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Audit des organisations : entreprises et territoires

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Audit des organisa tions : entreprises et territoires Vers la performance globale Plan du cours 1. Organisations (formes-processus), gestion des organisations et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Audit des organisations : entreprises et territoires


1
Audit des organisa tions entreprises et
territoires
  • Vers la performance globale

2
Plan du cours
  • 1. Organisations (formes-processus), gestion des
    organisations et conduite du changement
  • 2. Les audits pour des synergies gagnantes,
    types et pratiques
  • 3. Laudit opérationnel niveaux, planification,
    fonctions et processus

3
1. Organisations formes, processus et conduite
du changement
  • La recherche de la performance est la clé des
    organisations dont le fonctionnement est le
    facteur déterminant
  • Les approches concernant lanimation, laudit ou
    la gestion des organisations sinscrivent dans un
    vaste champ, aussi vaste quhétérogène
  • Entre théorie et pratique, entre concept et
    pragmatisme, entre bon sens et méthodologie, le
    choix est tout aussi vaste
  • En conséquence, il sagira de sensibiliser à la
    gestion et à laudit, à ces outils de management
    stratégique
  • Cette sensibilisation se fera dans le cadre dune
    démarche transversale
  • Elle actera de la nécessité dembrasser la
    problématique de la conduite du changement et des
    enjeux de laudit

4
1.a.Organisations (2)
  • Beaucoup saccordent à dire que le fonctionnement
    dune organisation (territoire, administration,
    entreprise) est un facteur déterminant de la
    performance globale
  • Que celle-ci obéit à des règles autant quà la
    raison relations sociales interactives,
    institutionnalisation, leadership formel ou
    informel
  • Quid des organisations processus et entité,
    deux notions sociologiques, et territoire, une
    notion spatiale
  • Action dorganiser processus qui consiste à
    mettre en ordre et qui sous-tend efficacité et
    efficience
  • Résultat dune action entité qui peut prendre
    des formes organisées (entreprises, association,
    administration)
  • spatialisation territoire organisé autour de
    fonctions (développement, cluster, SPL..)

5
1.a. Organisations (3)
  • Les inégalités de résultats dentreprises
    apparemment identiques en termes de marchés,
    technologies et main dœuvre sexpliquent par le
    fait que la performance nest pas liée à la seule
    combinaison du capital, du travail et des
    compétences mais aussi au fonctionnement
    organisationnel
  • Les firmes industrielles hier centrées sur une
    fonction de fabrication à un niveau local se sont
    agrandies et diversifiées elles ont intégré
    leurs différentes unités à leur stratégie
    (fabrication, logistique, vente, achat, RD)
  • Les territoires et les administrations ont
    intégré une fonction ingénierie et animation
  • Lensemble accumule des connaissances, des
    capacités et sattache à sadapter à son
    environnement et aux mutations

6
1.a.Organisations (4)
  • Les entreprises évoluent désormais dans un
    contexte éclaté, on parle dentreprise étendue,
    de grande organisation
  • À telle enseigne que chacun dentre nous, dune
    manière ou dune autre, participe dune grande
    organisation nous consommons des produits de
    masse fabriqués par de grandes organisations, nos
    villes sont elles-mêmes de grandes organisations
    qui nous fournissent des services
  • Le problème est donc lefficacité et lefficience
    dorganisations de plus en plus complexes et
    grandes qui souffrent ou peuvent souffrir de
    pathologies que laudit devra analyser

7
1.a. Organisations (5)
  • Létendue des règles impersonnelles laccession
    aux fonctions et promotions est liée à
    lapplication de règles où les caractéristiques
    individuelles, les résultats obtenus ou les
    capacités dinnovation ne sont pas pris en compte
  • La centralisation des décisions si lon veut
    préserver des relations impersonnelles, les
    décisions doivent être prises à un niveau situé à
    labri des pressions où les dirigeants statuent
    en toute sécurité amis en labsence
    dinformations pertinentes issues du terrain
  • Le degré de stratification de lorganisation
    chaque catégorie de personnel ayant ses règles
    statutaires (cloisonnement, esprit de corps)

8
1.a. Organisation (6)
  • La mesure du pouvoir informel les salariés
    disposent de quelque information ou possibilité
    daction sur certaines situations
  • Lanalyse du degré dorganisation bureaucratique
    à la française qui ne peut fonctionner sans
    pouvoir parallèle, elle constitue un modèle
    culturel fondé sur la peur du face à face, la
    centralisation étatique et lélitisme
  • Laudit sattachera néanmoins à la réalité
    concrète des entreprises, institutions et
    territoires

9
1.a. Organisations (7)
  • Des définitions nombreuses, différentes de
    lorganisation
  • Organisation espace espace où existe une
    certaine division du travail
  • Organisation-coordination espace de coordination
    collective qui appelle un effort collectif
  • Organisation-action division du travail et
    coordination sont nécessaires pour finaliser une
    action
  • Action-volontaire elle comporte des choix, des
    possibilités de décision, de négociations ou
    dararngements
  • Action-règles elle obéit à des règles de nature
    diverse, elle suppose des contrôles formels ou
    non
  • Lorganisation devient un lieu daction porteuse
    dun ensemble de représentations et de
    connaissances accumulées (coopération, partage,
    savoir et connaissance collectifs)

10
1.a. Organisation (8)
  • Concept dorganisation est donc large, il
    recouvre des formes économiques et concrètes
    variées
  • Son application sorganise autour des
    organisations productives (entreprises de biens
    ou de services), des organisations du travail (où
    est réalisé un travail, où il y a
    transformation), des organisations demploi (où
    existent des liens de subordination, des modes de
    régulation et de médiation) (associations,
    entités publiques, entreprises)
  • On peut également ouvrir ce concept aux
    territoires et autres formes dorganisation
    (pôles de compétitivité, cluster, SPL)

11
1.a. Organisation (9)
  • 7 impératifs fondent le management (animation et
    gestion) et par conséquent laudit des
    organisations
  • Articuler missions, but, stratégies et fonctions
  • Mettre en ordre les fonctions
  • Identifier les mécanismes de coordination et de
    contrôle
  • Faire quil y ait des rôles attribués et des
    comptes à rendre
  • Planifier et communiquer
  • Articulet performance et récompenses
  • Réaliser un leadership efficace
  • On y perçoit déjà le rôle de certains éléments
    clefs comme lorganigramme qui est loutil de
    cadrage des fonctions par rapport aux objectifs
    et aux missions

12
1.a. Organisations (10)
  • Il est plus difficile quon ne croit de définir
    une entreprise
  • INSEE toute unité légale, personne physique ou
    morale, qui, jouissant dune autonomie de
    décision, produit des biens et services marchands
  • Corollaires
  • Centre de comptabilité et de profit
  • Disposant dune activité continue et fixe
  • Un lieu de travail individuel ou collectif
  • Un centre de décision autonome
  • Une organisation fondée sur la notion de prise de
    risques
  • Quid des entreprises de conception et de vente ?
    De distribution de biens ou de services ?
  • Quid des activités non marchandes mêmes lourdes
    (chantiers), activités temporaires ?
  • Quid de la notion dunité de lieu
  • En soi lentreprise est bien une organisation
    basée sur laction et autonome

13
1.a. Organisations (11)
  • Il existe autant de définitions de linstitution
    que dutilisateurs
  • On peut parler dinstitution pour désigner un
    cadre global où se déroule une activité sociale
    ou économique
  • Cela renvoie à quelque chose qui serait un cadre
    préalable à laction organisée donc à des
    projets, des ensembles ayant une fonction
    dorientation et de régulation sociale globale
    intervenant au niveau politique
  • Néanmoins linstitution apporte des éléments
    complémentaires à la notion dentreprise
  • Création de liens sociaux sans résultats en tant
    que tel
  • Stabilité et finalité notamment en vue
    daccomplir une activité
  • Création et transformation de règles et de normes

14
Entreprise - activité économique
récurrente - centre de décision autonome
  • Organisation
  • Espace de division du
  • Travail et de coordination
  • - Action finalisée

Institution - cadre normatif stable -
création de lien social - orientation, régulation
3 concepts de base qui se recoupent et
constituent le bien fondé de laudit, Animation
et gestion des organisations
15
1.a. Organisations (12)
  • Organisation et efficacité traiter de
    lorganisation dans une perspective gestionnaire
    nécessite bien entendu de sattacher à
    lefficacité et lefficience
  • Il sagit donc de sinterroger sur les critères
    defficacité dune organisation tout en ayant
    présent à lesprit quil est difficile davoir
    une vision claire et globale
  • La difficulté réside dabord dans la définition
    même de lefficacité organisationnelle car elle
    sattache aussi bien à des notions de
    productivité que de rendement ou defficience
  • Efficacité cest le rendement quantitatif
  • Efficience cest le ratio entre effort accompli
    et résultat escompté , cest le rendement
    qualitatif
  • On commence à parler de performance globale
    multicritères liée à une pluralité des buts de
    lorganisation

16
1.a. Organisations (13)
  • Pluralité des buts dune organisation
  • Buts de production fournir des produits et
    services à des marchés, des clients
  • Buts de société répondre à des besoins publics,
    à lintérêt général
  • Buts systémiques faire fonctionner
    lorganisation de sorte quelle puisse atteindre
    ses buts principaux
  • Buts dérivés viser autre chose que des buts
    productifs (ex buts culturels, sociaux,
    politiques)
  • Qui peuvent être présents simultanément
  • Lun des enjeux de la direction dune
    organisation est de mettre en évidence
    limportance de lun ou de lautre de ces buts
  • Buts officiels vagues et généraux transcrits dans
    des chartes, des rapports annuels, des
    déclarations officielles
  • Buts opératoires, mesurés précisément et qui sont
    en relation avec le fonctionnement concret
    quotidien

17
1.a. Organisations (14)
  • Lun des enjeux sera donc de juger de
    lefficacité dune organisation cest le
    concept daudit qui examine le fonctionnement de
    lorganisation, des buts quelle semble
    poursuivre pour les rapprocher des buts proclamés
    par les dirigeants
  • La pluralité des buts renvoie à la pluralité des
    parties prenantes
  • Externes
  • clients/usagers
  • actionnaires
  • public
  • état
  • syndicats
  • milieu local
  • territoire
  • Internes
  • actionnaires
  • dirigeants
  • encadrants
  • personnel
  • syndicats
  • /

18
1.a. Organisations (15)
  • Chaque partie prenante porte son jugement
    spécifique sur lorganisation en fonction de
    critères qui sont les siens
  • Toute organisation a donc à résoudre la question
    de sa relation avec ces différents partenaires
    qui se traduit par
  • Le choix des objectifs à satisfaire
  • La distribution des résultats aux autres groupes
    partenaires
  • La recherche dun équilibre entre ces demandes à
    travers le temps
  • Cette analyse sapplique à toute organisation
    privée ou publique
  • Lefficience organisationnelle se décrit à
    travers 4 composantes
  • efficience économique (dimension économique),
  • valeur des Ressources Humaines (dimension
    psycho-sociale),
  • légitimité de lorganisation auprès des groupes
    externes (dimension politique),
  • pérennité de lorganisation (dimension systémique)

19

Valeur des ressources humaines
efficience économique
  • Mobilisation du personnel
  • degré dintérêt que les employés manifestent
  • pour leur travail et pour leur organisation ainsi
  • que leffort fourni pour atteindre les objectifs
  • Moral du personnel
  • Degré auquel lexpérience du travail est évaluée
  • positivement
  • Rendement du personnel (qualité et quantité
  • Production par employé ou par groupe)
  • Développement du personnel (degré auquel les
  • compétences saccroissent
  • Economie des ressources
  • Degré auquel lorganisation réduit la quantité
    des ressources utilisées tout en assurant le bon
    fonctionnement du système
  • Productivité
  • Quantité ou qualité des biens et services
    produits par lorganisation par rapport à la
    quantité de ressources utilisées pour leur
    production durant une période donnée

Légitimité de lorganisation
pérennité de lorganisation
  • Satisfaction des bailleurs de fonds
  • Degré auquel les bailleurs estiment que leurs
    fonds sont optimisés
  • Satisfaction de la clientèle
  • Jugement que porte le client sur la façon dont
    lorganisation a su répondre à ses besoins
  • Satisfaction de la communauté
  • Appréciation que fait la communauté élargie des
    activités et des effets de lorganisation

- Qualité du produit
Degré auquel le produit répond aux besoins de
la clientèle
- Rentabilité financière
Degré auquel certains
indicateurs financiers augmentent ou diminuent
par rapport aux exercices précédents ou par
rapport un objectif - Compétitivité
Degré auquel
certains indicateurs économiques se comparent
favorablement ou non avec ceux des concurrents ou
de la filière
20
1.a. Organisation (16)
  • Chacune de ces dimensions peut faire lobjet
    dindicateurs permettant de disposer dune grille
    danalyse centrée sur des critères dévaluation
    qui se rapportent
  • à lentreprise proprement dite (dimension
    économique),
  • à lorganisation elle-même (dimension
    systémique)
  • à linstitution (dimensions psycho-sociale et
    politique)

21
1.a. Organisation (17)
  • Les débats actuels
  • Ils font légions et sont désormais confrontés aux
    problématiques des organisations étendues et
    éclatées
  • On parle désormais de déconstruction et
    dinnovation
  • Le courant actuel sappuie sur 3 mouvements
  • De lorganisation objective à une construction
    par lobservateur lorganisation est envisagée
    de manière différente selon que lon est
    actionnaire ou client
  • Laction organisée lactivité organisée répond
    à la nécessité pour les acteurs de trouver une
    solution pour établir une coopération
    conflictuelle (la gestion, le management cest
    le conflit) nécessaire à latteinte dobjectifs
    communs
  • Le réseau la coopération, dont le support est
    le travail en réseau, devient un enjeu de
    compétitivité

22
1.a. Organisation (18)
  • On parle désormais de réseaux collaboratifs, de
    réseaux sociaux, de réseaux industriels qui
    voient des industriels concurrents entretenir des
    relations de coopération
  • Cest une forme de coordination entre marché et
    organisation, une structure organisationnelle
    particulière nouvelle, avec une structure moins
    formalisée, moins spécialisée
  • Elle peut également prendre une dimension
    territoriale
  • Elle correspond aux conditions modernes de la
    compétitivité
  • Nécessité du partage de la connaissance, KM
  • Entreprise étendue, territoire étendu
  • Société de linformation (TIC)

23
1.b. gestion des organisations
  • Typologies des organisations en macrostructures
  • On peut découper les activités en départements
    selon plusieurs critères
  • fonctions, les processus techniques, les types de
    produits ou marchés, les implantations
    géographiques, les projets ou programmes
  • Structure par fonctions fabrication, ventes
    administration, logistique..
  • Structure divisionnelle ( piloter des unités
    distinctes orientées vers un produit, un marché
    ou un domaine dactivité stratégique)
  • Structure par projets ou programmes
  • Structure matricielle à double hiérarchie
    horizontale et verticale (rare)

24
1.b. gestion des organisations (2)
  • Typologies des organisations
  • Par mode de coordination elle se réalise selon
    cinq procédés
  • La supervision directe une personne prend la
    responsabilité du travail et assure la
    coordination
  • La standardisation des procédés de travail la
    coordination est incorporée au programme de
    travail par spécification précise ou
    programmation du contenu
  • La standardisation des résultats la
    coordination est assurée par la normalisation de
    la production
  • La standardisation des qualifications la
    coordination se fait indirectement par la
    normalisation des compétences (formation requise)
  • Lajustement mutuel travail coordonné par le
    recours à un processus informel de communication
    entre les opérateurs

25
1.b. gestion des organisations (3)
  • Typologie empirique des structures et des
    compétences
  • Organisation rationnelle à forte standardisation
    (taylorienne)
  • Organisation horizontale fondée sur les
    procédures (industries de process)
  • Organisation individualisée (services)
  • Organisation flexible (nouveau modèle industriel)
  • Organisation artisanale (faiblement structurée et
    codifiée)
  • Deux modèles dominants et parfois co-présents
    rationnel et flexible

26
1.b. gestion des organisations (3)
  • La structure en réseau vers une
    organisation sans frontières ?
  • Des réalités différentes
  • Une organisation ayant des actifs communs et une
    direction centrale mais dont lactivité se
    déroule au sein de plusieurs unités réparties sur
    un ou des territoires et dotées dune certaine
    autonomie (ex réseau dagences bancaires)
  • Une organisation très décentralisée voire
    fédérative, aux frontières élargies, regroupant
    des unités autonomes, entretenant des relations
    essentiellement horizontales
  • Une organisation hybride regroupant des unités
    indépendantes juridiquement et reliées aux autres
    par des contrats, espace de coordination
    économique entre agents interdépendants

27
1.b. gestion des organisations (4)
  • Ces typologies correspondent à un objectif
    danalyse en fournissant une clef de lecture de
    la réalité, des informations sur lexistant,
    elles peuvent servir de base à un questionnaire
    ou un diagnostic
  • Il sagira dès lors de sintéresser sur
    larticulation entre type de structure et
    stratégie y-a-t-il cohérence ? Dans quelle mesure
    ? Les conditions sont-elles réunies dune
    évolution de structure ? Et faire du repérage
    typologique un outil dynamique

28
1.b. gestion des organisations (5)
  • Typologie des organisations en microstructures
  • En dehors de lhéritage taylorien-fordien, 3
    courants principaux sur les structures de travail
  • Les équipes autonomes (Dubreuil) ex de
    lentreprise morave Bata (1936) qui saffirme
    comme leader de la chaussure en adoptant une
    organisation originale comparable au réseau
    daujourdhui
  • Bata est décomposée en équipes autonomes de
    travail qui fonctionnent comme autant de
    mini-entreprises ayant entre-elles des relations
    fournisseurs-clients, chacun gère ses
    approvisionnements, suit son budget, forme son
    personnel, les ouvriers sont largement
    polyvalents, des primes sont liées aux résultats
    dans une atmosphère démulation interne la
    direction familiale y voit un moyen de stimuler
    la responsabilité et lesprit dentreprise à
    partir dun fort sentiment dappartenance à des
    équipes
  • Travail en équipe efficacité et prise en compte
    des besoins humains, comportement entrepreneurial
    (intra-preneurship)

29
1.b. Gestion des organisations (6)
  • Lenrichissement des tâches (Herzberg)
    organisation plus motivante prenant en compte
    davantage les aspirations des salariés autour de
    principes et de facteurs de motivation

Principes
Facteurs de motivation
  1. Supprimer certains contrôles tout en conservant
    certains indices de performance
  2. B. Augmenter linitiative de chacun vis-à-vis de
    son propre travail
  3. Faire réaliser un ensemble plutôt quune partie
  4. Accorder une autorité accrue à un employé,
    liberté dans le travail
  5. Faire des rapports périodiques aux travailleurs
    eux-mêmes plutôt quaux cadres
  6. Introduire de nouvelles tâches plus difficiles
    non accomplies jusque là
  7. Affecter un employé à une tâche spécialisée vers
    lexpertise

A. Responsabilité et accomplissement B.
Responsabilité et appréciation C.
Responsabilité, accomplissement,
appréciation D. Responsabilité, accomplissement,
appréciation E. Appréciation F. Progression et
désir dapprendre G. Responsabilité, progression
et avancement
30
1.b. gestion des organisations (7)
  • Approche sociotechnique
  • trop de variété peut augmenter les tensions
  • Réciproquement après une activité routinière il
    faudrait prévoir de retourner à une tâche
    mobilisatrice
  • Alterner les tâches à fort degré dimplication et
    dautres avec des relations dinterdépendance,
    varier les cycles lexécution dune tâche doit
    rendre plus facile dexécution la suivante ou
    apporter sa contribution concrète à
    lamélioration de la tâche globale le personnel
    peut participer à la recherche dune méthode de
    travail qui soit adaptée à ses besoins et peut
    situer plus facilement son poste par rapport à
    celui des autres
  • Un cycle court signifie quil faut trop souvent
    finir et trop souvent commencer, un cycle trop
    long empêche de trouver un rythme de travail
  • Des normes minimales doivent être déterminées
    pour apprécier si le personnel est suffisamment
    formé, qualifié, vigilant pour occuper son poste
  • Le personnel sera plus enclin à accepter de
    sengager sur des normes plus élevées sil peut
    influer sur leur détermination, il apprendra plus
    si les résultats lui sont communiqués

31
1.b. gestion des organisations (8)
  • Le salarié ne peut ni sengager sur des normes ni
    apprendre sil ne reçoit pas la communication de
    ses résultats dans un délai assez rapide
  • Le personnel ne peut pas et ne voudra pas
    accepter de responsabilités pour des questions
    qui échappent à son influence
  • Linclusion de tâches frontières, à partir de
    ces critères, donnera au personnel une plus
    grande responsabilité et limpliquera plus
  • Au minimum cela permet de faciliter les
    communications et de créer une compréhension
    mutuelle entre des personnes aux tâches
    interdépendantes mais aussi de réduire les
    frictions et les conflits
  • Au mieux, cela permet de créer des groupes de
    travail qui renforcent la coopération et laide
    mutuelle
  • Une tension peut résulter de choses apparemment
    simples comme une activité physique, une
    concentration excessive, du bruit, lisolement
    sur une période longue
  • Laissés à eux-mêmes, les individus shabituent à
    ces inconvénients amis les effets de la tension
    se répercutent sur le nombre derreurs et
    daccidents des communications avec dautres
    diminuent les tensions

32
1.B gestion des organisations (9)
  • Lapproche sociotechnique préconise donc la
    formation de groupes de production
  • Ce type dorganisation dote les opérateurs dune
    certaine autonomie, réduit le rôle de la
    hiérarchie
  • Un exemple lusine Volvo dUddevala
  • Volvo en pleine phase de croissance décide en
    1895 de la construction dune usine avec une
    organisation du travail innovante
  • Il sagit dune petite usine dassemblage sans
    chaîne et appelée à construire 40.000 unités par
    an, elle comprend 1000 salariés organisés en
    groupes de travail autonome
  • Mise en service en 1989, le projet évolue en 1990
    eu égard à la crise amis comporte en 1992, 26
    groupes opérationnels chargés de monter un
    ensemble complet, une centaine de véhicules
    sortent chaque jour, 2 personnes montent un
    véhicule complet en 6 heures, lensemble des
    tâches de manutention et de gestion étant
    automatisé
  • Les équipes sont de 9 membres et gagnent en
    compétences tout au long de la mise en place de
    lorganisation
  • Les niveaux hiérarchiques sont réduits, la
    productivité élevée, les emplois qualifiés et
    autonomes
  • Les investissements en équipements sont moins
    importants, la qualité plus élevée quailleurs,
    les changements de modèle plus rapides
  • Mais la productivité globale ny est pas bonne et
    lusine natteignant pas son point mort ferme en
    pleine crise en 1993 (mévente surcapacité) pour
    renaître afin de fabriquer du haut de gamme en
    1996

33
1.b. gestion des organisations (10)
  • Les structures de travail prennent des formes
    différentes celles, permanentes, au sein
    desquelles seffectuent des opérations de
    transformation, de production de biens ou de
    services, celles aussi, temporaires, dans
    lesquelles on demande aux salariés de participer
    à des discussions ou de contribuer à résoudre des
    problèmes, améliorer le fonctionnement de
    lorganisation, satisfaire un éventuel besoin
    dexpression
  • Ces microstructures sont fondées sur des postes
    individuels ou des groupes de travail

Postes individuels Spécialisés Plurivalents Polyvalents enrichis
Groupes ou équipes Polyvalents Autonomes Mini-entreprises
34
1.b. gestion des organisations (11)
  • Les Postes individuels
  • Postes spécialisés classiques tâches
    régulières définies en quantité et qualité, mêmes
    outils ou équipements, espace de travail
    attribué, dirigé par une hiérarchie
  • Postes plurivalents le salarié change de tâches
    selon un rythme fixé, il utilise une gamme
    doutils ou déquipements variée, ces changements
    peuvent se faire au sein dun poste fixe, chacun
    effectue un même cycle de tâches ou par rotations
    entre postes (ex 30 opérations pour réaliser un
    briquet) (polyactivité ou multiactivité)
  • Postes polyvalents changement de tâches et de
    modes opératoires, adaptabilité nécessaire,
    formation formelle nécessaire (poly ou
    multicompétences)
  • Postes enrichis ont vu leur complexité
    augmenter par lincorporation dactivités en
    amont ou en aval soit dans un processus de
    recomposition plus globale du processus de
    travail, soit en élevant le niveau de
    responsabilité et dautonomie du poste (activités
    de pilotage et de gestion)

35
Préparer, produire et contrôler
Créer et suivre Les objectifs
Participer à des Démarches de progrès
Six dimensions denrichissement personnel
Communiquer
Maintenir
Assurer la sécurité
36
1.b. gestion des organisations (12)
  • préparer, produire, contrôler lopérateur
    sauto-contrôle, règle ses machines, contribue à
    améliorer les modes opératoires)
  • Gérer sorganiser, analyser des écarts,
    contribuer à des mesures
  • Démarche de progrès faire des suggestions,
    connaître des méthodologies damélioration,
    animer un groupe
  • Maintenir maintenir propre son outil de
    travail, faire la maintenance de premier niveau,
    réparer, définir lentretien préventif
  • Communiquer savoir sinformer, être capable
    dinformer les autres, former
  • Sécurité respecter les consignes, préparer des
    améliorations

37
1.b. gestion des organisations (13)
  • Les groupes de production
  • une exigence générale de flexibilité avec des
    salariés impliqués capables de sadapter à des
    conditions économiques et techniques changeantes
  • Un souci de créer des conditions de travail plus
    satisfaisantes en terme dautonomie,
    dinteractions avec dautres
  • Ce sont les unités élémentaires de travail chez
    Renault, zones autonomes de productions chez
    Valéo, groupes responsables chez EDF-GDF
  • La polyvalence si elle est individuelle (un
    individu capable dintervenir dans différentes
    activités et auprès de collègues qui eux ont des
    postes spécialisés), elle concerne aussi le
    groupe (un ensemble dindividus capables
    deffectuer les tâches des autres) dont les
    membres disposent de marges de manœuvre pour
    sorganiser entre eux et dont le chef gère
    lactivité et peut jouer un rôle daide ou de
    conseil

38
1.b. gestion des organisations (14)
  • groupe traditionnel Equipe polyvalente Equipe
    autonome ou semi-autonome Mini-entreprise
  • autonomie faible autonomie forte
  • équipe traditionnelle un groupe dindividus
    reliés à un poste individuel et dirigés par un
    chef
  • équipe autonome ou semi-autonome activités de
    planification et de contrôle réalisés par les
    membres eux-mêmes, elle sauto-organise pour
    atteindre des objectifs fixés, le premier niveau
    hiérarchique est supprimé
  • mini-entreprise équipe autonome à identité plus
    affirmée et qui traite avec les fournisseurs et
    clients internes ou externes

groupe équipe
Interaction ou- forte Objectif partiellement commun Pas de responsabilité commune (en général) Répartition des rôles (parfois) Interaction forte Objectif commun Responsabilité collective Répartition interne des rôles Complémentarité de ces rôles
39
Philipps composants mini-entreprise
  • 1992 Philipps composants démarre une nouvelle
    unité aux Pays Bas pour fabriquer une pièce
    dimprimante à jet dencre pour un client
    japonais
  • elle passe de 25 à 125 salariés en 1994 date de
    la mise en place dune organisation en
    mini-entreprise afin de favoriser ladaptation de
    la production à un changement technologique
    permanent et un client exigeant
  • 5 unités dune vingtaine de salariés sont
    découpées et rendues responsables dune partie
    complète du processus les ouvriers, formés à
    cet effet, travaillent par équipes successives au
    sein de chaque unité dirigée par un leader
    lui-même rattaché directement au directeur
    dusine
  • chaque unité a une charte dobjectifs, négocie
    avec ses fournisseurs ou services logistiques et
    dentretien et fixe ses priorités
  • les membres suivent un programme permanent
    daméliorations internes et externes, les
    résultats sont affichés
  • cette organisation sest révélée très efficace en
    matière dinnovation notamment en matière de
    process de production, plusieurs équipes ont
    réorganisé leurs horaires, une a réduit
    considérablement ses coûts dentretien, une autre
    a régorganisé son implantation physique
  • les membres interrogés ont le sentiment davoir
    une influence forte sur leur fonctionnement et 85
    disent avoir confiance en leur management

40
Philipps composants mini-entreprise
  • six conditions odivent être remplies pour faire
    fonctionner une etlle organisation
  • des frontières claires identifiables (léquipe
    sait où elle sarrête)
  • une unité de lieu ou au moins une forte
    possibilité de communication entre les membres
  • lexistence dindicateurs (quantité, qualité,
    délai..) permettant à léquipe de se réguler par
    rapport aux résultats à atteindre
  • une taille pas trop grande pour que la
    polyvalence interne soit réellement possible (4-5
    et 10-12 personnes)
  • une homogénéité de niveau pour ses membres
  • le recours possible à une autorité interne ou
    externe au groupe

la tâche Qui ? Quoi ?
les participants ? Qui ? combien ? Homogène ?
Travail en groupe
lespace où ? même lieu ? lieux éloignés ?
Quand ? simultané, parallèle, séquentiel
41
Philipps composants mini-entreprise
  • La nature des tâches peut sanalyser en termes de
    complexité, de nature unitaire ou divisible, de
    degré de certitude, de degré de structuration et
    de degré dinterdépendance des éléments qui la
    composent
  • Les contraintes de temps peuvent sanalyser en
    deux dimensions périodicité (collaboration
    ponctuelle ou régulière) et linteractivité
    (participation simultanée ou successive)
  • Avantages attendus dune telle organisation
  • Découpage de la production en activités homogènes
    (de production ou de service)
  • Synergie des individus vers des résultats à
    atteindre, sur lesquels ils sont collectivement
    responsables
  • Meilleure coordination interindividuelle et
    autodiscipline
  • Effet dapprentissage collectif au sein de
    léquipe
  • Allégement de la ligne hiérarchique (si équipe
    autonome)

42
1.b. Gestion des organisations (15)
  • Il y a unanimité pour vanter les mérites dune
    organisation en groupes et équipes de travail
    (baisse du nombre de niveaux hiérarchiques,
    changements importants dans la répartition des
    responsabilités)
  • Renault sest engagé depuis une dizaine dannées
    (accord à vivre) dans cette voie avec ses UET
    unités élémentaires de travail
  • Cependant des points de difficultés au sein de
    léquipe, entre léquipe et les autres unités et
    avec la hiérarchie appellent la vigilance
  • Au sein de léquipe autonome lentente doit
    être suffisante pour que léquipe ait la capacité
    à produire ses propres règles et les respecter,
    origine commune de ses membres, apprentissage
    antérieur du travail en groupe, intervenant
    extérieur (facilitateur) souvent nécessaire à la
    mise en place, risque de marginalisation de
    certains par la pression du groupe, apparition
    dun nouveau petit chef Les membres sont
    soumis à une double pression latteinte des
    résultats et le respect des règles du groupe
  • Dans ses relations avec les autres unités, les
    difficultés peuvent se produire sur
    létablissement de relations de coopération,
    léchange dinformation, sur la fixation des
    règles et contrats reliant les équipes de
    production interdépendantes, la fixation des
    règles dintervention des services techniques et
    dappui

43
1.b. Gestion des organisations (16)
  • Globalement lorganisation en équipe de
    production nécessite ladaptation du système
    dinformation, du système dévaluation et de
    rémunération du personnel, de la relation
    hiérarchique
  • Souhaitable du point de vue économique et du
    climat social, le raccourcissement de la ligne
    hiérarchique a deux effets
  • Éloignement du manager des équipes de base (il
    faut donc que linformation lui remonte car cest
    lui qui évalue le résultat)
  • Quid de lancienne hiérarchie, encadrement de
    proximité à reconvertir et à qui donner une
    nouvelle utilité

Direction dunité
Direction dunité
Spécialistes fonctionnels (animation,
coordination, conseil
Responsables intermédiaires Intégrés ou non à
léquipe
Equipe
Equipe
Equipe
Equipes
Equipes
44
1.b. gestion des organisations (17)
  • Lévolution des réalités économiques
    (co-traitance, sous traitance, associations
    dentreprises, alliances, projets complexes) nous
    oblige à nous intéresser aux relations
    inter-organisationnelles
  • Ces relations sappuient sur des phénomènes
    dinterdépendance
  • Des organisations se rapprochent pour faire
    quelque chose qelles ne pourraient pas faire
    seules (innover, partager des ressources,
    échanger des produits ou services, de
    linformation)
  • Et des phénomènes de stabilité
  • contractualisation sur la durée, structures
    formelles ou non (relations personnelles)
  • Cette interdépendance peut être coopérative
  • Mise en commun de ressources (création
    dorganisme de promotion, dun fonds de
    formation), développer un nouveau produit, créer
    une activité

45
1.b. gestion des organisations (18)
  • Parmi les formes les plus connues groupement
    demployeurs, joint-ventures, consortium,
    relations fournisseurs-clients
  • Une particularité lorganisation en réseau
  • Une grande variété de formes
  • Lexemplarité de Nike il a créé un vaste tissu
    de relations avec des fabricants déléments de
    chaussure de sport ou avec des assembleurs (USA
    et monde) Nike na aucun moyen de production et
    de distribution, il conserve la conception, le
    marketing est assuré avec laide dun
    cabinet-conseil indépendant,
  • Hugo Boss, lentreprise sans usines ni magasins
    CA 450 M et une marge confortable, de 93 à 95,
    la part fabriquée en Allemagne est passée de 40
    à 20, le reste est fabriqué essentiellement en
    Europe centrale, les effectifs du groupe sont
    passés de 3000 à 2100 en 1996 mais le nombre de
    salariés travaillant indirectement pour HB est de
    10.000 une trentaine dingénieurs volants
    intervient dans les usines pour améliorer la
    qualité le cœur de lentreprise est la marque
    et la conception des collections , HB développe
    également une politique de fabrication sous
    licences (sous-vêtements, parfums)

46
1.b. gestion des organisations (19)
  • Les structures résultant dexternalisations
    massives sont des structures transactionnelles
    (existence de transactions entre entités
    autonomes)
  • Objectifs économies déchelle, idéologie plus
    capitalistique que patrimoniale, moindre
    spécificité actifs
  • Un contexte favorable le développement des
    T.I.C
  • Néanmoins, les avantages attendus ne sont pas
    automatiques
  • Les relations fournisseurs-clients peuvent se
    faire sur la base dune grande inégalité ave
    risques de tensions et remise en cause du réseau
  • Doù la nécessité du partage dobjectifs et de
    relations de confiance entre partenaires
  • Les réseaux créent des circuits déchanges
    dinformation et dobligations réciproques très
    exigeants pour leurs membres
  • Cet éclatement de lentreprise intégrée a des
    effets sur les salariés précarisation des
    statuts, dumping social international,
    obscurcissement des rapports entre salariés et
    employeurs

47
1.c. animation des organisations
  • Laction collective sorganise à travers
    plusieurs processus prise de décision,
    coopération et contrôle
  • Lélément essentiel de lorganisation nest pas
    la hiérarchie mais la prise de décision et son
    flot dinformations, lorganisation peut être vue
    comme une machine à prendre des décisions en
    fonction de leur environnement et disposée à
    prendre telle plutôt que telle autre orientation
  • Le clivage décisions stratégiques / décisions
    opérationnelles est un moyen commode de
    distinguer des niveaux de responsabilité et quon
    peut articuler avec les éléments de la structure
    au sommet stratégique les décisions
    stratégiques, à lencadrement intermédiaire les
    décisions tactiques ou opérationnelles il
    permet aussi de distinguer les échéances (long
    terme / court terme)
  • Néanmoins, les processus de prise de décision
    sont très variés et soumis à des aléas, des
    désaccords au sein de lorganisation inhérents à
    la diversité des parties prenantes sur des
    objectifs à atteindre ou des problèmes à
    résoudre, désaccord sur les informations à
    rechercher et les méthodes à utiliser pour
    traiter le problème, une information incomplète,
    la complexité des problèmes, la capacité limitée
    de lhomme pour traiter cette information, les
    conflits existant sur les objectifs à atteindre

48
1.c. animation des organisations (2)
  • Au-delà de la décision, il est avéré que les
    managers agissent plus quils ne décident et la
    rationalité de leur décision nest pas un
    problème prioritaire
  • Examiner des alternatives, peser des conséquences
    peut accroître lincertitude, augmenter les
    doutes et réduire la pression à laction
  • il est question parfois dirrationalité de la
    décision quil faut accepter car elle correspond
    aux processus de laction managériale à savoir
    envisager peu dalternatives, faire un effort
    pour rendre acceptable une seule solution,
    mobiliser sur les aspects positifs de celle-ci,
    ne pas savancer sur des objectifs à lavance et
    plutôt reformuler en permanence les conséquences
    positives de laction choisie ce qui est
    essentiel pour la réussite cest la motivation et
    lengagement dans laction
  • un exemple concret la boucle locale arrageoise
    basée sur une conviction jai de doutes,
    jassume ces doutes, mais si ces doutes me
    conduisent au renoncement, alors je renonce aux
    doutes

49
1.c. animation des organisations (3)
  • Quoi quil en soit, il est nécessaire de
    sinterroger sur les conditions dans lesquelles
    ces décisions peuvent être prises et quelles sont
    les interactions elles-mêmes liées formes
    dorganisation
  • Dans certains cas il est important de savoir qui
    a participé à la décision et comment au nom du
    principe de responsabilité
  • Exemple la navette Challenger, lancer ou pas
    lancer ?
  • 28 janvier 1986 la navette Challenger explose
    après 73 secondes de vol avec sept personnes à
    bord, la cause avérée est la glace qui a
    endommagé un booster fabriqué par la société
    Thiokol
  • La commission denquête révèle le processus de
    décision

50
1.c. animation des organisations (4)
Direction NASA
Le manager de la navette est informé seulement
des réserves de Rockwell mais veut avancer
Ladministrateur ne sait pas quil y a des
réserves et donne le feu vert
Centre Spatial
THIOKOL Le senior VP prend une décision
favorable, sans avis technique 2 VP après
hésitations donnent leur feu vert 3 ingénieurs
et le directeur du projet moteur sopposent au
lancement
Le directeur était absent Le manager de projet ne
fait pas mention des réserves de Thiokol 2
ingénieurs doutent de lavis de Thiokol

ROCKWELL
Le Pdt et le VP de la division espace pensent que
la glace peut endommager la capsule et émettent
des réserves
51
1.c. animation des organisations (4)
  • La Coopération un processus essentiel
  • Le fonctionnement de lorganisation nécessite de
    la coordination c-à-d mettre en ordre les actions
    des uns avec les autres par rapport à un objectif
    à atteindre
  • La coordination est indispensable pour assurer le
    lancement rapide des innovations, pour trouver la
    réaction la plus adaptée aux fluctuations du
    marché, pour orchestrer des compétences diverses
    nécessaires à la réussite dun projet
  • Au-delà de la coordination saffirme la nécessité
    de laction en commun ou coopération dans un
    contexte économique et technologique évolutif
  • Deux aspects en matière de coordination
    inter-organisationnelle et intra-organisationnelle
  • La coopération se fait entre agents économiques
    dans une action organisée où se tissent de plus
    en plus de relations multiples (réseau) les
    stratégies dalliances ou de partenariats
    renforcent également la nécessité de construire
    des coopérations entre des organisations de
    métier, de taille et de nationalité différentes
  • enfin, la recherche dune transversalité
    croissante et la pression du temps sont de nature
    à redéployer des coopérations intra-organisationne
    lles (entre unités, entre services, entre métiers

52
1.c. animation des organisations (5)
  • Les nouvelles formes de coopération
  • Par adhésion (partage) à un projet commun
    chaque partenaire voit lintérêt dagir avec les
    autres (partage dobjectifs et de valeurs
    communes)
  • Par la règle on décide daccepter des règles
    car elles semblent protéger les intérêts de
    chacun et celles-ci mettent en évidence que lon
    peut avoir intérêt à coopérer plutôt quà ne pas
    le faire
  • Par le contrat les parties sengagent à
    échanger des prestations, préservation dintérêts
    dans des formes reconnues
  • Par la contrainte lacteur na pas dautre
    chois que de coopérer (contrainte liée à la
    situation, au groupe qui fait pression ou par la
    hiérarchie
  • La coopération par adhésion est assez
    minoritaire, celles par les règles ou la
    contrainte nest sans doute pas propice à
    lexpression des salariés, à linnovation dans
    les méthodes ni à une souplesse de fonctionnement
    aussi la nouvelle tendance est celle de la
    coopération résultante dun débat, dune
    confrontation permanente entre points de vue
    différents qui nécessite des ajustements
    permanents et donc beaucoup de communication
    créer de linter-compréhension pour faire face à
    des incidents, des changements brusques, réduire
    les risques, préparer des réponses innovantes

53
1.c. animation des organisations (6)
  • Les nouvelles formes de coopération
  • Nécessitent un travail collectif basé sur un
    échange permanent,
  • Nécessitent souvent un fonctionnement par
    projets,
  • Et la gestion par processus (ensemble dactivités
    reliées par des flux dinformations significatifs
    qui, se combinant, fournissent un produit
    matériel ou immatériel ex processus de
    fabrication, processus de facturation)
  • Qui vont dans le sens dune transversalité et
    dune coopération renforcée

Gestion par les processus
Transversalité
Coopération
Fonctionnement en projets
54
1.c. animation des organisations (7)
  • Les conditions de développement de la coopération
  • Un engagement des salariés dans un jeu collectif
  • La duréeperçue comme un investissement à moyen
    terme
  • Tenir compte de la dimension psychosociale
    faciliter lexpression, gérer le stress inhérent
    à linterdépendance des activités, rapprocher les
    statuts et les images sociales
  • Déterminants structurels
  • Nombre de partenaires
  • Nature de la tâche à accomplir
  • Contexte organisationnel
  • Déterminants psychosociologiques
  • Proximité des valeurs des participants
  • Capacité dexpression
  • Statut perçu des participants et légitimité
  • Cohérence des messages et des politiques

Coopération
55
1.c. animation des organisations (8)
  • Le contrôle lorganisation en tant
    quarrangement social dinteractions humaines
    implique du contrôle, elle suppose une certaine
    conformité et une certaine intégration des
    activités qui sy déroulent, cest par le
    contrôle que lon sassure que les objectifs sont
    atteints
  • Chacune des composantes de lorganisation joue un
    rôle dans ce processus
  • la structure définit des niveaux hiérarchiques,
    établit des mode dintégration des activités
  • Le système dinformation a pour fonction de
    produire et de diffuser des informations dont
    celles relatives aux résultats et au degré
    datteinte des objectifs
  • Les lieux et installation peuvent favoriser une
    surveillance des salariés de façon à les faire se
    comporter dune manière conforme
  • En gestion, la problématique du contrôle est le
    propre de ceux qui soccupent de systèmes
    dinformations économiques (financiers,
    comptables, contrôleurs de gestion

56
1.c. animation des organisations (9)
  • Les formes du contrôle
  • Contrôle administratif
  • Ensemble des techniques et pratiques destinées à
    contrôler le comportement des individus, des
    groupes de manière à les rapprocher des objectifs
    dont les procédures et règles formelles, le
    contrôle des résultats
  • Contrôle social
  • Informel et centré sur la cohésion des groupes,
    le sentiment dappartenance
  • Lautocontrôle
  • Assuré souvent de manière spontanée par
    lindividu ou le groupe
  • Le contrôle par la règle
  • La règle cest ce qui permet un alignement, une
    conformité des comportements, elle implique une
    contrainte
  • La règle (coercitive) est souvent liée à une
    organisation traditionnelle, assez rigide, comme
    la bureaucratie (qui oblige à la conformité en
    même temps quelle protège celui qui la respecte)
  • Mais elle peut aussi être dynamique et efficace
    dans certains contextes (travaux répétitifs)

57
1.c. animation des organisations (10)
  • Les types de formalisation

Type de règle
Dynamique
Coercitive
Organique (organisation souple) autocratique
Bureaucratie efficace Mécanique (organisation rigide)
faible
Degré de formalisation
fort
Il ny a pas lieu dopposer strictement les
organisations formalisées (bureaucratiques) et
non formalisées Dans certains contextes,
lorganisation formalisée est efficace et
lorganisation peu formalisée inefficace
58
1.c. animation des organisations (11)
  • Les règles, explicites et implicites, tirent leur
    légitimité de ce quelles sont applicables dans
    la réalité
  • Il existe donc des règles pratiques (autonomes)
    qui rendent applicables les règles officielles et
    permettent au système de fonctionner dans un mode
    participatif
  • Les règles de contrôle ne sont pas nécessairement
    écrites, à côté de la règle écrite (note de
    service, consigne, directive, définition de
    poste), existent des règles implicites (on attend
    du salarié quil fasse telle chose et il sera
    jugé par rapport à cette attente)
  • Certaines grandes organisations créent des
    centres de profit avec des unités sachetant ou
    se vendant des produits ou des prestations
    (marché interne) un ex Vinci , le contrôle se
    fait par lanalyse de la performance sur des
    critères clairs
  • Chez dautres, lalignement des conduites et le
    respect des consignes ne passent pas seulement
    par lobéissance hiérarchique ou la note de
    service mais davantage par la standardisation des
    opérations et des compétences (profils de
    recrutement et formation)
  • Enfin, reste la sacro-sainte vogue de la culture
    dentreprise et des valeurs communes

59
1.c. animation des organisations (12)
  • Les supports du contrôle de gestion
  • on assiste à une sophistication des systèmes
    formels de contrôle économique des activités liés
    aux nouveaux modes de gouvernement des
    organisations en milieu concurrentiel qui ont
    établi des systèmes de pilotage et dinformation
    de plus en plus évolués comptes rendus de
    résultats, comptes dexploitation par secteurs,
    affinement de la comptabilité analytique
  • Cela a donné naissance à de nouveaux métiers
    contrôleur, contrôleur de gestion, auditeurs
    interne et externe
  • Les procédures de vérification comptable et
    financière se sont considérablement étendues et
    sont à lorigine de lémergence dune profession
    celle daudit qui va désormais bien au-delà
    de sa vocation première laudit, en tant
    quactivité vérificatrice, concerne tous les
    domaines
  • Si laudit na pas une mission de contrôle
    opérationnel ou de régulation il contribue
    néanmoins à informer les décideurs sur ce qui se
    passe et sur la conformité des opérations

60
1.d. organisation et changement
  • Les organisations sont actuellement traversées
    par des évolutions majeures avec entre autre la
    crise du modèle taylorien-fordien
  • Il en résulte un foisonnement danalyses en
    matière de changement dorganisations
  • La conduite du changement nexclut pas pour
    autant la continuité les formes nouvelles
    senracinent souvent dans les expériences
    antérieures et sarticulent avec des formes
    stables (cohabitation)
  • Certaines nouveautés ne sont que des appellations
    nouvelles qui nourrissent un marché
  • Ou ne sont que la justification dune volonté
    politique
  • Il en résulte que toute nouvelle forme
    dorganisation doit être examinée sous ses
    différents angles, dans une perspective
    multi-acteurs et dans son contexte général
    lenvironnement économique et politique est
    mouvant, instable ou perçu comme tel les
    entreprises sont connectées à léchelle mondiale
    (globalisation) et les T.I.C bouleversent les
    habitudes la différenciation se fait sur les
    produits te services mais aussi sur la rapidité
    dintervention sur les marchés elle repose sur
    une accumulation du savoir (entreprises
    knowledge-intensive)

61
1.d. organisation et changement (2)
  • Ce qui se dessine une entreprise réactive,
    flexible, intégrante et communicante
  • Un nouveau modèle dominant lorganisation
    flexible
  • Flexibilité financière (réduction des stocks,
    sous-traitance, diminution des volumes
    dinvestissement nécessaire)
  • Flexibilité technique qui permet de produire des
    biens et des services
  • Flexibilités des fonctions
  • Flexibilité numérique qui joue sur el volume de
    lemploi
  • Flexibilité quantitative externe (pour faire
    varier la quantité de main dœuvre en fonction
    des besoins, recours aux contrats de courte
    durée)
  • Externalisation (sous-traitance, interim)
  • Flexibilité fonctionnelle (polyvalence,
    multivalence)
  • Flexibilité des rémunérations

62
1.d. organisation et changement (3)
  • Modèle de production flexible technique et
    fonctionnelle cf TOYOTA, alternatif au fordisme
    dont le cœur est le juste à temps qui permet
    dadapter la production aux demandes des clients
    et de supprimer les stocks et en-cours
  • Il sarticule autour des 7 zéros zéro délai,
    zéro défaut, zéro stock, zéro panne, zéro papier,
    zéro transport, zéro surproduction
  • Les éléments de cette révolution
    organisationnelle
  • Une gestion décentralisée de lordonnancement
    (chaque unité com
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