Title: Universit
1Université de Bucarest Projet Signes
Sens DAN DOBRE
- Lectures de limage publicitaire
- Préliminaires théoriques
2Sommaire
- Corpus
- Statut et définition de lobjet
- Principes méthodologiques
- Principes fondamentaux danalyse
- Systémique des objectifs
- 5.1 Fondements théoriques bloomiens et théorie
des systèmes - 5.2 Référentiel des objectifs opérationnels
spécifiques pour la construction du module - 6 Structure de limage publicitaire. Parcours de
lecture - 6.1 Niveau sémantique
- 6.1.0 Pratiques de classe possibles
- 6.2 Niveau syntaxique
- 6.2.0 Pratiques de classe possibles
- 6.3 Niveau pragmatique
- 6.3.0 Pratiques de classe possibles
- 7. Construction du module
31. Corpus
- Séquences du discours iconique de limage
publicitaire - Échantillon français sommaire des séquences
discontinues représentatives en tant que produits
idéatiques médiatisés - La relation hypotaxique qui définit la
représentabilité assure le passage de la partie
(corpus) à la totalité du discours iconique
publicitaire, effectivement réalisé ou
sous-jacent.
42. Statut et définition de lobjet
- Statut lunité iconique envisagée présente les
caractéristiques dun signe (plutôt dune
fonction signe - R. Barthes - dans le contexte
de la praxis sociale) - Définition (plusieurs perspectives)
- Appartient à un monde pan-sémiotique. Son sens
dénote et connote un réel qui nest jamais
présent en substance puisquil est voué à être
médiatisé par le signe qui le désigne () qui
est loin de la chose quil signifie et pas
exactement une vraie chose en elle-même (P.
Chézaud, 53) - Limage saisie dans le contexte des rapports
entre le verbal et le visuel (Bernard Vouilloux,
Mieke Bal, Louis Marin, Jean-Loup Scheffer) - Lapproche traductionnelle, du transcodage
Henri Meschonnic la peinture montre ce que le
langage empêche de voir (apud. P. Chézaud,
200554) - Définition dans la perspective de la distinction
visible/visuel/texte (Georges Didi Hulerman). Le
visible converti en visuel transforme de facto
limage de quelque chose qui nest pas la chose
en une vraie chose vue. Le texte nest jamais un
vrai objet en dehors de son support matériel
linéarité de lecture, mais plusieurs lectures
possibles. Limage est un objet visible comme
tous les autres, car elle emprunte suffisamment
des qualités de la chose comporte plusieurs
schèmes de lecture. - Notre option limage publicitaire ? unité
iconique sémiotique (3 niveaux danalyse)
textuelle spécifique.
5- Spécificité de la construction iconique
publicitaire - Manifeste publicitaire
- envisage lobjectif derrière lobjet
- substitut moderne de la criée, limage a gardé
les mêmes obligations et les mêmes artifices
rhétoriques (cf. M.-Cl. Vettraino-Soulard) - 2. Les quatre codes chromatique, typographique
(le slogan), photographique, morphologique
(topologie compositionnelle) (cf. G. Péninou) -
63. Principes méthodologiques
- Loption méthodologique ? la démarche sémiotique
qui bien quéclectique par linterdisciplinarité
quelle suppose (linguistique, pragmatique,
sociologie, mathématiques, marketing, logique,
anthropologie, culturelle) est la seule apte à
donner une vision unitaire, intégrale du
phénomène - Linterprétation du signe se fait à partir de son
usage quotidien et surtout du processus de
sémiosis par lequel quelque chose fonctionne
comme signe - Opérations
- Sélection du corpus (satisfaction du critère de
représentabilité) - Commutation pour le repérage des champs
ontologiques et structuraux différence et
similarité - Distribution dont lextension est possible à tous
les types de signes - Inventaire sémiologique global pouvoir de chaque
signifiant à faire naître du sens (les
présupposés, les sous-entendus, etc.) - Repérage rhétorique
74. Principes fondamentaux danalyse
- PF1 dans le processus de la sémiosis, le
principe de base est le signe il sera traité
seul/et/ou en système - PF2 on admet la dichotomie procès vs. système
- Procès un suite finie déléments qui
réapparaissent constamment dans de nouvelles
combinaisons (L. Hjelmslev, 196618) on
regroupe les éléments qui composent le discours
iconique publicitaire en classes définies chacune
par une homogénéité systématique - image intégrale, globale des relations
fonctionnant en système - Système le verbal préside à la structure de
tous les textes dune même nature et qui nous
permet den construire de nouveaux (Hjelmslev,
L., 1966 32) - Identité système structure, identité
déléments quelconques entre lesquels on peut
définir des relations également abstraites
(réduction de lexpérience à des marques
corrélatives)
8- 2. PF2
- Sous-principe 1 (SP1) la description doit être
non-contradictoire, intégrante et exhaustive - Sous-principe 2 (SP2) on choisit parmi les
procédures celles qui assurent la description la
plus simple - 3. PF3 on admet la nature verbale et non-verbale
de limage et son décryptage à partir des trois
niveaux systématiques - sémantique (relation signe - objet)
- syntaxique (relation signe - signe)
- pragmatique (relation signe - interprète)
- 4. PF4 la méthodologie sinscrit dans une
perspective analytico-déductive par la réduction
de la classe à ses parties, allant jusquà
lunité minimale de signification. Elle sera
ensuite suivie par le mouvement inverse inductif,
synthétisant, généralisant - 5. PF5 lobjet affecte et détermine la théorie,
cette derrière affecte et détermine lobjet - 5. PF5 sous-principe (SP0) on admet a priori le
caractère adéquat de la théorie. On fera un
travail de calcul - 6. PF6 un certain éclectisme méthodologique
propre à la sémiotique sera saisissable dès que
le problème de ladéquation se posera
95. Systémique des objectifs référentiel des
compétences
- On propose un modèle actionnel de développement
des compétences - Compétences générales, individuelles (totalité
des connaissances, aptitudes et dispositions du
sujet qui le rendent apte à agir) - Compétences communicatives (permettent à
lapprenant dagir par des moyens spécifiques du
langage iconique et implicitement par le verbal) - 1.0 Sous-compétences
- les savoirs
- les savoir-faire (aptitudes de développement des
tâches, transposition factuelle des habiletés
cognitivo-transformationnelles) - les savoir-être (dispositions individuelles et
attitudinales) - capacité de compréhension de la civilisation de
lautre - 2.0 Sous-compétences
- composante linguistique (le cognitif, le stockage
mémoriel, traduction verbale de liconique) - composante pragmatique (dispositions
personnelles, scénarios interactionnels,
rhétorique, persuasion, etc.)
105.1. Fondements théoriques bloomiens et théorie
des systèmes
Cinq sous-systèmes formés chacun dune entrée et
dune sortie et six macro-segments (les niveaux
taxonomiques) structurent le système de
Bloom. Notons par une paire de symboles binaires
0 1 lentrée et par a b la sortie et on aura les
sous-systèmes suivants 1. sous-système 1
(s-s1) comportant une paire dentrée/sortie de
longueur 1 (00,a) (00, b) (10, a) (10,b). De
cette paire initiale de longueur 1 on peut
déduire toutes les autres paires de longueur
supérieure. Ainsi, le deuxième sous-système 2.
sous-système 2 (s-s2) sera un système de
longueur 2 (4) (0001,aa1) (0001,bb1)
(1011,aa1) (1011,bb1) y0
u1 3. sous-système 3 (s-s3) (5) (000102 a a1
a2) (000102 b b1 b2) (101112 a a1 a2)
(101112 b b1 b2) y1 u2 4.
sous-système 4 (s-s4) (6) (00010203 a a1 a2a3)
(00010203 b b1 b2b3) (10111213 a a1 a2a3)
(10111213 b b1 b2b3) y2
u3 5. sous-système 5 (s-s5) (7) (04a4) (04b4)
(14a4) (14b4)
11Fermeture par segmentation des niveaux
taxinomiques.
- 1.Segment - famille de segments - macro-segment
- Chaque niveau taxonomique est un macro-segment
formé dun ensemble de segments (par exemple
compréhension de la flexion verbale, de laccord
du verbe avec le sujet, de laccord de
ladjectif, de lemploi de linfinitif passé,
etc.). Ainsi, pour tout t0,et t1 de lintervalle
(- ?, ?) où t1 ? t0 il y a V vt0,t1 une
famille de segments on convient donc quà
chaque intervalle t0,t1 correspond plus dun
segment vt0,t1. - 2. Concaténation hiérarchisée fondée sur le
principe de complexification informationnelle
progressive - La taxonomie de Bloom devient une concaténation
hiérarchisée dobjets abstraits A 1, A 2, A 3 où
la sortie du précédent sert dentrée au suivant. - S3
- où y0 u1, y1 u2,
12Comme nous lavons déjà montré lévaluation
le dernier niveau taxonomique, peut être opérée à
la sortie de chaque sous-système à part ou plutôt
à la sortie du bloc de ses antécédents
135.2. Référentiel des objectifs opérationnels
spécifiques pour la construction du module
I. ACQUISITION DU SAVOIR I. ACQUISITION DU SAVOIR I. ACQUISITION DU SAVOIR I. ACQUISITION DU SAVOIR
COGNITIF AFFECTIF (savoir- être) PSYCHO-MOTEUR
A. Niveau SÉMANTIQUE Le signe in se. 1. Connaissance 1.1. Connaissance des données référentielles verbalisations des référents iconiques, lexies simples, conventions, sens, signification, items, terminologie, vocabulaire, contenu sémique (niveau seuil). 1.2. Connaissance des structures séquentielles lexies complexes, composées, syntagmes phrases, énoncés, contenu propositionnel. 2. Compréhension du sens et de la signification. 3. Réception de la tâche. 1.Réception des structures en fonction dun complexe affectif (traits de personnalité, manières dêtre, dispositions) qui structure le savoir-être) Plaisir /dé- goût dapprendre telle ou telle lexie ou syntagme. 2. Conscience des senti- ments que lapprenant puise dans son complexe affectif, passif ou actif . 1.Mouvements réflexes comme fondement physiologique de toute activité psychomotrice ultérieure. 2.Aptitudes perceptives. 2.1. Discrimination kinesthésique
14I. ACQUISITION DU SAVOIR I. ACQUISITION DU SAVOIR I. ACQUISITION DU SAVOIR I. ACQUISITION DU SAVOIR
COGNITIF AFFECTIF (savoir être) PSYCHO-MOTEUR
B. Niveau SYNTAXIQUE Le signe rapporté à un autre signe Connaissance des lois, catégo-ries, relations du signe iconique. Compréhension des relations, structures, principes, lois, règles du fonctionnement syntaxique Réception de la tâche. 2.1. Volonté de recevoir. Accepter que quelquun dautre lui fournit des informations. 2.2. Attention dirigée ou préférentielle de son savoir- être, de ses intérêts et de ses besoins langagiers. 3. Réponse. Implication et motivation de lapprenant. 2.2. Discrimination visuelle. 2.3. Acuité visuelle. 3. Discrimination auditive. 4. Mouvements de dextérité (skilled mouvements). Impliquent un degré de compétence ou de maîtrise.
C. Niveau PRAGMATIQUE Le signe rapporté à un interprète Connaissance des implications contextuelles, de la probléma- tique de lénonciation embrayeurs, actes de langage, modalités et modalisations, etc. Compréhension du fonction- nement discursif dun énoncé, dun texte. Structure du marke- ting. Réception de la tâche . 2.1. Volonté de recevoir. Accepter que quelquun dautre lui fournit des informations. 2.2. Attention dirigée ou préférentielle de son savoir- être, de ses intérêts et de ses besoins langagiers. 3. Réponse. Implication et motivation de lapprenant. 2.2. Discrimination visuelle. 2.3. Acuité visuelle. 3. Discrimination auditive. 4. Mouvements de dextérité (skilled mouvements). Impliquent un degré de compétence ou de maîtrise.
15II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE
COGNITIF AFFECTIF (savoir- être) PSYCHO-MOTEUR
D. Niveau SÉMANTIQUE 1. Analyse des items . 1.1. Recherche des éléments. Distinctions opérées au niveau des unités minimales danalyse, de leurs taxonomies, catégories, etc. 1.2. Recherche des relations. Distinction des relations sémantiques que les unités repérées entretiennent (synonymes, antonymes, métasémèmes, etc.). 1.3. Recherche des principes dorganisation des structures sémantiques analyse sémique, champs sémantiques, onomasiologie / sémasiologie, règles sémantiques de réécriture textuelle, effets sémantiques des changements syntactico-pragmatiques, etc. 1.4. Interprétation pertinences, systémiques, théories, méthodes, texte de droite , etc. 3.1. Assentiment. Faire travailler ses aptitudes sémantiques, synta- xiques et pragma- tiques. 3.2. Volonté de ré -pondre. Volonté de coopération dans le processus den-seignement /appren- tissage. 3.3. Satisfaction à répondre. Plaisir de simpliquer, de co- opérer. 4.1. Skill adaptatif simple. Lire, ap- prendre, copier. 4.2. Skill adaptatif composé. Faire des synthèses, des compositions, appliquer les règles de grammaire, etc.
16II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE
COGNITIF AFFECTIF (savoir-être) PSYCHO-MOTEUR
D. Niveau SÉMANTIQUE 2. Synthèse . 2.1. Élaboration dun plan détude. 2.2 .Dérivation dun ensemble de relations abstraites. Conclusions. 3. Opérationnalisation des produits danalyse et de synthèse (actualisation de représentations abstraites par communication verbale ou non-verbale) traductions, emploi des synonymes, des exemples, etc. 4. Évaluation / auto-évaluation. 4. Valorisation. Lapprenant conclut sur son savoir et sur son savoir-faire sémantique, synta- xique et pragmatique. 4.1. Acceptation dune démarche axiolo- gique. 4.2. Préférence pour une valeur (pour une mé- thode danalyse, théorie, etc.) 4.3. Engagement de lire, étudier, approfondir tel ou tel problème. Confiance en soi. 5. Communication non-verbale. Actualisation psychomotrice de certains contenus sémantiques,contex-tuels ou hors con- texte geste, mimique, etc. 6. Communication verbale. Aptitude psychomotrice de lapprenant à expri- mer oralement un paquet ditems sémantico-syntaxico-pragmatiques (verbalisation).
17II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE
COGNITIF AFFECTIF (savoir- être) PSYCHO-MOTEUR
E. Niveau SYNTAXIQUE Analyse. 1.1. Recherche des actants (identifier, discriminer, catégoriser, déduire, etc.). Identification des protagonistes de lacte de langage, des unités narratives, si cest le cas. 1.2. Recherche des relations syntaxiques narratives, etc. 1.3. Recherche des principes dorganisation (analyser, distinguer les formes, les structures). Le principe de lunité de lieu, temps et action, types de constructions. 1.4. Interprétation. Parcours de lecture. 5. Organisation de létude. 5.1. Conceptualisation des valeurs. Être conscient de la nécessité de soccu- per de létude des maximes conversa-tionnelles, par exem-ple, ou de la valeur de symbole de tel ou tel syntagme ou texte iconique, des valeurs culturelles que lap- prenant puise dans létude de limage, etc. 6. Mouvements esthétiques et créa-tifs. Aptitude psycho-motrice du sujet à mettre par écrit des items stylistiques, à résoudre une tâche créative, à exprimer structures, relations et rapports quil peut découvrir.
18II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE
COGNITIF AFFECTIF (savoir- être) PSYCHO-MOTEUR
E. Niveau SYNTAXIQUE 2. Synthèse. 2.1. Production dune analyse personnelle, dune théorie, dun point de vue, dune construction iconique, etc. 2.2. Élaboration dun plan danalyse. 2.3. Dérivation dun ensemble de relations abstraites taxonomies, découvertes, généralisations, théories, etc. 3. Opérationnalisations des produits danalyse et du système syntaxique par des 3.1. transformations passive, dérivationnelle, etc. 3.2. extrapolations actualisation des relations de conséquence, but, effet, transitivité, des applications iconiques, etc. Évaluation / autoévaluation 5.2. Organisation dun système de valeurs. Lapprenant établit un système de rela- tions entre les para- mètres différents de son objet détude. Organisation du système temporel, social, etc. 6. Caractérisation par une valeur ou par un système de valeurs. v. ci-dessus
19II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE II. ACQUISITION DU SAVOIR-FAIRE
COGNITIF AFFECTIF (savoir- être) PSYCHO-MOTEUR
F. Niveau PRAGMATIQUE 1.Analyse. 1.1. Recherche des dimensions pragmatiques du discours identification des embrayeurs, des actes de langage, des modalités, etc. 1.2. Recherche des relations rapports entre les protagonistes de lacte de langage vs. le contexte, etc. 1.3. Recherche des principes dorganisation règles de réécriture du texte, carrés des modalités, etc. 1.4. Interprétation des données pragmatiques. Effets marketing. 2. Synthèse. 2.1. Production dun travail personnel composition, etc. 2.2. Élaboration dun plan, dun schéma daction. 2.3. Dérivation dun ensemble abstrait de faits organiser, synthétiser, classer, déduire, développer des taxonomies, des généralisations, des théories. 3. Évaluation / auto évaluation v.ci-dessus v.ci-dessus
206. Structure de limage publicitaire. Parcours de
lecture6.1 Niveau sémantique
- Double système du sens
- le système naturel (sens proprement dit)
- le système proprement iconique greffé sur le
premier - 2. Lectures du sens
- chaque lecteur réalise une construction
perceptive individuelle où il introduit des
séries cognitives propres à son univers de
croyance - la lecture est fonction de notre idiolecte
personnel (cf. R. Barthes, 1964) qui marque le
nombre et lidentité des lexiques coexistants - le lexique partition du plan symbolique (du
langage) qui correspond à un corpus de pratiques
et de techniques (R. Barthes, 1964 48) - découverte de la dénotation vs. connotation et au
niveau de cette dernière les implications
empirico-psychologiques et historico-culturelles - la matrice signifiante de R. Barthes (un modèle,
une unité idéale, optima, fournie par lexamen
dénoncés privilégiés). Elle peut avoir la forme
O (objet), S (support), V(variante ),
retrouvable dans quelques types comme par
exemple anorak bleu volonté de créer, idée de
pureté, - O S V
- ou bien la matrice de V. Propp et A-J
Greimas - mandatement
prohibition - acceptation
violation
Si
établissement du contrat,
alors
La polysémie favorise des parcours de lecture
différents et lexploitation didactique allie la
progression individuelle de lapprenant (son
univers de croyance, sa structure
socio-psychologique et culturelle) avec les
avantages de léducation collective. La
désambiguïsation se fait par contextualisation
La contextualisation ou la dé-contextualisation
contribuent largement à la production du sens
dans tous les types dexpression ou de
communication (Chézaud, P.,2005 82)
21- 6.1.0 Pratiques de classe possibles
- Fiche 1
- Domaine détude analyse de limage publicitaire
et son exploitation didactique - Niveau A1
- Objectif réception et identification
référentielle - Support documents authentiques
- Tâche identifiez la structure référentielle des
images suivantes (questions orientées) - Fiche 2
- Domaine détude idem
- Niveau A2
- Objectif repérage compositionnel des structures
référentielles - Support documents authentiques
- Tâche identifiez la structure référentielle des
images suivantes et les éléments de composition
de limage globale (questions orientées)
22- Fiche 3
- Domaine détude idem
- Niveau B1 - B2
- Objectif repérage du sens des unités
référentielles - Support documents authentiques
- Tâche 1ère étape lecture du sens des référents
- 2ème étape lecture de la signification
possible (questions orientées, activités) - Fiche 4
- Domaine détude idem
- Niveau B2 - C1
- Objectif repérage des codes utilisés
- Support documents authentiques
- Tâche dépistage et exploitation des codes
spécifiques (pictural, éclairage, esthétique,
etc.) et non- spécifiques (socio-culturels,
rhétoriques, etc.) (questions, activités) -
23- 6.2 Niveau syntaxique
- Types de construction de limage
- construction focalisée (lignes de force
convergentes conduisant à un foyer commun) - construction axiale (lobjet de promotion occupe
le plan central de la page) - construction en profondeur (intégré dans une
scène animée ou assisté dun décor, lobjet de
promotion tient le devant de la page) - construction séquentielle (construction plus
proche dun mouvement cinétique ou le regard fait
une exploration circulaire) -
(cf. M-Cl. Vettraino-Soulard, 1993) - Syntagme visuel (concept portant sur la
verbalisation des unités iconiques ex pluie sur
les vitres, lair robuste de lhomme) - Définition toute fraction de litinéraire
oculaire mettant en relation deux éléments
iconiques énoncés consécutivement - (cf. M-Cl. Vettraino-Soulard,
1993124) - Relations syntaxiques entre les référents
juxtaposition, coordination, détermination,
causalité, etc. car limage visuelle (devenue
texte) emprunte au visible son fonctionnement
synthétique et son immédiateté - (P. Chézaud, 2005 62)
246.2.0 Pratiques de classe possibles
- Fiche 1
- Domaine détude idem
- Niveau C1 - C2
- Objectif description des espaces topologiques et
des espaces abstraits - Support photo de film, par exemple Citizen Kane
où le personnage occupe la position centrale du
document et domine (relation de détermination)
les piles de journaux éparpillées à ses pieds
(métonymie de son empire médiatique) - Tâche étudiez le domaine dintégrité des
composantes du texte iconique en fonction des
espaces topologiques et abstraits construits - Fiche 2
- Domaine détude idem
- Niveau C1 - C2
- Objectif repérage des constructions topologiques
de limage publicitaire - Tâche identifiez dans les images proposées les
quatre types de constructions focalisée, axiale,
de profondeur, séquentielle - (voir M.-Cl. Vettraino-Soulard,
1993)
25- Fiche 3
- Domaine détude idem
- Niveau C1 - C2
- Objectif repérage des relations syntaxiques
- Support documents authentiques
- Tâches 1. analysez le type de relations
syntaxiques existantes établies entre les
référents des textes suivants - 2. précisez, si possible, le type de relation
implicative primitive - 3. précisez le type de relation syntaxique
dominant (voir Citizen Kane) - Fiche 4
- Domaine détude idem
- Niveau C2
- Objectif production dune image publicitaire
- Support documents authentiques déjà analysés
- Tâche actualisez les relations
logico-syntaxiques suivantes concaténation,
détermination, inférence dans une production
propre dimage publicitaire
26- 5.3 Niveau pragmatique
- Deixis personnelle, temporelle et spatiale
(espaces topologiques) - Présupposition
- Argumentation métasémèmes, métalogismes
(lenthymème), rhétorique de limage - Manipulation, marketing, univers de croyance
- Désambiguïsation
- Espace culturel et encyclopédique
276.3.0 Pratiques de classe possibles
- Fiche 1
- Domaine détude idem
- Niveau C1 C2
- Objectif repérage de la deixis spatiale
- Support documents authentiques
- Tâche définition des espaces topologiques,
description déictique - Fiche 2
- Domaine détude idem
- Niveau C1 C2
- Objectif rhétorique de limage
- Support documents authentiques tirés des
journaux expression des figures des gens, mines
danimaux, etc. - Tâche étudiez le rôle argumentatif de la
métaphore dans les images proposées.
28- Fiche 3
- Domaine détude idem
- Niveau C1 C2
- Objectif argumentation délibérative et le calcul
de lenthymème - Support documents authentiques
- Tâche expliquez, par exemple, la structure
métalogique de lenthymème Sortez du troupeau,
roulez en Polo . - Fiche 4
- Domaine détude idem
- Niveau C2
- Objectif repérage des topoï conceptuels
- Tâche à partir de limage proposée repérez les
structures référentielles du type topoï
297. Construction du module
- Nombre variable dunités (1,2,3,4)
- Structure de lunité
- phonétique (intonation voyelles orales /
nasales, liaison, enchaînements, etc.) - vocabulaire (lexies simples, composés, complexes,
vie quotidienne, descriptions physiques,
logement, nourriture, médias, couleurs, parfums,
etc.) - grammaire (morphosyntaxe articles définis,
articles indéfinis, genre des noms et des
adjectifs, interrogation, négation, préposition,
temps et modes, relations syntaxiques, etc.) - communication (description des personnages, actes
de langage inviter, interdire, répondre,
demander, commander, etc.) - civilisation (villes, tradition et modernité,
usages, régions géographiques, etc.) - évaluation et auto-évaluation
- 3. Option possible lunité peut être divisée en
leçons (voir la méthode Sans Frontières)
30- Conclusions
- Les développements scientifiques ci-dessus
constituent des éléments importants des
fondements théoriques à partir desquels on peut
projeter un module didactique du non-verbal - Tous ces éléments (y compris dautres qui nont
pas fait lobjet de notre démarche) peuvent être
translatés sous diverses formes aux niveaux A1 -
A2, B1 - B2 qui sont notamment ceux des
apprenants du pré - universitaire)