Title: Le rle de ltat 2 de 3
1Le rôle de létat (2 de 3)
- Éléments déconomie contemporaine cours 6
2Plan de présentation
- Cours 1 de 3 les  règles du jeu.
- Cadre légal
- La banque du Canada
- La politique monétaire
- Cours 2 de 3 les choix politiques.
- La politique budgétaire
- Dépenses et programmes sociaux
- La taxation
- Cours 3 de 3 les enjeux modernes de létat
Québécois. - Lendettement
- Les tarifs délectricité
- Les frais de scolarité
- Le déséquilibre fiscal
3La politique budgétaire
- La politique budgétaire fait référence à la façon
dont le gouvernement va chercher ses fonds. - Taxes et Impôts (particuliers et entreprises)
- Droits divers (permis de conduire, contravention)
- Sociétés détat (électricité, jeux de hasard,
alcools) - Gouvernement fédéral (péréquation et transferts)
- Les motifs économiques derrière la politique
budgétaire sont multiples (et parfois
contradictoires) - Améliorer lefficience de léconomie
(externalités) - Rendre la société plus équitable (réduire les
inégalités) - Stabiliser le cycle économique
- Favoriser le développement/maintien dun secteur
économique
4La politique budgétaire
- La stabilisation du cycle économique est une des
plus vieilles théories de lintervention
économique (Keynes). - Principe de base dépenser quand léconomie est
en récession, épargner quand léconomie est en
croissance. - On retrouve se principe à Québec dans la Loi sur
léquilibre budgétaire le gouvernement na le
 droit de sendetter que dans les périodes de
ralentissement économique.
5La politique budgétaire
- La croissance économique dépend du capital, du
travail et du progrès technologique. - Si la croissance est supérieure à la croissance
potentielle (en fonction des facteurs
précédents), léconomie est en expansion.
PIB réel et tendance (fictif)
6La politique budgétaire
- Si la croissance est inférieure à la croissance
potentielle, léconomie est en contraction (ou
ralentissement). - Si la croissance est neutre ou négative pendant
plus de deux trimestres, on parle de récession.
PIB réel et tendance (fictif)
7La politique budgétaire
- 60 du PIB Québécois est composé de consommation.
- Si lÉtat Québécois stimule la consommation
(programmes sociaux et/ou crédits dimpôts)
pendant les périodes de creux, elle favorise la
reprise de la croissance. - Inversement, si elle épargne en période de forte
croissance, elle favorise le ralentissement. - Une telle politique est appelée stabilisatrice.
PIB réel et tendance (fictif)
8La politique budgétaire
- Dans les faits, la politique budgétaire a
beaucoup plus à voir avec les priorités
politiques du gouvernement en place. - Ces priorités découlent parfois dune
interprétation dune théorie économique.
9La politique budgétaire
- Au Québec, aucun impôt/taxe/revenu ne peut être
prélevé à moins quune dépense y soit rattaché. - Dans le jargon de lAssemblée Nationale, une
dépense est un crédit budgétaire. - Un crédit budgétaire voté fait référence à une
dépense annuelle allouée pour une fin spécifique. - Sauf indication contraire, cest non transférable
et non reportable. - Le pouvoir exécutif a donc une marge de manuvre
limité une fois le budget voté. - Par exemple, impossible de transférer un crédit
des dépenses de fonctionnement des hôpitaux au
service de la dette des hôpitaux (et vice-versa).
10La politique budgétaire
- Ladoption du budget revêt un caractère important
dans le processus parlementaire. Cest un vote de
confiance. - Si le budget nest pas adopté le gouvernement na
plus la confiance de la chambre et le Lieutenant
Gouverneur doit demander à la chambre de former
un nouveau gouvernement. - Demander au chef de lopposition ou déclencher
des élections. - Un vote défavorable narrive jamais en pratique,
sauf peut-être en cas de gouvernement minoritaire - Un budget contient deux documents importants
- Le budget en tant que tel (revenus)
- Les crédits budgétaires (dépenses)
- Le premier est fait par le ministre des finances,
le second par le président du conseil tu trésor.
11La politique budgétaire
Total 62,3 milliards
12La politique budgétaire
Évolution de la politique budgétaire (Québec)
13La politique budgétaire
Total 13,2 milliards
14La politique budgétaire
Total 5,05 milliards
15La politique budgétaire
Total 13,6 milliards
16La politique budgétaire
- Les impôts des particuliers constituent la plus
grosse part de revenus, suivi de la TVQ. - Les transferts fédéraux prennent de plus en plus
de place - La part des autres sources de revenus est
relativement constante. - La TVQ est la taxe dominante.
- Les externalités négatives (alcool, tabac) sont
faiblement taxées, en proportion de léquité
(impôts des particuliers). - Hydro-Québec est la  vache à lait des
entreprises détat. - La péréquation est la plus grande source de
transferts.
17La politique budgétaire
- Au gouvernement du Canada, les sources de revenus
sont légèrement différentes de Québec.
18La politique budgétaire
Total 241 milliards
19La politique budgétaire
Évolution des sources de revenus (Canada), 2008
20La politique budgétaire
- Limpôt sur les revenus prend une part beaucoup
plus grande des revenus du gouvernement. - La part de chaque source de revenus est très
stable dans le temps. - La baisse de la TPS est légèrement perceptible.
21La politique budgétaire
- Progressif, limpôt Québécois ?
- Limpôt sur le revenu des particuliers dépend du
revenu (après exemptions), des tables
dimpositions et des déductions. - Les exemptions sont des déductions à la source.
Cest ce que vous soustrayez de vos revenus
bruts, ce qui donne votre revenu imposable. - Les déductions sont ce que vous déduisez du
montant dimpôt à payer (les  créditsÂ
dimpôts). - Les tables dimpositions, ou les paliers
dimpositions, déterminent le pourcentage du
revenu imposé. - Note puisque les crédits dimpôts sont un
allègement des revenus du gouvernement, il nest
pas nécessaire de les voter à lassemblée. Cest
une prérogative ministérielle.
22La politique budgétaire
- Progressif, limpôt Québécois ?
- Bref impôts p(revenu imposable) crédits
dimpôts - Où
- revenu imposable revenus bruts déductions.
- p est la proportion du revenus selon les tables
dimposition
23La politique budgétaire
- Progressif, limpôt Québécois ?
Revenu total des particuliers, Québec (2005)
24La politique budgétaire
- Progressif, limpôt Québécois ?
- Les crédits dimpôts remboursables doivent êtres
retournées au contribuable. (i.e. si les impôts
sont négatifs, létat fait un chèque) - Les crédits dimpôts non remboursables ne peuvent
que réduire le montant dimpôt à payer. - Quel est limpact des déductions et des crédits Ã
la progressivité de la table dimposition ?
25La politique budgétaire
Revenu total et taux dimposition effectif,
Québec (2005)
26La politique budgétaire
27La politique budgétaire
Contribution des entreprises, Québec (2003)
28La politique budgétaire
- Et les entreprises ?
- Petite entreprise
- Revenus bruts inférieur à 2 millions de dollars
(en général) - Actif inférieur à 3 millions de dollars
(manufacturier) - Moyennes entreprises actif de 3 Ã 12 millions
de dollars. - Grandes entreprises supérieur à 12 millions de
dollars.
Revenu total et taux dimposition effectif,
Québec (2005)
29La politique budgétaire
- Au Canada, particuliers (2002)
30Les dépenses et les programmes sociaux
- Au Québec, 26 postes de dépenses
- 24 ministères
- LAssemblée Nationale (crédits automatiques)
- Le service à la dette (crédits automatiques)
- Le nombre de ministères varie dun gouvernement Ã
lautre, mais les programmes sous-jacents varient
très peu. - Ex. Ministère des ressources naturelles de la
faune et des parcs Ministère de lenvironnement
? Ministère de lenvironnement, de la faune et
des parcs Ministère des ressources naturelles.
31Les dépenses et les programmes sociaux
Total 63,8 milliards
32Les dépenses et les programmes sociaux
Total 7,5 milliards
33Les dépenses et les programmes sociaux
- Le gouvernement du Québec, cest la santé et
léducation (62 du budget). - En première approximation, 11 cents de chaque
dollars dimpôts vont à payer les intérêts sur la
dette. - Dépenses 63,8 milliards.
- Revenus 62,3 milliards.
- Déficit 1,6 milliards, malgré la Loi sur
léquilibre budgétaire ! - Note Conseil exécutif ministère du premier
ministre.
34Les dépenses et les programmes sociaux
- Il y 74 programmes au total, répartis à travers
tous les ministères. - Les thèmes sont variés, allant de la  promotion
de la métropole au  financement des
universités , en passant par les
 infrastructures de transport - Programme le plus coûteux  fonctions
régionales du ministère de la Santé et des
services sociaux (financement des hôpitaux et
autres). - 18 milliards
- Programme le moins coûteux  cabinet du
lieutenant-gouverneur du Conseil exécutif - 0.7 millions.
35Les dépenses et les programmes sociaux
Exemple de quelques programmes et de leurs coûts
(2008-2009)
36Les dépenses et les programmes sociaux
- Au Canada, il y a 27  ministèresÂ
- 25 ministères
- Le parlement
- La Gouverneure générale
- Note le Conseil Privé est le ministère du
premier ministre.
37Les dépenses et les programmes sociaux
Total 221,4 milliards
38Total 48,5 milliards
39Les dépenses et les programmes sociaux
- Le gouvernement du Canada, cest les finances,
les ressources humaines, la dette, la défense et
lassurance-emploi ( 73 des dépenses). - Pour chaque dollars dimpôt fédéral, 13 cents
vont à lintérêt sur la dette. - Revenus 241 milliards
- Dépenses 221,4 milliards
- Surplus 19,6 milliards.
- Note comptes à des fins déterminées
assurance-emploi.
40Les dépenses et les programmes sociaux
- 96 milliards des dépenses des ministères est
ventilée en transferts aux provinces et aux
particuliers. - 45 milliards en transferts aux provinces
- 51 milliards en transferts aux particuliers.
41Les dépenses et les programmes sociaux
Total 45,3 milliards
42Les dépenses et les programmes sociaux
Total 51 milliards
43Les dépenses et les programmes sociaux
- Les 27 ministères sont répartis en 128
programmes. - Programme le plus coûteux  ministère du
ministère des finances (78 milliards) - Programme le moins coûteux  administration du
pipe line du nord (0.261 millions)
44Les dépenses et les programmes sociaux
Quelques programmes gouvernementaux et leurs
coûts (2008-2009)
45Les dépenses et les programmes sociaux
- Exemple de programme provincial laide
financière aux études (AFE). - LAFE est une soustraction.
- On évalue les dépenses admissibles en fonction de
votre situation (réside chez vos parents,
ailleurs, enfants, etc.)
46Les dépenses et les programmes sociaux
- Des dépenses admissibles, on soustrait votre
contribution attendue à vos études. - Essentiellement, 40 de vos revenus demplois.
- On soustrait ensuite la contribution attendue de
votre famille. - Contribution progressive.
- Famille parents ou conjoint, le cas échéant.
47Les dépenses et les programmes sociaux
- La en prêts et en bourses dépend du montant de la
soustraction. - Tout ce qui est inférieur au plafond des prêts
est donné en prêts. - La balance est donnée en bourses.
48Les dépenses et les programme sociaux
- 15 000
- -
- 5 000
- -
- 5 000
- 5 000
- Ex. Université
- 15 000 en dépenses admissibles
- 5 000 en contribution étudiante
- 5 0000 en contribution familiale
- 5 000 en prêts et bourses
- 2460 en prêts.
- 2540 en bourses.
49Les dépenses et les programmes sociaux
- Exemple de programme fédéral lassurance
emploi. - Fournit un revenu dappoint aux personnes qui
voudraient un emploi, mais qui nen trouvent pas,
après avoir perdu leur emploi de manière
inattendue. - Ladmissibilité dépend du nombre dheures
travaillées précédemment. - Ce nombre dheures dépend du taux de chômage dans
la région de travail. - Le nombre de semaines où vous êtes couverts
dépend vos heures précédemment cumulées et du
taux de chômage dans votre région. - Le montant que vous recevrez est le plus petit de
- 55 de votre revenus assurable
- 435 par semaine.
50Les dépenses et les programmes sociaux
- Exemple
- Vous avez travaillé 26 semaines à 40 heures
semaines (1 040 heures). - Revenu cumulé 10 400
- Taux de chômage régional 13,1
- Résultat
- Vous êtes admissible (1 040 gt 420 heures seuil
minimal) - Vous serez couvert pendant 34 semaines.
- Assurance-emploi hebdomadaire 220 par
semaine. - Note un taux de chômage de 13 est très élevé
(Québec entre 6 et 7)
51La taxation