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Apprentissage de l

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Apprentissage de l anglais : dispositifs multiples et multiplicit des fonctions de l enseignant Jean-Paul Narcy-Combes (Paris3) jean-paul.narcy-combes_at_wanadoo.fr – PowerPoint PPT presentation

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Title: Apprentissage de l


1
Apprentissage de langlais  dispositifs
multiples et multiplicité des fonctions de
lenseignantJean-Paul Narcy-Combes (Paris3)
jean-paul.narcy-combes_at_wanadoo.fr
  • Contexte européen 
  • Formations sur objectifs spécifiques (LANSAD)
    suite de English for Specific Purposes (ESP).
  • Approche didactique 
  • - spécificité du contexte denseignement/apprentis
    sage et spécificités du domaine de spécialité
    (contenus et genres discursifs)
  • - prendre la mesure de lexistant
  • - Décider quels dispositifs et quelles tâches
    mettre en place, évaluer lefficacité du
    dispositif , dégager les apports au savoir en
    didactique des langues.
  • Chapelle (2003) et Jordan (2004) mesure dune
    action ou dun dispositif dapprentissage selon
    une théorie dacquisition de L2,

2
Plan 
  • 1. rappel théorique.
  • 2. Exemples dans deux contextes légèrement
    différents (semi-présentiel et totalement à
    distance)
  • 3. Propositions
  • 4. Enseignant

3
Conception de la langue 
  • Dans toute réflexion didactique (RA ici), trois
    points clés (Demaizière et Narcy-Combes, 2007 et
    C. Germain, 1993)
  • la conception de la langue, le fonctionnement
    langagier, le couple apprentissage / acquisition,
    réflexion sur la transmission et/ou la médiation.
  • Deux relations triangulaires (Jordan, 2004,
    Narcy-Combes, J.-P., 2005).
  • langue, culture et savoirs et langue, langage et
    parole ou discours. Cf. entre autres, Calvet
    (2004) et Narcy-Combes, J.-P. (2005).
  • Conséquences 
  • dispositifs dapprentissage des langues offrant
    un contenu socio-culturellement authentique.
  • Tout système descriptif (grammaires, etc.) 
    approximation de la réalité différente de
    lorganisation cognitive interne.
  • Hypothèse  point dappui non sur la langue
    (descriptions) théoriques) mais sur de la parole
    et/ou du discours, cest à dire sur des
    situations demploi avéré.

4
Production langagière et apprentissage de L2
  • Pour Gaonach (2005), connaissance explicite (le
    savoir déclaratif) doit permettre des opérations
    très rapides quand le système mémoriel est
    défaillant. la production langagière relève (1)
    de la production automatisée de modèles tout
    faits (exemplars ou instances, Fayol, 2002)
    adaptés à la situation de communication, donc à
    lemploi que lon veut en faire, et/ou (2) dune
    application de règles (modalités de choix pas
    encore déterminées. le savoir explicite
    (déclaratif), ne permet que de mieux (se) repérer
    et ne se transfère pas directement en savoir
    implicite ou procédural
  • Les apprenants devront rendre opérationnelle leur
    connaissance linguistique au vu de cette
    contrainte . Ils ont besoin de traiter du sens,
    de focaliser son attention et dêtre conscient
    que toutes ses activités cognitives sont
    nativisées.
  • Un des rôles des enseignants (médiateurs)  les
    aider à le faire. La médiation sappuie
    nécessairement sur les descriptions/savoirs (la
    langue système et/ou  outil ).

5
Lapproche par les tâches (1)
  • Définition   (Rod Ellis, 2003  3) ensemble
    dactions réalistes qui donnent lieu à une
    production langagière  non-scolaire  ou
     real-world activities  et de  real world
    processes of language use (R. Ellis 2003  10).
    Enracinement dans le concret, orientation vers un
    résultat  fortes affinités avec lenseignement
    des langues à visée professionnelle, orienté vers
    la poursuite dobjectifs spécifiques et la
    recherche defficacité.
  • La tâche 
  • a une durée, des étapes, déclenche des processus
    dapprentissage,
  • permet une évaluation formative personnalisée.
  • lorganisation dun apprentissage à partir de
    tâches suscite encore des interrogations (Benoit,
    2004), en particulier au niveau de la
    progression.
  • macro-tâches complexes et réalistes déclenchent
    apprentissage et besoins,
  • micro-tâches favorisent lentraînement.
  • Cf. approche actionnelle (Conseil de lEurope,
    cf. Puren 2004).
  • mise en place de dispositifs qui proposent un
    travail combinant le présentiel et le travail
    individuel autonome avec tutorat, associé si
    possible avec un centre de ressources en langues
    (Pothier 2003, Narcy-Combes 2005)
  • Sur le terrain, les organisations seront
    proposées en fonction des spécificités des
    contextes rencontrés.

6
Lapproche par les tâches (2)
  • Les tâches sont donc vues comme une solution face
    à limpossibilité de déterminer un objet
    dapprentissage linguistique.
  • Parmi leurs caractéristiques, notons 
  • lauthenticité des processus de production et
    dapprentissage, en particulier le respect des
    deux modes de fonctionnement mémoriel,
  • les points quaborderont les micro-tâches seront
    relevés lors de la médiation que la nativisation
    impose,
  • les formations par tâches sont plus motivantes
    que celles qui sont fondées sur un ensemble
    dactivités et dexercices de remédiation,
  • lapprentissage dit incident prend une ampleur
    inhabituelle,
  • lindividualisation du dispositif assure que tous
    les apprenants travaillent et peuvent
    fonctionner à leur façon.

7
macro-tâche et micro-tâches
  • Les macro-tâches (voir Guichon, 2004) sont des
    tâches réalistes  qui simulent la réalité
    socioculturelle ou professionnelle. Les TIC ont
    remis certaines dentre elles au goût du jour.
  • Les micromondes
  • Les cyberenquêtes (webquests)
  • Les MOOs
  • Les situations problèmes
  • Tâches universitaires ou professionnelles
    (condensés darticles, les exposés techniques ou
    scientifiques, les rapports, etc.),
  • Les macro-tâches correspondent à une hypothèse
    interactionniste, et auront besoin dêtre
    complétées par dautres tâches, plus ciblées, qui
    seront dautant mieux accueillies par lapprenant
    quil aura pris conscience par lui-même de ses
    besoins.
  • Les micro-tâches
  • Elles correspondent à une hypothèse cognitiviste
    (et constructiviste) qui postule quun
    entraînement peut se transférer à la pratique
    réelle.
  • Benoit (2004) ou Arthaud (2007) traite de la
    complexité progressive des tâches, et de leur
    intégration dans un dispositif.

8
Spécificité pour langlais
  • Prise en compte de la spécificité de la langue
    anglaise 
  • Crible phonologique et entraînement
    articulatoire, rapports graphie-phonie, langue
    accentuelle vs langue syllabique.
  • Eveil aux grands faits et notions de langue
    laspect, les deux présents, la détermination
    (article 0), la thématisation, la quantité, et
    des réflexes de base à partir de controled input.
  • Sensibilisation aux phénomènes sociolinguistiques
    liés au rôle de langlais dans le monde,
  • Louverture culturelle  et linterdisciplinarité
    (en termes de contenus et de méthodologies dans
    le cadre des apprentissages disciplinaires et
    professionnels).

9
choix des micro-tâches
Objectifs Tâches Dispositifs Apport des TIC
Phase1 Sensibilisation ou Rappel (Re)mise en place dun savoir explicite adéquat - phonologie,- morpho-syntaxe, - lexique,- concepts,- culture, etc Tâches fermées pour aller vers une réflexion méta  - pas dexpression en L2 nécessaire, -contenu imprévisible (valeur des écarts). Individua-lisé(au sein dun groupe) Gestion. Tableaux. Animations. Textes (tout le potentiel des TIC). Individualisation. Baisse de la charge cognitive
Phase 2 Pratique contrôlée (Re)mise en place de processus contrôlés. Tentative de production. (a) Sens imposé, (b) Sens à créer  - tâches fermées (manipulation) - contenu prévisible - choix pertinents entre les éléments qui sopposent (créer de mini SPA) Individuel Gestion. Images. Textes. Animation (tout le potentiel des TIC). Enregistrement. Réécoute, etc.

10
Le dispositif LE02 (UTBM)macro-tâches
collectives/micro-tâches en non-présentiel
  • TIC efficacité accrue grâce entre autre à
    individualisation.
  • Approche par tâches conduit à proposer une
    organisation en centre de ressources où des
    tuteurs pourront accompagner les apprenants.

11
macro-tâches en semi-présentiel, soit à distance,
sans possibilité institutionnelle de travailler
sur des micro- tâches (1)
  • Contexte 
  • UFR de sciences du langage et UFR de didactique
    du FLE,
  • dispositifs dapprentissage de langlais en
    auto-direction avec soutien à divers niveaux du
    cursus, en fonction des exigences du programme,
    de lexamen et de la durée du semestre,
  • réalisation de macro tâches  condensés de
    textes, enregistrements (monologues ou
    dialogues), tâches découte ou de lecture, voire
    même exposés scientifiques (par exemple 
    Bulgarian dialectology, A Basic Overview of HPSG
    ou Topic and Logical Subject in Hungarian).
  • Contraintes 
  • dispositif correspond à une unité denseignement
    (UE) organisée en groupes de travaux dirigés
    (TD),
  • groupes de 30 étudiants de niveaux hétérogènes,
  • séances de 1 heure 30 à 2 heures par semaine en
    semestres de 12 semaines,
  • pas de laboratoires de langues, ni de centres de
    langues.

12
macro-tâches soit en semi-présentiel, soit à
distance, sans possibilité institutionnelle de
travailler sur des micro- tâches (2)
  • Conséquences des contraintes
  • efficacité et individualisation limitées,
  • difficulté détablir un programme commun qui, de
    toute façon, ne pourrait maintenir la motivation
    de tous les apprenants.
  • Choix faits
  • étudiants sont responsables du contenu et de la
    forme de leurs tâches,
  • enseignant suit le travail des apprenants, (lUE
    est comptabilisée pour 18 ou 24 heures de TD,
    chaque étudiant rend 10 tâches, demandant au
    moins deux heures de travail chacune pour 18h,
    soit 300 tâches par semestre par groupe pour
    enseignant soit 3 à 6 minutes par tâche pour ne
    pas être  débordé ).

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macro-tâches soit en semi-présentiel, soit à
distance, sans possibilité institutionnelle de
travailler sur des micro- tâches(3)
  • Option théorique 
  • conseils, en L1 ou L2 suivant ce qui parait le
    plus efficace, en fonction des problèmes
    dapprentissage qui sont repérés, et non en
    fonction du détail relevé des  production
    dénoncés non conformes aux normes attendues,
    appelées PNCA pour ne plus parler d  erreurs ,
  • concevoir des modalités de travail qui réduisent
    le risque de ces PNCA,
  • contrat proposé impose un effort minimal qui est
    plus conséquent que la participation aux
    activités dun TD traditionnel,
  • impossibilité de percevoir les progrès nettement,
    sauf si grande implication, mais pas de
    résultats plus perceptibles en TD traditionnels,
    où personne ne se pose la question des progrès
    quand lapproche ne les surprend pas.

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macro-tâches en semi-présentiel, soit à distance,
sans possibilité institutionnelle de travailler
sur des micro- tâches(4)
  • Mode de travail retenu suit les positions
    théoriques, pratiques et méthodologiques évoquées
    plus haut,
  • Module généraliste propose plusieurs types de
    tâches
  • Séance 1 (présentation) à partir de deux fiches,
  • fiche 1  descriptif (objectifs, approche,
    calendrier de remise des tâches et des rencontres
    avec le tuteur, modalités dévaluation, contacts
    avec tuteur).
  • fiche 2  pistes de travail suivant tâches.
  • commentaire et débat collectifs,
  • réaction écrite en L1 sur perception du
    module/attentes et mini condensé en L2 dun court
    article (niveau)
  • courriels suite aux questions et inquiétudes
    exprimées
  • Séance 1 met en place le  comment faire ,
  • première des 10 tâches remise dès la semaine
    suivante pour  lancer le mouvement  du semi
    présentiel, révèle le  comment chacun fait ,
  • rencontre de tutorat 1met en place le  comment
    on continue  pour être plus efficace pour
    ajustement à chacun, chacun reçoit sa tâche avec
    un commentaire personnel non menaçant,
  • Dès rencontre de tutorat 2, le tuteur suggère
    changements de techniques, voire de type de
    tâches, en fonction des résultats.

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macro-tâches soit en semi-présentiel, soit à
distance, sans possibilité institutionnelle de
travailler sur des micro- tâches(5)
  • Condensé dun article,
  • première technique (T1)  le condensé comprend des
    phrases entières, voire des paragraphes entiers,
    importés directement du texte original
    (copier-coller). Si lessentiel de larticle ny
    est pas, létudiant ne la pas compris. Conseil
    continuer avec T1 en ajustant la longueur, la
    complexité et la densité de larticle à la
    baisse. Dès que condensé résumé efficace,
    létudiant passe à létape suivante.
  • seconde technique (T2), lapprenant supprime des
    parties de phrases ou de paragraphes. Si pas à
    propos ou si condensé pas synthèse efficace de
    larticle lapprenant garde T2.
  • troisième technique (T3), lapprenant remanie le
    texte. Au début de T3, prendre un article plus
    court. Remanier un texte est long et ardu. Puis
    allongement progressif des articles, pour
    devenir authentiquement créatif en arretant le
    copier coller (concordanciers).
  • Rôle du tuteur suggérer une technique et non
    corriger les productions non conformes aux
    attentes. Déclenchement des processus
    dapprentissage qui permettront datteindre la
    phase suivante (Narcy-Combes, 2005).
  • travail du tuteur est complexe (recueillir
    physiquement ou numériquement les tâches, les
    classer, déterminer le niveau de compréhension,
    la technique suivie, lefficacité de lapprenant,
    apprécier son travail et le conseiller).

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macro-tâches en semi-présentiel, soit à distance,
sans possibilité institutionnelle de travailler
sur des micro- tâches(6)
  • CSOA UE de communication scientifique orale en
    anglais (Master 2 recherche et doctorat en
    sciences du langage et didactique des langues).
  • séance de présentation puis 5 étapes (deux fois
    deux exposés/semestre).
  • 1. lire un article, 2. le transformer en série de
    titres, sous-titres, en-têtes de paragraphes, et
    lenvoyer à lenseignant (relève les problèmes à
    résoudre).
  • première rencontre de bilan (suggestion
    éventuelle de miro-tâches, décomposition du
    travail),
  • 3. powerpoint envoyé à enseignant,
  • 4. communication dentraînement à partir du
    powerpoint envoyée à lenseignant (conseille et
    suggère micro tâches, en ligne dans notre cas,
    concernant la spécificité de la langue du
    domaine, lexpression écrite, etc).
  • 5. authentique exposé en groupes nexcédant pas
    12 étudiants,
  • les étudiants ont 4 séances en commun,
  • lenseignant anime 8 séances mùais doit assurer
    le suivi des tâches (être sélectif), il organise,
    suit et donne du feedback.
  • hypothèse  chacune des étapes conduit à
    lacquisition et le fait dagir (Learning by
    doing) facilite des procédures semi-implicites.
    Les étudiants sinvestissent si les attentes sont
    réalistes et lenvironnement non menaçant.

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macro-tâches soit en semi-présentiel, soit à
distance, sans possibilité institutionnelle de
travailler sur des micro- tâches(7)
  • Lecture de texte scientifique 
  • Approche hybride 
  • travail maison  tâches préparée,
  • vrais cours lors des séances collectives de
    reprise du travail.
  • Tele3 (télé-enseignement)
  • Cf. module généraliste, mais totalement à
    distance sur plateforme WebCT.

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macro-tâches en semi-présentiel, soit à distance,
sans possibilité institutionnelle de travailler
sur des micro- tâches(8)
  • Evaluation un groupe de L (cf. groupe en M1/M2
    au DFLE animé par doctorant PRCE (moyennes de
    notes de 0 à 5)
  • Présentation du travail  3.6
  • Accessibilité de votre tuteur  3.8
  • Ouverture de votre tuteur  4.6
  • Mode de travail  2.7
  • Quel aspect vous convient particulièrement ?
  • On peut sorganiser comme on le souhaite.
  • Temps, liberté.
  • Soutien pédagogique  2.1
  • Charge de travail  3.01
  • Efficacité pour votre compréhension des
    phénomènes traités 3.5
  • La façon dont vous êtes évalué(e)  3.4
  • Satisfaction globale  3.5
  • Commentaires  nombreux, parfois dubitatifs
    (résistances)

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macro-tâches soit en semi-présentiel, soit à
distance, sans possibilité institutionnelle de
travailler sur des micro- tâches(9)
  • CSOA
  • Moyennes de notes de 0 à 5 
  • Présentation du travail 4
  • Accessibilité de lenseignant 4.8
  • Ouverture de lenseignant 5
  • Mode de travail 3.6
  • Soutien pédagogique 4.3
  • Charge de travail (O lourde, 5 légère) 3

  • Efficacité pour votre compréhension des
    phénomènes traités 3.6
  • La façon dont vous êtes évalué(e) 4 (mal définie
    je dois dire, 2 ét nont pas répondu)
  • Satisfaction globale 4.1
  • Commentaires
  • En fait le manque de centre de ressources se fait
    sentir (travail dentraînement à la
    prononciation)
  • Besoin de modèles dexposés et des tournures clés
    (centre de ressources aussi)
  • Problèmes informatiques lors de lenvoi de gros
    dossiers sons (identiques au DFLE)
  • Ne pas oublier quil ny avait que 7 inscrits
    dont une na pu tout faire.

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Formation à distance (télé 3)Macro-tâches
collectives, micro-tâches à distance (UTBM)
  • Evaluation
  • Tele 3  13 inscrits, 3 abandons
  • Seuls trois questionnaires sont revenus, très
    positifs.
  • Différence majeure avec le semi présentiel 
    problèmes de démarrage 
  • Etudiants déroutés, anxieux,
  • consignes et explications trop complexes,
  • rôle du forum et de la messagerie
  • en cours de semestre relancer les étudiants et
    surprise à lexamen.
  • Dispositif UTBM (P Arthaud)
  • Complémentarité satisfaisante du centre de
    ressource numérique et des séances en groupe sur
    120 étudiants/semestre

21
Lavenir  la modularité et les formules hybrides
(blended)
  • Des questions se posent qui impliqueront un
    retour vers un travail théorique à partir des
    données relevées, comment 
  • assurer lefficacité de la médiation dans la
    relation éducative,
  • déterminer les priorités, lefficacité, et la
    portée de laction pédagogique (suivi en cours de
    travail, corrections, explications, ou
    suggestions de nouvelles pratiques, tâches ou
    techniques),
  • formaliser la relation suivi/accompagnement en
    particulier en mesurant si une modularité est
    possible entre des dispositifs en ligne, hors
    ligne ou hybrides, avec ou sans centre de
    ressources (numérisé ou non) ?
  • Les notions de présentiel, de distance, de tuteur
    humain et machine, le rôle des pairs en
    présentiel ou à distance (séances collectives,
    forums, clavardages, etc.), doivent être
    revisitées  le fonctionnement ritualisé en
    salle de classe, groupes de TD, etc. est quelque
    peu dépassé.
  • Scénarisation du suivi dans CSOA (cf. Bertin et
    Narcy-Combes 2007)

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Exemple de nouvelles perspectives  partager le
suivi entre la machine, lenseignant et les
pairs 
  • Rappel deux fois le même parcours en 5 étapes
  • Etape 1 lecture (techniques de lecture),
  • Etape 2 plan  les titres, sous-titres, etc.,
    sont-ils en forme de titres, sont-ils sans
    erreurs ? (copier-coller ou non, titres et non
    phrases rédigées, emploi adéquat des correcteurs
    automatiques, diriger létudiant sur outils
    adéquats  dictionnaire, concordancier,
    grammaire, suggestions de micro-tâches),
  • 3. Powerpoint (mêmes besoins quen 2,
    vérification de la langue des schémas, comment
    signaler davance les mots, les phrases des
    commentaires qui seront difficiles à prononcer
    pour que létudiant se rende dans une base de
    données (cf. site donné par C Vaillant, ou un
    concordancier oral ?, suggestions de
    micro-tâches)
  • 4. powerpoint et premier oral (écoute  survol
    pour vérifier les plus gros problèmes, lecture,
    rythme, intonation, débit,etc.) tuteur humain.
  • 5. exposé (commentaires des pairs  domaines de
    référence, et de lenseignant)

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Lenseignant
  • rôle social dorganisation et de suivi de
    formations (décompose les parcours et met en
    place les formations),
  • facilitateur,
  • concepteur (cf. P.Arthaud),
  • pourvoyeur et organisateur,
  • interlocuteur en L1 et en L2.
  • Manière de jouer ce(s) rôle(s) pas encore
    totalement définie (tous les rôles ne seront pas
    nécessairement remplis par la même personne).
  • Nécessité daller de lavant avant que les
    questions aient des réponses validées (rôle de la
    recherche-action, cf. P. Arthaud).
  • Initiative dans les formations reste sous la
    responsabilité des enseignants.
  • Cette responsabilité implique
  • recul et de empathie  (travail sur postures)
  • savoir didactique 
  • expérience pédagogique 
  • capacité de médiation 
  • responsabilisation déontologique (cf. P. Arthaud).

24
Les postures (1)
  • Narcissisme transmission dun savoir faire
    (apprenant à son image). Contenus pré-établis,
    Perfectionnisme, attentes élevées.
  • Besoin de sécurité/de pouvoir respects de
    lordre et des règles (dispositif rigide
    et/oucontraignant laboratoires centralisés),
    parcours pré-établis.
  • Besoin de reconnaissance aide à lapprenant
    (promouvoir lautonomie guidée et/ou apprendre à
    apprendre). Créativité contrôlée de lapprenant
    avec conseil. Tâches plus ou moins directives.
    Choix pré-établis, Une mesure de liberté,
  • Contredépendance refus denseigner, promouvoir
    lauthenticité absolue, autonomie totale. Liberté
    absolue de lélève devant la machine. Une L2
    sapprend comme la L1, de façon naturelle 

25
Les postures (2)
  • Les origines des postures
  • conditionnement personnel et culturel (degré
    dethnocentrisme) 
  • formation (degré dautoréférence) 
  • statut 
  • valeurs 
  • goûts 
  • visées 
  • peurs (nouveauté, équipe, remise en cause) 
  • ressources 
  • contraintes.
  • Seuls statut, valeurs, goûts, ressources et
    contraintes sont explicitables consciemment sans
    résistances particulières. Les visées ne sont pas
    toujours avouables, même à soi-même, et les peurs
    sont bien souvent inconscientes.
  • Effet des postures
  • les caractéristiques culturelles françaises
    influent sur linnovation en ce qui concerne les
    dispositifs dapprentissage, et surtout au niveau
    du travail en équipe.

26
Conclusion
  • Les dispositifs semi-présentiels, hybrides, ou à
    distance, centrés sur les tâches sont une réponse
    logique aux besoins du moment, en cohérence avec
    les théories de référence, mais ils vont à
    lencontre des pratiques traditionnelles,  
  • Il y a déstabilisation des représentations des
    acteurs de la relation dapprentissage.
  • Ces dispositifs mis en place à luniversité
    partent du complexe (la macro-tâche) et restent
    dans le complexe sauf UTBM ou centre de
    ressources numériques (micro-tâches).
  • Le rôle de lenseignant y est profondément
    modifié, mais en aucun cas diminué, nécessite
    recul sur soi
  • Des possibilités de suivi plus efficace du
    travail par un tuteur machine rendraient ces
    dispositifs plus efficaces, mais ils requièrent
    de lourds financements initiaux (mutualisables),
  • Pour être plus efficace, il faudrait de profondes
    modifications du contexte qui ne relèvent plus de
    la didactique de L2 !

27
Bibliographie
  • Arthaud, P. (2007), Thèse de doctorat 
    université de la Sorbonne nouvelle-Paris3.
  • Auroux, S. (2001)  Le langage nest pas dans le
    cerveau . In Dortier.J-F (coord). Le langage.
    Auxerre  Editions Sciences humaines.
  • Benoit, W. (2004) L'approche par tâches dans
    l'apprentissage de l'anglais de spécialité
     opérationnalisation contrôlée dans
    l'enseignement supérieur. Thèse de doctorat 
    Université de Nantes.
  • Bertin, J.-C. et Narcy-Combes, J.-P. (2007)
  • Calvet, J.-L. (2004) Essais de linguistique. La
    langue est-elle une invention des linguistes ?.
    Paris  Plon.
  • Chapelle, C. A. (2003) English Language Learning
    and Technology. Amsterdam  and Philadelphia
    John Benjamins.
  • Fayol, M. (2002) Production du langage.
    Encyclopédie des Sciences cognitives. Vol X.
    Paris  Hermès.
  • Gaonac'h, D. 2005. "Les différentes fonctions de
    la mémoire dans l'apprentissage des langues
    étrangères", Conférence plénière au XXVIIIe
    Congrès de l'APLIUT, IUT de Toulon Sud Var, 2-4
    juin 2005.
  • Guichon, N. 2004. Compréhension de l'anglais oral
    et TICE, les conditions d'un apprentissage
    signifiant, Thèse de doctorat  Université de
    Nantes.
  • Jordan, G. (2004) Theory Construction in Second
    Language Acquisition. Amsterdam John Benjamins
  • Narcy-Combes, J.-P. (2005) Didactique des langues
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