts (Jacob
et Carron, 1996) - Caractéristiques situationnelles et statuts
- Rangs des statuts
- Cohérence des statuts (Bacharach, Bamberger et
Mundell, 1993 Zimmerman, 1985) - Les origines des statuts (Jacob, 1995 Jacob et
Carron, 1996)
59La structure déquipe le rôle
- Cf. travaux de Khan et al., (1964)
- Lambiguïté du rôle en sport
60(No Transcript)
61(No Transcript)
62(No Transcript)
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65La structure déquipe les normes
- Ce sont les comportements standards attendus par
les membres du groupe - Daprès Forsythe (1983) elles sont
- Descriptives
- Évolutives
- Informelles
- Non obstructives
- Flexibles
- Et stables
66La structure déquipe les normes
- Kiesler et Kiesler (1969) deux fonctions des
normes - Informationnelle
- Intégrative
- Normes déquipe et violation des règles
- Par les athlètes
- Par les officiels
67La structure déquipe le leadership
- Le concept de leader désigne un individu qui, par
un processus dinfluence sociale (le leadership),
amène le groupe auquel il appartient à atteindre
des objectifs collectifs (Doron Parot, 1991) - Influence du leader daprès Oberlé (1995)
organisation objectifs et moyens membres et
collectif activité performance innovation
motivation aspirations et sentiments.
68(No Transcript)
69(No Transcript)
70(No Transcript)
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74(No Transcript)
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76(No Transcript)
77La structure déquipe le leadership
(Chelladurai, 1990)
- Mise en place de styles de leadership
- Trois styles dinteraction
- Orienté vers lindividu soutien social
- Orientés vers la tâche feedbacks positif et
entraînements/instructions techniques et
tactiques - Deux styles décisionnelles
- Autocratique
- Démocratique
78La structure déquipe le leadership (style
décisionnel)
- Qualité de la prise de décision
- Deux processus
- Cognitif
- Social
79La structure déquipe le leadership (style
décisionnel)
- Modèle normatif des styles décisionnels
(Chelladurai Haggerty, 1978) - Style autocratique
leader
Individus
80(No Transcript)
81(No Transcript)
82(No Transcript)
83La structure déquipe le leadership (les
connaissances employées)
- Modèle qualitatif (dArripe Longueville, 1998)
- Études des entraîneurs experts
- Connaissances situées, ancrées dans des situations
84(No Transcript)
85(No Transcript)
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871. Nature des groupes
- 1.5. Cadre conceptuel de léquipe sportive
- 1.5.2. La cohésion
88La cohésion (Carron et al., 1985)
- Résultante de toutes les forces agissant sur les
individus pour rester en groupe (Festinger, 1951) - Résistance du groupe aux forces négatives
extérieurs (Gross Martin, 1952)
89(No Transcript)
90La cohésion définition
- Processus dynamique reflété par la tendance du
groupe à rester lié et à rester uni dans la
poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
pour la satisfaction des besoins affectifs des
membres (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
213).
91La cohésion définition
- Processus dynamique reflété par la tendance du
groupe à rester lié et à rester uni dans la
poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
pour la satisfaction des besoins affectifs des
membres (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
213).
92La cohésion définition
- Processus dynamique reflété par la tendance du
groupe à rester lié et à rester uni dans la
poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
pour la satisfaction des besoins affectifs des
membres (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
213).
93La cohésion définition
- Processus dynamique reflété par la tendance du
groupe à rester lié et à rester uni dans la
poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
pour la satisfaction des besoins affectifs des
membres (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
213).
94La cohésion définition
- Processus dynamique reflété par la tendance du
groupe à rester lié et à rester uni dans la
poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou
pour la satisfaction des besoins affectifs des
membres (Carron, Brawley et Widmeyer, 1998, p.
213).
95La cohésion modèle conceptuel
- Un groupe possède des propriétés clairement
observables, comme une répartition des rôles et
des responsabilités qui y sont associées, une
différenciation des statuts, des attentes
comportementales, des interactions et des
communications spécifiques. Les quatre autres
postulats découlent tous du premier.
96La cohésion modèle conceptuel
- Les membres sont impliqués dans la situation
sociale de leur groupe et développent des
croyances en celui-ci.
97La cohésion modèle conceptuel
- Ces croyances résultent dun processus sélectif
danalyse et dintégration dinformations liées
au groupe, mis en œuvre par chaque membre.
98La cohésion modèle conceptuel
- Les représentations du groupe construites par un
membre offrent une estimation raisonnable de
divers aspects de lunité du collectif.
99La cohésion modèle conceptuel
- Les cognitions sociales des membres à propos de
la cohésion de leur groupe peuvent être mesurées.
100La cohésion modèle conceptuel
Cohésion
101(No Transcript)
102(No Transcript)
103(No Transcript)
104La cohésion mesure
- Ces quatre facteurs sont mesurés par le Group
Environment Questionnaire. Ce questionnaire a été
spécifiquement développé pour étudier des équipes
sportives de niveau loisir ou compétitif,
composées dadultes. Dans le cadre scolaire, une
adaptation du questionnaire devra être envisagée.
105La cohésion facteurs causaux
- Lenvironnement
- Environnement géographique (Festinger, Schachter
et Back, 1950) - Compétition intergroupe favorise la cohésion
(Myers, 1962 Sherif Sherif, 1953)
106La cohésion facteurs causaux
- Composition du groupe
- Taille du groupe Widmeyer, Brawley et Carron
(1990) ont observé un effet de la taille du
groupe dans l'action sur la cohésion opératoire
et sociale de l'équipe cette cohésion apparaît
plus faible dans les groupes plus importants
107(No Transcript)
108(No Transcript)
109La cohésion facteurs causaux
- Structure du groupe
- Statut d'un joueur influe sur sa perception de la
cohésion. Les titulaires d'une équipe perçoivent
celle-ci plus cohésive que leurs partenaires
remplaçants (Gossett Widmeyer, 1981 Landers
Crum, 1971 Westre Weiss, 1991).
110(No Transcript)
111(No Transcript)
112La cohésion corrélats
- Lenvironnement Brawley, Carron et Widmeyer
(1988) ont noté que les membres d'une équipe
fortement cohésive, disposent de perceptions
supérieures quant à la capacité de résistance de
leur équipe à des événements disruptifs
113(No Transcript)
114La cohésion corrélats
- Satisfaction Cohésion sociale R2 45
- Cohésion opératoire R2 58
- (Widmeyer Williams, 1991)
- Tension Cohésion sociale r -.22
- Cohésion opératoire r -.20
- (Terry et al., 2000)
115La cohésion corrélats
- Dépression Cohésion sociale r -.19
- Cohésion opératoire r -.17
- (Terry et al., 2000)
116La cohésion corrélats
- Sacrifice pour groupe Cohésion sociale r
.34 - Cohésion opératoire r .29
- (Prapavessis Carron, 1997)
117La cohésion corrélats
- Efficacité collective Cohésion opératoire r
.68 - Paskevich (1995)
-
AOG r .17 IOG r .42 -
ISG r .40 - (Heuzé et al., in press)
118La cohésion corrélats
- Efficacité personnelle AOG r .49
- (Estabrooks Carron, 2000)
- Compétition (i.e., être la personne la plus en
forme du cours) (personnes âgées) - Fortes relations
positives avec AOG et IOG - (Hill Estabrooks, 2000)
119La cohésion corrélats
- Compétition (i.e., être la personne la plus en
forme du cours), communication, coopération
(personnes âgées) - Relations positives avec
ISG - (Hill Estabrooks, 2000)
- Communication (personnes âgées)
- Relation positive la
plus forte avec ASG - (Hill Estabrooks, 2000)
120La cohésion corrélats
- Contrôle perçu sur la situation (i.e.,
efficacité personnelle à programmer ses séances
dans son emploi du temps) (personnes âgées,
cohésion évaluée à la 1ère semaine de reprise
d un programme après des vacances, perceptions
de contrôle mesurées en milieu de programme) - Relations positives avec
AOG et IOG - (Estabrooks Carron, 2000)
121La cohésion corrélats
- Adhésion à un programme (e.g., abandon)
- Perceptions élevées d AOG et d ASG
caractérisent les participants qui persévèrent
dans leur programme d activités physiques -
(Carron et
al., 1988) - Adhésion à un programme (e.g., absentéisme et
retard) - 1. Semaines 8 à 12 d un programme de 13
semaines, cohésion évaluée en semaine 13 ( n
171 femmes) - AOG et ASG négativement associées à absentéisme
-
(Spink Carron,
1992)
122La cohésion corrélats
- Adhésion à un programme (e.g., absentéisme et
retard) - 2. Semaines 9 à 13 d un programme de 13
semaines, cohésion évaluée en semaine 3 - AOG IOG ISG classent correctement 78 des
étudiantes - ASG ISG classent correctement 68 des
participantes (clubs privés) -
(Spink Carron, 1994)
123La cohésion corrélats
- Adhésion de personnes âgées à un programme
d activité physique (e.g., absentéisme) - Programme de 12 mois, cohésion évaluée pendant le
1er mois, absentéisme évalué aux 1er, 6ème et
12ème mois - AOG, IOG et ISG liées à l absentéisme après 1
mois de programme - IOG liée à l absentéisme après 6 et 12 mois
- Participants soumis à un renforcement de la
cohésion au travers d un programme de
construction d équipe sont plus assidus aux
séances et sont plus nombreux à retourner vers
l activité après un arrêt de 10 semaines -
(Estabrooks Carron, 1999)
124La cohésion les corrélats
- Exemple de variables collectives la performance
collective - Les études supposent des relations
- Les études obtiennent des résultats
contradictoires - Méta-analyse de Carron, Colman Stevens (2001)
relation significative modérée r .34
125(No Transcript)
126(No Transcript)
127(No Transcript)
128(No Transcript)
129(No Transcript)
130(No Transcript)
1311. Nature des groupes
- 1.5. Cadre conceptuel de léquipe sportive
- 1.5.3. Processus
132Processus de groupe
- Lefficacité
- Lefficacité renvoie à la force dune croyance
selon laquelle un objectif peut être atteint, ou
les responsabilités nécessaires pour produire un
résultat désiré peuvent être accomplies avec
succès (Carron Hausenblas, 1998, p. 317).
133Processus de groupe
- lefficacité collective désigne un sens de la
compétence collective partagé entre des individus
quand ils allouent, coordonnent et intègrent
leurs ressources dans une réponse concertée et
réussie à des demandes situationnelles
spécifiques Zaccaro, Blair, Peterson et
Zazanis, 1995, p. 309).
134Processus de groupe
- Lefficacité collective
- croyances partagées
- perceptions de compétence
- ressources collectives
- spécificité situationnelle
135(No Transcript)
136(No Transcript)
137(No Transcript)
138(No Transcript)
139Processus de groupe
- Efficacité collective, expérience vicariante
- McCullagh (1987) considère quun groupe peut
développer son efficacité collective en voyant
dautres groupes, qui lui sont similaires,
obtenir des succès.
140Processus de groupe
- Efficacité collective, persuasion verbale
- Les encouragements, le soutien, le support des
autres - Dans la théorie de Bandura (1986), la persuasion
verbale peut contribuer au développement de
lauto-efficacité. Mais peut-elle servir
réellement à développer lefficacité collective
dune équipe ? Il sagit ici dune hypothèse qui
na pas reçu de confirmation expérimentale.
141(No Transcript)
142Processus de groupe
- Efficacité collective leadership
- Zaccaro et al. (1995) les leaders contribuent
directement à lefficacité collective en
améliorant spécifiquement le fonctionnement du
groupe - On peut émettre lhypothèse que lorsque le style
de leadership dun entraîneur correspond au style
préféré par les joueurs, de manière collective,
ce leadership induira de la confiance et aura des
répercussions sur lefficacité collective
143(No Transcript)
144Processus de groupe
- Efficacité collective, autres variables
- Avantage de jouer à domicile (Bray et Widmeyer,
2000) - Affects (Greenless, Nunn, Graydon et Maynard,
1999) - Genre (Navarre, 1999)
- Climat motivationnel (Navarre, 1999)
- Histoire du groupe (Spink, 1990)
- Objectifs sportifs (Spink, 1990)
145Bibliographie nature du groupe
- Beauchamp, M. R., Bray, S. R., Eys, M. A.,
Carron, A. V. (2002). Role ambiguity, role
efficacy, and role performance Multidimensional
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interdependent sport teams. Group Dynamics,
Theory, Research, and Practice, 6(3), 229-242. - Carron, A. V., Hausenblas, H. A., Eys, M. A.
(2005). Group dynamics in sport, 3rd ed.
Morgantown, WV Fitness Information Technology. - Carron, A. V., Widmeyer, W. N., Brawley, L. R.
(1985). The development of an instrument to
assess cohesion in sport teams The Group
Environment Questionnaire. Journal of Sport
Psychology, 7, 244-266. - Chelladurai, P. (1990). Leadership in sports A
review. International Journal of Sport
Psychology, 21, 328-354. - Kahn, R. L., Wolfe, D. M., Quinn, R. P., Snoek,
J. D., Rosenthal, R. A. (1964). Organizational
stress Studies in role conflict and ambiguity.
New York John Wiley Sons. - Zaccaro, S., Blair, V., Peterson, C., Zazanis,
M. (1995). Collective efficacy. In J. E. Maddux
(Ed.), Self-efficacy, adaptation, and adjustment
Theory, research, and application (pp. 305-328).
New York Plenum Press.
1462. Développement du groupe
- 2.1. Les théories du développement
147Définition
- le degré de maturité et de cohésion quun groupe
atteint au fil du temps quand les membres
interagissent, apprennent à se connaître,
structurent des relations et des rôles au sein du
groupe (Mennecke, Hoffer, Wynne, 1992, p. 526)
148Les théories relatives au développement du groupe
- Plus de 100 théories existent sur le
développement du groupe - On peut les catégoriser en trois types
- Les théories linéaires
- Les théories cycliques
- Les théories pendulaires
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1782. Développement du groupe
- 2.2. Le renouvellement des membres
1792. Développement du groupe
- 2.2. Le renouvellement des membres
- 2.2.1. Au sein du staff sportif
180(No Transcript)
181Renouvellement du staff
- Lhabileté du coach qui succède Un nouvel
entraîneur avec un meilleur pourcentage de
victoires et une histoire positive peut apporter
des éléments positifs (Pfeffer et Davis-Blake,
1986) - Le moment du remplacement Un remplacement en
milieu de saison est plus traumatisant (Allen et
al., 1979) - Origine du remplacement Un remplacement interne
est moins traumatisant - Longueur du remplacement amélioration à court
terme (fin de saison) mais pas à long terme
(McTeer et al., 1995) - Ici, les données sont de types corrélationnelles
on ne montre pas des liens causaux
182Renouvellement du staff
- Interprétation possible de ces résultats Gamson
et Scotch (1964) - catalyseur qui augmente les performances du
groupe - Rituel du bouc émissaire
- Cercle vicieux
183(No Transcript)
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1862. Développement du groupe
- 2.2. Le renouvellement des membres
- 2.2.2. Au sein des équipiers
187(No Transcript)
188Renouvellement des équipiers
- Schwartz (1973) variation du renouvellement
suivant les sports - McPherson (1976) variation suivant les postes
- Mais les études sont des corrélations pas des
liens causaux
189(No Transcript)
190Renouvellement des équipiers
- Carron et Hansenblas (1998) incidence du
renouvellement différent suivant les postes - Limites indices de performance (spectateurs
moral individuel et collectif coût du
déplacement, de lintégration, de lentraînement)
191Bibliographie développement du groupe
- Carron, A. V., Hausenblas, H. (1998). Groups
Dynamics in Sport. 2e éd. Fitness Information
technology. - Arrow, H., Poole, M. J., Henry, K. B., Wheelan,
S., Moreland, R. L. (2004). Time, change, and
development The temporal perspective on groups.
Small Group Research, 35,73-105. - Tuckman, B. (1965). Developmental sequence in
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Behavior Books. - Garland, J.A. Jones, H.E., Kolodny, R.L.
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social work groups. In S. Bernstein (Ed),
Explanations in group work Essays in theory and
practice (pp.12-53). Boston, MA Boston
University School of Social Work
1923. Influences sociales
193(No Transcript)
194Influence majoritaire
- Définition linfluence majoritaire est
linfluence sociale résultante de lexposition à
lopinion de la majorité ou de la majorité dun
groupe p.404 (Van Avermaet, 2001)
1953. Influences sociales
- 3.1. Influence majoritaire
- 3.1.1. Conformité
196Conformité
- Il y a conformité lorsque des individus ou des
sous-groupes abandonnent leurs positions
initiales pour adopter le point de vue
majoritaire
197Conformité Asch (1956)
- Leffet Asch
- 8 individus dans une pièce.
- Jugement de la taille des lignes
- Seul lindividu n7 est un sujet
- Va-t-il se conformer ?
198(No Transcript)
199(No Transcript)
200Conformité Asch (1956)
- Disparités importantes entre sujets ? certains ne
se conforment jamais - Stabilité de linfluence du groupe ?
- celui-ci doit simposer demblée
- 2 grandes catégories dattitudes lindépendance
et le conformisme
201Conformité Asch (1956)
- Indépendance
- Confiance du sujet dans ses réponses
- Retrait ou défiance par rapport aux autres
- Conformisme
- Peur des réactions négatives des autres
- Lunanimité de la majorité plaide en faveur de
lexactitude
202Conformité Asch (1956)
- Double conflit
- Désir dobjectivité face à lenvironnement
- Désir daffiliation au groupe
203Conformité Asch (1956)
- Lindividu dépend du groupe de deux façons,
Deutsch et Gerard (1955) - Dépendance informationnelle prise en compte des
autres pour en savoir plus sur la réalité
(ambiguë) - Dépendance normative prise en compte des autres
dans une recherche dapprobation sociale
204Conformité Asch (1956)
- Dépendance informationelle
- Unanimité de la majorité
- Ambiguïté du stimulus
- Réorganisation cognitive
- Réalité unique
- Dépendance normative
- Public versus privé
- Buts du groupe
- Cohésion du groupe
205Conformité Asch (1956)
- Dépendance Informationnelle
- Lunanimité de la majorité
- Unanimité est une preuve sociale laccord entre
les individus est la plus sûre garantie contre
lerreur individuelle
206(No Transcript)
207(No Transcript)
208Conformité Asch (1956)
- Dépendance Informationnelle
- Lunanimité de la majorité
- Lunanimité repose sur la reproduction, la
répétition de la réponse dominante (Ex en
sciences, il importe de répliquer les résultats)
209Conformité Asch (1956)
- Dépendance Informationnelle
- Lunanimité de la majorité
- Lunanimité repose sur lindépendance des points
de vue plus les personnes nous paraîtront
différentes (indépendantes) plus elles auront un
pouvoir de conviction (ex en sport, cadre
technique national)
210Conformité Asch (1956)
- Dépendance Informationnelle
- Lunanimité de la majorité
- Plus que par le nombre, la majorité nous
convaincra surtout par sa consistance
lapparition dun seul dissident est suffisante
pour diminuer la conformité (même si dissidence
simplement observée)
211(No Transcript)
212Conformité Asch (1956)
- Dépendance Informationnelle
- Lunanimité de la majorité
- Une preuve sociale
- Reproduire une réponse
- Indépendance des points de vue
- Si dissident moins dinfluence
213Conformité Asch (1956)
- Dépendance Informationnelle
- Lambiguité du stimulus
- Si le stimulus est difficile à juger (différences
ténues plutôt que grossières) - Si les gens sestiment peu capables
- Si les autres sont vus comme doués et compétents
214Conformité Asch (1956)
- Dépendance Informationnelle
- La réorganisation cognitive
- Pour Asch, la majorité détermine lobjet du
jugement et non le jugement de lobjet - Ex évaluer les politiciens sur plusieurs
qualités (contrôle, meilleurs, moins bons,
moyens) - Modification radicale de la perception du
problème
215Conformité Asch (1956)
- Dépendance Informationnelle
- La réalité unique
- La majorité naura un poids informationnel que
dans la mesure où les participants croient en une
réalité unique - Politique, moralité, arts, ... Sont très peu
influencés par le conformisme
216Conformité Asch (1956)
- Dépendance Normative
- La publicité des débats
- Ecart entre les réponses publiques et privées
- Ex Les sujets en retard (et anonymes) se
laissent moins influencer - Asch pas dintériorisation gt lt expérience Shérif
(cf. 3.1.3.)
217Conformité Asch (1956)
- Dépendance Normative
- Les buts et objectifs poursuivis par le groupe
- Existence dobjectifs communs amplifie la
conformité en renforçant la dépendance mutuelle
des membres
218Conformité Asch (1956)
- Dépendance Normative
- La cohésion du groupe
- Groupe aimé
- Groupe cohésif
219Conformité Asch (1956)
- Dépendance informationnelle recherche
dinformations sur la réalité - Dépendance normative recherche dapprobation
sociale - ? Les deux jouent un rôle dans la conformité
220Conformité
- Théorie du référent informationnel (Turner, 1991)
- Pour asseoir la validité de ce que nous voyons,
pensons et faisons, nous dépendons de lavis de
gens que nous jugeons digne de foi. - Imbrication étroite des dimensions
informationnelle et normative
2213. Influences sociales
- 3.1. Influence majoritaire
- 3.1.2. Obéissance
222Obéissance Milgram
- Les recherches de Milgram (1963, 1974)
- Comment expliquer lholocauste?
- Situation standard de Milgram effets de la
punition sur lapprentissage - Jusquoù les participants vont-ils aller ? ...
- Prédiction des psychiatres 1 sur 1000
223Obéissance Milgram
- Le psychologue New Yorkais Stanley Milgram était
impressionné du fait, que tant de gens ont obéi
au régime nazi en Allemagne. Comment a til pu
arriver que toute la machinerie de mort et les
camps de concentration aient fonctionnés si
longtemps? - Il fut clair, que les personnes qui faisaient les
crimes nétaient pas des monstres, mais des
citoyens normaux, des pères de famille qui ont
été poussés a faire ces crimes terribles. - Même les malfaiteurs dans les bureaux, à la
pointe de lhiérarchie ne se distinguaient pas
par un caractère spécialement sadique ou pervers,
comme beaucoup de gens croyaient après la guerre
(exemple Adolf Eichmann).
224Obéissance Milgram
225Obéissance Milgram
226(No Transcript)
227(No Transcript)
228Obéissance Milgram
- Continuez, sil vous plaît
- Lexpérience requiert que vous continuiez
- Il est absolument essentiel que vous
continuiez - Vous navez pas dautre choix. Vous devez
continuer! - Lexpérience sarrête lorsque le participant
refuse de se plier à la dernière injonction
229Obéissance Milgram
Plus de 60 des participants vont au bout de
lexpérience ...
Le reste va jusquà 300 Volt le coma.
230Obéissance Milgram
- Les résultats obtenus découlent des circonstances
plus que de la personnalité des participants - Est-il possible, que les sujets dexpérience
aient remarqué quelque-chose? Cest possible,
quils aient fait la différence entre des vraies
douleurs et la simulation. Milgram a demande les
sujets dexpérience Comment étaient les
douleurs que vous avez infligées à lélève? La
réponse typique de 1 (pas douloureux du tout) à
14 (très douloureux) était 14 très douloureux.
231Obéissance Milgram
- Quels sont les facteurs qui influencent
lobéissance ? - Sexe des participants? Nationalité?
- Type dautorité? (ex scientifique)
- Autorité présente?
- Proximité de la victime?
- Présence dune contestation?
- Diffusion de responsabilité?
232(No Transcript)
233(No Transcript)
234(No Transcript)
235(No Transcript)
236(No Transcript)
237Obéissance Milgram
- Létat agentique
- Le sujet met sa responsabilité en veilleuse je
ne suis pas en charge ? simple exécutant - La vision du monde juste les victimes méritent
- La norme de la consistance je ne peux pas
arrêter maintenant sous peine de me mettre en
cause
238Obéissance Milgram
- Problème éthique
- Reproduction des résultats
2393. Les influences sociales
- 3.1. Influence majoritaire
- 3.1.2. Normalisation
240(No Transcript)
241Normalisation, Sherif (1935)
- Mise en place dune règle commune pour tous
- Processus lent
- Effacement de la norme individuelle au profit de
la norme collective - Norme solide, effet prolongé
2423. Les influences sociales
- 3.2. Influence minoritaire
243Influence minoritaire Moscovici et al. (1969,
1985)
- Protocole avec des diapositives
- Premiers résultats faible (8.42)
- Seconde expérience
- Tendance significative
244Influence minoritaire Moscovici et al. (1969,
1985)
- Facteurs expliquant linfluence minoritaire
- Cohérence diachronique et synchronique (Maass
Clark, 1984 Wood, Lundgren, Ouellette, Busceme,
Blackstone, 1994 ) - Investissement
- Autonomie
- Rigidité
- Équité
245Bibliographie influence sociale
- Asch, S.E. (1956). Studies of independence and
conformity. A minority of one against a unanimous
majority. Psychological Monographs General and
Applied. Whole No. 416. - Deutsch, M., Gerard, H.G. (1955). A study of
normative and informational social influence upon
individual judgment. Journal of Abnormal and
Social Psychology, 51, 629-636. - Joule, R.-V., Beauvois J.-L. (2004). Petit
traité de manipulation à lusage des honnêtes
gens. Presse Universitaire de Grenoble - Milgram, S. (1963). Behavioral study of
obedience. Journal of Abnormal and Social
Psychology, 67, 371-8. - Milgram, S. (1974). Obedience to authority An
experimental view. New York Harper Row. - Moscovici, S., Lage, E., Naffrechoux (1969).
Influence of a consistent minority on the
responses of a majority in a color perception
task. Sociometry, 32, 365-380. - Moscovici, S. (1985). Social influence and
conformity. In G. Lindsey E. Aronson (Eds.),
The handbook of social psychology, (Vol. 2, 3rd
edn., pp. 347-412). New York. - Van Avermaet (2001). Social Influence in small
groups. In Introduction to Social Psychology.
(403- 441) 3e ed. Hewstone, M. et Stroebe, W.
London Blackwell
2464. Applications
- 4.1. Lintervention auprès dun groupe
247(No Transcript)
248Intervention réactions collectives
- Travail sur les réactions psychologique du groupe
- Gestion de la concurrence
- Solliciter émotionnellement les personnes
249Intervention la cohésion
- Complémentarité
- Compatibilité
- Adaptation
250Intervention la cohésion
- Communiquer efficacement Yukelson (1997) à
proposé le DESC pour communiquer efficacement
décrire (la situation), exprimer (ces
sentiments), spécifier (les changements qui
doivent avoir lieu) et connaître les Conséquences - Expliquer le rôle individuel dans le succès de
léquipe - Développer la fierté à lintérieur dune sous
unité - Élaborer des challenges de buts de groupes. Bien
clarifier ces buts - Encourager lidentité de groupe
251Intervention la cohésion
- Éviter la formation de cliques sociales. Les
sous unités sont en rapport avec leur position
alors que les cliques sociales, qui se forment
selon les affinités, peuvent être négatives pour
léquipe. On peut changer la composition des
chambres - Éviter un trop grand roulement des joueurs
- Avoir des rencontres périodiques en équipe
- Connaître le climat de léquipe connaître le
joueur qui a le plus de prestige - Savoir quelque chose de personnel sur chaque
membre du groupe
252Intervention la cohésion
- Connaître chaque coéquipiers
- Aider les coéquipiers dès que possible
- Donner aux coéquipiers des encouragements
positifs - Être responsable
- Communiquer honnêtement et ouvertement avec
lentraîneur ou le leader. - Résoudre les conflits immédiatement
- Donner 100 de son effort tout le temps
253Intervention trop forte cohésion
- Souligner limportance de la contribution
individuelle est des contributions uniques
(fierté) - Augmenter lidentification des performances
individuelles (les joueurs sont plus performants
quand ils ne sont pas anonymes, Williams,
Harkins, et Latané, 1981). - Déterminer des situations spécifiques où il est
possible davoir de la flânerie sociale (temps de
repos) - Proposer des rencontres individuelles pour
discuter de la flânerie sociale.
254Intervention trop forte cohésion
- Montrer limportance des autres dans la dynamique
(faire tourner les joueurs sur les différents
postes de jeu). - Casser léquipe en petites unités (mais attention
à ne pas trop le faire car après il peut y avoir
des clans). - Augmentation de la conformité des comportements
au détriment de leur individualité. Attention si
le comportement imposé est en contradiction avec
les exigences situationnelles ou avec les règles
sociales. - Négation des responsabilités
255Intervention les rôles
- Définir
- Expliquer
- Clarifier
256Intervention la coordination
- Entraînement
- Discussion
- Normes de fonctionnement
- Respect des attentes et des besoins
- Construction dune identité
257Intervention Construction didentité
258Intervention fonctionnement
- Identification de la performance individuelle
- Apport de chacun au collectif (gestion des
remplaçants)
259Intervention gestion de la compétition
- Engagement physique
- Projet de jeu rapport de force collectif
- Projet de jeu rapport de force individuel
- Arbitrage trois possibilités
- Gestion énergétique
- Éducation du banc
260Intervention gestion de la compétition
- Utilisation de joueurs relais (capitaine, meneur
de jeu) - Différentes régulations possibles
2614. Applications
- 4.2. Exemples détudes
- 4.2.1. Évolution de la cohésion
262Évolutions de la cohésion
- Comment la cohésion déquipe évolue-t-elle ?
- Selon les auteurs, la cohésion évolue au cours du
temps de manière différente.
263(No Transcript)
264(No Transcript)
265Évolutions de la cohésion
- Modèle interactionniste la cohésion tient
compte de sa valeur antérieure et dévénements
extérieurs
266Évolutions de la cohésion
- Au cours de la saison passation de
questionnaires de cohésion (QAG-4 puis QAG-8) et
traitement des données à laide dune matrice de
corrélation - Au cours dun match mise en place du paradigme
de la souris et traitement des données à laide
des méthodes ARIMAs
267(No Transcript)
268(No Transcript)
269(No Transcript)
270Évolutions de la cohésion
- Conséquences
- Faire verbaliser les joueurs
- Apporter une certaine compréhension de
lévolution de la cohésion (variables qui
linfluence)
271Évolutions de la cohésion
- Limites
- Concept de cohésion (sur un match)
- Disponibilité des joueurs
- Quantitatif vs qualitatif
2724. Applications
- 4.2. Exemples détudes
- 4.2.1. Intervention auprès dune équipe de
haut niveau
273Intervention auprès dune équipe de haut niveau
- Demande fédérale
- Présentation de léquipe
- Présentation du championnat
274(No Transcript)
275Intervention auprès dune équipe de haut niveau
- Anxiété cognitive Attractions Opératoires pour
le Groupe - Étendue des responsabilités offensives
- (Beauchamp et al., 2003 Prapavessis Carron,
1996 )
- Anxiété somatique Conséquences de ne pas
remplir les responsabilités offensives - (Beauchamp et al., 2003)
276Intervention auprès dune équipe de haut niveau
- Pas de prise en compte de linterprétation par
les athlètes des symptômes danxiété (facilitant
vs. débilitant) . - Anxiété ou activation ?
- (Jones et al., 1993, 1994 Jones Hanton, 2001)
- Populations homogènes de niveau amateur
- Quelle(s) relation(s) au niveau élite ?
- Prise en compte dune seule variable collective
- Aperçu limité de la relation dynamique de
groupe anxiété compétitive
277Intervention auprès dune équipe de haut niveau
- Buts de létude
- Etudier les relations entre 2 variables
collectives importantes dans les équip