Title: Traumatismes Cr
1Traumatismes Crâniens
2Règles de bonne pratique
- Elles ont été formulées dans une optique non de
standardisation des soins - Mais avec le souci de donner aux patients une
égalité de chances partout - Et de pouvoir comparer les résultats des
différentes attitudes
3Concernant les tr.crâniens mineurs de l adulte
- Critères diagnostiques et définition
- Un traumatisé léger a un score de Glasgow à
14 ou 15, un examen neurologique normal, aucun
stigmate de traumatisme ouvert ou semi-ouvert - Restera à définir lequel de ces traumatisés
légers est un patient à risques
4Traumatismes légers
- Arguments en faveur du diagnostic
- Type, direction, violence du traumatisme, choc
direct en particulier - Signes dimpact cutané
- Perte de connaissance initiale brèvé ou amnésie
des faits concernant l accident, ou épisode
confusionnel transitoire
5Tr.Légers le diagnostic
- Crise comitiale post-traumatique immédiate ou
précoce - Céphalées, vomissements ou nausées sensations
vertigineuses ou vertiges vrais
6Qui porte le diagnostic?
- Ces patients 30 à 40/ 100 000 habitants est
évaluée par les services d urgence, et leur
examen doit comporter un interrogatoire
exhaustif, un examen général complet, et un
examen neurologique
7Comment dépister les patients à risque
- Le risque est celui de survenue d un hématome
intra-crânien ou la méconnaissance d un hématome
déjà constitué et concerne 1 à 3 des traumatisés
légers - Les études statistiques ont permis de définir 6
catégories de facteurs de risque
8Facteurs de risque
- Les coagulopathies spontanées et thérapeutiques
- L ethylisme chronique ou aigu
- Toute autre intoxication
- Une épilepsie pré-éxistante
- Une affection neurologique ou neurochirurgicale
- Le grand âge ou un handicap antérieur
9Classification des patients
- Groupe 0
- Traumatisme crânien isolé, Glasgow 15
- Pas de perte de connaissance
- Pas de facteur de risque
- Pas de signe d accompagnement
10Classification
- Groupe 0 Conduite à tenir
- Surveillance 6 heures
- Ni radiographies, ni Scanner
- Pas d hospitalisation secondaire
- Information sur les risques potentiels et les
signes qui doivent le faire revenir - Pas d arrêt de travail
11Classification
- Groupe 1
- Glasgow 15 mais
- Perte de connaissance initiale ou vertiges ou
amnésie ou vomissements - Sanction
- Hospitalisation de 24 h minimum
- Surveillance neurologique
12Classification
- GROUPE 2 (suite)
- Scanner si les signes persistent au delà de 2 à 3
heures - Si des lésions intra-crâniennes sont visualisées,
un avis neurochirurgical est indispensable
13Classification
- GROUPES 0 1
- Si coexiste un facteur de risque, un scanner doit
être effectué, et une hospitalisation de 24 h
Minimum décidée - Si existe une lésion au scanner un contrôle doit
être fait avant la sortie
14Classification
- GROUPE 2
- Glasgow à 14 , syndrome confusionnel
- Perte de connaissance, amnésie des faits
- Sanction
- Hospitalisation jusquà restauration de fonctions
supérieures normales - Scanner systématique
15Classification
- GROUPE 3
- Glasgow à 14 ou 15 avec fracture des os propres
du nez ou du massif facial - Sanction
- Hospitalisation et bilan en scanner de l état
encéphalique et des lésions faciales durée du
séjour lié aux lésions intra-crâniennes et aux
gestes chirurgicaux faciaux. Attention à la
pneumo-encéphalie.
16Conclusion
- Ces règles simples déjà en pratique en de
multiples endroits permettent - de réguler les hospitalisations
- d assurer la sécurité des traumatisés
- D éviter des examens non justifiés
radiographies du crâne en particulier
17Concernant les traumatismes crâniens graves
- Sont extraits de documents pré-existants
- Guide-line for the management of severe head
injury (Brain trauma foundation, AANS) - Guide line for the treatment of severe head
injury in adults (EBIC)
18Définition du traumatisme crânien grave
- Le coma se définit par l absence de
- Vie relationnelle
- d ouverture des yeux
- d obéissance aux ordres simples
- Par une durée excédent celle de la perte de
connaissance initiale et perdurant - Par un score de Glasgow lt 9
19Population concernée
- Chaque année 10 000 personnes en France, et 150
000 aux USA, et l on évoque les 5 millions en
Chine - Les traumatismes crâniens graves sont la première
cause de mortalité de l adulte jeune
20But des règles de bonne pratique
- Il est d assurer le continuum des soins, depuis
la prise en charge immédiate sur les lieux de
l accident, jusqu à l unité spécialisée
(neuro-réanimation), et même jusqu à la sortie. - De limiter les conséquences des lésions
secondaires
21Facteurs majorant les lésions secondaires
- Facteurs systémiques reconnus
- Anoxie ou hypoxie
- Hypotension et évidemment collapsus
- Hyper ou hypocapnie
- Hyperthermie
- Hypo ou hyperglycémie
- Hyponatrémie
22Facteurs aggravants
- Facteurs encéphaliques
- Crises comitiales
- Hypertension intra-crânienne
- Infections
- Vasospasme
23Définition des règles
- LES PRINCIPES
- Concernent les traitements d efficacité prouvée,
- et dont l utilisation fait l objet d un
consensus - LES RECOMMANDATIONS
- concernent les traitements d efficacité à peu
prés certaine
24Définition des règles
- LES OPTIONS
- concernent des traitements ou des mesures
utilisés, sans qu ait été faite la preuve
scientifique de leur utilité - Sont le plus souvent des choix décole ou d équipe
25Soins primaires Principes
- Maintien dune ventilation efficace
- Maintien dune pression systémique efficace
- Recueil de toutes les données sur le traumatisme,
létat neurologique initial du blessé, et toute
lésion associée - Transfert rapide, blessé immobilisé et rachis
stabilisé
26Soins primaires Recommandations
- Sédation en cas d aggravation, ou d agitation
majeure, pour permettre la réalisation des
objectifs précédents - Recueil des antécédents du patient et de tout
document médical le concernant - Recueil de toute anomalie constatée
27Soins à l arrivée Principes
- Examen exhaustif
- Thorax cliché pulmonaire voire TDM
- Abdomen échographie ou Scanner
- Bassin et membres
- Clichés de profil du rachis
- Drainage d hémo ou de pneumothorax
- Priorité au traitement de toute lésion
hémorragique (Abdomen) - Sonde urinaire
28Soins à L arrivée Principes
- Continuité sans faille de la prise en charge
primaire - Contrôle de l efficacité de la ventilation (Pa
CO2 4-4,5Pa, Pa O2gt 13 kilo Pa) - Contrôle de l état cardio-vasculaire chiffres
de pression artérielle en rapport avec l âge et
les chiffres antérieurs du patient
29Soins à l arrivée Principes
- Réévaluation de létat du blessé après
stabilisation des facteurs ventilatoires et
hémodynamiques - Scanner dès cette stabilisation
- CONCLUSION COHERENTE SUR
- La hiérarchie dans les urgences thérapeutiques et
lorientation définitive du blessé
30Soins à Larrivée Recommandations
- Sédation
- Mannitol si engagement évident
- Immobilisation du rachis au moindre doute
- Information de la famille sur l état du blessé,
les décisions prises ou à prendre et les
perspectives
31Lieu d hospitalisation Principes
- Possibilité de faire un scanner 24h/24
- Unité de réanimation avec présence d un
anesthésiste 24h/24 - Possibilité de présence immédiate d un
neurochirurgien 24h/24
32Lieu d hospitalisation Recommandations
- Possibilité de monitorage de la pression
artérielle (Catheter) - Possibilité de la pression intra-crânienne
33Critères précoces d orientation du blessé
- Vers la neurochirurgie
- Cliniques Troubles de la vigilance ou déficit
neurologique - Neuro-radiologiques
- Fracture de la voûte, de la base ou pneumatocèle
- Anomalies péri-cérébrales
- Anomalies parenchymateuses
34Délai du transfert et ses conditions
- Après stabilisation des fonctions vitales
- En urgence si absence de scanner dans lhôpital
receveur - D extrême urgence en cas de détérioration
neurologique rapide - sans urgence en cas d état neurologique stable
35Indications neurochirurgicales en urgence
- Hématome intra-crânien accessible, responsable de
la détérioration neurologique, et/ou d un effet
de masse avec déviation de la ligne médiane de 3
mm ou plus - Hydrocéphalie aigue
- Plaie crânio-cérebrale ou embarrure très déplacée
36Patients à maintenir en réanimation
- Score de Glasgow lt 9
- Fluctuations ou aggravation de la vigilance
- Polytraumatisé
- Crises convulsives répétées
37Orientation Recommandations
- Traitement en urgence ou semi-urgence des
lésions associées - Prévention des crises comitiales
- Antibiothérapie prophylactique en cas de plaies
ou de traumatisme ouvert ou semi-ouvert
(fractures de la base)
38En réanimation Principes
- Maintien de la ventilation avec normo-capnie
- Maintien d une P.art moyennegt90mmHg
- Maintien d une normo-thermie
- Maintien d une normo-volémie
- Monitorage minimum de l ECG, et de la Pa O2
39Patient en réanimationPrincipes
- Nutrition entérale précoce
- Nursing
- Prévention des complications thrombo-emboliques
- Scanner de contrôle Systématiquement à la 48 ème
heure, et en cas de toute détérioration
neurologique - Traitement anti-convulsivant
40Patient en réanimationrecommandations
- Monitorage de la PIC Traiter si élévation
prolongée gt20-25 - Monitorage de la PPC à maintenirgt60-70mmHg
- Pas d hyper-ventilation
- Substances vasopressives et inotropes si besoin
- Osmothérapie si besoin
41Patient en réanimation Recommandations
- Barbituriques si crises convulsives répétées,
- ou si élévation non contrôlée de la PIC
- Eviter les curares
42Patient en réanimation Recommandations
- Indications chirurgicales secondaires
- Lésions non urgentes Embarrures, hydrocéphalie,
fistules de LCS - Lésions expansives d apparition tardive
- Lésions non neurochirugicales
- Scanner de contrôle Si évolution inattendue, à
J8 au minimum
43Patient en réanimation Options
- Corticoïdes Essentiellement dans les lésions
focales - Autres systèmes de monitorage
- Sa O2 jugulaire, Potentiels évoqués, EEG,
microdialyse - Crâniotomies décompressive Indication
d exception
44Phase d état Principes
- Allègement progressif de toutes les
thérapeutiques - Nutrition entérale
- nursing
- Antibiothérapie ciblée
- Suppression des sites invasifs (voies veineuses,
sonde urinaire) - Kinésithérapie
45Phase d état Recommandations
- Transfert en rééducation neurologique
- Utilisation des techniques d éveil
- Posturation
- Scanner de contrôle
- Traitement précoce de la spasticité
46Phase d état Options
- Traitement anti-comitial
- Prise en charge neuro-psychologique précoce
- Prise en charge psychologique des proches
- Orientation exceptionnelle vers la psychiatrie
- Retour direct à domicile déconseillé
47Conclusion
- Ces règles simples utilisent les connaissances
acquises sur la lésion secondaire - Ont pour but d éviter les erreurs grossières ou
des oublis - Et d assurer une prise en charge cohérente du
blessé