Syndrome coronarien aigu avec sus d - PowerPoint PPT Presentation

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Syndrome coronarien aigu avec sus d

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Toute douleur thoracique suspecte et prolong e (plus d'une dizaine de minutes) doit faire appeler les secours m dicalis s ... d s les premiers sympt mes. – PowerPoint PPT presentation

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Title: Syndrome coronarien aigu avec sus d


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Syndrome coronarien aigu avec sus décalage ST
(SCA ST)
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Plan
  • 1- Introduction
  • 2- Définition
  • 3- Epidémiologie
  • 4- Classification
  • 5- physiopathologie
  • 6-Diagnostic
  • 7- Examens
    complémentaires
  • 8- Complication
    et prise en charge
  • 9- Traitement
  • 10-Conclusion

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Introduction
  • Une douleur thoracique est un symptôme
    important pouvant être parfois le révélateur
    d'une maladie grave dont le traitement est une
    urgence.
  • Toute douleur thoracique suspecte et prolongée
    (plus d'une dizaine de minutes) doit faire
    appeler les secours médicalisés (SAMU 190)
  • Les causes en sont extrêmement variées et la
    description n'est typique que de manière
    inconstante. Une consultation médicale est le
    plus souvent nécessaire.

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  • Cinq diagnostics sont à éliminer en priorité car
    ils engagent le pronostic vital 
  • infarctus du myocarde(SCA ST)
  • dissection aortique
  • péricardite aigüe, tamponnade
  • embolie pulmonaire
  • pneumothorax

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Définition
  • Le SCA englobe toutes les pathologies
    coronaires resultant dune ischémie myocardique
    aigue allant de langor instable jusquà un
    infarctus avec ou sans élévation du segment ST .
  • Le SCA regroupe ainsi des situations à risque
    très variable .
  • Lorsquune artère coronaire se bouche
    complètement
  • cela génère un ensemble de manifestations
    cliniques, électriques et biologiques qui
    constituent ce que lon appelle un syndrome
    coronarien aigu (SCA) ST .

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EPIDEMIOLOGIE
  • Selon des données OMS, sur 50 millions de
    décès annuels dans le monde, les cardiopathies
    ischémiques sont la première cause de décès avec
    7.2 millions de décès dorigine coronaire.
  • A cette mortalité, il faut ajouter une
    morbidité
  • importante et le retentissement socio-économique
    quelle représente.

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  • Linfarctus du myocarde constitue une urgence
    cardiologique absolue dont lincidence reste
    encore élevée avec 120 000 cas par an en France.
  • En France, son pronostic reste grave puisque
    lIDM est responsable encore de 10 à
  • 12 de la mortalité totale annuelle chez ladulte

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  • En France En 10 ans, la mortalité due à un
    infarctus du myocarde a été réduite de moitié.
    Pourtant, selon les données récentes de la Haute
    Autorité de santé (HAS), la prise en charge de
    cette maladie peut être encore améliorée puisque
    120 000 personnes sont touchées chaque année.
  • Un chiffre qui peut diminuer si les victimes d'un
    malaise cardiaque appellent le Samu, au190, dès
    les premiers symptômes.

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Physiopathologie
  • Pour mémoire, les syndromes coronariens aigus
    ont un mécanisme physiopathologique commun
    représenté par la rupture de plaque ou l'érosion
    de l'endothélium coronaire (moins fréquent que la
    rupture de plaque, plus fréquemment observé chez
    les
  • femmes).

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  • La rupture de plaque ou l'érosion
    endothéliale active les fonctions plaquettaires
    et la cascade de la coagulation aboutissant à la
    formation de thrombi plaquettaires et/ou
    fibrino-cruoriques capables de réduire de façon
    brutale la lumière du vaisseau ou de l'oblitérer
    complètement.
  • Ces mécanismes expliquent la survenue de
    phénomènes ischémiques aigus dont la présentation
    clinique et l'intensité sont fonction du
    caractère complet ou incomplet, transitoire ou
    permanent de l'oblitération.

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(No Transcript)
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  •   Topographie de l'infarctus.
  •  
  • Elle dépend de l'artère occluse.Le plus
    souvent, il s'agit d'un infarctus intéressant le
    ventricule gauche. Le ventricule droit peut être
    également intéressé mais de façon exceptionnelle,
    à titre isolé.

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Diagnostic
  • Le diagnostic des SCA repose essentiellement
    sur linterrogatoire (sémiologie de la douleur et
    antécédents), LECG et le dosage des marqueurs
    biologiques.
  • 1-interrogatoire
  • Symptômes?
  • Le symptôme est la douleur thoracique
  • Elle concerne la région rétro-sternale
  • Elle est violente, habituellement
    intense (sensation  d'étau broyant la cage
    thoracique ),

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  • prolongée durée gt 20min
  • non (ou peu) sensible à la trinitrine (la
    trinitrine soulage les douleurs d'angine de
    poitrine).
  • Elle est dite pan-radiante, irradiant
    dans le dos, la mâchoire, les épaules, le bras,
    la main gauche, l'épigastre. Elle est
    angoissante, oppressante (difficultés à
    respirer).
  • ..

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(No Transcript)
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  • N.B Cette description correspond à la forme
    typique et caractérisée.
  • En pratique, toutes les variations existent,
    jusquà l'infarctus asymptomatique (sans douleur,
    sans gêne respiratoire, sans angoisse, ou encore
    sans malaise), Les formes atypiques de la douleur
  • Lintensité peut être atypique chez les
    patients âgés ou diabétiques
  • Siège épigastrique
  • Parfois accompagnée de troubles digestifs,
    lipothymie, sueurs

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  • Dignostic differentiel
  • dissection aortique
  • péricardite aigüe, tamponnade
  • embolie pulmonaire
  • pneumothorax

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  • Facteurs de risque
  • le tabac (ou le tabagisme passif)
  • l'excès de cholestérol
  • l'âge
  • le sexe (masculin)
  • le diabète
  • l'hypertension artérielle
  • l'hérédité (infarctus dans la famille)
  • la sédentarité

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  • 1/SIGNES ÉLECTRIQUES A LECG

Topographie Infarctus Dérivations intéressées  Artère occluse
Antéro-septal  V1 -V2 -V3 IVA moyenne
Apical V4-V5 IVA distale
Antéro-septo-apical V1 à V4 IVA proximale
Antéro-latéral  V5 - V6 - V7 Diagonale
Antérieur étendu  Vl àV7 IVA proximale
Inférieur D2, D3, aVF Coronaire droite
Postérieur  V8, V9, V10 miroir en Vl,V2,V3 Circonflexe
Septal profond  D2, D3, aVF, Vl , V2, V3 IVACD
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  •  

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(No Transcript)
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Dans quelle territoire?
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  • 2/SIGNES BIOLOGIQUES
  • a/La Troponine (I ou T)  SENSIBLE, SPÉCIFIQUE DU
    MYOCARDE. Un 1er pique de Troponine survient
    après H3, puis un 2ème plus tardif avec
    persistance de taux significatif au-delà du 10ème
    jour sans quil n y ait de récidive dinfarctus
    du myocarde. Il sagit du marqueur le plus
    spécifique.
  • N.B Lélévation de la troponine peut également
    être observée au cours de linsuffisance rénale
    chronique et de lembolie pulmonaire aiguë !!

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  • b/La CPK MB reste le marqueur standard mais
    elle apparaît dans la circulation sanguine plus
    tardivement que la myoglobine. La surface sous la
    courbe (évolution du taux des CPK en fonction du
    temps) permet dapprécier la masse myocardique
    nécrosée. Le dosage des CPK est quotidien jusqu'à
  • normalisation.
  • c/La myoglobine nest pas spécifique de
    linfarctus du myocarde (élevée également en cas
    de traumatisme musculaire, dinsuffisance
    rénale), mais sa rapidité de dosage peut orienter
    rapidement le diagnostic.

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(No Transcript)
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Complications
  • -La mortalité hospitalière est un peu inférieure
    à 10. L'insuffisance cardiaque survient dans un
    peu plus de 10 à la phase aiguë, les chiffres
    tendant à diminuer actuellement, du fait d'une
    meilleure prise en charge initiale
  • -La mortalité est essentiellement due à
  • une insuffisance cardiaque,
  • soit secondaire à la taille de l'infarctus,

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  • soit, plus rarement, due à une complication
    mécanique  insuffisance mitrale aiguë par
    rupture d'un pilier, formation d'une
    communication entre les
  • cavités droites et gauches cardiaques...
  • -Complications tardives
  • .anévrisme ventriculaire gauche
  • .troubles du rythme ventriculaire
  • .reprise évolutive de la maladie coronaire
  • .complications non coronaires
  • syndrome de Messer syndrome épaule-main

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TRAITEMENT
  • 1/Premiers secours
  • Pour un malaise 
  • -on met la personne au repos dans la position où
    elle se sent le mieux, on propose dans ce cas la
    position allongée 
  • -on la questionne sur ce qu'elle ressent, les
    circonstances de survenue du malaise (notamment
    depuis combien de temps), les antécédents (est-ce
    la première fois qu'elle ressent ce malaise,
    prend-elle des médicaments, a-t-elle été
    hospitalisée)

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  • -on prévient les secours médicales(SAMU 190) en
    transmettant le maximum dinformation
  • -on revient surveiller la victime et on
    applique les conseils donnés par la régulation
    médicale  dans le cadre du prompt secours  mise
    sous inhalation de dioxygène avec un débit de 9
    L/min pour un adulte
  • Pour un arrêt cardiaque 
  • -on protège si nécessaire et on prévient
    immédiatement les secours  on pratique la
    réanimation cardio-pulmonaire en attendant les
    secours 
  • -utilisation d'un défibrillateur automatique si
    disponible.

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  • La stratégie actuelle a pour objectif la
    reperfusion rapide de lartère responsable de
    lIDM, par thrombolyse intraveineuse ou par
    angioplastie coronaire primaire.
  • Ce qui est certain, cest que toute personne qui
    fait un infarctus et quel que soit son âge doit
    pouvoir bénéficier de soins urgents, soit à
    domicile immédiatement avec transport à lhôpital
    dans un deuxième temps, soit directement à
    lhôpital. On dispose d'environ 3 heures pour
    faire un geste salvateur. Au delà, la thrombolyse
    n'est plus possible

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  • Les anticoagulants aspirine et héparine.
  • Les anti-agrégants plaquettaires.
  • Les bêtabloquants (médicaments réduisant la
    tension artérielle et entraînant un
    ralentissement du rythme cardiaque).
  • La trinitrine en injection intraveineuse.
  • Il est généralement nécessaire d'effectuer un
    séjour en maison de repos parfois pendante une
    longue période

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  • Dans certains cas il est pratiqué une
    angioplastie transcutanée. Cette technique
    uniquement utilisée pour les rétrécissements
    localisés et pour une obstruction partielle
    consiste à introduire un ballonnet à travers la
    peau et à le pousser dans la circulation
    artérielle jusqu'àux coronaires. Le gonflement du
    ballon entraîne une dilatation du ballonnet et
    celle de l'artère coronaire. La sonde et le
    ballonnet sont par la suite retirés une fois que
    la dilatation coronarienne a été obtenue

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  • La mise en place d'un stent est quelquefois
    nécessaire. Le stent est une sorte de ressort ou
    de tuteur que l'on place à l'intérieur de la
    coronaire, permettant à celle-ci de retrouver un
    calibre presque normal.Le pontage
    aortocoronarien consiste à effectuer la greffe
    d'un fragment de veine ou d'artère placé entre
    l'aorte et l'artère coronaire située après
    l'obstruction.

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Conclusion
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MERCI
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