Soins au comateux et/ou - PowerPoint PPT Presentation

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Soins au comateux et/ou

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Selon le protocole en vigueur dans le service. ... Mannitol 20% ou SSH 14% Traitement Protecteur Cerebral : Thiopental Traitement chirurgical : ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Soins au comateux et/ou


1
Soins au comateux et/ou à la personne sédatée en
réanimation
  • IFSI CROIX-ROUGE
  • 3ème Année

2
PLAN
  • I - Définition et approche du coma et/ou de la
    personne sédatée en réanimation.
  • II - Les soins.
  • III - Les spécificités du traumatisé crânien
    grave.
  • IV - Les soins à la personne trachéotomiséé.

3
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • On peut définir le coma comme la perte plus ou
    moins complète de l'état de conscience et de la
    vie de relation associé, dans ses formes les plus
    graves, à des troubles neuro-végétatifs et
    métaboliques.

4
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • A quoi correspond l'atteinte de la vie de
    relation
  • - à l'abolition de la conscience
  • Elle est constante et le malade n'exprime plus
    ses besoins, ses douleurs et ses attentes.

5
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • A quoi correspond l'atteinte de la vie de
    relation
  • - à l'atteinte des réflexes
  • Les réflexes sont abolis, notamment les réflexes
    laryngés et pharyngés pouvant entraîner le risque
    d'encombrement pharyngé et/ou de fausses routes.

6
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • A quoi correspond l'atteinte de la vie de
    relation
  • - à la baise du tonus (musculaire) avec
  • Chute de la langue en arrière risquant d'obstruer
    les voies aériennes supérieures.

7
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • Un arrêt des mouvements spontanés. Le corps
    restant alors dans la même position, il peut
    apparaître rapidement
  • - des complications de décubitus,
  • - des attitudes vicieuses,
  • - des nécroses musculaires,
  • - des compressions cutanées puis des
    escarres.

8
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • A quoi correspond l'atteinte de la vie de
    relation
  • - l'abolition de la commande des sphincters
    vésical et anal
  • Qui entraînent une incontinence vésicale et
    anale et donc des troubles de lélimination.

9
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • A quoi correspond l'atteinte de la vie végétative
    ou troubles neuro-végétatifs
  • - à l'atteinte des centres bulbaires
    respiratoires
  • Qui créent des troubles de la fréquence voire
    des apnées d'origine centrale.

10
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • A quoi correspond l'atteinte de la vie végétative
    ou troubles neuro-végétatifs
  • - à l'atteinte des centres vaso-moteurs
  • Qui favorise l'instabilité tensionnelle et qui
    potentialise à son tour le risque de détresse
    circulatoire.

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I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • A quoi correspond l'atteinte de la vie végétative
    ou troubles neuro-végétatifs
  • - à l'atteinte des centres de la
    thermorégulation
  • entraînant hypo et/ou hyperthermie.

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I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • En résumé, létat de coma ressemble au sommeil,
    mais cest un sommeil dont on ne peut être
    réveillé. Cest aussi un état pathologique
    caractérisé par une perte de conscience et par
    une absence de réactions aux stimuli externes
    visuels, auditifs, olfactifs, tactiles. Avec
    conservation des fonctions respiratoires et
    circulatoires qui peuvent cependant être réduites
    ou troublées.

13
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • Outre ceci, on distingue dans le coma, différents
    stades ou degrés de profondeurs qui sont fonction
    de la réponse faite par le malade aux stimuli.

14
I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • Le niveau de conscience est, dans ce cas,
    apprécié par l'échelle des comas de Glasgow.
  • L'examen porte sur louverture des yeux, la
    réponse verbale et motrice du patient.
  • Le score obtenu est alors compris entre 15 (sujet
    normal) et 3 (coma profond aréactif).

15
Echelle de Glasgow
Ouverture des yeux Réponse verbale Réponse motrice
4 Spontanée 5 Orientée 6 A l'ordre oral
3 Au bruit 4 Confuse 5 Orientée à la douleur
2 A la douleurs 3 Inappropriée 4 Non orientée (flexion dévitement)
1 Rien 2 Incompréhensible 3 Réponse en flexion lente des membres supérieurs (décortication)
1 Rien 2 Réponse en extension décérébration
1 Rien
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I - Définition et approche du coma et/ou de la
personne sédatée en réanimation
  • La personne sédatée présentera les même symptômes
    quune personne dans le coma sans avoir bien sûr
    les troubles neuro-végétatifs.
  • Comme lon score la gravité et lévolution des
    comas, la sédation dune personne peut être
    appréciée et également scorée.

17
Score de Ramsay et aL
  • 1 Malade anxieux, agité
  • 2 Malade coopérant, orienté, calme
  • 3 Malade répondant uniquement aux ordres
  • 4 Malade endormi, mais réponse nette à une tape
    sur la glabelle ou un bruit intense
  • 5 Malade endormi avec une réponse faible aux
    stimulations ci-dessus
  • 6 Pas de réponses aux stimulations nociceptives

18
II - Les soins
  • Les soins prodigués aux malades comateux visent à
    pallier aux conséquences vues précédemment.
  • Ces soins sont longs, répétitifs, délicats mais
    nécessaires.

19
II - Les soins
  • Ils visent ainsi à maintenir la personne
    comateuse dans le meilleur état d'hygiène, de
    confort et de nutrition possible,
  • mais également à préserver les fonctions vitales
    et à prévenir certaines complications.

20
II - Les soins
  • Sachant de plus que les comateux sont vulnérables
    principalement aux escarres, aux infections et
    aux risques de défaillances du matériel de
    réanimation utilisé, il faut donc leur assurer

21
II - Les soins
  • 1. - Une toilette générale minutieuse et
    journalière.
  • Elle comprend les soins suivants qui sont
    réalisés plusieurs fois par jour

22
II - Les soins
  • - Des soins oculaires qui nécessitent des lavages
    au sérum physiologique et une désinfection par
    instillation de produit antibiotique.
  • La mauvaise occlusion des paupières et la baisse
    de la sécrétion lacrymale indiquera leur
    occlusion avec de la pommade à base de vitamine A
    ou des larmes artificielles.

23
II - Les soins
  • - Le nez et les oreilles (porte d'entrée à
    l'infection) sont eux aussi nettoyés au sérum
    physiologique et désinfectés.
  • On insiste d'avantage sur le nez car il faut
    penser que ce type de malade est porteur d'une
    sonde naso-gastrique.

24
II - Les soins
  • Il faut donc veiller à éviter l'apparition d'une
    éventuelle escarre de l'aile du nez par un bon
    positionnement de cette même sonde, changer les
    moyens de fixations.
  • On surveillera également, après tout cela, que la
    sonde soit toujours bien située par un test à la
    seringue et l'auscultation.

25
II - Les soins
  • - Le soin de bouche est réalisé avec un tampon
    monté sur un abaisse langue et imbibé d'une
    solution adaptée à l'état buccal du malade.
  • Ou lavage naso-pharyngé à la bétadine ORL avec
    aspiration douce.

26
II - Les soins
  • Si celui-ci est porteur d'une sonde d'intubation,
    il faut avant tout aspirer la cavité buccale,
    lever la canule cale-dent et nettoyer ensuite
    cette même cavité.
  • On change les lacs de fixation de la sonde et on
    protège les commissures labiales et la nuque.

27
II - Les soins
  • - Soins de sonde urinaire
  • Cela consiste en un lavage soigneux avec un savon
    antiseptique de l'appareil génito-urinaire.
  • Choix du matériel système clos
  • Fixer la sonde pour éviter les tractions au
    niveau de lurètre. (F.iliaque pour le hommes,
    cuisse pour les femmes).

28
II - Les soins
  • 2. - Un état trophique satisfaisant sur toute
    l'étendue des téguments, nécessitant
  • - Une installation du patient sur un matelas à
    plot au minimum ou support thérapeutique au
    mieux.
  • Une surveillance fréquente des points d'appui.
  • Un changement de position toutes les 3Hrs.

29
II - Les soins
  • 2. - Un état trophique satisfaisant sur toute
    l'étendue des téguments, nécessitant
  • Un change de la literie et du patient en cas de
    souillure et d'hypersudation.
  • Une prévention descarres selon les
    recommandations sur les zones suspectes et à
    risque.
  • Un bon état nutritionnel.

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II - Les soins
  • 3. - Prévention des attitudes vicieuses
  • Par une mobilisation passive douce et lente de
    toutes les articulations et ceci plusieurs fois
    par jour, notamment au niveau des pieds (lutte
    anti-équin), des mains, des poignets mais aussi
    des épaules.
  • Par une posture alternée des membres ou segment
    de membres à l'aide de coussin de mousse.

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II - Les soins
  • 3. - Prévention des attitudes vicieuses
  • Par la confection d'orthèses.
  • Par un rôle actif du kinésithérapeute.

32
II - Les soins
  • 4. - Une ventilation normale
  • Celle-ci est réalisée par le biais de sondes
    d'intubation trachéales ou de canules
    endo-trachéales nécessitant une trachéotomie.

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II - Les soins
  • 4. - Une ventilation normale
  • Les soins communs qui en découlent sont
  • La vérification de l'étanchéité du ballonnet
    basse pression et éventuellement l'ajustement de
    la pression de gonflage.
  • Le changement quotidien et soigneux des moyens de
    contention (lacs) avec protections latérales et
    de la nuque.

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II - Les soins
  • 4. - Une ventilation normale
  • La vérification de la bonne position de la sonde
    en fonction du repérage centimétrique, afin
    d'éviter une extubation ou une intubation
    sélective.

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II - Les soins
  • 4. - Une ventilation normale
  • La sonde endo-trachéale nécessite pour sa part
    des soins de l'orifice chirurgical, soins
    stériles associant nettoyage, désinfection et
    réfection de la cravate ou pose de surgimousse
    ou metalline.

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II - Les soins
  • 4. - Une ventilation normale
  • A cela s'ajoute des soins préventifs (en
    prévention des surinfections et des bouchons
    muqueux)
  • Humidification et réchauffement des voies
    aériennes.
  • Par échangeur/filtre ou humidificateur chauffant
    actif.

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II - Les soins
  • 4. - Une ventilation normale
  • Toujours dans la rubrique des soins préventifs
  • Aérosols de fluidifiants ou instillations.
  • Aspiration systématique, non contaminante, donc
    stérile et surtout atraumatique.

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II - Les soins
  • 5. - Une température centrale normale
  • Les soins sont fonction ici du fait qu'il s'agit
    d'une hypo ou hyperthermie.

39
II - Les soins
  • - En cas d'hypothermie, il faut réchauffer le
    malade par
  • Des couvertures supplémentaires.
  • Une couverture dite de survie.
  • Une couverture chauffante.
  • Autres humidificateur chauffant, dialyse.
  • Série d'hémocultures pour la recherche d'agents
    infectieux.

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II - Les soins
  • - En cas d'hyperthermie, il faut refroidir le
    malade par
  • - Glaçage.
  • - Des antipyrétiques ou neuroleptiques en cas de
    défaillance des centres végétatifs.
  • - Série d'hémocultures pour la recherche d'agents
    infectieux.

41
II - Les soins
  • 6. - Un équilibre hémodynamique
  • Par la surveillance du pouls, de la tension
    artérielle, de la pression veineuse centrale
    (PVC), de la diurèse horaire.
  • En vérifiant les seringues damines
    vaso-pressives (vitesse, concentration, fin
    d'administration), les pompes volumétriques
    (débit, horaire, avance, retard).

42
II - Les soins
  • 6. - Un équilibre hémodynamique
  • Par surveillance de la fonction rénale.
  • Par surveillance d'une bonne hydratation par
    observation du pli cutanée, sécheresse des
    aisselles, bilan des entrées et des sorties,
    recherche d'hypovolémie, état de torpeur.

43
II - Les soins
  • 7. - Un apport nutritif suffisant
  • Sous forme de glucose essentiellement associé aux
    vitamines et oligo-éléments et par produits
    liposolubles.
  • En perfusion IV centrale car les solutions
    utilisées sont généralement hypertoniques et
    réparties sur la journée.

44
II - Les soins
  • 7. - Un apport nutritif suffisant
  • S'il s'agit d'une alimentation entérale, on
    vérifiera la sonde gastrique ou la gastrotomie,
    on les rincera suivant les protocoles et surtout
    on surveillera les débits et les volumes
    administrés.
  • Vérifier la diarrhée et la constipation.

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II - Les soins
  • 8. - Une bonne asepsie
  • Des pansements.
  • Des voies d'abords périphériques.
  • Des cathéters veineux centraux et voies
    artérielles. A vérifier et changer si souillé.
  • Rechercher des signes d'intolérance.
  • Lasepsie est, dans ce cas très précis, de
    rigueur.

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II - Les soins
  • Le rôle de lIDE et de lIADE en réanimation
    sont essentiels dans la prévention des
    complications infectieuses et de décubitus.
  • En résumé
  • Nursing avec soins spécifiques aux malades
    sédatés, sondés, alités.
  • Prévention d'escarres et positionnement toutes
    les 3 heures.

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II - Les soins
  • Prévention des attitudes vicieuses.
  • Soins de bouche, de nez, une fois par équipe.
  • Soins oculaires pour éviter les ulcérations de la
    cornée larmes artificielles et occlusion
    complète.
  • Soins du périné et des organes génitaux, une fois
    par équipe.

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II - Les soins
  • Prévention des pathologies thrombo-emboliques.
  • La gestion des voies veineuses est une lourde
    charge. Les produits utilisés, la nécessité d'un
    remplissage rapide et l'alimentation parentérale
    imposent une vérification rigoureuse des voies
    veineuses périphériques et centrales.

49
II - Les soins
  • Et surtout
  • Mise en place de protocole pour tout ce qui
    concerne la décontamination du matériel de
    réanimation et les soins infirmiers.

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II - Les soins
  • A côté de cela, il ne faut pas négliger le
    travail écrit qui consiste en la mise à jour et à
    la tenue de la feuille de surveillance. Sur ce
    document doit figurer les apports (solutés,
    perfs, traitements), les pertes (vomissements,
    diarrhées, diurèse), pouls, tension artérielle,
    température, fréquence respiratoire, paramètres
    du respirateur, l'exécution des soins prescrits.

51
II - Les soins
  • Tout ceci afin qu'aucun élément, qui aurait vite
    fait de compromettre le pronostic vital de la
    personne, ne soit négligé.

52
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • GENERALITES - ELEMENTS ANATOMIQUES 
  • La boite crânienne représente une cavité
    indéformable percée dun orifice la mettant en
    communication avec le canal médullaire de la
    colonne vertébrale.
  • Les éléments constitutifs de la boite crânienne,
    peuvent être classés en trois compartiments
    délimités par des parois cellulaires ou
    vasculaires.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • GENERALITES - ELEMENTS ANATOMIQUES 
  • La pression intracrânienne naît de léquilibre
    harmonieux des 3 secteurs ou volumes renfermés
    dans la boîte crânienne.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • GENERALITES - ELEMENTS ANATOMIQUES 
  • Quels sont ces secteurs ou volumes ? 
  • Le cerveau ou parenchyme dun volume de 1200 à
    1500cc.
  • Le liquide céphalo-rachidien (L.C.R) dun volume
    de 100 à 150cc.
  • Les milieux vasculaires (artères et veines) dun
    volume de100 à 150cc.

55
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • GENERALITES - ELEMENTS ANATOMIQUES 
  • La pression exercée par ces trois milieux est une
    constante (normale 10 mmHg au repos en décubitus
    dorsal) liée au volume occupé par chacun deux.
    La toux, la parole, la colère, leffort peuvent
    faire varier cette pression qui peut atteindre
    des niveaux élevés mais de façon brève.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • GENERALITES - ELEMENTS ANATOMIQUES 
  • Ces 3 secteurs peuvent par leur augmentation
    isolée ou associée, créer une hypertension
    intracrânienne (HIC).

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LE MECANISME DE LHYPERTENSION INTRACRANIENNE
  • Le mécanisme de lhypertension intracrânienne
    (HTIC) est en rapport avec laugmentation dun ou
    plusieurs, des trois secteurs.
  • Il peut également résulter de la constitution
    dun quatrième secteur qui exercera une pression
    supplémentaire.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LE MECANISME DE LHYPERTENSION INTRACRANIENNE
  • La collection dun hématome qui, de par son
    volume, va provoquer une augmentation de pression
    dans lenceinte inextensible de la boite
    crânienne. (quatrième secteur ).

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LE MECANISME DE LHYPERTENSION INTRACRANIENNE
  • La rétention de LCR (par obstruction des voies de
    réabsorption et/ou de circulation) qui va
    réaliser un tableau dhématome de constitution
    plus lente. (quatrième secteur).

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LE MECANISME DE LHYPERTENSION INTRACRANIENNE
  • Lœdème cérébral réactionnel dont lapparition va
    entraîner une augmentation du volume de
    lencéphale selon deux modèles. Lœdème dorigine
    vasogénique par lésions des capillaires qui se
    déversent dans le milieu interstitiel ou, lœdème
    cytotoxique par lésion de la cellule avec entrée
    de liquide dans le milieu intracellulaire.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • INDICATION DU MONITORAGE DE LA PIC
  • Un score de GLASGOW inférieur à 7 nécessite une
    sédation et donc un monitorage de la PIC.
  • Ce monitorage devient un
  • Elément de surveillance de lefficacité des
    thérapeutiques utilisées afin de les limiter au
    nécessaire.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • INDICATION DU MONITORAGE DE LA PIC
  • Elément de surveillance des patients dans le
    coma, lélévation de la PIC précède les signes
    cliniques ce qui permet de débuter précocement un
    traitement qui nest pas dépourvu deffets
    secondaires délétères (Mannitol?, Pentothal?) et
    qui aura pour but de maintenir la pression de
    perfusion cérébrale (PPC).

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • INDICATION DU MONITORAGE DE LA PIC
  • Elément de pronostic, lélévation précoce et
    importante est signe de mauvais pronostic avec
    risque de mortalité élevé ou de séquelles
    neurologiques importantes.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LES DIFFÉRENTS TYPE DE MONITORAGE DE LA PRESSION
    INTRA-CRÂNIENNE
  • Les cathéters de type CAMINO? 
  • Principe de fonctionnement 
  • Ce sont des cathéters à fibres optiques dont la
    tête de pression est localisée à lextrémité
    distale du cathéter. En effet cette extrémité
    comporte une membrane semi-rigide réfléchissante.

65
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LES DIFFÉRENTS TYPE DE MONITORAGE DE LA PRESSION
    INTRA-CRÂNIENNE
  • Les cathéters de type CAMINO? 
  • Principe de fonctionnement 
  • Une source illumine la membrane qui réfléchit la
    lumière vers des cellules photosensible. Ainsi
    lintensité de la lumière réfléchie est
    proportionnelle à la pression qui règne dans la
    boîte crânienne.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LES DIFFÉRENTS TYPE DE MONITORAGE DE LA PRESSION
    INTRA-CRÂNIENNE
  • Capteur intraparenchymateux 
  • Intérêt  Bonne fiabilité, peu de complications.
  • Limites  Assure seulement une surveillance.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LES DIFFÉRENTS TYPE DE MONITORAGE DE LA PRESSION
    INTRA-CRÂNIENNE
  • Capteur intraventriculaire  Technique de
    référence
  • Intérêt  Bonne fiabilité, assure surveillance et
    traitement par soustraction de LCR.
  • Limites  Risque septique important (Contrôles
    bactériologiques réguliers), hémorragie sur le
    trajet de la ponction.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • INTERPRETATION DE LA PIC
  • Il convient de comprendre que ce qui est
    fondamental  ce nest pas tant la PIC mais la
    pression de perfusion cérébrale (PPC) dont la PIC
    nest quun élément.
  • PPC PA moyenne PIC 70 mmHg

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • Lobjectif doit être de maintenir une PPC
    adéquate plus que de se fixer un niveau de PIC
    donné. En effet, le DSC est directement corrélé à
    la PPC et les facteurs qui agissent sur la PIC
    peuvent être délétères sur la PA moyenne et/ou le
    DSC. Certains préconisent en particulier chez le
    traumatisé crânien le maintien dune PPC
    supérieure à 70 mmHg.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • En recourant à lutilisation systématique
    damines pressives associées à un remplissage
    vasculaire. Chez le traumatisé crânien une chute
    même modérée de la pression artérielle systémique
    peut être rapidement délétère et entraîner une
    élévation de la PIC. La tendance est de
    privilégier le contrôle de la PPC sur celui de la
    PIC.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • CAUSES DAUGMENTATION DE LA PIC CHEZ LE
    TRAUMATISÉ CRÂNIEN
  • A - Générales  Douleurs, hypoxie, hypercapnie,
    HTA, lutte contre le respirateur, hyponatrémie,
    augmentation de la pression intrathoracique (PNO,
    PEP)

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • CAUSES DAUGMENTATION DE LA PIC CHEZ LE
    TRAUMATISÉ CRÂNIEN
  • B - Cérébrales  Hématomes, œdème, troubles de la
    cinétique du LCR, comitialité, augmentation du
    volume sanguin cérébral, engagement cérébral.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • LES MOYENS THERAPEUTIQUES
  • A Orientation
  • Il faut savoir quune valeur de PIC devient
    pathologique au dessus de 15 à 20 mmHg pendant
    plus de 10 mn. La surveillance porte sur le
    chiffre, la rapidité de la hausse et sa durée.
    Une élévation brutale ou non mais qui dure est un
    critère dappel dautant plus quelle compromet
    la PPC.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • B Traitement standard
  • Il sera articulé autour du maintien dune PPC gt
    70mmHg.
  • Pour cela le traitement prendra en compte tous
    les paramètres intervenant dans la régulation du
    DSC.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • a - ventilation assistée contrôlée
  • Pour éviter les variations du DSC avec les
    variations de la PaO2 et de la PaCO2.
  • Pas dhypercapnie ni dhypoxie. Lobjectif étant
    alors une PaCO2 à 35 mmHg et une PO2 gt 90 mmHg.
    Le PH agissant de la même façon que la PaCO2 doit
    être normal.

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III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • b - sédation
  • Pour obtenir une adaptation au respirateur et une
    absence de mouvements anormaux et une non
    réaction aux soins. La sédation permet également
    de mettre au calme le cerveau en diminuant sa
    consommation en oxygène. En pratique, elle est à
    base de Morphinomimétique et benzodiazépine (si
    létat tensionnel lautorise).

94
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • c - équilibre tensionnel
  • Pour maintenir la PPC en contrôlant la PAM et
    préférer une PAM élevée et ce dautant que la PIC
    lest aussi.
  • Par une expansion volumique (ELOHES? /-
    ALBUMINE?), la mise en route de catécholamines et
    la correction dune anémie si nécessaires.

95
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • d - équilibre hydroélectrolytique
  • Pour éviter laggravation de lœdème. Par
    lapport de cristalloïdes et délectrolytes. Le
    sérum physiologique est ici le cristalloïde de
    choix. Les solutés glucosés sont à proscrire en
    phase aiguë. Pas hyperglycémies qui favorisent
    lischémie cérébrale.

96
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • e - prévention et traitement des crises
    dépilepsie
  • Pour éviter laugmentation de consommation dO2
    et de la PIC.
  • En prévention Gardenal? / Dépakine?.

97
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • f - traitement de lhyperthermie
  • Pour éviter la vasodilatation et donc
    laugmentation de consommation dO2,
    lhypercapnie et lacidose.
  • Il faut instaurer un hypothermie légère (35) par
    une couverture refroidissante, des poches de
    glace, des linges humides et antipyrétiques.

98
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • g - Postures
  • Proclive à 30 est à maintenir constamment y
    compris pendant la toilette.
  • Eviter la gêne au retour veineux (pas de liens de
    trachéotomie ou de sonde dintubation trop
    serrés).

99
(No Transcript)
100
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • g - Postures
  • Maintenir la tête dans laxe du corps, pas
    dhyperflexion de la tête en avant (risque de
    plicature des jugulaires).
  • Eviter le Trendelenbourg.

101
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • h - Soustraction de LCR
  • Par le biais du cathéter intraventriculaire.
    Faire une courbe du liquide drainé.
  • Asepsie. Recherche systématique de linfection
    et examens bactériologiques réguliers.

102
(No Transcript)
103
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • i - Soins
  • Les soins à risques seront fait après
    renforcement de la sédation, si nécessaire
    (aspiration bronchiques, changement de canule de
    trachéotomie, mobilisations pour changes). Ils
    peuvent également être regroupés.

104
III - Les spécificités du traumatisé crânien
grave
  • C Traitement des poussées sévères
  • Traitement hyperosmolaire
  • Mannitol 20 ou SSH 14
  • Traitement Protecteur Cerebral
  • Thiopental
  • Traitement chirurgical
  • Volet

105
(No Transcript)
106
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES DEFINITION DE LA TRACHEOTOMIE
  • La trachéotomie est un acte chirurgcal,
    consistant après incision de la trachée, à mettre
    en place une canule intra trachéale.
  • Cest une technique dabord des voies aériennes
    qui est bien standardisée. Elle peut être
    chirurgicale ou percutanée.

107
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INDICATION DE LA TRACHEOTOMIE
  • Bien que la trachéotomie ne soit pas
    l'exclusivité d'un service de réanimation,
    plusieurs motifs subsistent pour justifier son
    indication et en faire un soin incontournable.

108
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INDICATION DE LA TRACHEOTOMIE
  • La trachéotomie peut être pratiquée dans des
    contextes divers
  • - Dans un cas d'urgence vitale, chirurgicale ou
    médicale, lorsque l'intubation est impossible,
    par exemple en traumatologie faciale et ORL, en
    cas d'oedème laryngé.

109
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INDICATION DE LA TRACHEOTOMIE
  • - Lors d'une pathologie respiratoire chronique,
    la trachéotomie est une alternative choisie par
    nécessité lorsque le bénéfice d'une intubation
    est inférieur au risque quand une ventilation de
    longue durée est prévisible.

110
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INDICATION DE LA TRACHEOTOMIE
  • - Dans le cas de maladie néoplasique impliquant
    la sphère laryngée, la trachéotomie peut
    constituer, dans ce cas très précis, un geste
    définitif.

111
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INDICATION DE LA TRACHEOTOMIE
  • - Dans certains troubles neurologiques graves
    tels que comas, problèmes de déglutition
    permanents, la trachéotomie assure le maintien
    de la liberté des voies aériennes supérieures.

112
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INTERET DE LA TRACHEOTOMIE
  • Les avantages recherchés par le court-circuit des
    voies aériennes sus-glottiques sont d'éviter les
    complications liées à une intubation de longue
    durée, et d'améliorer les possibilités de sevrage
    de la ventilation en diminuant l'espace mort.

113
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INTERET DE LA TRACHEOTOMIE
  • L'objectif à plus ou moins long terme est d'abord
    le sevrage de la ventilation mécanique, avec par
    la suite le retrait de la canule de trachéotomie.

114
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INTERET DE LA TRACHEOTOMIE
  • En facilitant les gestes techniques, la
    trachéotomie participe en terme de confort accru
    et de qualité de vie pour tous les patients.

115
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • GENERALITES INTERET DE LA TRACHEOTOMIE
  • Ils bénéficient d'une mobilité céphalique, d'une
    déglutition correcte, ce qui leur permet parfois
    de reprendre une alimentation normale, et
    d'éliminer ainsi une autre source de complication
    qu'est la sonde gastrique.

116
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • La désinfection, le pansement, la fixation
  • L'orifice trachéal est sensibilisé par une plaie
    chirurgicale et irrité par un corps étranger
    qu'est la canule.

117
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • La désinfection, le pansement, la fixation
  • Le nettoyage de l'orifice trachéal, le changement
    du pansement protecteur et de la lacette de
    fixation se font plusieurs fois par jours. Selon
    le protocole en vigueur dans le service. Il
    sagit dun soins stérile.

118
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • La désinfection, le pansement, la fixation
  • Pansement et lacette absorbent les sécrétions
    bronchiques et permettent le développement d'un
    foyer humide. Ce foyer pouvant être un point de
    départ infectieux et provoquer un retard dans la
    cicatrisation des berges de l'orifice trachéal.

119
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • La désinfection, le pansement, la fixation
  • Ces différentes manipulations réactivent l'effet
    irritatif de la canule qu'il est obligatoire de
    mobiliser légèrement pour assurer un soin
    efficace. Le retentissement se traduit par une
    toux, un effet désagréable allant jusqu'à la
    douleur.

120
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • Le changement de chemise et de canule
  • L'utilisation de canules munies d'une chemise
    interne permet de diminuer considérablement le
    changement complet de la canule pour ne réaliser
    que le changement de la partie interne.

121
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • Le changement de chemise et de canule
  • Le changement de chemise interne n'est pas le
    geste le plus pénible en terme de douleur, à
    condition que la canule soit bien fixée.
    Cependant il entraîne brièvement chez les
    patients ventilés, une rupture de la ventilation,
    source de gène respiratoire importante.

122
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • Le changement de chemise et de canule
  • La chemise interne doit être décontaminée et
    stérilisée à froid.
  • Il est donc nécessaire davoir un seconde chemise
    interne prête à lemploi dans le box.

123
IV - Les soins à la personne
trachéotomiséé
  • Le changement de chemise et de canule
  • Le changement de canule est particulièrement
    redouté par les patients. Car il cumule à la fois
    une sensation douloureuse en mobilisant le
    carrefour laryngé, et un inconfort respiratoire
    majoré par rapport au précédent.
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