Title: DIETETIQUE DE L
1DIETETIQUE DE L ENFANT
- Denise Paillet Cadre diététicien
- CHU de Grenoble
2DIETETIQUE DE L ENFANT
- Les apports
- Le comportement alimentaire
- Le statut nutritionnel des petits français et les
mesures de santé - Le soin nutritionnel dans le cadre de l obésité,
des allergies alimentaires,du diabète
3DIETETIQUE DE L ENFANT
- Les apports
- Les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC)
- Assurer la croissance des organes, du squelette,
des muscles et du cerveau - Construire les défenses immunitaires
- Constituer des réserves énergétiques pour la
dépense physique
4LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Besoins énergétiques
- Protéines
- Lipides
- Glucides
- Eléments minéraux et Vitamines
5LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- L ENFANT
- Les besoins varient considérablement en fonction
de l âge - Sous la dépendance de la famille qui par tendance
naturelle est moins vigilante que dans la petite
enfance
6LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Besoins énergétiques
- Age
- Sexe
- Activité sédentaire, moyennement actif, sportif
7LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Besoins énergétiques
- Adolescents entre 10 et 18ans en fonction des
niveaux d activité - garçons, 50 kg 2150 à 3250 kcal/j
- filles, 45 kg 1800 à 2500 kcal/j
8LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- LES NIVEAUX D ACTIVITES
- sommeil et sieste
- télévision, micro ordinateur
- activités diverses, assises
- activité légère debout
- activités modérée (récréation, jeux peu actifs)
- activité moyennemarche, travail manuel,vélo
- EPS, entraînement
- compétition
9LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les ANC reposent sur les dépenses énergétiques
qui représentent plus de 98 des besoins en
énergie
10LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les Protéines
- Les besoins
- maintenance
- croissance
- apports sécuritaires
11LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
12LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les Protéines
- En moyenne la consommation en Europe dépasse
100g/j vers 13 à 15 ans soit des quantités trois
à cinq fois supérieures aux besoins !
13LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les Lipides
- source d énergie, 35 des apports
- source majeure d acides gras essentiels
- pas de restriction dans les premières années,
modification des apports à partir de 3 ans.
14LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les Lipidesmodification des apports
- limiter les graisses saturées
- les lipides totaux à 35 AET
- Le cholestérol à 300 mg/j
15LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les Glucides
- source d énergie complètent la ration
énergétique - principal carburant du muscle et du cerveau
- privilégier les amidons au saccharose
16LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les Glucides
- source d énergie complètent la ration
énergétique - principal carburant du muscle et du cerveau
- privilégier les amidons au saccharose
17LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les éléments minéraux
- Le sodium
- grande capacité de régulation de l excrétion
urinaire, il convient de ne pas habituer les
enfants à manger salé, les aliments en contenant
naturellement
18LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les éléments minéraux
- Le Potassium
- croissance
- compensation des pertes urinaires, cutanée et
digestives - encourager la consommation des aliments riches en
K (fruits, légumes et céréales)
19LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les éléments minéraux
- Le Phosphore
- présents dans les aliments en concentration
notable - teneur souvent accrue par la présence d additifs
- situation de carence très rare !
20LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les éléments minéraux
- Le Magnésium
- chez l enfant en croissance régulière, le besoin
est de 5 mg/kg/j - à la période pubertaire, le besoin augmente à 5,3
mg/kg/j - penser aux céréales complètes et légumes secs !!
21LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les éléments minéraux
- Le Calcium
- minéralisation minimale suivant la croissance
volumétrique - augmentation de la densité minérale
22LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les éléments minéraux
- Le Calcium
- manque de données en période prépubertaire
- études de bilan calcique, difficiles à conduire
et sujettes à des erreurs méthodologiques - études de supplémentation, suivies sur un terme
trop court et bénéfices obtenus restent incertain
à long terme - études épidémiologiques résultat discordants
23LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les éléments minéraux
- Le Calcium, ce que l on peut dire !
- Enfant pré pubère besoins 2 à 4 fois supérieurs
aux besoins de l adulte (mg/kg) - puberté et adolescence acquisition de 40 de la
masse osseuse 1200mg/j - 200 ml de lait 250 mg de Ca
24LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les éléments minéraux
- Le Fer
- La carence en fer est la plus fréquente en France
- Les aliments à privilégier VPO, légumes secs,
penser à l apport en Vit C - besoins
- 7mg/j de 1 à 7 ans
- 10 à 16 mg/j pendant l adolescence, plus élevés
chez la fille
25LES ANCédition 2000 coordonnateur Ambroise Martin
- Les Vitamines
- Vit D absorption intestinale du Ca
- Vit E apports liés aux apports en AGPI
- Vit K au dessus de 1 an besoins couverts par une
alimentation variée riche en légumes - Vit C et B à l exception de la B12, non
stockées, les apports doivent être réguliers
26DIETETIQUE DE L ENFANT
- Comment couvrir les besoins
- Le code de bonne conduite
- En structurant la journée alimentaire
lalimentation instinctive (grignotages et
envies) n est pas prioritaire ! - en variant l alimentation plusieurs
itinéraires alimentaires pour un même équilibre,
l important est de respecter les goûts de
l enfant !
27DIETETIQUE DE L ENFANT
- L aventure alimentaire et ses repères !
- Les produits laitiers un à chaque repas en
variant les types de produits - Viande, poisson, œuf
- 4 à 6 ans 60 à 80 gr/j
- 7 à 9 ans 100 à 120 gr/j
- 10 à 12 ans 120 à 150 gr/j
28DIETETIQUE DE L ENFANT
- L aventure alimentaire et ses repères !
- Féculents céréales, pain pomme de terre, légumes
secs, pâtes sous différentes formes à tous les
repas - Légumes et fruits 2 crus 2 cuits
- Matières grasses en quantité raisonnable en
variant les origines - Produits sucrés alimentation plaisir !
29DIETETIQUE DE L ENFANT
- L aventure alimentaire et ses repères !
- Les quatre grands moments de la journée
- Petit déjeuner
- Déjeuner
- Goûter
- Dîner
30DIETETIQUE DE L ENFANT
- Le petit déjeuner
- donner l habitude
- prendre le temps
- le partager
- accepter des caprices sur la composition,
l important est de préserver l envie
31DIETETIQUE DE L ENFANT
- Le déjeuner et le dîner
- moment de plaisir à partager
- jouer sur les équivalences légumes et fruits,
viande et produits laitiers - trouver des solutions même au prix de quelques
principes - dégoûts et aversions souvent passagers
- être ferme sur la prise du repas et évaluer les
grignotages
32DIETETIQUE DE L ENFANT
- Le goûtermoment utile et moment de plaisir
souvent propice à la consommation de produits
laitiers et de fruits
33LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- Le contexte de l enfance un moment opportun
pour apprendre à bien manger - envie d apprendre
- envie de plaire aux parents, à l instituteur
- prêts à écouter et imiter les adultes
34LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- Résultat d une étude menée sur 1000 enfants
entre 9 et 11 ans - Aliments et santé (fruits, légumes, laitages)
- Préférence vers les féculents, les sucreries et
pâtisseries - Source de connaissance la télévision !
- Importance du rituel familial 86 préfèrent
prendre leur repas en famille
35LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- L apprentissage du goût maturation du goût liée
à la présence d enzymes - La dépendance jusqu à 2 ans attitudes
différentes - la confiance aux parents
- en l absence de représentation, le refus
36LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- La phase d autonomisation manger est un acte
identitaire qui relève d un apprentissage - il sait choisir (mémoire, autonomie d action)
- il doit choisir carte d identité
- pour être sur quil choisit, il doit aussi
s opposer se définit / environnement
37LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- L adolescence le rejet de l infantile !
- Conduite de refus, à risque par rejet du modèle
familial et recherche de leur propre identité
38LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- L alimentation équilibrée passe par le manger
qui répond à trois impératifs - se nourrir
- se socialiser
- se faire plaisir
39LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- Conseils aux parents et éducateurs
- Professeur Matty CHIVA
- Ne jamais forcer un enfant
- Tenir compte de l âge, du statut et des
capacités du sujet (adolescent) - Savoir n équivaut pas à faire (poids de
l affect) - Argumentation santé et prévention inopérante
- Importance du modèle donné par l adulte
signifiant
40LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- Si tu habites près de la mer, ne cherche pas à
construire une muraille pour que ton enfant ne se
noie pas, apprends lui plutôt à nager...
41LE STATUT NUTRITIONNEL
- 12 d enfants obèses mais aussi 1 millions
d enfants en dessous du seuil de pauvreté - Apports alimentaires des enfants (étude sur la
tranche 9 - 11 ans) - 4 repas/24 h en majorité, 97 ont petit-déjeuné,
98 ont goûté - 2/3 consomment de la viande à midi et 1/3 le soir
- 42 grignotent vers 22 heures
42LE STATUT NUTRITIONNEL
- Le déjeuner
- l accompagnement de la viande est un féculent
pour 61 - 85 finissent leur repas sur un produit laitier
dont 71 sur un yaourt - 26 consomment un fruit
43LE STATUT NUTRITIONNEL
- Le dîner
- pour 45 est composé de 2 plats
- 77 mangent un plat principal (à base de viande,
jambon ou pâtisseries salées) - accompagnement, majoritairement un féculent
- produits laitiers 79
- fruits 19
44Ministère de la Santé
Début des travaux en 2001 PNNS en 2002 et DHOS
mars 2002
45C.L.A.N
- Circulaire DHOS/E1 n 2002-186 du 29 mars 2002
- objectifs principaux
- Comité consultatif d appui pour la CME et la DG
des établissements force de proposition visant à
améliorer A.N. - Bilan de l existant des structures et des
moyens, personnels et techniques (y compris
équipement) - Améliorer dépistage de malnutrition et
dénutrition - Évaluation des pratiques professionnelles dans le
domaine de l alimentation-nutrition, - Définir des actions prioritaires restauration
et nutrition - Évaluer les actions entreprises
- Organiser des formations spécifiques dans le
cadre du plan de formation
46LE PNNS
- Programme National Nutrition-Santé
- présenté le 31 janvier 2001 par le secrétariat
d état à la santé - Objectif améliorer l état de santé de
l ensemble de la population en agissant sur
l un des déterminants majeurs qu est la
nutrition - développement sur 5 ans, reconduit sur 5 ans !
47LE PNNS
- 9 OBJECTIFS NUTRITIONNELS
- modification des consommations !
- augmenter la consommation de fruits et légumes
- augmenter la consommation de calcium
- réduire les apports lipidiques 35 AET
- augmenter l apport glucidique (50 AET) et
l apport en fibres de 50 - réduire la consommation d alcool à moins de 20
g/j
48LE PNNS
- 9 OBJECTIFS NUTRITIONNELS
- modification des marqueurs
- réduire de 5 la cholestérolémie moyenne des
adultes - réduire de 10 mm Hg la pression artérielle
systolique des adultes - réduire de 20 la prévalence du surpoids et de
l obésité (IMC gt 25) - interrompre l augmentation de la prévalence de
l obésité chez les enfants
49LE PNNS
- 9 OBJECTIFS NUTRITIONNELS SPECIFIQUES
- lutter contre la carence en fer pendant la
grossesse - améliorer le statut en folates chez la femme en
âge de procréer - promouvoir l allaitement maternel
- améliorer le statut en fer, calcium et vit. D des
enfants - améliorer le statut en calcium et vit.D de la
personne âgée
50LE PNNS
- 9 OBJECTIFS NUTRITIONNELS SPECIFIQUES
- prévenir la dénutrition de la personne âgée
- lutter contre les déficiences vitaminiques,
minérales et la dénutrition des personnes en
situation précaire - lutter contre les déficiences vitaminiques et
minérales chez les personnes ayant un régime
restrictif et les problèmes nutritionnels lors
des troubles du comportement alimentaire - prendre en compte l allergie alimentaire
51PNNS
- Des informations relayées par les médias,
- Des outils pour les professionnels de santé
- Des guides grand public
- Un site www.mangerbouger.fr
52(No Transcript)
53(No Transcript)
54L OBESITE
- Les données actuelles
- une maladie qui se développe rapidement partout
dans le monde - en Europe 10 à 20 de la population
- en France - de 10, ? 16 / an, touche 9,6 des
adultes et 12 des enfants - en Isère 7 à 7,9 de la population
55L OBESITE
- La problématique en France
- l obésité est un fait de société lié au mode de
vie - l obésité sévère augmente plus rapidement que
l obésité modérée - l obésité touche les enfants et laisse présager
des complications à plus long terme compromettant
leur santé
56L OBESITE
- La problématique en France
- denfants présentant un excès pondéral (97 ème
percentile des courbes de corpulence) - 3 de la population en 1965
- 5 de la population en 1980
- 12 de la population en 1996
- 16 de la population en 2000
57L OBESITE
- Définition de l obésité
- modérée 20 lt IMC lt 25 kg/m²
- sévère IMC gt 25
- IMC situé au delà du 97eme centile (abaque des
carnets de santé) recommandations publiées dans
les cahiers de nutrition et de diététique
58L OBESITE
- La prévention de l obésité infantile
- surveillance de la femme enceinte
- allaitement maternel (hypothèse)
- moins d obésité à 8 ans
- rebond d adiposité plus tardif
- L éducation alimentaire
- l activité physique
- corrélation entre le temps passé devant la
télévision et le de masse grasse - les enfants consomment plus facilement leurs
lipides pour un exercice modéré
59L OBESITE texte des recommandations
- La prévention de l obésité infantile
- l information nutritionnelle
- réduire les excès d apports caloriques
- repérer les aliments à forte densité
nutritionnelle (aliments riches en matières
grasses et boissons) - réduire les prises alimentaires en dehors des
repas
60L OBESITE texte des recommandations
- Les messages de prévention
- orienter vers l équilibre alimentaire et exclure
la référence à la notion de poids idéal - orienter vers l activité physique
61L OBESITEtexte des recommandations
- Les actions de prévention
- s appuient sur l éducation nutritionnelle à
l école - sont relayées par les organismes chargés de
l éducations pour la santé - sont orientées vers les populations
particulièrement affectées jeune et milieu
défavorisé
62L OBESITE
- Le traitement de l obésité infantile
- l enquête alimentaire permet de mettre en
évidence les mécanismes alimentaires participant
à l obésité - apports nutritionnels inadaptés
- alimentation hyperlipidique (choix des aliments
et des recettes) - absence de schéma alimentaire
- manque de variété...
63L OBESITE
- Le traitement de l obésité infantile
- la prise en charge est
- pluri-professionnelle tous les acteurs de santé
au sens large, bien-être moral physique et
psychique - un accompagnement déculpabiliser, prendre en
compte le comportement alimentaire spontané et le
contexte familial - un acte de rééducation au sens de manger pour se
nourrir ? modification des repères sociaux et du
plaisir de manger !
64L OBESITE
- Le traitement de l obésité infantile
- responsabilisation de l enfant infléchir le
comportement alimentaire ou comment passion rime
avec maîtrise - le projet de soin est négocié avec l enfant(
contrat moral), la famille est associée pour
contribuer au projet
65L OBESITE
- Le traitement de l obésité infantile
- la réduction des apports est modérée compte tenu
de la croissance et des effets secondaires
comportementaux des régimes restrictifs - résultat attendu doit s inscrire dans la durée
66L OBESITE
- Le traitement de l obésité infantile
- objectif double perte de poids et stabilisation
- reconstruction d une identité alimentaire et
d une identité tout court !
67L OBESITE
- L obésité infantile
- les aliments à repérer
- les préparations très grasses fritures
- les boissons du commerce
- les bonbons et confiseries
- les produits laitiers sucrés
- la charcuterie
- les préparations cuisinées du commerce
- la mayonnaise et autres sauces
68L OBESITE
- L obésité infantile
- les consommations à évaluer
- viandes
- pâtisseries et dessert
- légumes
- fruits
- pain
- fromage sec
69L OBESITE
- L obésité infantile
- les comportements à repérer
- le grignotage ? déstructuration de
l alimentation - l importance des goûters au dépend des repas
principaux - un nombre de repas inférieur à 3/j.
- le plaisir impératif du manger
- les envies qui régissent les consommations
70L OBESITE
- Quentin, 14 ans, 1m63, 63 kg, enfant unique,ses
parents travaillent tous les deux et rentrent
tard le soir, il prend ses repas à la cantine
scolaire. Il pratique le basket 3 fois/semaine,
sport pour lequel il est très motivé (suit les
match NBI à la télé, joue au basket sur sa
console de jeux et veille à ses apports en
glucides lents pour améliorer sa performance
sportive !)
71L OBESITE
- Rachid, 2ans 1/2, en surpoids
- vit seul avec sa mère
- niveau social correct, origine magrhébine
- consomme uniquement le couscous de sa maman et
refuse l alimentation proposée en crèche
72L OBESITE
- Le traitement de l obésité infantile
- Le soignant, par ses connaissances techniques,
son bon sens, sa capacité d écoute apporte des
repères alimentaires à l enfant, autant de
bouées nécessaires à l apprentissage de la
nage...
73ALLERGIES ALIMENTAIRES
- Augmentation de l incidence de l allergie
alimentaire - mondialisation des échanges et introduction
d aliments nouveaux - évolution des techniques et des transformations
alimentaires - augmentation de la prévalence aux pneumallergènes
74ALLERGIES ALIMENTAIRES
- Dans la très grande majorité des cas, les
antigènes alimentaires ingérés induisent une
suppression du système immunitaire appelée
tolérance orale, dans l allergie alimentaire, il
y a rupture de cette tolérance immunitaire
75ALLERGIES ALIMENTAIRES
- liste d aliments responsables d allergies
graves - céréales
- poisson et crustacés
- œuf et produits dérivés
- arachide
- soja
- lait et produits dérivés
76ALLERGIES ALIMENTAIRES
- Liste d aliments responsables d allergies
graves - noix et fruits secs
- graine de sésame
- moutarde
- céleri
77ALLERGIES ALIMENTAIRES
- Les allergies croisées
- manifestation allergique entre allergènes
différents sans contact préalable en lien avec
une identité de structure - ex farine de blé et de seigle, pomme et pollen
de bouleau, latex et kiwi
78ALLERGIES ALIMENTAIRES
- La prévention du risque
- Toute protéine est un allergène potentiel, la
difficulté est de savoir ce qui transforme une
protéine inoffensive pour l ensemble de la
population en un allergène agressif et dangereux
pour certains consommateurs
79ALLERGIES ALIMENTAIRES
- La prévention du risque
- L apparition des nouveaux aliments et notamment
ceux issus des biotechnologies accroît la
préoccupation des consommateurs et des pouvoirs
publics - nécessité d un suivi épidémiologique impliquant,
les allergologues, les associations de patients
allergiques et les industriels.
80ALLERGIES ALIMENTAIRES
- Le diagnostic de l allergie
- manifestation aiguë implication de l aliment
repéré - maladie chronique analyse du régime alimentaire
- enquête catégorielle alimentaire relevé des
ingestats alimentaires, étiquette de composition
des produits, recettes - parallèlement relevé des manifestations cliniques
81ALLERGIES ALIMENTAIRES
- La prévention des chocs
- régime d éviction établi sur prescription
médicale - en restauration collective
- identification lisible de tous les plats en terme
de recette - identification des ingrédients utilisés pour
élaborer les recettes et visibilité en terme de
composition
82ALLERGIES ALIMENTAIRES
- La prévention des chocs
- régime d éviction établi sur prescription
médicale - élaboration du plateau repas en collectivité
- élaboration d un menu conforme à la prescription
médicale (rôle des diététiciennes) - identification et repérage du plateau repas
- organisation du circuit de préparation et de
distribution - support commun à tous les acteurs pour assurer la
traçabilité du régime
83ALLERGIES ALIMENTAIRES
- Chloé 3 ans est allergique aux protéines de lait
de vache, au soja et à l huile d arachide - que devez vous vérifier en tant qu infirmiers,
en quoi votre responsabilité est engagée, quelles
questions soulèvent la prise en charge
alimentaire de cette enfant?
84LE DIABETE
- La Diététique, complément du traitement hormonal
a pour objectif d assurer - un apport alimentaire régulier pour limiter les
variations glycémiques - un bon équilibre nutritionnel comme on le
souhaite pour tous les enfants
85LE DIABETE
- Le soin diététique
- veiller à l équilibre glycémique
- apport de glucose correspondant aux besoins
nutritionnels et de croissance - et non apports réduits en glucose pour faire
baisser la glycémie
86LE DIABETE
- Équilibre glycémique
- apports alimentaires réguliers en quantité et en
horaires - rythme alimentaire adapté au schéma insulinique
- produits sucrés consommés modérément et pendant
les repas
87LE DIABETE
- Equilibre glycémique
- le principe alimentaire
- manger lorsque l activité insulinique est forte
- s abstenir lorsqu elle est faible
88LE DIABETE
- Equilibre glycémique
- le fractionnement de l alimentation
- les collations permettent de prévenir les
hypoglycémies lorsque la digestion des glucides
est achevée alors que l activité insulinique est
encore forte
89LE DIABETE
- Equilibre glycémique
- le fractionnement de l alimentation tient compte
- du schéma thérapeutique
- de l organisation de vie de l enfant (ex
collation de 22 heures)
90LE DIABETE
- Equilibre glycémique
- choix des glucides
- consommer le moins possible de produits sucrés
- limiter les aliments à fort index glycémique
- utiliser les boissons sucrées et les confiseries
lors de la pratique d un sport intense - connaître les correspondances entre les
principaux féculents
91LE DIABETE
- Equilibre glycémique
- l index glycémique
- exprime le pouvoir hyperglycémiant des aliments
et permet de classer les aliments en fonction de
l amplitude de l hyperglycémie induite par leur
consommation
92LE DIABETE
- Equilibre glycémique
- choix des glucides
- les édulcorants
- non conseillés car ils entretiennent le goût
du sucre - utiles car ils aident l enfant à se sentir
comme les autres dans certaines situations de vie -
-
93LE DIABETE
- Equilibre glycémique
- choix des glucides
- recommandations
- céréales (pain pâtes riz semoule), pomme de terre
et légumes secs apport en protéines vitamines et
minéraux absence de lipides - ? indispensable à l équilibre glucides - lipides
94LE DIABETE
- Equilibre glycémique
- choix des glucides
- recommandations
- légumes et fruits vitamines et minéraux
- lait source de calcium
- ? consommation obligatoire
- produits sucrés limitée à 10 des calories
ingérées
95LE DIABETE
- Apport en lipides
- globalement consommer moins de graisses
- choix des modes culinaires
- choix des aliments
- connaître l existence des graisses cachées
viande, charcuteries, fromages, préparations
cuisinées du commerce
96LE DIABETE
- Apport en lipides
- diversifier les sources de lipides alimentaires
- réduire l apport en acides gras saturés
- équilibrer au mieux l apport lipidique
- ? réduit le risque athérogène
97LE DIABETE
- Les contraintes alimentaires de l enfant
diabétique - variations d horaires des injections et repas
- collations oubli, lassitude
- la gestion du goûter, hyperglycémiant
- les sucreries être réaliste
- le grignotage travailler sur le comportement
alimentaire
98LE DIABETE
- Le soin diététique de l enfant diabétique passe
par - l éducation de l enfant et la famille
- une acquisition progressive des connaissances
- des stages de formation pratique (atelier)
- un entretien des connaissances (association)
99LE DIABETE
- Les enfants diabétiques se heurtent au quotidien
à des problèmes pratiques et des contraintes, ce
qui rend difficile le respect au long court des
consignes nutritionnelles. Les professionnels de
santé connaissant les enjeux de santé doivent
tenir compte de ces difficultés dans leurs
démarches éducative et de suivi
thérapeutiqueSans cette prise de conscience, on
ne peut parler de soin...