Title: Immunit
1Immunité et Physiopathologie du Paludisme
- Professeur Ermanno CANDOLFI
- candolfi_at_unistra.fr
2- L'infection n'aboutit pas forcément à la maladie
et la maladie n'est pas forcément grave le
devenir de l'infection dépend de toute une série
de facteurs, y compris la virulence du parasite,
la génétique et l'immunité de l'hôte.
3Histoire
Antiquité Fièvre des marais 1880 Découverte
du Plasmodium par Alphonse Laveran 1897
Découverte du vecteur, un moustique 1964
Premier cas de résistance à un antimalarique et
apparition de la résistance des moustiques au DDT
4Définition
- Maladie infectieuse humaine
- Fébrile
- Due à des protozoaires
- les Plasmodium
- Transmise (piqûre moustique)
5Globules rouges infectés par Plasmodium
6Espèces responsables
- Plasmodium falciparum
- Plasmodium vivax
- Plasmodium ovale
- Plasmodium malariae
- Plasmodium knowlesi
7Cycle
- Chez l'être humain cycle asexué
- intra hépatique (exo érythrocytaire)
- intra érythrocytaire
8Cycle
Cycle asexué phase intra hépatique
A sporozoïte B schizonte
B
A
A
9Cycle
Cycle asexué phase intra érythrocytaire
C (et F) mérozoïte D trophozoïte E schizonte
C
F
D
E
10Cycle
Chez le moustique cycle sexué
G gamétocyte A sporozoïte
A
G
G
11Cycle
Plasmodium vivax et ovale
H
A sporozoïte B schizonte H hypnozoïte
B
A
12Données épidémiologiques mondiales
- 300 à 500 millions de cas déclarés
- 1 africain sur 2 / an
- 1 à 2 millions de morts / an
- 1 enfant meurt toutes les 12 secondes de paludisme
13Données nationales
- 8000 cas de paludisme par an en France
- 85 de ces cas sont dus à P. falciparum
14Répartition géographique Plasmodium falciparum
Afrique inter tropicale (Madagascar) Amérique
inter tropicale (Sud) Asie (Asie du Sud-Est, sous
continent indien)
15Répartition géographique Plasmodium vivax
Afrique inter tropicale (Madagascar) Amérique
inter tropicale (Centre et Sud) Asie inter
tropicale
16Répartition géographique Plasmodium ovale
Afrique inter tropicale
17Répartition géographique Plasmodium malariae
Afrique, Amérique, Asie inter tropicale
18Transmission du paludisme
- Moustique (vecteur maladie vectorielle)
- Genre Anopheles
- Seule la femelle est hématophage
- Elle pique la nuit
19Anophèle femelle hématophage
20Modalités accessoires de transmission
- Transfusion sanguine
- Transplantation d'organe, greffe de moelle
osseuse - Accidents d'exposition au sang
- Toxicomanie intra veineuse
- Fœtale
21Nature du paludisme
- Paludisme d'importation
- Paludisme autochtone (à déclaration obligatoire)
- Paludisme d'aéroport
22Clinique
- Incubation Variable selon les espèces
- P. falciparum 7 à 15 jours ..à 1 an
- P. vivax - P. ovale 15 jours.à 3 ans (vivax)
et 5 ans (ovale) - P. malariae 21 jours. à 20 ans
23Clinique des accès simples
- Accès de primo-invasion
- Fréquent
- Embarras gastrique fébrile
-
- gt Accès à fièvre périodique
- Frissons (violents) (39C) 1h
- Chaleur (fièvre 40-41C) 3-4h
- Sueurs (37C) 2-4h
- Tous les 2 jours (falciparum, vivax, ovale)
- Tous les 3 jours (malariae)
24Evolution naturelle P. falciparum
-
- accès de primo-invasion ?
- ?
- accès à fièvre périodique ? accès grave
gtgtdécès - ?
- paludisme viscéral évolutif ?
25Complications cliniques
- Neuropaludisme
- Paludisme viscéral évolutif
- Fièvre bilieuse hémoglobinurique
- Néphrite quartane
26Neuropaludisme mortel (coma)
27Thrombose capillaire cérébrale
28Thrombose capillaire placentaire
29Evolution naturelle des autres espèces
accès de primo-invasion ? accès à fièvre
périodique ? paludisme viscéral évolutif
30Immunité et physiopathologie
- Objectifs
- Savoir les concepts généraux et grandes lignes de
l'immunité anti-Plasmodium - Connaître les principaux antigènes plasmodiaux et
leur rôle - Connaître le polymorphisme et la variation
antigénique du Plasmodium - Connaître les interactions entre la réponse
immunitaire de lhôte et la physiopathologie de
la maladie
311 GRANDES LIGNES DE LA REPONSE IMMUNE
32Acquisition de limmunité en zone dendémie
- Transfert passif de l'immunité maternelle (par le
biais des IgG transmises à travers le placenta). - Prémunition (immunité relative)
- Maintenance dune semi-immunité nécessite une
réinfection fréquente. - Tolérance clinique
- Perte de la semi-immunité au cours de la
grossesse ou après un an sans réinfection
332 PRINCIPAUX ANTIGENES PLASMODIAUX
- Plasmodium eucaryote inférieur
- complexité génétique cinq fois plus grande que
celle d'une bactérie - envahit trois types cellulaires différents
(érythrocyte, hépatocyte et cellule épithéliale
de l'estomac moyen du moustique) - survit dans différents environnements hostiles.
- gtstructure antigénique complexe et variable
34(No Transcript)
35- Les antigènes plasmodiaux sont particulièrement
bien connus et la séquence génique complète est
connue pour la plupart des antigènes protéiques. - Outre la spécificité de stade, les antigènes
plasmodiaux possèdent une série de
caractéristiques importantes
36i. Un petit nombre de molécules est exprimé à la
surface des stades d'invasion extracellulaires
- fonctions biologiques cruciales d'adhérence aux
cellules hôtes qu'elles sont sur le point
d'envahir - CSP-1 et SSP2/TRAP des sporozoites (dans les
hépatocytes), - MSP-1 et MSP-2 des mérozoites (dans les globules
rouges) - Pfs230, Pfs45/48 et Pfs25 à la surface des
ookinètes (dans le moustique).
37ii) les stades d'invasion sont munis des
organelles caractéristiques des Apicomplexa
- complexe apical avec Rhoptries et Micronèmes
- antigènes immunodominants sont localisés à ce
niveau c'est le cas d'AMA-1, RAP1/3 et Rhop 1/3,
EBA-175, Ag512.
38Complexe apical contenant des rhoptries et des
micronèmes
39(No Transcript)
40iii) certaines molécules d'origine parasitaire
sont exprimées à la surface de l'érythrocyte
- fonctions biologiques fondamentales
- cytoadhérence à l'endothélium vasculaire,
- l'évasion immunitaire
- le transport trans-membranaire
- Par exemple PfEMP-1, la séquestrine et les
rifines.
41iv) certaines molécules d'origine parasitaire
sont exprimées à la surface de l'hépatocyte
infecté
- par l'intermédiaire des molécules MHC de classe I
- CSP-1, LSA-1 LSA-2, STARP.
42v) Certains antigènes proviennent de l'intérieur
du parasite
- Ces molécules sont soit excrétées soit libérées
- Extrêmement immunogènes
- Impliquées dans l'immunopathologie.
- HRP-2, pLDH , aldolase
433 MECANISMES DE L'IMMUNITE
- La réponse immune correspond à
- une série d'évènements complexes,
- impliquant différents mécanismes effecteurs, dont
l'importance relative peut varier
considérablement d'une combinaison hôte-parasite
à une autre. - Pour mieux comprendre l'immunité antipalustre, il
est nécessaire d'examiner chacun des mécanismes
effecteurs.
443.1 ROLE DES ANTICORPS
- Le rôle protecteur des anticorps a été démontré
lors d'expériences de transfert passif
d'immunoglobulines provenant de donneurs adultes
semi-immuns à des enfants infectés. - Le passage d'anticorps de type IgG à travers le
placenta est une autre forme de transfert passif
d'immunité de la mère immune à son enfant, ce
transfert assure une protection effective de
l'enfant pendant les premiers six mois.
45(No Transcript)
46CD8 producteurs dIFN-gamma
Foie
Globules rouges (absence de CMH1 et 2)
Ac
47Modes opératoiresdes AC
- blocage de la dispersion des mérozoites
- inhibition de l'invasion
- destruction intracellulaire du parasite
- inhibition ou réversion de la cytoadhérence
- la fécondation peut être bloquée par les
anticorps - synergie avec différentes cellules effectrices
(macrophages et lymphocytes T) - Mais des souris KO pur FcgR ou de complément
éliminent aussi les parasites
483.2 ROLE DES LYMPHOCYTES T
- Les lymphocytes T CD4 et CD8 producteurs
dIFN-g jouent un rôle crucial dans l'immunité
contre le paludisme. - Les souris sans lymphocytes T développent une
parasitémie fulgurante, rapidement mortelle à P.
chabaudi et redeviennent capables de contrôler
leur infection après transfert de lymphocytes T
CD4.
49Rôle des lymphocytes T dans l'immunité contre la
phase érythrocytaire
- Activation des macrophages et contrôle de la
production d'anticorps. - Les anticorps T-indépendants ne jouent qu'un rôle
minime lors des stades précoces de l'infection et
seulement dans certains des modèles expérimentaux.
50Th1 versus Th2
- Réponse immune initiale Th1
- Switch vers Th2 dans les phases chroniques
correspondant à un contrôle de la prolifération
du parasite par les Ac
51Cellules cytotoxiques CD4 ou CD8 (CTL)
- Aucun rôle dans l'immunité contre les stades
érythrocytaires. - Efficace dans stades pré-érythrocytaires
(hépatiques)
52Cytokines
- IFN-g, IL-1, IL-6, TNF-a, C-Reactive Protéine et
monoxyde d'azote (NO) sont impliqués dans la
destruction des parasites dans les formes
pré-érythrocytaires (réponse Th1) - IL-10 produite par des cellules T CD4 (CD25-,
Foxp3-, et CD127-) est anti-inflammatoire et
assure la persistance du parasite dans le sang
circulant
53Macrophages.
- Responsable de la splénomégalie par phagocytose
des parasites, des débris parasitaires (en
particulier le pigment), des globules rouges
infectés, mais aussi des globules rouges normaux.
- Anticorps opsonisants agissent en synergie.
- Développement de l'immunité par leurs formes
dendritiques.
54Lymphocytes NK et gamma-delta.
- stimulation par des superantigènes plasmodiaux
- augmentation des cytokines pro-inflammatoires
(particulièrement IFN-g et TNF-a (Th1) - Mécanismes précoces de défense contre
l'infection.
55Chromogranin A a prohormone which generates
several peptides by proteolytic processing
CGA
CGA
Several AMP displayed antimicrobial activities
(antibacterial, antifungal) against various
microorganisms
Metz-Boutigue MH, Kieffer AE, Goumon Y, Aunis D
(2003). Trends Microbiol 11 585-592 Briolat J,
et al. (2005). Cell Mol Life Sci 62 377-385..
56In vitro action of human Catestatin (P.
falciparum strain 3D7)
MIC 2µM
Akkadar et al., CMLS, 2010
575.4 AGE-DEPENDANCE ET PREMUNITION
- L'immunité est âge-dépendante et croit avec lâge
- Les infections répétées sont nécessaires, ce qui
prend souvent quelques années. - La parasitémie diminue avec lâge
- Atteinte dun état de prémunition (immunité
non stérilisante et protectrice contre le
paludisme maladie dite relative)
585.5 IMMUNITE ET CHIMIOTHERAPIE
- Chimioprophylaxie prise régulièrement (comme
c'est le cas chez les expatriés vivant pendant un
temps limité en zone d'endémie) empêche le
développement d'une immunité anti-palustre. - Chimioprophylaxie de lenfant interrompue, gt
pas deffet rebond - Moustiquaire et chimioprophylaxie gt effet
rebond !!!! - Synergie entre les effets du médicament et de
l'immunité.
596 GENETIQUE DE LA REPONSE IMMUNE
- Groupes ethniques avec une longue association
avec le paludisme, sont moins susceptibles à
l'infection et à la maladie - Famille une étude de groupes familiaux bien
caractérisés semble impliquer une région du
chromosome 5 (5q3l-q33) comme étant le locus de
susceptibilité à l'infection plasmodiale.
60Invasion et génétique
- P. vivax est restreint aux réticulocytes et aux
cellules Duffy positives - Invasion de P. falciparum peut être
significativement réduite lorsque les globules
rouges présentent des anomalies de la
glycophorine (par exemple, le phénotype En(a-) ou
le phénotype S-s-U-).
61Paludisme et hémoglobinopathies
- Le développement intra-érythrocytaire de P.
falciparum est réduit ou retardé dans le cas de
globules rouges présentant certains
hémoglobinopathies, y compris HbS, HbE, HbF, HbC,
déficience en G6PD ou b-thalassémie.
625.7 DIVERSITE ANTIGENIQUE
- spécificité d'espèce
- spécificité de stade
- spécificité de souche
63Polymorphisme génétique
- Considérable..
- Gènes ayant un polymorphisme élevé MSP-1, MSP-2,
GLURP, Pf 60.1 ou TRAP - Contribue à la lenteur de limmunisation
645.8 VARIATION ANTIGENIQUE
- le parasite possède une variété de gènes
possibles pour une molécule donnée, et est
capable d'exprimer l'un ou l'autre de ces gènes,
d'une façon séquentielle ou non-séquentielle, et
pourra ainsi changer cette molécule plusieurs
fois au cours de son développement chez un même
hôte. gt Echappement à la pression sélective
exprimée par lhôte
65(No Transcript)
66P. chabaudi and mice
67Facteurs de variations
- chez P. falciparum il a été estimé que 2 des
parasites varient lors de chaque cycle
érythrocytaire. - Les antigènes de surface du parasite ou de
lerythrocyte par exemple, PfEMP-1 chez P.
falciparum - La variation antigénique chez P. falciparum a été
associée à une grande famille de gènes (les gènes
var) et il a été calculé que le génome d'un clone
de parasite donné contient environ 50 gènes var
(soit approximativement 6 du génome total),
donnant à chaque population de parasite un énorme
potentiel de variation.
68Pf EMP1
- La transcription des gènes var est
stade-spécifique - détectables entre 3 et 18 heures après l'invasion
par le mérozoite. - La molécule PfEMP-1 est présente à la surface de
l'érythrocyte à partir de la 16ème heure
post-invasion, temps nécessaire à lexportation
de la molécule à travers la membrane de la
vacuole parasitophore, à travers le cytosol de
l'érythrocyte et, finalement, à travers la
membrane érythrocytaire elle-même. - Chaque cellule ne peut exprimer qu'un seul
phénotype de PfEMP-1 à la fois (c'est à dire que
les gènes var sont exprimés un à la fois, en
série ou de façon aléatoire). - Responsable du roseting
69Les gènes var
- codent pour les protéines PfEMP-1 de P.
falciparum font partie de la famille multigénique
var. - 50 gènes var par génome haploïde, pour chaque
clone de P. falciparum - distribués sur tous les 14 chromosomes
- Localisation télomérique gt réarrangement et
délétions - Ralentit limmunisation
70Autres facteurs de variations
- D'autres familles multigéniques ont été associés
au phénomène de variation antigénique en
particulier, l'étude du génome de P. falciparum a
révélé l'existence de trois autres familles de
gènes (rif, stevor et Pf60),
715.9 PHYSIOPATHOLOGIE DU PALUDISME
- Le paludisme et ses complications sont le
résultat d'une cascade d'évènements
physiopathologiques, influencés à la fois par le
parasite et des facteurs liés à l'hôte (y compris
l'immunité er des facteurs de susceptibilité
génétiques). Comment se fait-il qu'une cascade
d'évènements apparemment identiques puisse
résulter en un accès simple chez certains
individus, en un neuropaludisme ou une anémie
grave chez d'autres ?
725.9.1 PHYSIOPATHOLOGIE DE L'ACCES PALUSTRE
- La fièvre due à des 'pyrogènes endogènes', et
coïncide avec rupture du schizonte. - TNF-alpha qui joue un rôle crucial
- Le taux de parasitémie déclenche un accès
clinique - Le seuil de parasitémie est variable
- un sujet naïf, qui n'a jamais fait de paludisme,
est susceptible de faire un accès clinique avec
une parasitémie à peine détectable (0,001) - enfant d'âge scolaire en zone d'endémie restera
le plus souvent asymptomatique, même à une
parasitémie très élevée (5-15).
73(No Transcript)
745.9.2 PHYSIOPATHOLOGIE DU NEUROPALUDISME
- rôle central pour la séquestration
intracapillaire des érythrocytes infectés par
cytoadhérence à différentes molécules
endothéliales.
75ESM
Scrambled Catestatin
hCatestatin
76(No Transcript)
77(No Transcript)
78Facteurs favorisants
- Différentes souches de P. falciparum sont plus ou
moins cytoadhérentes à une gamme de récepteurs
différents - Les effets du TNF-a gt
- augmentation des récepteurs d'adhérence des
cellules endothéliales - état immunitaire Th1 gt Th2.
- Facteurs génétiques
79Coma
- l'hypoxie locale est le facteur déterminant du
coma. - hypoglycémie,
- accumulation d'acide lactique
- accumulation de glutamate
805.9.3 PHYSIOPATHOLOGIE DE L'ANEMIE
- L'anémie sévère est l'une des causes principales
de mortalité dans le paludisme à P. falciparum. - En Afrique, le pic de mortalité par anémie sévère
survient à un plus jeune âge que le pic de
mortalité par neuropaludisme (entre 6 mois et 2
ans pour l'anémie, 2 à 3 ans pour le
neuropaludisme). - La physiopathologie de l'anémie est
multifactorielle, impliquant à la fois une
destruction globulaire et une réduction de
l'érythropoïèse. Les mécanismes responsables de
la destruction globulaire sont les suivants
81Facteurs responsonsables de lanémie
- Rupture des globules rouges parasités
- Erythrophagocytose et hypersplénisme
- Fièvre bilieuse hémolytique
- Dysérythropoïèse
- Facteurs nutritionnels (carence en fer, et/ou en
acide folique)
825.9.4 PHYSIOPATHOLOGIE DU PALUDISME DE LA
GROSSESSE
- importante cause de faible poids à la naissance
et de mortalité chez le nouveau-né - morbidité chez la mère par anémie grave
- développement de phénotypes parasitaires
nouveaux, propres à la grossesse
83Le placenta et le paludisme
- La chondroïtine sulfate A (CSA) présente sur les
villosités placentaires est un récepteur de
nouvelles souches adhérentes à la CSA - Environnement placentaire de type Th1 au cours
d'une grossesse pathologique favorise ladhésion
des GR parasités
84(No Transcript)
85Thrombose capillaire placentaire
86Chez la primigeste
VSA-PAM (antigènes variants de surface)
ABO
87Chez la multigeste
ABO
885.10 IMMUNOPATHOLOGIE
- le système immunitaire de l'hôte n'est pas
capable de facilement contrôler l'infection
palustre et ceci explique l'existence de réponses
immunes aberrantes ou exagérées et leurs
conséquences immunopathologiques.
89Syndromes immunopathologiques
- l'hypergammaglobulinémie par stimulation
polyclonale - immunosuppression avec de nombreuses conséquences
- diminution de réponse aux vaccinations
- augmente la susceptibilité aux septicémies à
salmonelles et aux infections respiratoires
90Paludisme et lymphome de Burkitt
- cancer le plus fréquent chez l'enfant en Afrique
car - le paludisme chronique produit une activation
polyclonale des lymphocytes B - l'activation polyclonale augmente les chances de
translocalisation de l'oncogène c-myc proche des
gènes des Ig - l'infection par un EBV des lymphocytes B qui ont
déjà subi une translocation de l'oncogène va
induire une croissance autonome déréglée de ces
cellules - l'immunosuppression induite par le paludisme
diminue l'efficacité de l'immunité anti-EBV (en
particulier, par réduction des cellules
T-cytotoxiques anti-EBV).
91Paludisme et VIH
- pas d'augmentation ni de diminution de
l'incidence du neuropaludisme - Augmentation de lincidence chez les femmes
enceintes
9210.3 NEPHROPATHIE PALUSTRE
- Les syndromes néphrotiques sont 100-fois plus
fréquents chez les enfants africains que les
enfants européens - Dépôt de complexes immuns (antigène de P.
malariae et danticorps) au niveau du glomérule
9310.4 SPLENOMEGALIE TROPICALE
- Splénomégalie de lenfant bon signe de
prémunition - splénomégalie d'hyperréactivité au paludisme chez
ladulte due à la prolifération clonale de
certains lymphocytes B en réponse à des antigènes
plasmodiaux chez des individus génétiquement
susceptibles. - La spénomégalie tropicale est plus fréquente dans
certaines ethnies dans certaines zones d'endémie,
ce qui suggère la présence de facteurs
génétiques chez les Fulas en Gambie, les Fulanis
au Nigeria, les Kamba et les Luo au Kenya, les
immigrés Rwandais en Uganda et les
non-Austronésiens en Nouvelle Guinée. - Un certain nombre de ces splénomégalies évoluent
vers une forme particulière de leucémie.
94(No Transcript)
95(No Transcript)
96(No Transcript)
97(No Transcript)
98(No Transcript)
99(No Transcript)
100(No Transcript)
101(No Transcript)
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103(No Transcript)