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HYGIENE ET CONTR

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Title: HYGIENE ET CONTR LE SANITAIRE DE L ANIMALERIE Author: USER Last modified by: USER Created Date: 7/21/2005 12:05:28 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: HYGIENE ET CONTR


1
HYGIENE ET CONTRÔLE SANITAIRE DE LANIMALERIE
Nathalie Kapel Laboratoire de Parasitologie
2
ANIMAUX DEXPERIMENTATION organismes
standardisés EXPERIMENTATIONS REPRODUCTIBLES
  • MAINTIEN de la standardisation indispensable
  • dans les unités délevage
  • dans les animaleries

Mise en place dune BARRIERE SANITAIRE répondant
aux "lignes directrices relatives à l'hébergement
et aux soins des animaux" pour prévenir tout
développement infectieux (? pathologie
infectieuse)
3
  • Lanimalerie sera
  • Séparée des autres laboratoires
  • Munie de sas dentrée et de sortie
  • Organisée avec un vestiaire séparé
  • Avec couloirs séparés entrée/sortie
  • Avec un système de ventilation autonome et
    contrôlé
  • Avec des matériaux de surface étanche facilement
    lavable et désinfectable
  • Avec des zones séparées de stockages des
    litières propres/nourriture et des déchets
  • Dotées en congélateur(s), autoclave(s),bains
    germicide(s)..

4
Paramètres qui influent sur lenvironnement de
lanimal et sources de contamination
DIRECTES/INDIRECTES
Transfert danimaux
Aliments/eau/litière
MACRO-
Température
Cage
Microenvironnement Facteurs génétiques
Hygrométrie
NH3 CO2
Lumière
ENVIRONNEMENT
Ventilation
Bruits
Personnel pathogènes animal ? homme
5
  • La prise en charge des animaux devra prendre en
    compte
  • Objectifs expérimentaux
  • Mode dhébergement
  • Type dexpérience (aigue ou chronique)
  • Présence déléments potentiellement contaminants
    (animaux ou matériels)
  • Lexistence dagents interférents

Contrôle et Elimination
de toutes les variables autres que celle(s)
étudiée(s)
Aspect génétique, physique, chimique,
microbiologique
6
HYGIENE et CONTROLE SANITAIRE en
expérimentation animale
  • Mesures permettant le maintien des locaux et donc
    des animaux dans un état sanitaire satisfaisant

    Eviter la contamination des animaux
  • Mesures vis-à-vis du personnel
    éviter
    la contamination des personnels animaliers et
    chercheurs (zoonoses, produits dexcrétion/sécréti
    on, infection expérimentales. )
    limiter le risque physique (bruit..) et chimique
    (solutions de nettoyage, désinfectants..)

  • réduire le risque allergique (10 à 40 des
    personnels)
  • Mesures permettant dassurer lintégrité de
    lenvironnement ISO 14000

7
2 étape complémentaires
  1. Contrôle ? traitement des entrées et sorties
  2. Bio-nettoyage et désinfection des locaux
    et des équipements

PROPHYLAXIE SANITAIRE
  • Rappel agrément de lanimalerie
  • Contrôle du plan de nettoyage
  • Contrôle des conditions dambiance

8
SOURCES DE CONTAMINATION
  • Transmissions directes
  • Rongeurs sauvages (? quarantaine)
  • Transferts danimaux (? isolateurs)

Animaux souvent contaminant avant le
développement dune symptomatologie clinique ou
biologique
  • Transmissions directes
  • Personnel manuportée (changement de gants à
    chaque cage ou portoir), vêtements
  • Litière
  • Matériel
  • Alimentation, fluides
  • Insectes
  • Introduction de produits biologiques (sérum,
    lignée cellulaire.)

9
1. CONTRÔLE DES ENTREES ET SORTIES
  • Animaux
  • Élevages contrôlés (certificat)
  • (certificat de contrôle de létat sanitaire
    indispensable pour pouvoir
  • faire voyager les animaux)
  • envoi dans des conditions sanitaires
    contrôlées
  • (boites avec filtres..)
  • Animaux de récupération ? Quarantaine

Animaux transgéniques venant dunités de
recherche
10
  • Personnel
  • Réservoir/vecteur potentiel dagents infectieux
  • Bras/mains/poumons sources de contact et/ou
    contamination
  • LIMITATION DES ACCES
  • RESPECT DES BPL
  • VETEMENTS PROTECTEURS
  • Blouses
  • Gants en cas de contact direct avec des
    toxines,
  • du sang, des matières infectieuses ou des
    animaux infectés
  • ? Chaussures de travail
  • ? Masques
  • risque
  • infectieux

11
? Prévoir un endroit pour suspendre les
vêtements protecteurs ? Prévoir un espace près
de la sortie pour un panier à linge (vêtements de
laboratoire à stériliser avant blanchissage avec
détergents/désinfectants) OU vêtements à usage
unique coût vs infection ? Installations pour
le lavage des mains dans lanimalerie
(actionnée/pied ou genou ou commandes
automatiques)
12
  • Aliments
  • Contrôle systématique des fabrications mais
    risque de contamination lors du stockage
  • Stockage dans des locaux aérés et frais
  • Locaux protégés contre les insectes / rongeurs
  • Durée de stockage limitée
  • Matériels dexpérimentation
  • contrôlé et stérilisé si possible
  • Matériels biologiques
  • ? contrôlé si possible au plan infectieux avant
    introduction dans lanimalerie (intérêt des MAP
    test)

13
Air/Ventilation Aérosols particules internes
(solide/liquide) ou viables (virus/bactéries/spore
s) Origine mécanique ou humaine ()
Facteurs de dissémination des substances
dangereuses Danger potentiel pour le personnel
et lenvironnement (105 à 107 particules gt 0,5
µm/mn émises lors de la parole et de la
desquamation cutanée)
Les locaux d'hébergement doivent disposer d'un
système de ventilation approprié aux exigences
des espèces hébergées (niveau de confinement) ?
fourniture dun air pur ? ? odeurs, gaz
toxiques, poussière et agents d'infection ?
élimination de la chaleur et de l'humidité
excessives tout en évitant les courants d'air
nocifs renouvellement 8 à 20 volumes/heure
selon la densité d'animaux hébergés
14
Taille des Aérosols
Invisible Visible
Mol. Gazeuses Brouillard Bruine Pluie
Fumée de tabac Fumée de tabac
Fumée / Poussières industrielles Fumée / Poussières industrielles
Virus Bactéries/champignons Virus Bactéries/champignons
Spores
0.00001µm 0.001 µm 0.01 µm 0.1 µm 1 µm 10 µm 100µm
15
Temps de chute en air calme des particules
sphériques de densité 1
Diamètre Temps de chute dune hauteur d1 m Longévité
100 µm 10 µm 1µm qq secondes 5 minutes 9 heures Aérosol temporaire
0.1 µm 0.01 µm 38 jours 10 ans Aérosol permanent
0.001 µm 0.0001 µm Aérosol permanent
16
Effluents respects de lenvironnement
maintien des barrières de confinement
biologique dans tous les systèmes dévacuation et
délimination
  • Les producteurs de déchets sont tenus de
    sassurer que toutes les étapes du transport et
    de lélimination des déchets seffectuent en
    toute sécurité et en conformité avec la loi.
  • ? Sans risque de prolifération de la vermine
  • ? Sans diffusion des odeurs
  • ? Sans dissémination des agents infectieux
  • ? Sans contamination de lenvironnement
  • ? Par une sortie exclusivement réservée

17
Déchets non contaminés ? ordures
ménagères ? stockés dans un local fermé et
élimination
  • Déchets biomédicaux solides (cadavres
    danimaux, produits biologiques.)
  • ? stocker dans un congélateur puis éliminés dans
    des fûts hermétiques stockés dans un
    local fermé
  • ELIMINATION/INCINERATION PAR DES SOCIETES
    SPECIALISEES

Déchets biologiques et chimiques liquides ?
éliminés dans des bonbonnes hermétiques stockées
dans un local fermé NEUTRALISATION /
TRAITEMENT PAR DES ENTREPRISES SPECIALISES
18
2. ENTRETIEN DES INSTALLATIONS
  • BIONETTOYAGE
  • DETERSION DESINFECTION
  • procédés destinés à réduire momentanément la
    biocontamination dune surface
  • propreté physique ET microbiologique
  • Le souvent 0 germes pathogènes
  • ? destruction des possibilités de développement

Agents pathogènes bactéries, virus, spores de
moisissures 0 destruction si protégés par des
particules organiques
!!! Des mesures sanitaires adéquates ne
compenseront pas le transfert
dinfection par le personnel !!!
19
DETERSION/NETTOYAGE étape préalable
indispensable à la désinfection
But Éliminer dune surface ou dun objet tous
déchets, souillures, fibres, particules par TOUS
les moyens nécessaires sans détériorer le matériau
Efficacité respect des 4 éléments du cercle de
Sinner
Action physico-chimique entre le produit et la
salissure
La température
Action mécanique par brossages et frottements
afin de décoller la salissure
Le temps daction du produit nécessaire pour que
le produit soit efficace
20
1. Les locaux entretien facilité par
lexistence de revêtements adaptés
Corridors et aires de services et pièces
dhébergement des animaux balayage lavage
avec utilisation de solutions détergentes
adaptées ? Régulier (gt 1/semaine) ? après les
changements de litière ? Après les manipulations
importantes Eviter le lavage à grande eau qui
perturbe les animaux et dérègle les systèmes de
climatisation Eviter lutilisation daspirateur
aérosols
21
2. Le matériel portoirs, cages, biberons Lors
du changement de litière Réalisé aussi souvent
que nécessaire pour que les animaux propres et
secs et avec un taux acceptable dammoniaque dans
les cages Fréquence à définir en fonction - de
lespèce, de la taille des animaux - de la
densité de la population - du type de cage - de
la présence de portées - de laction des
substances en essai sur les fonctions digestives
et urinaires
  • Lavage du matériel dans un local séparé
  • pré-rinçage à leau chaude
  • ? détergeant acide (dépôts calcaires) rinçage
  • solution détergente (souvent alcaline) rinçage

22
Produits utilisés détergents à haut pouvoir
dégraissant (personnel protégé blouses, gants,
? lunettes)
  • Savon ordinaire
  • Emploi peu commode et incompatibilité avec les
    NH4 IV
  • Substances tensio-actives (détergents
    anioniques, cationiques ou amphotères)

!!! Contaminations rétrogrades !!!
? Ouverture de portes (changement de circulation
dair) ? Pièces déquipement mobiles
23
DESINFECTION
Définition AFNOR Opération au résultat momentané
permettant déliminer ou de tuer les
micro-organismes et/ou dinactiver les virus
indésirables portés par des milieux inertes.
? Le résultat de cette opération est limité aux
micro-organismes présents au moment de
lopération.
  • Tous les désinfectants
  • ont besoin de TEMPS pour être efficaces
  • sont actifs sur des surfaces PROPRES
  • sont dautant efficaces que les LOCAUX sont
    ADAPTES

24
  • Qualités à exiger pour un désinfectant
  • Efficacité (spectre daction adapté aux
    contaminants potentiels bactéries pathogènes,
    bactéries saprophytes indésirables, bactéries
    sporulés, parasites, virus, champignons) et
    constance de laction même en présence de
    substances interférentes
  • Innocuité pour les objets soumis à désinfection
    et pour le manipulateur, Stabilité du produit
    dorigine et du produit dilué connues
  • Rapidité daction et rémanence
  • Simplicité (Souplesse du mode dapplication avec
    propriétés mouillantes détergents
    désinfectants)
  • Bas prix de revient

25
  • Sélection du produit selon lutilisation
  • Désinfection des surfaces sols, murs, plafonds
  • Désinfection matériel cages, petit matériel
  • Antisepsie du personnel lavage des mains,
    douche

26
Les désinfectants chimiques
1. Dérivés halogénés (hypochlorite de soude)
Efficacité sur la plupart des
micro-organismes Eau de javel titre minimum
3,8 12 chlorométrique Désinfection de
surfaces propres dilution au 1/10,
10mn Désinfection de surfaces au laboratoire
dilution au 1/8, 10mn
  • 2. Aldehydes (souvent associés aux NHIV) action
    lente
  • Formol bactéricide à forte concentration (G-)
  • sporicide si action prolongée
  • fongicide
  • virucide si action prolongée (action lente
    sur virus nus)

27
  • 3. Ammonium IV
  • Pouvoir détergent nombreux détergents-désinfectan
    ts
  • bactériostatiques sur G- et bactéricide sur G
  • Activité variable sur virus enveloppés, 0 sur
    virus nus
  • Non sporicide
  • Fongistatiques

!!! Incompatibilité avec les dérivés halogénés,
anioniques et phénoliques !!! ? activité par
matières organiques et eau dure ? activité par la
chauffage et un pH ?7
4. Dérivés alcooliques bactéricides virucides
variables non sporicides
28
5. Agents oxydants (acide péracétique, peroxide
dH2) bactéricides virucides fongicides ?
Activité par matières organiques ? Activité à pH
acide
6. Biguanides type chlorhexidine
bactéricides non virucides non
sporicides fongicides sur C. albicans !!!
Incompatibilité avec les dérivés anioniques !!! ?
activité par matières organiques et eau dure
  • Ne pas mélanger 2 produits mais alternance
    possible ET CONSEILLEE

29
(No Transcript)
30
  • ? concentration en principe actif
  • ? concentration risque de sélection d'1 souche
    pathogène
  • Ex Cétrimide (Cetavlon) présent dans le milieu
    sélectif du Pseudomonas
  • ? temps de contact
  • ? température
  • ? pH
  • dérivés chlorés plus actifs en milieu acide
  • ammonium IV plus actifs en milieu alcalin
  • ? présence dinhibiteurs
  • détergents anioniques
  • inhibiteurs des ammoniums IV
  • matières organiques,
  • eau dure

31
Les désinfectants physiques
1. Chaleur humide ( autoclave) Recommandée pour
les objets inertes Stérilisation par
contact objet/vapeur ? objet enfermé dans un
récipient étanche non stérile ? en cas de
flacon contenant un liquide, le temps de
stérilisation est compté à partir du moment où le
liquide atteint la T de stérilisation
Pression (atm) T débullition de leau
1 100C
1,5 112C
2 121C (20 mn)
3 135C
32
(No Transcript)
33
  • 4. UV radiations 2500-2600Å
  • action photochimique
  • ? Efficace en surface car faible pouvoir de
    pénétration
  • Efficace sur matériaux à bon coef. de réflexion
    tel laluminium poli (0,7-0,8) (acier inoxydable
    ? 0,2-0,3)
  • Efficacité sur unicellulaires
  • ex 25µW/mn/cm2 bactéries
  • 30 000 µW/mn/cm2 algues vertes
  • longévité limitée des lampes UV
  • (2000-15000h selon nombre dinterruptions ?
    remplacement à 3000h)
  • ? efficacité ? par la salissure (jusquà 80)
  • Utilisation pour les SAS entré/sortie ? 30 mn
  • la nuit en complément

34
Les méthodes de désinfection
  • Matériel
  • bain germicide installé derrière la barrière
    sanitaire pour la stérilisation du matériel
    destiné à la zone protégée
  • extérieur des flacons contenant des produits
    thermosensibles, outils, instruments
  • Formol, alcools, chlorure de benzalkonium
  • chaleur humide (autoclave)
  • ? chaleur sèche (four poupinel)

35
  • 2. Locaux
  • rayonnement UV l germicide (nettoyage
    préalable)
  • sas, pièces dexpérimentation..
  • pulvérisation germicide NH4 IV (propriétés
    mouillantes)
  • matériel
  • vapeur de formol ? trioxyméthylène
  • gaz incolore et irritant, soluble dans leau, d
    ? 1
  • (obturation hermétique du local et arrêt de
    la ventilation)
  • désinfectant de surface (0 en profondeur)
  • ? pénétration et ? pouvoir bactéricide en
    présence de vapeur deau et T
    gt20C (opt 24-30C) et humidité ? 80)
  • action bactéricide en 20-50 mn (conc 1g/m3)
    en absence de
    particule organique
  • Aération du local après action (ne pas oublier le
    circuit de gaines !)
  • Délai avant ré-intégration 48h

36
3. CONTRÔLE DE LA DESINFECTION? contrôle des
produits désinfectants
  • 0 norme ou méthode standardisée
  • mise en œuvre/validation par les utilisateurs
    des procédures
  • ? surveillance physique densité en particules
  • faible corrélation entre contamination
    microbienne et particulaire
  • faible reproductibilité en zone non contrôlée
  • surveillance microbiologique AIR/SURFACES
  • Ensemencement de milieux gélosés (passif,
    impacteur, écouvillon)
  • bon reflet de laérocontamination à instant
     t 
  • délai, coût

37
  • ? utilisation danimaux sentinelles
  • animaux de statut sanitaire définis introduits
    dans lanimalerie
  • (même souche/origine que les animaux
    dexpérimentation)
  • Hébergement en cage sans couvercle filtrant
  • évaluation de leur état sanitaire microbien,
    virologique... après une période de 15 à 30 j
  • Nempêche pas le contrôle sanitaire à partir
    déchantillons biologiques et des data cliniques

38
CONTRÔLE SANITAIRE DES ANIMAUX
  • OBJECTIF Validation de létat E (I)OPS/SPF
  • sassurer de labsence dorganisme pathogène
    pouvant
  • ? provoquer une maladie chez lanimal
  • (animal stressé plus réceptif à
    lexpérimentation)
  • modifier les résultats expérimentaux résultats
    biologiques, développement de tumeurs, réponses
    immunitaires, cellulaires...
  • ? représenter un risque de zoonose

maintien de létat sanitaire validé par
léleveur !
39
  • Différentes catégories dagents infectieux
  • agents infectieux principaux
  • pathologies modifiants les processus métaboliques
  • processus diagnostics
  • élimination par production sous barrière
  • Ex virus Sendai, virus de lhépatite de la
    Souris, Salmonelles
  • agents infectieux opportunistes
  • communs dans lenvironnement
  • peu pathogènes (animaux immunodéprimés, délai de
    latence)
  • élimination ? contact animal/humain
  • Ex Klebsiella pneumoniae, Staphylococcus
  • ? agents infectieux divers
  • rôle limité comme pathogène/opportuniste

40
  • Sélection des microorganismes à contrôler (1)
  • Comparaison liste optimale/moyen de diagnostic
  • prévalence des agents
  • coût
  • agent pathogène de lanimal avec risque de
    zoonoses
  • pouvoir pathogène démontré à lorigine
    dépidémies cliniquement/biologiquement évoquées
    ou agent opportuniste (agents opportunistes
    incidence faible mais forte mortalité)
  • interactions documentées avec les processus
    métaboliques, physiologiques, immunologiques,
    tumoral
  • agent ubiquitaire dans lenvironnement ou associé
    à la flore normale de lHomme
  • validité des méthodes de détection
    sensibilité/spécificité sérologie pour
    virus (sensible, rapide peu coûteux)
    cultures bactériennes et
    virales (sensibilité ?)
  • possibilité de traitement ou euthanasie des
    animaux et formolisation de lunité

41
  • Sélection des microorganismes à contrôler (2)
  • Situation idéale définis par les utilisateurs
    des besoins
  • statut des animaux
  • risques dinteractions avec les processus étudiés
    (métaboliques, physiologiques, immunologiques,
    tumoral )
  • risque spécifique lié à lintroduction de
    matériel biologique intérêt des MAP tests
  • validité des méthodes de détection
    sensibilité/spécificité
  • traitement possible ou euthanasie des animaux et
    formolisation de lunité
  • coût

42
  • recommandations relatives au contrôle sanitaire
    dans les unités délevage par la FELASA
    (Fédération des Associations Européennes pour la
    Science de lAnimal de Laboratoire)
  • concernent
  • toutes les espèces souris, rats, hamsters,
    cobayes, lapins..
  • toutes les souches de lunité délevage
  • résultat ? 0 microorganisme chez les animaux
    testés
  • (? élevage)
  • résultat ? présence du microorganisme/Ac
  • résultats ultérieurs ? jusquà éradication
  • pas dobligation de tests ultérieurs si résultat
    rendu positif
  • programmes de contrôle de routine avec
    prélèvements réguliers
  • ? programme de diagnostic rétrospectif

43
  • Fréquence des contrôles
  • statut sanitaire de la population à linstant
    t
  • ? contrôles ? confiance sanitaire
  • f(sensibilité des tests)
  • f(infrastructure, mode dhébergement)
    isolateurs, cages ventilées.
  • f(qualité hygiène/désinfection)
  • f(fréquence dintroduction de nouveaux animaux)
  • f(introduction déchantillons biologiques)
  • f(données biologiques) Ac

44
NORMES FELASA
Souris, Rats, Hamsters
fréquence échantillons Age nb danimaux séro. bact. para. anapath
tous les 3 mois sevrage ? 2 -
tous les 3 mois jeunes adultes ? 2
tous les 3 mois anc. Reproducteurs ? 2
Lapins
fréquence échantillons Age nb danimaux séro. bact. para. anapath
tous les 6 mois jeunes adultes ? 4
tous les 6 mois anc. reproducteurs ? 4
Contrôle des animaux au quotidien appétit,
aspect du poil, comportement social
45
Echantillonnage Échantillon
N danimaux sains 0,05 intervalle de
confiance de 95 Conditions population de
taille suffisante (gt 100) dispersion
aléatoire 0 sex ratio ni autres facteurs de
sélection prévalence connue (littérature)
Incidence prévue () dans la population Échantillons à tester
90 2
50 5
10 29
1 298
46
NORMES FELASA contrôle sérologique
Virus dans les contaminations ou infections
rencontrées chez les animaux de laboratoire en
élevage ou en expérimentation
résultats douteux ou inattendus ? contrôles par
une technique ? résultat () présence dAc chez
un ou plusieurs animaux, rendus () jusquà
éradication
47
NORMES FELASA contrôle bactérien et fongique
(1)
  • Connaissances ? stable quant à lexistence de
    nouveaux pathogènes
  • ? moyens connaissance/dépistages quelques
    nouvelles espèces
  • ex Helicobacter ? histologie/culture/sérologie/P
    CR
  • Diagnostic actuellement exceptionnel chez les
    rongeurs élevés sous barrière sauf opportunistes
    et animaux immunodéprimés
  • liquides de rinçage du nez ou du nasopharynx, de
    la trachée, du prépuce/vagin, du
    caecum, et sérum
  • culture sur milieux non sélectifs et enrichis
  • sérologies
  • anatomie-pathologie

48
NORMES FELASA contrôle bactérien et fongique
(2)
Résultats () cf sérologie Dautres
microorganismes peuvent être recherchés en
fonction des lésions, des signes
cliniques, des modifications de certains
paramètres physiologiques ou biologiques et des
conditions délevage
49
NORMES FELASA contrôle parasitologique
  • Connaissances stables quant à lexistence de
     nouveaux parasites  pathogènes.
  • Diagnostic exceptionnel chez les animaux élevés
    sous barrière
  • examen du pelage
  • examen à létat frais du contenu caecal et de la
    paroi interne de liléon
  • examen parasitologique du contenu fécal
  • arthropodes
  • helminthes
  • Eimeria sp.
  • Giardia sp.
  • Spironucleus sp.
  • autres flagellés
  • Klossiella sp.
  • Encephalitozoon cuniculi
  • Toxoplasma gondii
  • Trichosomoides crassicauda

50
NORMES FELASA contrôle anatomopathologique
  • Prélèvement des organes à lautopsie de routine
  • peau
  • cavité buccale
  • glandes salivaires (rat)
  • appareil respiratoire
  • aorte (Lapin)
  • coeur
  • foie
  • rate
  • tractus gastro-intestinal
  • reins
  • glandes surrénales
  • tractus uro-génital
  • ganglions lymphatiques
  • tous les animaux suspects ou malades

51
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