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Intoxications m

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Intoxications m dicamenteuses Dr Ph. BOITTIAUX Service d urgence CHRU de Lille Intoxications m dicamenteuses repr sentent entre 20 et 60 % des admissions dans ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Intoxications m


1
Intoxications médicamenteuses
  • Dr Ph. BOITTIAUX
  • Service durgence CHRU de Lille

2
Intoxications médicamenteuses
  • représentent entre 20 et 60 des admissions dans
    les services durgence
  • la mortalité doit en être faible 0,5 et 1
    (réanimation pour les plus graves)
  • Suppose une attitude rigoureuse
  • Il y a un tri important à faire entre
    intoxications bénignes ou graves (ou
    potentiellement graves) savoir les reconnaitre
  • demandent un traitement immédiat et des mesures
    urgentes à prendre
  • la prise en charge à plus long terme est
    importante sinon risque de récidive
  • prévention des incidents possibles et des
    séquelles

Les intoxications les plus graves nentraînent
pas de coma
3
Intoxications médicamenteuses
  • circonstances de survenue
  • volontaires à but suicidaire, voire
    toxicomaniaques très fréquentes 80
  • accidentelles
  • enfants de moins de 6 ans (accident domestique)
  • erreur thérapeutique problème de dose / kg
    pour lenfant
  • automédication chez ladulte et erreurs chez le
    vieux (vision, Alzheimer..)
  • insuffisance rénale (voire hépatique) )
    accumulation par non-élimination
  • criminelles rares mais y penser
  • risques
  • immédiats arrêt cardio-respiratoire, état de
    choc, détresse respiratoire, inhalation
    bronchique.
  • secondaires insuffisance hépato-cellulaire,
    rénale, fibrose pulmonaire, séquelles
    neurologiques et psychiatriques

savoir reconnaître lintoxication ne pas
méconnaître une intoxication poly-médicamenteuse p
enser aux substances à action lente ou retardée
mais dangereuses ex colchicine,
paracétamol, hypoglycémiants

4
Diagnostic
  • souvent facile
  • le malade le dit ou avoue avoir pris des
    substances (interrogatoire  policier )
  • les circonstances de découverte sont évocatrices
  • emballage, appareil de chauffage,
    garage , erreur manifeste..
  • peut être difficile
  • le patient nie
  • on na aucune histoire, pas dinterrogatoire
    possible, pas de famille..
  • impossible
  • quand une maladie peut expliquer les signes,
    quand il ny a pas de contexte
  • y penser si
  • symptomatologie aigüe, mal expliquée, en ciel
     serein  (enfant)
  • devant tout tableau non facilement expliqué par
    clinique ou para clinique

5
Les différent tableaux (1)
  • coma (rappel ce ne sont pas les plus
    graves)
  • noter la profondeur du coma (stade de Glasgow) et
    son évolution
  • ici pas de signes en  foyer  (asymétrie)
    la biologie est  normale 
  • coma calme et hypotonique le plus souvent
  • exception convulsions, signes de
    Babinski et hypertonie (cf CO, antidépresseurs)
  • avec collapsus (pas classique dans un autre
    coma), hypoventilation, hypothermie
  • attention à lhémorragie méningée, au coma
    post-anoxie
  • convulsions
  • doivent faire rechercher une intoxication (enfant
    )
  • oriente vers certains toxiques
  • à linverse peuvent exister en cas de sevrage
    aigu de certaines substances (alcool)
  • attention aux antidotes (anexate) chez
    lépileptique traité, en cas dintoxication aux
    antidépresseurs tricycliques, aux stupéfiants..
  • ) re-effet brutal du médicament

6
Les différent tableaux (2)
  • troubles du rythme
  • très évocateur (sauf en cas de cardiopathie
    connue)
  • toujours faire un ECG troubles dus aux toxiques
    ou à un ionogramme perturbé ???
  • anomalie de conduction (élargissement du QRS)
  • cf tricycliques, quinine, anti-arythmiques..
  • anomalie de lespace QT (phénothiazines)
  • tachycardie fréquente ou bradycardie évocatrice
    (digitaliques et bétabloqueurs)
  • Grande prudence dans le traitement de ces
    troubles du rythme
  • corriger dabord un trouble ionique, une
    acidose, une hypoxie/hypercapnie
  • utiliser les antidotes
  • les anti-arythmiques utilisés sur-ajoutent une
    intoxication cardiotrope

7
Les différent tableaux (3)
  • troubles gastro-intestinaux
  • très fréquents et non spécifiques
  • orientent vers une intoxication sils sont très
    marqués (champignons, colchicine, digitaline,
    métaux lourds, insecticides..)
  • acidose métabolique cf gaz du sang /
    hyperventilation
  • on doit éliminer un état de choc, une
    acido-cétose, une crise convulsive
  • évoque assez nettement alors une intoxication cf
    antigel, aspirine, méthanol
  • insuffisance rénale et/ou hépatique
  • éliminer une cause évidente hépatite virale,
    obstacle sur les voies rénales ou hépatiques, un
    choc rechercher les antécédents

8
Interrogatoire
  • du malade sil est conscient
  • produit (s) ? dose heure dabsorption,
    antécédents ..
  • de lentourage ou/et des secours (sil est peu
    ou inconscient)
  • identité adresse numéros de téléphone
  • circonstances de découverte (lieu précis,
    emballage vide, appareil de chauffage, salle de
    bain, garage .. et dosage éventuel sur place du
    CO)
  • les premiers signes
  • les antécédents

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Examen Clinique (1)
  • en cas dintoxication évidente
  • rechercher les signes de gravité
  • rechercher les complications indirectes
    (encombrement respiratoire, rhabdomyolyse ..)
  • en labsence dorientation précise
  • regrouper les signes qui pourraient évoquer une
    intoxication particulière
  • en cas daggravation brutale
  • évoquer une intoxication sur-ajoutée ou un
    produit à effet retard dans un contexte de
    poly-médicaments

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Examen Clinique (2)
  • toujours complet mais attention à
  • la température et notamment lhypo-thermie
    (sauf noyade, myxoedème..)
  • lexamen des téguments
  • coloration intoxication ex CO .. ou
    complication (cyanose ..)
  • coupures, injections, plaies, brûlures..
  • lésions de compression rapides (coude, genoux,
    crête iliaque ..) ) dosage CPK
  • sueurs (cf hypoglycémie, organo-phosphorés,
    salicylés..)
  • lodeur de lhaleine
  • alcool, hydrocarbures, cyanure, acido-cétose..
  • lexamen pulmonaire
  • hypoventilation (fréquence, amplitude,
    saturomètre..), OAP, encombrement, inhalation ..
  • lexamen cardio-vasculaire
  • signes de choc, arythmie ) antidépresseurs/
    produits cardiotropes
  • chiffrer la diurèse et dépister une I. Rénale

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Examens complémentaires
  • 2 objectifs
  • affirmer le diagnostic
  • dosage  qualitatif  des toxiques cf urines
    sang liquide gastrique ..
  • ) toujours prélever mais nenvoyer que si
    intox. grave, incertaine, cas particuliers (ex
    paracétamol, lithium, CO, cholinestérase,
    éthanol, fer , ..)
  • résultats évidents ou trop tardifs , chers, ou
    que surveillance simple
  • interpréter les résultats selon contexte
    attention au taux thérapeutique
  • garder les prélèvements au réfrigérateur ou les
    congeler pendant 8 jours
  • dans certaines circonstances (suspicion
    de crime, état inexpliqué..)
  • préciser la gravité de lintoxication et
    lexistence de complications
  • taux sérique du produit quantitatif (et non
    plus un dosage  qualitatif )
  • on pourra calculer la dose initiale si on sait
    le laps de temps prise-dosage
  • bilan hépatique, bilan de coagulation, NF, iono,
    glycémie et urée sanguines
  • ECG, RX de poumon, gaz du sang....

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Attitude pratique
  • apprécier les signes de gravité circulation,
    ventilation, conscience ? ABC
  • mettre en oeuvre rapidement les mesures de
    sauvegarde
  • ) la mortalité a baissé de 10 à 20 il y a 30
    ans à moins de 0,5
  • lintubation (et la ventilation) sera très facile
    car elle évite la dépression respiratoire et les
    complications respiratoires ( liées aux troubles
    de conscience, aux troubles de déglutition ..aux
    convulsions en traitement ..)
  • prudence si collapsus ou choc souvent
    hypovolémie et donc remplissage
  • mais aussi souvent insuffisance cardiaque )
    réévaluation fréquente
  • un arrêt cardio-respiratoire doit bénéficier des
    mesures de réanimation habituelle mais ici
    prolonger car hypothermie et barbituriques
    protecteurs

Position latérale de sécurité avant lhôpital et
avant le SMUR si troubles de conscience,
vomissements. Secourisme Le malade doit être
gardé à jeun, avec une perfusion de sérum
glucosé Pas de vomissements à provoquer si
trouble de conscience ou caustiques
13
Prévention Position latérale de sécurité
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Appel au centre anti-Poison
  • on ne peut pas tout connaitre il y a des
    milliers de produits
  • parfois les observations dintoxication sont
    rares mais parfois graves
  • téléphoner au moindre doute
  • avoir le nom, si possible la composition du
    produit. Voie dintoxication ?
  • dose ingérée probable et délai entre prise et
    découverte
  • sexe, âge du patient et poids, tares éventuelle,
    grossesse éventuelle
  • signes cliniques pouls, respiration, conscience
  • ) réponses sur la gravité, conseils immédiats et
    mesures à prendre
  • par une équipe entraînée, spécialisée et
    disponible 24 h sur 24
  • ) appel au pompier (tel 18) et/ou SAMU (tel 15
    ou 112) si gravité

Tel LILLE 03 20 44 44 44 ou 0825 812 822 ou
chru-lille.fr/cap
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Traitement symptomatique
  • mesure de sauvegarde vitale traiter une
    détresse cardio-respiratoire ou neurologique
  • mise en place systématiquement dune voie
    veineuse
  • oxygène si troubles ventilatoires
  • réchauffement ou lutte contre lhypothermie
  • traitement ou prévention des compressions
  • prévenir lhypoglycémie
  • traiter les désordres hydro-électrolytiques ou/et
    acido-basiques

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Traitement toxicologique
  • 3 buts
  • empêcher la poursuite de lintoxication
  • lutter contre laction du toxique
  • augmenter lélimination du toxique

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Traitement toxicologique1) Empêcher la poursuite
de lintoxication
  • Il faut éliminer le toxique de son point dentrée
  • 5 voies dentrée
  • digestive cutanée respiratoire
    Intra-veineuse/intra-tissulaire oculaire
  • IV ou I. Tissulaire on ne peut pas faire grand
    chose
  • yeux lavage oculaire prolongé sérum
    physiologique ou eau CS ophtalmo
  • peau déshabiller le patient lavage à leau
    attention pour le personnel
  • respiratoire évacuer au grand air ventiler si
    besoin mais attention à lair rejeté
  • tube digestif

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Traitement toxicologique1) Empêcher la poursuite
de lintoxication
  • tube digestif
  • labsorption est fonction du temps, de la
    quantité, du toxique
  • vomissements provoquées que sur malade
    conscient
  • utilisé surtout en pédiatrie le lavage
    gastrique nest pas facile
  • sirop dipéca 1 g / kg sans dépasser 20 g. A
    éviter pour les moins de 12 mois
  • lapomorphine en SC 0,1mg/kg moins utilisée
    actuellement

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  • lavage gastrique très courant en cas
    dintox. massive même tardivement
  • sonde gastrique de gros diamètre, en positon
    assise si conscient
  • sous couvert dintubation et en position
    latérale si trouble de conscience
  • volume de 10 l eau tiède 4g Na Cl / l chez
    ladulte S.physio chez lenfant
  • dans les 6 H après ingestion et même plus tard
    si effets anticholinergiques

Contre-indiqué si caustiques, hydrocarbures,
produits moussants
Ne jamais donner du lait dans les intoxications
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  • empêcher labsorption du toxique
  • ) utilisation du charbon activé (carbomix)
  • adsorbe à sa surface des corps hydro et
    lipo-solubles
  • diminue la quantité de toxique libre dans
    lintestin et évite le cycle entéro-hépatique
  • par sonde gastrique ou per os 50 à 100 g chez
    adulte 1 g / kg enfant
  • risque de pneumopathie sévère si inhalation
  • expose à des incidents occlusifs si on répète les
    doses par 4 à 6 H
  • NB autre adsorbant cholestyramine (questran)
    si digitaliques

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Traitement toxicologique2) Lutter contre
laction du toxique
  • On va neutraliser le toxique ou lutter contre ses
    actions
  • Antidote (neutraliser le produit) ou
    antagoniste (contre ses effets)
  • lanexate(flumazil) antagoniste parfait des
    benzodiazépines
  • 0, 3 mg IVd à répéter chaque minute jusquau
    réveil. Max 2 mg
  • attention à leffet transitoire et ré
    endormissement
  • peut démasquer une épilepsie ou laction
    convulsiviante de certains toxiques
  • le narcan(naloxone) antagoniste parfait des
    morphinomimétiques
  • titration dun 1O ème dampoule / attention à
    leffet transitoire, à leffet explosif
  • prostigmine en cas dintoxication à latropine (
    et certains pesticides)
  • convulsions et bradycardie possible augmente
    les secrétions
  • anticorps spécifiques ex digidot si intoxication
    aux digitaliques (non dialysables)
  • vit B 12 (hydroxycobolamine cyanokit) contre
    cyanure ou fumées dincendie
  • N-Acétylcystéine en cas dintoxication au
    paracétamol car risque hépatique
  • vit K1 si intoxication avec des anticoagulants
    AVK (anti vit. K)

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Traitement toxicologique3) Augmenter
lélimination du toxique
  • élimination fécale lavage intestinal / laxatifs
    (sels de Mg lactulose)
  • élimination urinaire diurèse osmotique
  • indiquée si le toxique est à élimination rénale,
    sil est non néphrotoxique
  • contre-indiquée si I.cardiaque ou rénale, si
    OAP, en cas de sujet âgé
  • diurèse neutre 6 à 8 l on enchaîne SGH 10 , S
    Salé et mannitol 10 , 2 à 3 fois.
  • ex intox par phénothiazine, benzodiazépine de
    demi-vie longue
  • surveillance attention si retard de diurèse
    (risque d OAP)
  • diurèse alcaline on remplace le S Salé par du
    bicarbonate à 14 p 1000
  • ex intox barbiturique et aspirine
  • on vérifie le pH urinaire (doit être sup à 6)
    iono et gaz de contrôle
  • techniques dépuration extra-rénale
    exsanguino-transfusion (hémolyse) hémodialyse
    hémoperfusion sur colonne dabsorption
  • ) permet de corriger les T. métaboliques et
    déliminer le toxique
  • ) attention certains toxiques ne sont pas ou
    peu dialysables (digitaliques/colchicine..)

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Surveillance et sortie (1)
  • le traitement fait appel à des mesures
    symptomatiques et à une surveillance attentive
    ce nest pas toujours facile et simple
  • ) équipe médicale et paramédicale
    expérimentée, entraînée
  • ) plateau technique complet, 24 H sur
    24, réanimation lourde parfois
  • Quelques points
  • décision dintuber ou non ? jamais facile . Ne
    pas rajouter des problèmes
  • discuter la pose de voie veineuse centrale
    (risque chez un malade qui bouge)
  • réhydrater mais attention à lhyper hydratation,
    lhypo K et lhypo Na
  • qualité de la surveillance () conditionne
    lévolution du malade
  • dabord ne pas nuire  primum non nocere .
    Discuter l usage dantidote et de médicaments
    cela demande un surcroît de surveillance
  • traiter un collapsus nest pas facile bilan
    hémodynamique au besoin Attention au choc
    cardiogénique.

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Surveillance et sortie (2)
  • la surveillance du patient dépend
  • de la nature du toxique, de la dose ingérée, du
    délai entre prise et hôpital
  • de la pathologie du patient pré-existante et de
    l âge
  • de la manifestation deffets cliniques (surtout
    si graves ou potentiellement graves
  • gardez en observation les intoxiqués avec un
    médicament à effet tardif
  • ex nécrose hépatique secondaire à une
    intoxication au paracétamol
  • surveillance biologique et clinique parfois très
    tardive
  • ex aplasie médullaire tardive après
    ingestion de colchicine
  • mettre en oeuvre une prévention des récidives
  • cas des intoxications accidentelles réparation
    de la cause, mise sous clés des médicaments
    (enfants)
  • entretien psychiatrique si lintoxication est
    volontaire et orientation vers des structures
    spécialisées

Psychiatre
25
Les principales intoxications
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Salicylés aspirine
  • Dose toxique 10 g adulte 100 mg / kg Enfant
  • grave aux âges extrêmes de la vie ou/et si dose
    massive
  • délai des troubles rapides à très retardés si
    libération prolongée
  • Diagnostic
  • troubles sensoriels yeux, oreille..
  • hyperpnée hypo ou hyper T troubles digestifs
    déshydratation
  • alcalose respiratoire au départ (stimulation des
    centres) puis acidose
  • Troubles de la coagulation saignements
    gastriques
  • Traitement
  • Lavage gastrique charbon pansement gastrique
  • réhydratation
  • alcalinisation selon pH
  • ventilation si troubles respiratoires
  • dialyse à discuter si salicylémie sup à 1 g ou
    tableau grave

max enfant 60 mg/ kg /jour
27
Barbituriques anesthésie générale
  • dose thérapeutiques 15 à 25 mg / l
    dose toxique 10 fois plus
  • Action plus ou moins rapide selon le produit (
    longue phénobarbital contre thiopental
    anesthésique rapide et court)
  • absorption variable aussi et non parallèle à la
    durée daction
  • Diagnostic
  • coma hypotonique cf anesthésie
  • troubles respiratoires avec apnée possible,
    pneumopathie dinhalation
  • hypothermie et hypotension
  • rhabdomyolyse cf dosage des enzymes musculaires
    cpk
  • Traitement
  • classique lavage jusquà la 12 è H si
    barbituriques  lents  et charbon
  • diurèse alcalines
  • éviter les pneumopathies
  • réchauffement, remplissage

attention si alcool associé tout peut aller très
vite
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Diazépines et somnifères
  • effet anxiolytique, hypnotique, myorelaxant
    (myolastan), anticonvulsiviant
    (rivotril,urbanyl,valium)
  • absorption rapide, fixation sur les protéines du
    sang, métabolisme hépatique
  • demi-vie très variable de quelques heures à
    plusieurs jours (valium)
  • Diagnostic
  • troubles du comportement , déshinibition
  • puis dépression respiratoire et du système
    nerveux central avec coma
  • tachycardie hypotension
  • danger si dose massive, diazépines très sédatives
    (halcion,rohypnol), alcool
  • danger même à dose faible chez l I. respiratoire
    chronique
  • Traitement
  • charbon et lavage gastrique traitement
    symptomatique
  • antidote anexate(flumazil)

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le paracétamol (1)
  • très courant, vite absorbé, métabolisé par le
    foie sous forme de dérivés pouvant être toxiques
    pour le foie (surtout si le stock de glutathion
    sépuise) et le rein en cas de surdosage.
  • dose toxique 7,5 g chez ladulte 100 mg /kg
    enfant
  • diagnostic
  • peu de signes au début dans les 12-24 premières
    heures
  • puis anorexie, vomissements épigastralgies
  • les tests hépatiques saltèrent
  • enfin douleurs hépatiques et rénales, ictère,
    tests hépatiques désastreux
  • enfin insuffisance hépatique aiguë (ictère,
    encéphalopathie, saignements..)
  • et I rénale aiguë, pancréatite et myocardite
  • dosage de la paracétamolémie (connaître lheure
    de la prise) répéter au besoin
  • ) pronostic et aide au traitement

véritable bombe à retardement
30
le paracétamol (2)
200 µ /ml
  • traitement
  • lavage gastrique avant la 4ème H charbon à
    discuter
  • antidote (N-acétylcystéine) quand
  • dose sup. à 7, 5 g ou dose inconnue ??
  • la paracétolémie à la 4 ème H au dessus de 200 µg
    / ml ou 30 µg /ml à la 15 è H
  • per os 140 mg/kg puis 70 mg / kg par 4 H
  • IV (fluimucil) 150 mg / kg puis 50 mg / kg en
    4 H enfin 100 mg / kg en 16 H
  • à lextrême transplantation hépatique , dernier
    recours avant la mort

30 u/ml
4èH
15èH
31
Digitaliques
  • Produits chronotropes (fréquence) et dromotropes
    (conduction) négatifs
  • diagnostic
  • signes digestifs vomissements
  • troubles visuels flou, perturbation des
    couleurs
  • obnubilation ou agitation
  • troubles ECG bradycardie troubles de
    conduction
  • traitement
  • transport SMUR
  • hospitalisation avec scope
  • atropine
  • anti-arythmique lidocaine (xylocaine)
    dilantin voire pacemaker avec EES
  • anticorps (digidot) si gravité mais rares et
    chers

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carbamates
  • sédatifs et anxiolytiques Dose toxique 4 g
    adulte 50 mg / ml enfant
  • produits mépronizine(association avec un
    neuroleptique) équanil
  • diagnostic
  • coma calme, hypotonique de longue durée
    convulsions possibles
  • troubles hémodynamiques fréquents
    (hypotension, collapsus, choc)
  • traitement
  • hospitalisation
  • lavage répété ici car conglomérats charbon
  • traitement des convulsions et des troubles
    hémodynamiques
  • parfois épuration extra rénale (gravité dose
    massive taux sg sup 200 mg/l)
  • fibroscopie à la recherche de conglomérats qui
    entraînent des prolongations de durée d action
    ou des évolutions bi ou tri-phasiques

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Antidépresseurs tricycliquestype imipraminiques
  • Effet rapide du produit (parfois retardé car
    effet anti-cholinergique)
  • intoxication fréquente car très prescrits en cas
    de troubles psychiatriques
  • diagnostic
  • signes anticholinergiques (tachycardie bouche
    sèche constipation mydriase T. de
    l accommodation risque de rétention d urine
    et glaucome)
  • agitation, délire puis coma assez léger et/ou
    convulsions dépression respiratoire
  • troubles de conduction de l excitabilité ,
    choc cardiogénique, OAP
  • traitement
  • transport médicalisé même en labsence initiale
    de troubles
  • lavage (même si tardif) et charbon ?
  • intubation sondage Surveillance scope
    élargissement QRS
  • lactate de sodium lidocaine inotropes
  • éviter lanexate si benzodiazépines associées

effets rapides et parfois  explosifs  pour
laction cardiaque
34
diagnostic ECG
35
Troubles proportionnels à la kaliémie
36
(No Transcript)
37
(No Transcript)
38
Antidépresseurs tricycliquestype
non-imipraminiques
  • Moins toxiques pour le cÅ“ur athymil deroxat
    survector prozac floxyfral ixel
    effexor cantor vivalan ..
  • Vomissements
  • convulsions possibles (ludiomil, défanyl)
  • coma assez léger
  • signes anticholinergiques pour survector et
    deroxat
  • traitement
  • lavage et charbon ??
  • Traitement symptomatique

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Colchicine
  • Rare mais grave (mortalité sup à 30 )
  • facteurs de gravité dose sup à 0,8 mg / kg
    (toxique 0,15 mg / kg), baisse des facteurs de
    coagulation (facteur V) et choc cardiogénique
  • diagnostic
  • troubles digestifs et collapsus
  • puis troubles de coagulation aplasie médullaire
    et collapsus
  • traitement
  • lavage précoce , charbon ?
  • Traitement du collapsus
  • apport de plaquettes et de globules blancs ou
    médicaments contre la leucopénie. Surveillance à
    long terme
  • Anticorps spécifiques

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quinine
  • Dose toxique 3 à 4 g adulte 50 mg / kg enfant
  • Effets anti-arythmiques
  • diagnostic
  • troubles digestifs et neuro-sensoriels précoces
    (vision 9 H après ingestion)
  • effets cardio-vasculaires rapides mais pouvant
    être retardés en cas d association
  • coma avec convulsions possibles
  • dosage sanguin toxique pour 10 mg / l
  • traitement
  • hospitalisation avec surveillance du scope

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les bêta-bloquants
  • intoxication grave par ses effets cardiaques
    chrono et dromotropes négatifs, fréquente car
    très prescrits pour angor ou HTA ou dysthyroidie
  • diagnostic
  • bradycardie bloc auriculo-ventriculaire T. de
    conduction torsade de pointe ) collapsus et
    choc cardiogénique
  • coma et convulsions
  • broncho-spasme voire dépression respiratoire
  • traitement
  • SMUR et hospitalisation en soins intensifs
  • atropine, isoprénaline (isuprel)
  • catécholamines (dobutrex, isuprel..)
    entraînement électro-systolique)
  • voire adrénaline et glucagon (OK pour la
    tension mais peu accélérateur)
  • discuter intubation et ventilation si gravité ou
    /et T. respiratoires

42
Opiacés
  • tous dérivés du pavot ( morphine, codéine,
    héroïne..)
  • tous les opiacés entraînent une dépression
    respiratoire et un myosis
  • le danger est la bradypnée et à lextrême lapnée
    urgence de loverdose
  • autres signes
  • hypothermie, coma léger (si il ny a que
    lopiacé)
  • rhabdomyolyse surtout avec acidose et collapsus
  • OAP et pneumopathie dinhalation car souvent
    vomissements
  • convulsions et collapsus avec le di-antalvic
    (opiacé paracétamol)
  • risque danoxie cérébrale puis arrêt cardiaque si
    apnée longue
  • risque dendocardite et infections virales
    (sida,hépatite) si voie IV  sale 
  • traitement
  • corriger linsuffisance respiratoire (du
    simple au compliqué)
  • antagoniste parfait naloxone (narcan) mais
    durée limitée 45 minutes
  • ) peut servir de test diagnostic SAMU
    poly-intoxications
  • ) risque de récidive de la dépression à
    larrêt de leffet du narcan
  • ) nagit que sur les opiacés signes de
    sevrage aigu possible agitation

43
Toxicomanie (autre que opiacés)
  • alcool
  • dés inhibition puis coma avec
    rhabdomyolyse, hypoglycémie
  • amphétamine
  • hyperactivité, hallucinations, paranoïa, HTA,
    convulsions..
  • cocaïne
  • agitation mydriase, convulsions, tachycardie,
    angor, T. du rythme, infarctus
  • hallucinogène mescaline, LSD, kétalar, ectasy
  • mydriase, tachycardie, HTA, désorientation,
    distorsion des images visuelles, et du corps,
    dépersonnalisation
  • cannabis
  • troubles du comportement et de la vigilance
  • solvants trichloréthylène / colle diverse
  • ivresse, syndrome confusionnel, risque
    dasphyxie, hyper excitabilité cardiaque, risque
    rénal et hépatique

ne pas oublier le syndrome de manque des
intoxiqués
44
Intoxication au CO oxyde de carbone
  • Très fréquente ce nest pas un médicament mais
    un gaz incolore inodore
  • Se fixe sur lhémoglobine à la place de loxygène
    (250 fois plus)
  • Circonstances précises
  • salle de bain garage chauffage
    défectueux suicide
  • Attention lors du dégagement de la victime
    si lieu clos et riche en CO
  • Clinique céphalées T sensoriels troubles
    neurologiques et coma teinte cochenille de la
    peau
  • Diagnostic dosage CO air ambiant (pompier
    alarme) et sang
  • Traitement
  • Oxygènothérapie
  • Caisson hyper-bare si T. neurologiques âges
    extrême de la vie femme enceinte

45
Intoxications de lenfant
DURP 2002
46
Fréquence et gravité
Nombre dappels
Appels
Mortalité
mortalité
Âge (années)
AAP 1994
47
Répartition par âge
  • 2,2 millions dappels aux CAP des USA en 1999
  • âge (années) lt6 6-12
    13-19 enfants
  • proportion du total () 53 7
    7 67 /100
  • proportion des décès () 3 1
    6
  • daccidentelles 99 92 55
  • dintentionnelles 0,1 5 41
  • Litovitz et al. http//www.aapcc.org

48
Gravité
  • âge (années) lt6 6-12 13-19
  • Evolution ()
  • nul, mineur 98 95 82
  • modéré, majeur 2 5 18
  • décès 2/105 5/105 34/105
  • Litovitz et al. www.aapcc.org

49
Deux tableaux typiques pièges
  • 1er cas typique petit enfant
  • accidentelle, paucisymptomatique, bénigne
  • 2ème cas typique adolescent
  • volontaire, multiple, plus grave

Pièges diagnostiques T.S. du petit
enfant toxicomanie empoisonnement syndrome de
Münchausen (mère semblant dévouée mais brutale)
50
Lavage gastrique
  • Indications
  •  ingestion dune quantité potentiellement
    mortelle 
  • ingestion dans lheure précédente
  • tricycliques, colchicine, inhibiteurs calciques,
    digitaline, quinidiniques, carbamates, paraquat
    (SRLF, 1993)
  • Contre-indications
  • dérivés du pétrole, produits moussants
  • Réalisation (Décubitus Latéral G)
  • 50 SSI tiède 50 H2O ou salé iso
  • par tube de Faucher (le plus gros possible)
  • 10 ml/kg/passage, jusquà lobtention
  • dun liquide clair

Clin Toxicol 199735711
51
Charbon activé
  • Indications
  • intérêt prouvé dans lheure
  • proposé même après, si fort potentiel toxique
  • posologie 1g/kg, maxi 50 g/prise
  • substances non adsorbables
  • acides et bases forts
  • méthanol, éthanol, éthylène glycol
  • cyanure, fer, lithium, et métaux lourds
  • contre-indications, complications

Clin Toxicol 199735721
52
Intoxication paucisymptomatique
  • Appel systématique au centre anti-poison
  • attention aux  faux amis 
  • 1 prise orale de charbon
  • récipient opaque, yaourt
  • vomissements plus fréquents si donné par SNG
  • Pas d examens complémentaires
  • Surveillance / délais dapparition des effets
  • Abstention ???

53
Prévention
  • campagnes de prévention générale
  • éducation individuelle par les médecins
  • conditionnements de sécurité (ex. du DestopR)

54
Points à enseigner aux parents
55
Points à enseigner aux parents
56
Conclusion
  • Intoxications accidentelles bénignes
  • prise en charge  allégée 
  • vigilance conservée (consulter les Centres
    anti-Poison)
  •  pièges  diagnostiques
  • Intoxications graves
  • Prise en charge initiale symptomatique
  • Discuter rapidement la prise en charge spécifique

57
FIN Merci de votre attention
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