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APPRENDRE

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APPRENDRE LIRE DES SOUS-TITRES CIN MATOGRAPHIQUES SUR L CRAN DE LA T L Dagoberto Buim Arena arena_at_marilia.unesp.br UNESP/Mar lia-SP Br sil – PowerPoint PPT presentation

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Title: APPRENDRE


1
APPRENDRE À LIRE DES SOUS-TITRES
CINÉMATOGRAPHIQUES SUR LÉCRAN DE LA TÉLÉ
  • Dagoberto Buim Arena
  • arena_at_marilia.unesp.br
  • UNESP/Marília-SP
  • Brésil

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  • APPRENDRE À LIRE DES SOUS-TITRES
    CINÉMATOGRAPHIQUES SUR LÉCRAN DE LA TÉLÉ

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Objectifs
  • Vérifier les manifestations des élèves, pendant
    et après la projection, sur leurs expériences,
    les difficultés et les tactiques employées pour
    lire les sous-titres sur lécran.
  • Donner aux élèves la possibilité dapprendre à
    lire des textes mobiles, comme les sous-titres de
    films.

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  • Insérer lélève dans les multiples manifestations
    du monde de la culture écrite.
  • Donner aux élèves lopportunité dapprendre la
    lecture de textes en mouvement.

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Questions initiales
  • 1. Les élèves aimeraient-ils voir des films
    sous-titrés?
  • 2. Quelles seraient les conduites que les
    élèves démontreraient et quelles seraient les
    stratégies utilisées pour lire les sous-titres?

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  • 3. Les élèves réussiraient-ils à établir des
    connexions entre leur connaissance, leurs
    pratiques de lecture, les images, la syntaxe du
    cinéma, les sous-titres et les signaux
    indicateurs de progression de lhistoire?

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  • 4. Les enfants en 2010 peuvent apprendre à lire,
    cest-à-dire, à attribuer un sens, par le biais
    des yeux, à la recherche de signaux distinctifs
    dun système graphique, légué par les
    intellectuels de Charlemagne?

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Fréquence au cinéma (901 professeurs interrogés)
Trois villes moyennes de la Région Ouest de
lÉtat de Sao Paulo
  • Fréquence quantité Pourcentage
  • Non 95 10,5
  • Rarement 308 34,2
  • Éventuellement 269 29,9
  • Certaine régularité 139 15,4
  • Souvent 85 9,4
  • En blanc 5 0,6
  • Total 901 100,0
  • Source Rapport FAPESP/CNPq 2008

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Films sous-titrés ou doublés (professeurs) 
  • Fréquence Quantité Pourcentage
  • Doublés 405 45,0
  • Sous-titrés 383 42,5
  • Les deux 57 6,3
  • En blanc 56 6,2
  • Total 901 100,0
  • Source Rapport FAPESP/CNPq 2008.

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Explications sur loption pour le film doublé
  • 1. parce que je ne vois pas bien
  • 2. parce que je dois forcer ma vue
  • 3. parce que les yeux larmoient
  • 4. parce qu avec les sous-titres, cest plus
    fatigant
  • 5. je nai pas besoin de lire
  • 6. parce que quand je regarde un film, je veux me
    détendre, et les films doublés exigent moins
    defforts
  • 7. quand je suis très fatigué, je regarde les
    films doublés parce quils facilitent la
    compréhension
  • 8. parce que cest plus facile de comprendre
  • 9. parce que cest plus pratique
  • 10. parce que si je ferme les yeux, je continue à
    comprendre.
  • 11. parce que les sous-titres sont très souvent
    rapides et que ça disperse ma vue
  • 12. parce que je comprends mieux et que je ne
    perds pas lhistoire
  • 13. en faisant attention à la lecture des
    sous-titres, je napprécie pas pleinement le
    film.

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Les américains et les sous-titres
  • Sinha (2004, p. 172) commence son article The use
    and abuse of subtitles par la citation de Louis
    Gianetti, spécialiste du cinéma, sur la relation
    entre le spectateur et les films sous-titrés aux
    États-Unis
  • Personne naime lire un film. Les sous-titres
    nous distraient et peuvent exiger beaucoup
    dénergie des spectateurs.

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  • Sinha (2004, 172) montre les problèmes du film
    sous-titré pour le spectateur Lire des
    sous-titres peut facilement polariser la
    population à cela être pour ou contre. Les
    personnes croient que la lecture des sous-titres
    distrait le spectateur et lempêche de bien voir
    les images. Ça prend la place du plaisir et met à
    sa place lennuyante tâche de la lecture.

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Méthodologie de la Recherche
  • Recherche-Action
  • Groupe focal
  • Enregistrement avec des images et du son
  • Periodicité Projection de films une fois par
    mois
  • Films avec des personnages infantiles
  • Élèves de la recherche 15 élèves ( quatrième
    année), dun âge compris entre 6 et 10 ans
  • Année de réalisation 2009 et 2010
  • Local École dEnseignement Fondamental, du
    réseau municipal de Marília SP, Brésil

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Présupositions théoriques
  • Lécriture en tant que technologie spécialement
    dirigé vers la perception visuelle
  • La caractéristique visuelle la plus notable après
    linvention de la minuscule à la fin de lère
    carolingien a été la séparation entre les mots
    par le biais despace en blanc laissé avant et
    après chacun deux, comme les mots de cette page.
    Linnovation a laissé la lecture plus libre,
    comme cela ne sest jamais passé avant et ne se
    passera jamais après. (FISCHER, 2006, p. 148).

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  • Si ce nétait pas les conquêtes de cette période,
    il serait impossible de lire les sous-titres qui
    restent sur lécran en moyenne trois secondes, au
    maximum, devant les yeux du spectateur, qui
    devient, en une, deux ou trois secondes, aussi un
    lecteur, obligé à travailler, en tant que
    spectateur, avec les connexions entre ses
    expériences, les images et quelques traits
    distincts dune lettre ou dune autre dans un mot
    ou un autre.

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  • Sil existe une intensité suffisante, une
    exposition de 50 millièmes de secondes est plus
    quadéquate pour toute linformation que le
    cerveau peut traiter dans nimporte quelle
    occasion. ... Les yeux collectent des
    informations utiles durant une fraction de temps
    pendant laquelle ils sont ouverts (SMITH, 1989,
    p.92).

28
  • Je me réfère à lexpérience en montrant que, à
    partir dun simple coup doeil sur la ligne
    imprimée, léquivalent à environ une seconde de
    lecture, un lecteur peut identifier quatre ou
    cinq mots, sils sont dans un ordre significatif,
    mais la moitié de cette quantité, quand cela
    arrive, si les mots nont aucune relation entre
    eux (SMITH, 1989, p.181).

29
  • Pour que le sens soit identifié, sans
    lidentification isolée des mots, lenfant devra
    apprendre à associer laction de lire, ses
    connaissances, ses prévisions et devra apprendre
    à articuler les images et leurs significations
    dans le texte en mouvement.

30
  • Il est possible de conclure que lélève aura, au
    maximum, trois secondes pour attribuer un sens à
    un ensemble de douze mots, sans quil les voit en
    entier mais par des caractéristiques qui
    confirment seulement ou non les prévisions de
    sens déjà élaborées par le lecteur.

31
Des films projetés
  • Heidi, La petite Princesse, Les enfants du
    ciel, La voix du coeur, Oliver Twist, Le
    magicien dOz, Coeur dencre et Neverland.
  • En 2010, Les choristes.

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Le premier film
  • Heidi, produit en 2005, en Angleterre, se base
    sur le livre du même nom, écrit en 1880 par
    lécrivain suisse Johana Spyri. La direction est
    de Paul Marcus et le scénario de Brian Finch.

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Les paroles de lenfants
  • Jai perdu seulement celle de cette fille là, de
    celle qui disait je ne sais pas quoi, elle
    parlait tout le temps, alors je nai pas compris
  • Lautre difficulté, peut-être plus fréquente, a
    été la lecture de noms comme Peter et
    Rottenmeier, comme la indiqué EVE certains
    noms, on ne pouvait pas les lire. Celui de la
    femme qui restait dans la maison, qui soccupait
    de la petite fille.

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  • Même si cétaient des noms étrangers, les petits
    spectateurs ont formulé des tactiques pour les
    lire rapidement, comme LET (F) Si on fait
    attention aux noms, on perd toujours une autre
    partie des sous-titres.
  • La décision prise a pu être, pour LET, de ne pas
    perdre de temps avec la prononciation
    sousvocalisée, ni non plus avec la configuration
    entre les consonnes et les lettres peu connues,
    pour, dun autre côté, faire plus attention aux
    dialogues et, grâce à cela, avancer dans
    lattribution de sens.

35
  • JES (M) On ne dirait même pas que le film était
    en anglais.
  • LET tu lis, et là tu commences à thabituer, et
    après on dirait quils sont en train de parler,
    mais cest toi qui est en train de lire, mais
    cest que quand tu lis, il y a beaucoup de
    répétitions de mots et quau fur et à mesure tu
    les enregistres dans ta tête. Quand il parle tu
    sais déjà quel est le nom.

36
  • SAR tu sais, cest déjà dans la tête et ensuite
    on imagine et on pense quils disaient ce quon a
    lu.
  • LET cest comme son nom, il le disait très
    souvent. Peter. Donc, ça nous donne une notion et
    on va le lire plus vite. Quand il dit Peter , on
    ne dirait pas de langlais.

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  • Introduit par la question sur la tactique quils
    utilisaient pour lire rapidement, JVI affirme
    AH, tu ne respectes même pas la ponctuation. Tu
    lis rapidement.
  • SAR (F), quant à lui, éclaircit je vais au
    moins faire attention aux mots qui passent. Je
    vais essayer de le faire rapidement en fonction
    de ce qui est écrit.

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  • Lattitude fondamentale de linterlocuteur est
    responsive devant lénoncé de lautre et, dans ce
    cas, le lecteur spectateur reste silencieux
    devant le dialogue, mais assume lattitude
    responsive de lecteur (Bakhtin).

39
  • Dans le silence, SAR, comme les autres, assume la
    compréhension responsive, réfléchit, décide,
    ponctue, comprend le développement de
    lhistoire. Il devient le troisième énonciateur,
    dont les énoncés ne reste pas sur lécran mais
    vole vers la prochaine scène, dans des processus
    danticipation, en réponse aux énoncés déjà lus.

40
  • À un autre moment du débat, pour donner une
    réponse à une question du chercheur (on a le
    temps de lire ou non les sous-titres?) GUI
    explique que sa technique est jeter un coup
    doeil seulement, tu les vois déjà et là tu
    commences déjà à lire, et quand ça passe, tu lis
    déjà. Je regarde seulement le début et je lis
    déjà.
  • TAI (F) affirme que dabord, il regarde les
    sous-titres, et seulement ensuite, il va vers les
    images, comme EVE Je lis avant quils
    disparaissent, et après, sil y a le temps, je
    regarde les images.

41
  • GUI, mais aussi TAI signalent lutilisation de
    saccades occulaires à la recherche de pistes pour
    confirmer le sens déjà prévu (SMITH, 1989) par la
    relation entre les dialogues, les images et les
    expériences du spectateur.

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  • Lattitude de prévoir (SMITH, 1989) est utilisée
    généralement comme fondement du processus de
    lecture sur lécran. Quand il est interrogé sur
    la prévision (vous savez déjà ce qui va se passer
    ou non?), GUI dit que on a plus ou moins une
    notion de ce qui va se passer, de ce quils vont
    dire, grâce à limage.

43
  • TAI, qui nest pas aussi désobéissant que les
    autres, affirme quil commence dabord par lire
    les sous-titres, mais un autre élève complémente
    je lis avant quils disparaissent, et EVE
    complète si on na pas le temps, on regarde
    limage.

44
Relation entre le portugais et langlais
  • Le chercheur Maintenant, je voudrais savoir si
    langlais vous a gênés ou vous a aidés.
  • En coeur il nous a aidés.
  • Le Chercheur comment il vous a aidé, si vous ne
    connaissez pas langlais!!?
  • JVI Certains mots sont connues.
  • Le Chercheur Connus comment?
  • JVI on peut remarquer les mots quils disent,
    alors vous lisez plus rapidement.

45
  • Le chercheur Les mots!!??
  • EVE Quand elle dit teacher, on peut savoir.
  • JES Thank you.
  • GUI Ils disent beaucoup aussi le nom des
    personnages, alors on peut les connaître par
    coeur.
  • Le chercheur Et Noël, comment on dit en anglais?
  • JES Christmas.
  • EVE On ne dirait même pas que le film était en
    anglais.

46
Relation avec la lecture, les lecteurs, les
sous-titres et les livres
  • Le chercheur Je vais passer seulement des films
    sous-titrés ici.
  • Les élèves Pour quon apprenne à mieux lire.
  • EVE Cest mieux, pour quon parle mieux, quon
    lise dautres choses et quon apprenne à mieux
    lire.
  • GUI Parce quen lisant, vous apprenez à lire en
    moins de temps.

47
Conclusion
  • Les manifestations orales des participants
    indiquent quils utilisent la prévision, et la
    connexion entre les enoncés sur lécran et leurs
    connaissances, aussi bien générales, que
    spécifiques relatives au langage.

48
  • De la même façon que le spectateur, selon
    McLuhan (1972), se constituerait comme un
    spectateur en regardant un film au cinéma et,
    donc, en apprenant sa syntaxe, le spectateur de
    films avec des sous-titres peut seulement
    apprendre à les lire sil lui est donné
    lopportunité de connaître et de sadapter au
    temps du texte mobile sur lécran

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  • Les élèves devront apprendre, pour ces raisons,
    une autre logique, peu enseignée dans les écoles
    linversion de direction du processus,
    cest-à-dire, à la place de voir avant pour
    produire un sens après, il faudra apprendre à le
    produire avant pour le confirmer après. Sans
    inversion du sens de direction, lélève naimera
    pas le film, tout comme il naimera pas aussi
    lire un petit livre.

50
  • Les pistes, les mouvements des yeux, la fusion
    entre les images, le coup doeil initial, la
    supposition de la fin et les prévisions sont des
    signaux inégaux que la lecture sur lécran peut
    entraîner tant dautres possibilités de formation
    de lecteurs rapides, flexibles et sans
    préocupation de faire des erreurs, dans le texte
    immobile dans les supports fixes, comme le
    papier.

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Références
  •  
  • BAKHTIN, M. Estética da criação verbal. São
    Paulo Martins Fontes, 2003
  • DESBORDES, F. Concepções sobre a escrita na Roma
    Antiga. São Paulo Ática,1995.
  • ECO, U. Apocalípticos e integrados. São Paulo
    Perspectiva, 1970.
  • FISCHER, S.R. História da leitura. São Paulo
    Editeur UNESP, 2006.

52
  • GATTI, B. A. Grupo focal na pesquisa em Ciências
    Sociais e Humanas. Brasília Líber livros, 2005.
  • MACHADO, A. Os anos de chumbo mídia, poética e
    ideologia no período de resisten Cia ao
    autoritarismo militar (1968-1985).Porto Alegre
    Sulina, 2006.
  • McLUHAN, M. Os meios de comunicação e massa como
    extensões do homem (understing media). São Paulo
    Cultrix, 1969.
  • ___________. A Galáxia de Gutenberg. São Paulo
    Editoria Nacional, Editeur de lUSP, 1972.
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