Title: La gestion individuelle des hommes : du recrutement
1La gestion individuelle des hommes du
recrutement à la séparation
2Plan
- Introduction Les sources du droit du travail
- I. Les étapes et les modalités du Recrutement
- I.1. Préparation du recrutement
- I.2. Rechercher les candidats
- I.2.1. Règles à respecter antérieurement au
recrutement - I.2.2. Les méthodes de recrutement
- I.2.3. Règles à respecter dans la rédaction des
offres demploi
3Plan
- I.3. Sélection des candidats
- I.3.1. La phase de pré-sélection
- I.3.2. Les règles à respecter lors des entretiens
- I.3.3. Lentretien
- I.3.4. Les autres techniques dévaluation
- I.3.5. Le choix du candidat
- 1.3.6. la période dessai
- Cas de jurisprudence période dessai
- I.4. Accueil et intégration
4Plan
- 2. Le contrat de travail
- 2.1. La forme du contrat
- 2.2. Les clauses du contrat de travail
- A. La clause d'exclusivité
- B. La clause de formation
- C. La clause de mobilité
- Cas pratique
- D. La clause de non concurrence
- Cas pratique
- 2.3. la période dessai
- Les règles concernant la période d'essai
- Principes attachés à la durée de l'essai
- Cas pratique
5Introduction
6Introduction Les sources du droit du travail
- Définition du droit
- Le droit apparaît comme un corps de règles. Ces
règles dictent ce que doit être la conduite des
citoyens ou des habitants dun pays donné dans
telle ou telle situation. Le droit dicte un
ordre, mais il prévoit aussi à lavance la
sanction qui sera, ou pourra, être appliquée au
cas où lordre naurait pas été respecté. Ces
éléments spécifiques de la règle juridique la
distinguent dautres règles que nous connaissons
et pratiquons dans la vie sociale telles les
règles morales, religieuses ou de bienséance.
7Introduction Les sources du droit du travail
- Définition du droit du travail
- Le droit du travail est la branche de droit privé
qui régit les relations entre les employeurs
privés et les travailleurs. Le droit du travail
ne sintéresse quaux salariés, cest à dire aux
travailleurs placés sous la subordination
juridique de leur employeur.
8- Les sources du droit du travail sont
- dorigine étatique (constitution, lois,
règlements) - dorigine communautaire (règlements et directives
communautaires) - Négociés (conventions collectives et accords
dentreprise)
91- LE RECRUTEMENT
10I.1. Qualifier le besoin
- Traduire la demande de recrutement en besoin
de recrutement - identifier les véritables besoins de
lopérationnel demandeur par une formalisation
qui prend la forme dune description de poste - Informer les candidats sur le positionnement et
le contenu du poste qui fait lobjet de la
recherche.
11Définition de fonction douvrier professionnel
OP2 dans la convention collective de la
métallurgie
- Le travail est caractérisé par l'exécution des
opérations d'un métier à enchaîner en fonction du
résultat à atteindre. La connaissance de ce
métier a été acquise soit par une formation
méthodique, soit par l'expérience et la pratique. - Les instructions de travail, appuyées de schémas,
croquis, plans, dessins ou autres documents
techniques, indiquent les actions à accomplir. - Il appartient à l'ouvrier de préparer la
succession des opérations, de définir ses moyens
d'action, de contrôler ses résultats.
12Définition de fonction Métreur entreprise Ste
Constructex (PME du secteur construction)
- 1. Mission
- Optimiser le rapport du nombre de commandes sur
le nombre de devis dans le cadre de la politique
générale de l'entreprise. - 2. Hiérarchie
- Le métreur est nommé et démis par le responsable
de l'unité de direction. Il ne reçoit d'ordres
que de ce dernier. - 3. Liaisons
- Avec l'extérieur
- les clients, lors de la définition et
réalisation des études et devis, lors de la
présentation des situations et factures - les sous-traitants, pour les employer au moment
opportun et contrôler la réalisation de leurs
travaux - Trois autres liaisons externes non reproduites
ici.- - - Avec lintérieur
- le responsable de l'unité de production, pour lui
fournir des informations chiffréessur le volume
d'études en cours, sur la réalisation des
objectifs par chantier, pour lui présenter les
devis avant expédition au client - la comptabilité, pour les déboursés matières et
main-d'œuvre - trois autres liaisons internes non reproduites
ici. - Ces liaisons n'impliquent aucune subordination,
mises à part les liaisons avec le responsable de
l'unité de production.
13- 4. Responsabilités
- Le métreur est responsable devant le responsable
de l'unité de production - de la rapidité d'exéculion des devis et de leur
bon aboutissement en commandesfermes - de la qualité des métrés
- deux autres responsabilités non reproduites ici.
- 5. Tâches
- Le métreur se rend sur les chantiers pour
- vérifier l'état des fonds, des sols
- avoir des précisions sur les désirs du client, de
l'architecte - établir le plan d'hygiène et de sécurité des
chantiers - neuf autres tâches non reproduites ici.
- 6. Devoirs
- Le métreur doit
- faire en sorte que son absence éventuelle ne
perturbe pas le chantier en cours depréparation - chercher avec les autres métreurs à améliorer sa
fonction - avoir une grande maîtrise des métrés détaillés,
même si ceux établis habituellementdans
l'entreprise sont beaucoup plus simplifiés - observer et faire observer le règlement interne
de l'entreprise et les consignes desécurité - respecter les clients, être soigneux dans sa
tenue, surveiller son langage - lorsqu'il a un véhicule à sa disposition, en
contrôler le bon état, signaler les incidents,
et prévenir dans les 24 heures en cas de PV
14I.2. Rechercher les candidats
- Respect des règles définies par la loi et la
jurisprudence - I.2.1. Règles à respecter antérieurement au
recrutement - 1- vérifier que lentreprise ne se trouve pas en
interdiction d'embauche - 2- respecter les priorités d'embauche
- 3- respecter le quota d'emploi de travailleurs
handicapés
15I.2.1. Règles à respecter antérieurement au
recrutement
- A - interdiction d'embauche
- dans les 6 mois qui suivent un licenciement
économique, il est interdit de recruter un
intérimaire ou un salarié sous CDD
16I.2.1. Règles à respecter antérieurement au
recrutement
- B - Respecter les priorités d'embauche
- des personnes qui ont démissionné pour élever
leur enfant (congé postnatal) - des anciens salariés à leur retour de leur
service militaire (pendant un an à compter de
leur libération) - des anciens salariés licenciés pour motif
économique ou ayant adhéré à une convention de
conversion
17- En vertu de l'article L. 321-1, alinéa 2, du Code
du travail, les dispositions d'ordre public des
articles L. 321-1 à L. 321-15 de ce code sont
applicables à toute rupture de contrat de travail
pour motif économique. Il en résulte que le
salarié ayant accepté un départ volontaire
négocié avec son employeur dans le cadre d'un
accord collectif bénéficie de la priorité de
réembauchage. - Proposer aux salariés qui le souhaitent de
quitter l'entreprise dans le cadre d'un plan
social est licite la rupture constitue alors
une résiliation amiable du contrat de travail, a
affirmé la chambre sociale de la Cour de
cassation, en 2003. Elle réaffirme la solution
dans cette décision du 13 septembre 2005,
précisant que le salarié, qui n'a pas été
licencié, bénéficie néanmoins de la priorité de
réembauchage. - Un départ volontaire dans le cadre d'un plan
social constitue une résiliation amiable - Le contrat de travail peut prendre fin non
seulement par un licenciement ou une démission,
mais encore du commun accord des parties, a
décidé la chambre sociale dans une affaire Crédit
Lyonnais en 2003 (Cass. soc., 2 décembre 2003, n
01-46.540, Juris. Hebdo. n 844, Bull. n 309).
Ajoutant que la rupture d'un contrat de travail
pour motif économique peut résulter d'un départ
volontaire dans le cadre d'un accord collectif
mis en œuvre après consultation du comité
d'entreprise ... cette rupture constitue une
résiliation amiable du contrat de travail. Des
départs volontaires ne s'analysent donc pas en
des licenciements le Crédit Lyonnais ne pouvait
par suite être condamné pour licenciement sans
cause réelle et sérieuse, faute de lettre motivée.
18- La chambre sociale confirme la solution en
l'espèce c'est à tort que les juges du fond ont
considéré que l'acceptation par la salariée
d'une offre de départ constituait un
licenciement. Le départ volontaire de la
salariée entrait bien dans les termes de l'accord
social ..., qui avait fait l'objet d'une
consultation du comité central d'entreprise. Il
s'agissait donc bien d'une rupture d'un commun
accord. L'insistance de la Haute juridiction à
vérifier, dans chaque affaire, que le comité
d'entreprise a bien été consulté lors de
l'élaboration de l'accord social laisse à penser
qu'il s'agit d'une garantie substantielle. Le
défaut de consultation pourrait-il avoir des
conséquences sur la qualification de la rupture
? - Le salarié quittant volontairement l'entreprise
bénéficie de la priorité de réembauchage - La voie des départs volontaires sécurise
assurément le projet de suppressions d'emplois.
Les salariés ne peuvent plaider l'absence de
lettre motivée l'employeur est dispensé
d'organiser un entretien préalable. Au-delà de
ces certitudes, le doute s'installe le salarié
ne peut-il pas contester le motif économique sur
lequel repose le plan de départs ? (dans un sens
négatif P. Morvan, Dr. social 2005, p. 62).
L'autonomie de la résiliation amiable consacrée
par la chambre sociale en 2003 est-elle
exclusive de la priorité de réembauchage ? - En l'occurrence, l'employeur n'avait pas respecté
la priorité. Condamné en appel, il soutenait dans
son pourvoi que toute rupture procédant d'un
motif économique ne s'analyse pas en un
licenciement, qu'une rupture à l'initiative du
salarié dans le cadre d'un plan social ne donne
pas lieu au bénéfice de la priorité de
réembauchage.
19- L'article L. 321-14 prévoit que c'est le salarié
licencié pour motif économique (qui) bénéficie
d'une priorité de réembauchage, mais l'alinéa
deuxième de l'article L. 321-1 rend applicable
toutes les dispositions du chapitre consacré au
licenciement économique à toute rupture du
contrat de travail pour motif économique. Ce
texte de 1992 n'en finit donc pas, comme le
prouve cette nouvelle affaire, de semer le
trouble. Mais peut-être plus pour longtemps, la
chambre sociale traçant en l'occurrence une ligne
de partage toutes les règles prévues par les
articles L. 321-1 à L. 321-15 (L. 321-17 depuis
la loi du 18 janvier 2005) sont applicables à la
rupture du contrat de travail, qu'il s'agisse
d'un licenciement ou d'une rupture d'un commun
accord, dès lors qu'elle repose sur un motif
économique. La Haute juridiction en déduit que
le salarié bénéficiait de la priorité de
réembauchage, maintenant sa jurisprudence
antérieure (Cass. soc., 10 mai 1999, n
96-19.828, Bull. n 202). Allons plus loin le
motif économique étant défini à l'article L.
321-1, on pourrait en déduire que le salarié
ayant accepté un départ volontaire peut contester
le motif économique de la rupture. - Reste une difficulté pratique mention de la
priorité doit en principe est faite dans la
lettre de licenciement (C. trav., art. L.
122-14-2). En l'absence d'une telle lettre,
l'employeur peut (et c'est son intérêt, pour des
raisons de preuve) en informer le salarié par un
autre écrit. - DEPART VOLONTAIRE D2
- Droit du salarié à la priorité de réembauchage
- Cass. soc., 13 septembre 2005, n 04-40.135
FS-PB, Sté Crédit Lyonnais c/Rechaussat
20I.2.1. Règles à respecter antérieurement au
recrutement
- C - Respecter le quota d'emploi de travailleurs
handicapés - Entreprises de plus de 20 salariés
- employer un pourcentage d'handicapés fixé à 6
de l'effectif salarié, - cotiser au fond de développement pour l'insertion
professionnelle des handicapés (AGEFIPH).
21I.2.2. Les méthodes de recrutement
- recherche interne à l'entreprise (affichage,
journal interne, intranet, vivier, réseaux
internes etc.) - Annonces (presse, ANPE ou APEC)
- associations d'Anciens Elèves pour certaines
écoles ou réseaux universitaires - utilisation des réseaux personnels des
professionnels de l'entreprise ou cooptation - approche directe (chasseur de tête)
- annonces Internet (sites généralistes, sites
spécialisés, site de lentreprise etc.) - bases de candidatures spontanées
- faire appel à un cabinet de recrutement
22I.2.2. Les méthodes de recrutement
- Le choix de la méthode
- un arbitrage entre différentes contraintes
- coût global du recrutement arbitrage entre
- coûts directs prestataires externes etc.
- coûts cachés temps de travail du service de
recrutement etc., délai entre la demande et
larrivée du collaborateur, - capacité à identifier de bons candidats,
- garanties présentées par le processus de
sélection etc.
23I.2.3. Règles à respecter dans la rédaction des
offres demploi
- Les employeurs sont tenus d'adresser leurs offres
d'emploi à l'ANPE. - Les employeurs doivent respecter la
réglementation relative à la rédaction des offres
d'emploi dans la presse - les termes étrangers
- les mentions discriminatoires le sexe, les
mœurs, la situation de famille, l'appartenance à
une nation, une race, etc. - les mentions mensongères comme, par exemple, une
promesse de recrutement sous CDI alors qu'il
s'agit d'un CDD.
24I.3. Sélection des candidats
- I.3.1. La phase de pré-sélection
- lecture des lettres de motivations et des
curriculum vitae - entretiens brefs voire des entretiens en groupe
pour terminer la pré-sélection si les
candidatures sont nombreuses. - Ces entretiens doivent donner l'occasion de
présenter l'entreprise et le poste mais doivent
surtout permettre de recueillir un maximum
d'informations sur les candidats.
25I.3.2. Les règles à respecter lors des entretiens
- Questions autorisées Les informations demandées
doivent présenter un lien direct et nécessaire
avec l'emploi proposé ou avec l'évaluation des
aptitudes professionnelles. - Questions interdites Toutes les questions se
rapportant à la vie privée du candidat.
26I.3.2. Les règles à respecter lors des entretiens
- Exemples de questions permises
- État civil du candidat nom, prénoms, date et
lieu de naissance, adresse, nationalité,
situation matrimoniale, nombre d'enfants à
charge. - Formation suivie et diplômes obtenus
justificatifs nécessaires (certains relevés de
notes, dipômes) - Expérience professionnelle précédents
employeurs, postes occupés (les justificatifs
certificats de travail). - Clause de non-concurrence le candidat a
l'obligation d'informer l'employeur sur le fait
quil est lié par une clause de non-concurrence.
27Entretien, questionnaire dembauche que
répondre à une question extra-professionnelle
- La jurisprudence de la Cour de cassation et,
notamment, l'arrêt du 17 octobre 1973 affirme
déjà ce principe dès lors qu'elle déclare abusif
le licenciement d'un salarié qui avait omis de
mentionner, lors de l'embauche, des éléments
portant sur sa vie extra-professionnelle qui ne
présentaient pas de lien direct et nécessaire
avec l'emploi proposé, en l'espèce sa qualité de
prêtre-ouvrier.
28Entretien, questionnaire dembauche que
répondre à une question extra-professionnelle
- Dans un souci de transparence mutuelle, la loi
prévoit que les intéressés doivent répondre de
bonne foi aux questions posées, dès lors,
naturellement, que ces questions présentent un
lien direct avec l'emploi proposé ou avec
l'évaluation professionnelle menée. - Circulaire DRT n 93/10 du 15 mars 1993.
29I.3.2. Les règles à respecter dans les questions
posées aux candidats
- Exemples de questions interdites
- Toutes les questions sur la vie privée du
candidat - sur son état de santé
- sur sa vie sexuelle
- sur son logement
- sur la profession des parents du conjoint
- sur le nom et les coordonnées de connaissances
non professionnelles du candidat - sur ses loisirs
- sur son éventuel état de grossesse
- sur son appartenance syndicale ses opinions
politiques - sur ses antécédents juridiques sauf pour certains
emplois (caissier, convoyeur de fonds, etc.).
30I.3.3. Lentretien
- les phases du premier entretien
- 1. L'accueil du candidat, la présentation des
interlocuteurs - 2. La validation des données biographiques
- 3. L'exploration des capacités, attitudes,
aptitudes et motivations du candidat à partir de
la description qu'il fait de son travail dans les
postes qu'il a occupés? - 4. Présentation du poste au candidat.
31I.3.3. Lentretien
- les phases du premier entretien
- 5. Présentation de l'entreprise au candidat.
- 6. Ouverture faite au candidat pour savoir s'il a
des questions à poser ou des remarques à faire. - 7. Questions classiques du type quels sont vos
trois principales qualités et vos trois
principaux défauts , - Questions tendant à déstabiliser le candidat,
- Passage à un entretien en langue étrangère.
32I.3.3. Lentretien
- Le second entretien porte
- 1. Sur les résultats des tests ou de la
graphologie. L'objectif est ici de tester la
connaissance que le candidat a de lui-même. - 2. Sur les conditions financières et
juridiques du contrat de travail salaire de
début, type de contrat, durée de la période
d'essai, salaire ultérieur, possibilités
d'évolution, etc.
33I.3.4. Les autres techniques dévaluation
- Les tests
- Les tests de connaissance
- Les tests d'aptitudes physique ou psychophysique
De tels tests sont réservés à des postes
particuliers - Les tests d'aptitude à un type d'activité
mémorisation, détection de fautes d'orthographe. - Les tests d'intelligence
- Les tests mimétiques tests dont le format tend à
reproduire de façon très fidèle les
caractéristiques d'une journée de travail. - Les résultats des tests sont souvent entachés
d'une marge d'incertitude
34Rubrique du questionnaire de recrutement de
lentreprise PHARMEX
- Le questionnaire comporte un espace pour une
photographie du candidat. le questionnaire
comporte une demi-page sous le titre espace
laissé à votre libre expression . - Nom, prénom, nom de jeune fille, âge, date et
lieu de naissance, - Adresse, téléphone personnel, téléphone
professionnel, - Situation de famille, profession du conjoint,
nombre d'enfants et âge des enfants, - Situation militaire, nationalité
- Formation initiale
- Activités extra-professionnelles
- Formation complémentaire
- Connaissances des langues
35- Carrière professionnelle (avec pour chaque item
les dates, le nom et l'adresse de l'employeur,
l'activité et l'effectif de l'entreprise, la
fonction, la rémunération annuelle brute, les
motifs de départ). - Quelles connaissances particulières et quelles
compétences avez-vous acquises? - Quelle fonction souhaitez-vous tenir aujourd'hui
et pourquoi? - Vers quelle fonction souhaitez-vous évoluer dans
les années à venir? - Dans quelle région de France ou dans quel pays
êtes-vous prêt à travailler? - Quelle rémunération annuelle brute
souhaitez-vous? - Sous quel délai pouvez-vous être disponible?
- Avez-vous déjà été en rapport avec l'entreprise?
Si oui quand et pour quel motif? - (date et signature du candidat)
36I.3.4. Les autres techniques dévaluation
- Techniques dévaluation tests, questionnaires
ou méthodes variées (graphologie) - Objectifs
- Déterminer les caractéristiques psychologiques et
personnelles - Déterminer lenvironnement affectif, social ou
culturel - Obligations
- information, préalablement à leur mise en œuvre,
des méthodes et techniques utilisées - principe de confidentialité des résultats obtenus
- Les candidats peuvent avoir accès, sur leur
demande, aux résultats
37I.3.5. Le choix du candidat
- La liberté de choix de lemployeur connaît
certaines limites - discrimination à l'embauche refuser d'embaucher
un(e) candidat(e) en considération du sexe ou de
la situation de famille, de son appartenance à
une race, etc. - le salarié sélectionné doit être libre de tout
engagement - le salarié sélectionné ne doit pas être lié par
une clause de non-concurrence - le candidat sélectionné doit être en situation
régulière.
38I.3.5. Le choix du candidat
- La promesse d'embauche engage l'employeur et le
salarié - L'employeur pourra être contraint, par le
tribunal d'instance, à verser des dommages et
intérêts au destinataire de l'offre dembauche en
cas de rétractation. - Le salarié qui se rétracte après avoir
formellement accepté un poste peut également être
condamné à verser des dommages et intérêts à
l'employeur.
39I.4. Accueil et Intégration