Title: Audit des organisations : entreprises et territoires
1Audit des organisa tions entreprises et
territoires
- Vers la performance globale
2Plan du cours
- 1. Organisations (formes-processus), gestion des
organisations et conduite du changement - 2. Les audits pour des synergies gagnantes,
types et pratiques - 3. Laudit opérationnel niveaux, planification,
fonctions et processus
31. Organisations formes, processus et conduite
du changement
- La recherche de la performance est la clé des
organisations dont le fonctionnement est le
facteur déterminant - Les approches concernant lanimation, laudit ou
la gestion des organisations sinscrivent dans un
vaste champ, aussi vaste quhétérogène - Entre théorie et pratique, entre concept et
pragmatisme, entre bon sens et méthodologie, le
choix est tout aussi vaste - En conséquence, il sagira de sensibiliser à la
gestion et à laudit, à ces outils de management
stratégique - Cette sensibilisation se fera dans le cadre dune
démarche transversale - Elle actera de la nécessité dembrasser la
problématique de la conduite du changement et des
enjeux de laudit
41.a.Organisations (2)
- Beaucoup saccordent à dire que le fonctionnement
dune organisation (territoire, administration,
entreprise) est un facteur déterminant de la
performance globale - Que celle-ci obéit à des règles autant quà la
raison relations sociales interactives,
institutionnalisation, leadership formel ou
informel - Quid des organisations processus et entité,
deux notions sociologiques, et territoire, une
notion spatiale - Action dorganiser processus qui consiste à
mettre en ordre et qui sous-tend efficacité et
efficience - Résultat dune action entité qui peut prendre
des formes organisées (entreprises, association,
administration) - spatialisation territoire organisé autour de
fonctions (développement, cluster, SPL..)
51.a. Organisations (3)
- Les inégalités de résultats dentreprises
apparemment identiques en termes de marchés,
technologies et main dœuvre sexpliquent par le
fait que la performance nest pas liée à la seule
combinaison du capital, du travail et des
compétences mais aussi au fonctionnement
organisationnel - Les firmes industrielles hier centrées sur une
fonction de fabrication à un niveau local se sont
agrandies et diversifiées elles ont intégré
leurs différentes unités à leur stratégie
(fabrication, logistique, vente, achat, RD) - Les territoires et les administrations ont
intégré une fonction ingénierie et animation - Lensemble accumule des connaissances, des
capacités et sattache à sadapter à son
environnement et aux mutations
61.a.Organisations (4)
- Les entreprises évoluent désormais dans un
contexte éclaté, on parle dentreprise étendue,
de grande organisation - À telle enseigne que chacun dentre nous, dune
manière ou dune autre, participe dune grande
organisation nous consommons des produits de
masse fabriqués par de grandes organisations, nos
villes sont elles-mêmes de grandes organisations
qui nous fournissent des services - Le problème est donc lefficacité et lefficience
dorganisations de plus en plus complexes et
grandes qui souffrent ou peuvent souffrir de
pathologies que laudit devra analyser
71.a. Organisations (5)
- Létendue des règles impersonnelles laccession
aux fonctions et promotions est liée à
lapplication de règles où les caractéristiques
individuelles, les résultats obtenus ou les
capacités dinnovation ne sont pas pris en compte - La centralisation des décisions si lon veut
préserver des relations impersonnelles, les
décisions doivent être prises à un niveau situé à
labri des pressions où les dirigeants statuent
en toute sécurité amis en labsence
dinformations pertinentes issues du terrain - Le degré de stratification de lorganisation
chaque catégorie de personnel ayant ses règles
statutaires (cloisonnement, esprit de corps)
81.a. Organisation (6)
- La mesure du pouvoir informel les salariés
disposent de quelque information ou possibilité
daction sur certaines situations - Lanalyse du degré dorganisation bureaucratique
à la française qui ne peut fonctionner sans
pouvoir parallèle, elle constitue un modèle
culturel fondé sur la peur du face à face, la
centralisation étatique et lélitisme - Laudit sattachera néanmoins à la réalité
concrète des entreprises, institutions et
territoires
91.a. Organisations (7)
- Des définitions nombreuses, différentes de
lorganisation - Organisation espace espace où existe une
certaine division du travail - Organisation-coordination espace de coordination
collective qui appelle un effort collectif - Organisation-action division du travail et
coordination sont nécessaires pour finaliser une
action - Action-volontaire elle comporte des choix, des
possibilités de décision, de négociations ou
dararngements - Action-règles elle obéit à des règles de nature
diverse, elle suppose des contrôles formels ou
non - Lorganisation devient un lieu daction porteuse
dun ensemble de représentations et de
connaissances accumulées (coopération, partage,
savoir et connaissance collectifs)
101.a. Organisation (8)
- Concept dorganisation est donc large, il
recouvre des formes économiques et concrètes
variées - Son application sorganise autour des
organisations productives (entreprises de biens
ou de services), des organisations du travail (où
est réalisé un travail, où il y a
transformation), des organisations demploi (où
existent des liens de subordination, des modes de
régulation et de médiation) (associations,
entités publiques, entreprises) - On peut également ouvrir ce concept aux
territoires et autres formes dorganisation
(pôles de compétitivité, cluster, SPL)
111.a. Organisation (9)
- 7 impératifs fondent le management (animation et
gestion) et par conséquent laudit des
organisations - Articuler missions, but, stratégies et fonctions
- Mettre en ordre les fonctions
- Identifier les mécanismes de coordination et de
contrôle - Faire quil y ait des rôles attribués et des
comptes à rendre - Planifier et communiquer
- Articulet performance et récompenses
- Réaliser un leadership efficace
- On y perçoit déjà le rôle de certains éléments
clefs comme lorganigramme qui est loutil de
cadrage des fonctions par rapport aux objectifs
et aux missions
121.a. Organisations (10)
- Il est plus difficile quon ne croit de définir
une entreprise - INSEE toute unité légale, personne physique ou
morale, qui, jouissant dune autonomie de
décision, produit des biens et services marchands - Corollaires
- Centre de comptabilité et de profit
- Disposant dune activité continue et fixe
- Un lieu de travail individuel ou collectif
- Un centre de décision autonome
- Une organisation fondée sur la notion de prise de
risques - Quid des entreprises de conception et de vente ?
De distribution de biens ou de services ? - Quid des activités non marchandes mêmes lourdes
(chantiers), activités temporaires ? - Quid de la notion dunité de lieu
- En soi lentreprise est bien une organisation
basée sur laction et autonome
131.a. Organisations (11)
- Il existe autant de définitions de linstitution
que dutilisateurs - On peut parler dinstitution pour désigner un
cadre global où se déroule une activité sociale
ou économique - Cela renvoie à quelque chose qui serait un cadre
préalable à laction organisée donc à des
projets, des ensembles ayant une fonction
dorientation et de régulation sociale globale
intervenant au niveau politique - Néanmoins linstitution apporte des éléments
complémentaires à la notion dentreprise - Création de liens sociaux sans résultats en tant
que tel - Stabilité et finalité notamment en vue
daccomplir une activité - Création et transformation de règles et de normes
14 Entreprise - activité économique
récurrente - centre de décision autonome
- Organisation
- Espace de division du
- Travail et de coordination
- - Action finalisée
Institution - cadre normatif stable -
création de lien social - orientation, régulation
3 concepts de base qui se recoupent et
constituent le bien fondé de laudit, Animation
et gestion des organisations
151.a. Organisations (12)
- Organisation et efficacité traiter de
lorganisation dans une perspective gestionnaire
nécessite bien entendu de sattacher à
lefficacité et lefficience - Il sagit donc de sinterroger sur les critères
defficacité dune organisation tout en ayant
présent à lesprit quil est difficile davoir
une vision claire et globale - La difficulté réside dabord dans la définition
même de lefficacité organisationnelle car elle
sattache aussi bien à des notions de
productivité que de rendement ou defficience - Efficacité cest le rendement quantitatif
- Efficience cest le ratio entre effort accompli
et résultat escompté , cest le rendement
qualitatif - On commence à parler de performance globale
multicritères liée à une pluralité des buts de
lorganisation
161.a. Organisations (13)
- Pluralité des buts dune organisation
- Buts de production fournir des produits et
services à des marchés, des clients - Buts de société répondre à des besoins publics,
à lintérêt général - Buts systémiques faire fonctionner
lorganisation de sorte quelle puisse atteindre
ses buts principaux - Buts dérivés viser autre chose que des buts
productifs (ex buts culturels, sociaux,
politiques) - Qui peuvent être présents simultanément
- Lun des enjeux de la direction dune
organisation est de mettre en évidence
limportance de lun ou de lautre de ces buts - Buts officiels vagues et généraux transcrits dans
des chartes, des rapports annuels, des
déclarations officielles - Buts opératoires, mesurés précisément et qui sont
en relation avec le fonctionnement concret
quotidien
171.a. Organisations (14)
- Lun des enjeux sera donc de juger de
lefficacité dune organisation cest le
concept daudit qui examine le fonctionnement de
lorganisation, des buts quelle semble
poursuivre pour les rapprocher des buts proclamés
par les dirigeants - La pluralité des buts renvoie à la pluralité des
parties prenantes
- Externes
- clients/usagers
- actionnaires
- public
- état
- syndicats
- milieu local
- territoire
- Internes
- actionnaires
- dirigeants
- encadrants
- personnel
- syndicats
- /
181.a. Organisations (15)
- Chaque partie prenante porte son jugement
spécifique sur lorganisation en fonction de
critères qui sont les siens - Toute organisation a donc à résoudre la question
de sa relation avec ces différents partenaires
qui se traduit par - Le choix des objectifs à satisfaire
- La distribution des résultats aux autres groupes
partenaires - La recherche dun équilibre entre ces demandes à
travers le temps - Cette analyse sapplique à toute organisation
privée ou publique - Lefficience organisationnelle se décrit à
travers 4 composantes - efficience économique (dimension économique),
- valeur des Ressources Humaines (dimension
psycho-sociale), - légitimité de lorganisation auprès des groupes
externes (dimension politique), - pérennité de lorganisation (dimension systémique)
19 Valeur des ressources humaines
efficience économique
- Mobilisation du personnel
- degré dintérêt que les employés manifestent
- pour leur travail et pour leur organisation ainsi
- que leffort fourni pour atteindre les objectifs
- Moral du personnel
- Degré auquel lexpérience du travail est évaluée
- positivement
- Rendement du personnel (qualité et quantité
- Production par employé ou par groupe)
- Développement du personnel (degré auquel les
- compétences saccroissent
- Economie des ressources
- Degré auquel lorganisation réduit la quantité
des ressources utilisées tout en assurant le bon
fonctionnement du système - Productivité
- Quantité ou qualité des biens et services
produits par lorganisation par rapport à la
quantité de ressources utilisées pour leur
production durant une période donnée
Légitimité de lorganisation
pérennité de lorganisation
- Satisfaction des bailleurs de fonds
- Degré auquel les bailleurs estiment que leurs
fonds sont optimisés - Satisfaction de la clientèle
- Jugement que porte le client sur la façon dont
lorganisation a su répondre à ses besoins - Satisfaction de la communauté
- Appréciation que fait la communauté élargie des
activités et des effets de lorganisation
- Qualité du produit
Degré auquel le produit répond aux besoins de
la clientèle
- Rentabilité financière
Degré auquel certains
indicateurs financiers augmentent ou diminuent
par rapport aux exercices précédents ou par
rapport un objectif - Compétitivité
Degré auquel
certains indicateurs économiques se comparent
favorablement ou non avec ceux des concurrents ou
de la filière
201.a. Organisation (16)
- Chacune de ces dimensions peut faire lobjet
dindicateurs permettant de disposer dune grille
danalyse centrée sur des critères dévaluation
qui se rapportent - à lentreprise proprement dite (dimension
économique), - à lorganisation elle-même (dimension
systémique) - à linstitution (dimensions psycho-sociale et
politique)
211.a. Organisation (17)
- Les débats actuels
- Ils font légions et sont désormais confrontés aux
problématiques des organisations étendues et
éclatées - On parle désormais de déconstruction et
dinnovation - Le courant actuel sappuie sur 3 mouvements
- De lorganisation objective à une construction
par lobservateur lorganisation est envisagée
de manière différente selon que lon est
actionnaire ou client - Laction organisée lactivité organisée répond
à la nécessité pour les acteurs de trouver une
solution pour établir une coopération
conflictuelle (la gestion, le management cest
le conflit) nécessaire à latteinte dobjectifs
communs - Le réseau la coopération, dont le support est
le travail en réseau, devient un enjeu de
compétitivité
221.a. Organisation (18)
- On parle désormais de réseaux collaboratifs, de
réseaux sociaux, de réseaux industriels qui
voient des industriels concurrents entretenir des
relations de coopération - Cest une forme de coordination entre marché et
organisation, une structure organisationnelle
particulière nouvelle, avec une structure moins
formalisée, moins spécialisée - Elle peut également prendre une dimension
territoriale - Elle correspond aux conditions modernes de la
compétitivité - Nécessité du partage de la connaissance, KM
- Entreprise étendue, territoire étendu
- Société de linformation (TIC)
231.b. gestion des organisations
- Typologies des organisations en macrostructures
- On peut découper les activités en départements
selon plusieurs critères - fonctions, les processus techniques, les types de
produits ou marchés, les implantations
géographiques, les projets ou programmes - Structure par fonctions fabrication, ventes
administration, logistique.. - Structure divisionnelle ( piloter des unités
distinctes orientées vers un produit, un marché
ou un domaine dactivité stratégique) - Structure par projets ou programmes
- Structure matricielle à double hiérarchie
horizontale et verticale (rare)
241.b. gestion des organisations (2)
- Typologies des organisations
- Par mode de coordination elle se réalise selon
cinq procédés - La supervision directe une personne prend la
responsabilité du travail et assure la
coordination - La standardisation des procédés de travail la
coordination est incorporée au programme de
travail par spécification précise ou
programmation du contenu - La standardisation des résultats la
coordination est assurée par la normalisation de
la production - La standardisation des qualifications la
coordination se fait indirectement par la
normalisation des compétences (formation requise) - Lajustement mutuel travail coordonné par le
recours à un processus informel de communication
entre les opérateurs
251.b. gestion des organisations (3)
- Typologie empirique des structures et des
compétences - Organisation rationnelle à forte standardisation
(taylorienne) - Organisation horizontale fondée sur les
procédures (industries de process) - Organisation individualisée (services)
- Organisation flexible (nouveau modèle industriel)
- Organisation artisanale (faiblement structurée et
codifiée) - Deux modèles dominants et parfois co-présents
rationnel et flexible
261.b. gestion des organisations (3)
- La structure en réseau vers une
organisation sans frontières ? - Des réalités différentes
- Une organisation ayant des actifs communs et une
direction centrale mais dont lactivité se
déroule au sein de plusieurs unités réparties sur
un ou des territoires et dotées dune certaine
autonomie (ex réseau dagences bancaires) - Une organisation très décentralisée voire
fédérative, aux frontières élargies, regroupant
des unités autonomes, entretenant des relations
essentiellement horizontales - Une organisation hybride regroupant des unités
indépendantes juridiquement et reliées aux autres
par des contrats, espace de coordination
économique entre agents interdépendants
271.b. gestion des organisations (4)
- Ces typologies correspondent à un objectif
danalyse en fournissant une clef de lecture de
la réalité, des informations sur lexistant,
elles peuvent servir de base à un questionnaire
ou un diagnostic - Il sagira dès lors de sintéresser sur
larticulation entre type de structure et
stratégie y-a-t-il cohérence ? Dans quelle mesure
? Les conditions sont-elles réunies dune
évolution de structure ? Et faire du repérage
typologique un outil dynamique
281.b. gestion des organisations (5)
- Typologie des organisations en microstructures
- En dehors de lhéritage taylorien-fordien, 3
courants principaux sur les structures de travail - Les équipes autonomes (Dubreuil) ex de
lentreprise morave Bata (1936) qui saffirme
comme leader de la chaussure en adoptant une
organisation originale comparable au réseau
daujourdhui - Bata est décomposée en équipes autonomes de
travail qui fonctionnent comme autant de
mini-entreprises ayant entre-elles des relations
fournisseurs-clients, chacun gère ses
approvisionnements, suit son budget, forme son
personnel, les ouvriers sont largement
polyvalents, des primes sont liées aux résultats
dans une atmosphère démulation interne la
direction familiale y voit un moyen de stimuler
la responsabilité et lesprit dentreprise à
partir dun fort sentiment dappartenance à des
équipes - Travail en équipe efficacité et prise en compte
des besoins humains, comportement entrepreneurial
(intra-preneurship)
291.b. Gestion des organisations (6)
- Lenrichissement des tâches (Herzberg)
organisation plus motivante prenant en compte
davantage les aspirations des salariés autour de
principes et de facteurs de motivation
Principes
Facteurs de motivation
- Supprimer certains contrôles tout en conservant
certains indices de performance - B. Augmenter linitiative de chacun vis-à-vis de
son propre travail - Faire réaliser un ensemble plutôt quune partie
- Accorder une autorité accrue à un employé,
liberté dans le travail - Faire des rapports périodiques aux travailleurs
eux-mêmes plutôt quaux cadres - Introduire de nouvelles tâches plus difficiles
non accomplies jusque là - Affecter un employé à une tâche spécialisée vers
lexpertise
A. Responsabilité et accomplissement B.
Responsabilité et appréciation C.
Responsabilité, accomplissement,
appréciation D. Responsabilité, accomplissement,
appréciation E. Appréciation F. Progression et
désir dapprendre G. Responsabilité, progression
et avancement
301.b. gestion des organisations (7)
- Approche sociotechnique
- trop de variété peut augmenter les tensions
- Réciproquement après une activité routinière il
faudrait prévoir de retourner à une tâche
mobilisatrice - Alterner les tâches à fort degré dimplication et
dautres avec des relations dinterdépendance,
varier les cycles lexécution dune tâche doit
rendre plus facile dexécution la suivante ou
apporter sa contribution concrète à
lamélioration de la tâche globale le personnel
peut participer à la recherche dune méthode de
travail qui soit adaptée à ses besoins et peut
situer plus facilement son poste par rapport à
celui des autres - Un cycle court signifie quil faut trop souvent
finir et trop souvent commencer, un cycle trop
long empêche de trouver un rythme de travail - Des normes minimales doivent être déterminées
pour apprécier si le personnel est suffisamment
formé, qualifié, vigilant pour occuper son poste - Le personnel sera plus enclin à accepter de
sengager sur des normes plus élevées sil peut
influer sur leur détermination, il apprendra plus
si les résultats lui sont communiqués
311.b. gestion des organisations (8)
- Le salarié ne peut ni sengager sur des normes ni
apprendre sil ne reçoit pas la communication de
ses résultats dans un délai assez rapide - Le personnel ne peut pas et ne voudra pas
accepter de responsabilités pour des questions
qui échappent à son influence - Linclusion de tâches frontières, à partir de
ces critères, donnera au personnel une plus
grande responsabilité et limpliquera plus - Au minimum cela permet de faciliter les
communications et de créer une compréhension
mutuelle entre des personnes aux tâches
interdépendantes mais aussi de réduire les
frictions et les conflits - Au mieux, cela permet de créer des groupes de
travail qui renforcent la coopération et laide
mutuelle - Une tension peut résulter de choses apparemment
simples comme une activité physique, une
concentration excessive, du bruit, lisolement
sur une période longue - Laissés à eux-mêmes, les individus shabituent à
ces inconvénients amis les effets de la tension
se répercutent sur le nombre derreurs et
daccidents des communications avec dautres
diminuent les tensions
321.B gestion des organisations (9)
- Lapproche sociotechnique préconise donc la
formation de groupes de production - Ce type dorganisation dote les opérateurs dune
certaine autonomie, réduit le rôle de la
hiérarchie - Un exemple lusine Volvo dUddevala
- Volvo en pleine phase de croissance décide en
1895 de la construction dune usine avec une
organisation du travail innovante - Il sagit dune petite usine dassemblage sans
chaîne et appelée à construire 40.000 unités par
an, elle comprend 1000 salariés organisés en
groupes de travail autonome - Mise en service en 1989, le projet évolue en 1990
eu égard à la crise amis comporte en 1992, 26
groupes opérationnels chargés de monter un
ensemble complet, une centaine de véhicules
sortent chaque jour, 2 personnes montent un
véhicule complet en 6 heures, lensemble des
tâches de manutention et de gestion étant
automatisé - Les équipes sont de 9 membres et gagnent en
compétences tout au long de la mise en place de
lorganisation - Les niveaux hiérarchiques sont réduits, la
productivité élevée, les emplois qualifiés et
autonomes - Les investissements en équipements sont moins
importants, la qualité plus élevée quailleurs,
les changements de modèle plus rapides - Mais la productivité globale ny est pas bonne et
lusine natteignant pas son point mort ferme en
pleine crise en 1993 (mévente surcapacité) pour
renaître afin de fabriquer du haut de gamme en
1996
331.b. gestion des organisations (10)
- Les structures de travail prennent des formes
différentes celles, permanentes, au sein
desquelles seffectuent des opérations de
transformation, de production de biens ou de
services, celles aussi, temporaires, dans
lesquelles on demande aux salariés de participer
à des discussions ou de contribuer à résoudre des
problèmes, améliorer le fonctionnement de
lorganisation, satisfaire un éventuel besoin
dexpression - Ces microstructures sont fondées sur des postes
individuels ou des groupes de travail
Postes individuels Spécialisés Plurivalents Polyvalents enrichis
Groupes ou équipes Polyvalents Autonomes Mini-entreprises
341.b. gestion des organisations (11)
- Les Postes individuels
- Postes spécialisés classiques tâches
régulières définies en quantité et qualité, mêmes
outils ou équipements, espace de travail
attribué, dirigé par une hiérarchie - Postes plurivalents le salarié change de tâches
selon un rythme fixé, il utilise une gamme
doutils ou déquipements variée, ces changements
peuvent se faire au sein dun poste fixe, chacun
effectue un même cycle de tâches ou par rotations
entre postes (ex 30 opérations pour réaliser un
briquet) (polyactivité ou multiactivité) - Postes polyvalents changement de tâches et de
modes opératoires, adaptabilité nécessaire,
formation formelle nécessaire (poly ou
multicompétences) - Postes enrichis ont vu leur complexité
augmenter par lincorporation dactivités en
amont ou en aval soit dans un processus de
recomposition plus globale du processus de
travail, soit en élevant le niveau de
responsabilité et dautonomie du poste (activités
de pilotage et de gestion)
35Préparer, produire et contrôler
Créer et suivre Les objectifs
Participer à des Démarches de progrès
Six dimensions denrichissement personnel
Communiquer
Maintenir
Assurer la sécurité
361.b. gestion des organisations (12)
- préparer, produire, contrôler lopérateur
sauto-contrôle, règle ses machines, contribue à
améliorer les modes opératoires) - Gérer sorganiser, analyser des écarts,
contribuer à des mesures - Démarche de progrès faire des suggestions,
connaître des méthodologies damélioration,
animer un groupe - Maintenir maintenir propre son outil de
travail, faire la maintenance de premier niveau,
réparer, définir lentretien préventif - Communiquer savoir sinformer, être capable
dinformer les autres, former - Sécurité respecter les consignes, préparer des
améliorations
371.b. gestion des organisations (13)
- Les groupes de production
- une exigence générale de flexibilité avec des
salariés impliqués capables de sadapter à des
conditions économiques et techniques changeantes - Un souci de créer des conditions de travail plus
satisfaisantes en terme dautonomie,
dinteractions avec dautres - Ce sont les unités élémentaires de travail chez
Renault, zones autonomes de productions chez
Valéo, groupes responsables chez EDF-GDF - La polyvalence si elle est individuelle (un
individu capable dintervenir dans différentes
activités et auprès de collègues qui eux ont des
postes spécialisés), elle concerne aussi le
groupe (un ensemble dindividus capables
deffectuer les tâches des autres) dont les
membres disposent de marges de manœuvre pour
sorganiser entre eux et dont le chef gère
lactivité et peut jouer un rôle daide ou de
conseil
381.b. gestion des organisations (14)
- groupe traditionnel Equipe polyvalente Equipe
autonome ou semi-autonome Mini-entreprise - autonomie faible autonomie forte
- équipe traditionnelle un groupe dindividus
reliés à un poste individuel et dirigés par un
chef - équipe autonome ou semi-autonome activités de
planification et de contrôle réalisés par les
membres eux-mêmes, elle sauto-organise pour
atteindre des objectifs fixés, le premier niveau
hiérarchique est supprimé - mini-entreprise équipe autonome à identité plus
affirmée et qui traite avec les fournisseurs et
clients internes ou externes
groupe équipe
Interaction ou- forte Objectif partiellement commun Pas de responsabilité commune (en général) Répartition des rôles (parfois) Interaction forte Objectif commun Responsabilité collective Répartition interne des rôles Complémentarité de ces rôles
39Philipps composants mini-entreprise
- 1992 Philipps composants démarre une nouvelle
unité aux Pays Bas pour fabriquer une pièce
dimprimante à jet dencre pour un client
japonais - elle passe de 25 à 125 salariés en 1994 date de
la mise en place dune organisation en
mini-entreprise afin de favoriser ladaptation de
la production à un changement technologique
permanent et un client exigeant - 5 unités dune vingtaine de salariés sont
découpées et rendues responsables dune partie
complète du processus les ouvriers, formés à
cet effet, travaillent par équipes successives au
sein de chaque unité dirigée par un leader
lui-même rattaché directement au directeur
dusine - chaque unité a une charte dobjectifs, négocie
avec ses fournisseurs ou services logistiques et
dentretien et fixe ses priorités - les membres suivent un programme permanent
daméliorations internes et externes, les
résultats sont affichés - cette organisation sest révélée très efficace en
matière dinnovation notamment en matière de
process de production, plusieurs équipes ont
réorganisé leurs horaires, une a réduit
considérablement ses coûts dentretien, une autre
a régorganisé son implantation physique - les membres interrogés ont le sentiment davoir
une influence forte sur leur fonctionnement et 85
disent avoir confiance en leur management
40Philipps composants mini-entreprise
- six conditions odivent être remplies pour faire
fonctionner une etlle organisation - des frontières claires identifiables (léquipe
sait où elle sarrête) - une unité de lieu ou au moins une forte
possibilité de communication entre les membres - lexistence dindicateurs (quantité, qualité,
délai..) permettant à léquipe de se réguler par
rapport aux résultats à atteindre - une taille pas trop grande pour que la
polyvalence interne soit réellement possible (4-5
et 10-12 personnes) - une homogénéité de niveau pour ses membres
- le recours possible à une autorité interne ou
externe au groupe
la tâche Qui ? Quoi ?
les participants ? Qui ? combien ? Homogène ?
Travail en groupe
lespace où ? même lieu ? lieux éloignés ?
Quand ? simultané, parallèle, séquentiel
41Philipps composants mini-entreprise
- La nature des tâches peut sanalyser en termes de
complexité, de nature unitaire ou divisible, de
degré de certitude, de degré de structuration et
de degré dinterdépendance des éléments qui la
composent - Les contraintes de temps peuvent sanalyser en
deux dimensions périodicité (collaboration
ponctuelle ou régulière) et linteractivité
(participation simultanée ou successive) - Avantages attendus dune telle organisation
- Découpage de la production en activités homogènes
(de production ou de service) - Synergie des individus vers des résultats à
atteindre, sur lesquels ils sont collectivement
responsables - Meilleure coordination interindividuelle et
autodiscipline - Effet dapprentissage collectif au sein de
léquipe - Allégement de la ligne hiérarchique (si équipe
autonome)
421.b. Gestion des organisations (15)
- Il y a unanimité pour vanter les mérites dune
organisation en groupes et équipes de travail
(baisse du nombre de niveaux hiérarchiques,
changements importants dans la répartition des
responsabilités) - Renault sest engagé depuis une dizaine dannées
(accord à vivre) dans cette voie avec ses UET
unités élémentaires de travail - Cependant des points de difficultés au sein de
léquipe, entre léquipe et les autres unités et
avec la hiérarchie appellent la vigilance - Au sein de léquipe autonome lentente doit
être suffisante pour que léquipe ait la capacité
à produire ses propres règles et les respecter,
origine commune de ses membres, apprentissage
antérieur du travail en groupe, intervenant
extérieur (facilitateur) souvent nécessaire à la
mise en place, risque de marginalisation de
certains par la pression du groupe, apparition
dun nouveau petit chef Les membres sont
soumis à une double pression latteinte des
résultats et le respect des règles du groupe - Dans ses relations avec les autres unités, les
difficultés peuvent se produire sur
létablissement de relations de coopération,
léchange dinformation, sur la fixation des
règles et contrats reliant les équipes de
production interdépendantes, la fixation des
règles dintervention des services techniques et
dappui
431.b. Gestion des organisations (16)
- Globalement lorganisation en équipe de
production nécessite ladaptation du système
dinformation, du système dévaluation et de
rémunération du personnel, de la relation
hiérarchique - Souhaitable du point de vue économique et du
climat social, le raccourcissement de la ligne
hiérarchique a deux effets - Éloignement du manager des équipes de base (il
faut donc que linformation lui remonte car cest
lui qui évalue le résultat) - Quid de lancienne hiérarchie, encadrement de
proximité à reconvertir et à qui donner une
nouvelle utilité
Direction dunité
Direction dunité
Spécialistes fonctionnels (animation,
coordination, conseil
Responsables intermédiaires Intégrés ou non à
léquipe
Equipe
Equipe
Equipe
Equipes
Equipes
441.b. gestion des organisations (17)
- Lévolution des réalités économiques
(co-traitance, sous traitance, associations
dentreprises, alliances, projets complexes) nous
oblige à nous intéresser aux relations
inter-organisationnelles - Ces relations sappuient sur des phénomènes
dinterdépendance - Des organisations se rapprochent pour faire
quelque chose qelles ne pourraient pas faire
seules (innover, partager des ressources,
échanger des produits ou services, de
linformation) - Et des phénomènes de stabilité
- contractualisation sur la durée, structures
formelles ou non (relations personnelles) - Cette interdépendance peut être coopérative
- Mise en commun de ressources (création
dorganisme de promotion, dun fonds de
formation), développer un nouveau produit, créer
une activité
451.b. gestion des organisations (18)
- Parmi les formes les plus connues groupement
demployeurs, joint-ventures, consortium,
relations fournisseurs-clients - Une particularité lorganisation en réseau
- Une grande variété de formes
- Lexemplarité de Nike il a créé un vaste tissu
de relations avec des fabricants déléments de
chaussure de sport ou avec des assembleurs (USA
et monde) Nike na aucun moyen de production et
de distribution, il conserve la conception, le
marketing est assuré avec laide dun
cabinet-conseil indépendant, - Hugo Boss, lentreprise sans usines ni magasins
CA 450 M et une marge confortable, de 93 à 95,
la part fabriquée en Allemagne est passée de 40
à 20, le reste est fabriqué essentiellement en
Europe centrale, les effectifs du groupe sont
passés de 3000 à 2100 en 1996 mais le nombre de
salariés travaillant indirectement pour HB est de
10.000 une trentaine dingénieurs volants
intervient dans les usines pour améliorer la
qualité le cœur de lentreprise est la marque
et la conception des collections , HB développe
également une politique de fabrication sous
licences (sous-vêtements, parfums)
461.b. gestion des organisations (19)
- Les structures résultant dexternalisations
massives sont des structures transactionnelles
(existence de transactions entre entités
autonomes) - Objectifs économies déchelle, idéologie plus
capitalistique que patrimoniale, moindre
spécificité actifs - Un contexte favorable le développement des
T.I.C - Néanmoins, les avantages attendus ne sont pas
automatiques - Les relations fournisseurs-clients peuvent se
faire sur la base dune grande inégalité ave
risques de tensions et remise en cause du réseau - Doù la nécessité du partage dobjectifs et de
relations de confiance entre partenaires - Les réseaux créent des circuits déchanges
dinformation et dobligations réciproques très
exigeants pour leurs membres - Cet éclatement de lentreprise intégrée a des
effets sur les salariés précarisation des
statuts, dumping social international,
obscurcissement des rapports entre salariés et
employeurs
471.c. animation des organisations
- Laction collective sorganise à travers
plusieurs processus prise de décision,
coopération et contrôle - Lélément essentiel de lorganisation nest pas
la hiérarchie mais la prise de décision et son
flot dinformations, lorganisation peut être vue
comme une machine à prendre des décisions en
fonction de leur environnement et disposée à
prendre telle plutôt que telle autre orientation - Le clivage décisions stratégiques / décisions
opérationnelles est un moyen commode de
distinguer des niveaux de responsabilité et quon
peut articuler avec les éléments de la structure
au sommet stratégique les décisions
stratégiques, à lencadrement intermédiaire les
décisions tactiques ou opérationnelles il
permet aussi de distinguer les échéances (long
terme / court terme) - Néanmoins, les processus de prise de décision
sont très variés et soumis à des aléas, des
désaccords au sein de lorganisation inhérents à
la diversité des parties prenantes sur des
objectifs à atteindre ou des problèmes à
résoudre, désaccord sur les informations à
rechercher et les méthodes à utiliser pour
traiter le problème, une information incomplète,
la complexité des problèmes, la capacité limitée
de lhomme pour traiter cette information, les
conflits existant sur les objectifs à atteindre
481.c. animation des organisations (2)
- Au-delà de la décision, il est avéré que les
managers agissent plus quils ne décident et la
rationalité de leur décision nest pas un
problème prioritaire - Examiner des alternatives, peser des conséquences
peut accroître lincertitude, augmenter les
doutes et réduire la pression à laction - il est question parfois dirrationalité de la
décision quil faut accepter car elle correspond
aux processus de laction managériale à savoir
envisager peu dalternatives, faire un effort
pour rendre acceptable une seule solution,
mobiliser sur les aspects positifs de celle-ci,
ne pas savancer sur des objectifs à lavance et
plutôt reformuler en permanence les conséquences
positives de laction choisie ce qui est
essentiel pour la réussite cest la motivation et
lengagement dans laction - un exemple concret la boucle locale arrageoise
basée sur une conviction jai de doutes,
jassume ces doutes, mais si ces doutes me
conduisent au renoncement, alors je renonce aux
doutes
491.c. animation des organisations (3)
- Quoi quil en soit, il est nécessaire de
sinterroger sur les conditions dans lesquelles
ces décisions peuvent être prises et quelles sont
les interactions elles-mêmes liées formes
dorganisation - Dans certains cas il est important de savoir qui
a participé à la décision et comment au nom du
principe de responsabilité - Exemple la navette Challenger, lancer ou pas
lancer ? - 28 janvier 1986 la navette Challenger explose
après 73 secondes de vol avec sept personnes à
bord, la cause avérée est la glace qui a
endommagé un booster fabriqué par la société
Thiokol - La commission denquête révèle le processus de
décision
501.c. animation des organisations (4)
Direction NASA
Le manager de la navette est informé seulement
des réserves de Rockwell mais veut avancer
Ladministrateur ne sait pas quil y a des
réserves et donne le feu vert
Centre Spatial
THIOKOL Le senior VP prend une décision
favorable, sans avis technique 2 VP après
hésitations donnent leur feu vert 3 ingénieurs
et le directeur du projet moteur sopposent au
lancement
Le directeur était absent Le manager de projet ne
fait pas mention des réserves de Thiokol 2
ingénieurs doutent de lavis de Thiokol
ROCKWELL
Le Pdt et le VP de la division espace pensent que
la glace peut endommager la capsule et émettent
des réserves
511.c. animation des organisations (4)
- La Coopération un processus essentiel
- Le fonctionnement de lorganisation nécessite de
la coordination c-à-d mettre en ordre les actions
des uns avec les autres par rapport à un objectif
à atteindre - La coordination est indispensable pour assurer le
lancement rapide des innovations, pour trouver la
réaction la plus adaptée aux fluctuations du
marché, pour orchestrer des compétences diverses
nécessaires à la réussite dun projet - Au-delà de la coordination saffirme la nécessité
de laction en commun ou coopération dans un
contexte économique et technologique évolutif - Deux aspects en matière de coordination
inter-organisationnelle et intra-organisationnelle
- La coopération se fait entre agents économiques
dans une action organisée où se tissent de plus
en plus de relations multiples (réseau) les
stratégies dalliances ou de partenariats
renforcent également la nécessité de construire
des coopérations entre des organisations de
métier, de taille et de nationalité différentes - enfin, la recherche dune transversalité
croissante et la pression du temps sont de nature
à redéployer des coopérations intra-organisationne
lles (entre unités, entre services, entre métiers
521.c. animation des organisations (5)
- Les nouvelles formes de coopération
- Par adhésion (partage) à un projet commun
chaque partenaire voit lintérêt dagir avec les
autres (partage dobjectifs et de valeurs
communes) - Par la règle on décide daccepter des règles
car elles semblent protéger les intérêts de
chacun et celles-ci mettent en évidence que lon
peut avoir intérêt à coopérer plutôt quà ne pas
le faire - Par le contrat les parties sengagent à
échanger des prestations, préservation dintérêts
dans des formes reconnues - Par la contrainte lacteur na pas dautre
chois que de coopérer (contrainte liée à la
situation, au groupe qui fait pression ou par la
hiérarchie - La coopération par adhésion est assez
minoritaire, celles par les règles ou la
contrainte nest sans doute pas propice à
lexpression des salariés, à linnovation dans
les méthodes ni à une souplesse de fonctionnement
aussi la nouvelle tendance est celle de la
coopération résultante dun débat, dune
confrontation permanente entre points de vue
différents qui nécessite des ajustements
permanents et donc beaucoup de communication
créer de linter-compréhension pour faire face à
des incidents, des changements brusques, réduire
les risques, préparer des réponses innovantes
531.c. animation des organisations (6)
- Les nouvelles formes de coopération
- Nécessitent un travail collectif basé sur un
échange permanent, - Nécessitent souvent un fonctionnement par
projets, - Et la gestion par processus (ensemble dactivités
reliées par des flux dinformations significatifs
qui, se combinant, fournissent un produit
matériel ou immatériel ex processus de
fabrication, processus de facturation) - Qui vont dans le sens dune transversalité et
dune coopération renforcée
Gestion par les processus
Transversalité
Coopération
Fonctionnement en projets
541.c. animation des organisations (7)
- Les conditions de développement de la coopération
- Un engagement des salariés dans un jeu collectif
- La duréeperçue comme un investissement à moyen
terme - Tenir compte de la dimension psychosociale
faciliter lexpression, gérer le stress inhérent
à linterdépendance des activités, rapprocher les
statuts et les images sociales - Déterminants structurels
- Nombre de partenaires
- Nature de la tâche à accomplir
- Contexte organisationnel
- Déterminants psychosociologiques
- Proximité des valeurs des participants
- Capacité dexpression
- Statut perçu des participants et légitimité
- Cohérence des messages et des politiques
Coopération
551.c. animation des organisations (8)
- Le contrôle lorganisation en tant
quarrangement social dinteractions humaines
implique du contrôle, elle suppose une certaine
conformité et une certaine intégration des
activités qui sy déroulent, cest par le
contrôle que lon sassure que les objectifs sont
atteints - Chacune des composantes de lorganisation joue un
rôle dans ce processus - la structure définit des niveaux hiérarchiques,
établit des mode dintégration des activités - Le système dinformation a pour fonction de
produire et de diffuser des informations dont
celles relatives aux résultats et au degré
datteinte des objectifs - Les lieux et installation peuvent favoriser une
surveillance des salariés de façon à les faire se
comporter dune manière conforme - En gestion, la problématique du contrôle est le
propre de ceux qui soccupent de systèmes
dinformations économiques (financiers,
comptables, contrôleurs de gestion
561.c. animation des organisations (9)
- Les formes du contrôle
- Contrôle administratif
- Ensemble des techniques et pratiques destinées à
contrôler le comportement des individus, des
groupes de manière à les rapprocher des objectifs
dont les procédures et règles formelles, le
contrôle des résultats - Contrôle social
- Informel et centré sur la cohésion des groupes,
le sentiment dappartenance - Lautocontrôle
- Assuré souvent de manière spontanée par
lindividu ou le groupe - Le contrôle par la règle
- La règle cest ce qui permet un alignement, une
conformité des comportements, elle implique une
contrainte - La règle (coercitive) est souvent liée à une
organisation traditionnelle, assez rigide, comme
la bureaucratie (qui oblige à la conformité en
même temps quelle protège celui qui la respecte) - Mais elle peut aussi être dynamique et efficace
dans certains contextes (travaux répétitifs)
571.c. animation des organisations (10)
- Les types de formalisation
Type de règle
Dynamique
Coercitive
Organique (organisation souple) autocratique
Bureaucratie efficace Mécanique (organisation rigide)
faible
Degré de formalisation
fort
Il ny a pas lieu dopposer strictement les
organisations formalisées (bureaucratiques) et
non formalisées Dans certains contextes,
lorganisation formalisée est efficace et
lorganisation peu formalisée inefficace
581.c. animation des organisations (11)
- Les règles, explicites et implicites, tirent leur
légitimité de ce quelles sont applicables dans
la réalité - Il existe donc des règles pratiques (autonomes)
qui rendent applicables les règles officielles et
permettent au système de fonctionner dans un mode
participatif - Les règles de contrôle ne sont pas nécessairement
écrites, à côté de la règle écrite (note de
service, consigne, directive, définition de
poste), existent des règles implicites (on attend
du salarié quil fasse telle chose et il sera
jugé par rapport à cette attente) - Certaines grandes organisations créent des
centres de profit avec des unités sachetant ou
se vendant des produits ou des prestations
(marché interne) un ex Vinci , le contrôle se
fait par lanalyse de la performance sur des
critères clairs - Chez dautres, lalignement des conduites et le
respect des consignes ne passent pas seulement
par lobéissance hiérarchique ou la note de
service mais davantage par la standardisation des
opérations et des compétences (profils de
recrutement et formation) - Enfin, reste la sacro-sainte vogue de la culture
dentreprise et des valeurs communes
591.c. animation des organisations (12)
- Les supports du contrôle de gestion
- on assiste à une sophistication des systèmes
formels de contrôle économique des activités liés
aux nouveaux modes de gouvernement des
organisations en milieu concurrentiel qui ont
établi des systèmes de pilotage et dinformation
de plus en plus évolués comptes rendus de
résultats, comptes dexploitation par secteurs,
affinement de la comptabilité analytique - Cela a donné naissance à de nouveaux métiers
contrôleur, contrôleur de gestion, auditeurs
interne et externe - Les procédures de vérification comptable et
financière se sont considérablement étendues et
sont à lorigine de lémergence dune profession
celle daudit qui va désormais bien au-delà
de sa vocation première laudit, en tant
quactivité vérificatrice, concerne tous les
domaines - Si laudit na pas une mission de contrôle
opérationnel ou de régulation il contribue
néanmoins à informer les décideurs sur ce qui se
passe et sur la conformité des opérations
601.d. organisation et changement
- Les organisations sont actuellement traversées
par des évolutions majeures avec entre autre la
crise du modèle taylorien-fordien - Il en résulte un foisonnement danalyses en
matière de changement dorganisations - La conduite du changement nexclut pas pour
autant la continuité les formes nouvelles
senracinent souvent dans les expériences
antérieures et sarticulent avec des formes
stables (cohabitation) - Certaines nouveautés ne sont que des appellations
nouvelles qui nourrissent un marché - Ou ne sont que la justification dune volonté
politique - Il en résulte que toute nouvelle forme
dorganisation doit être examinée sous ses
différents angles, dans une perspective
multi-acteurs et dans son contexte général
lenvironnement économique et politique est
mouvant, instable ou perçu comme tel les
entreprises sont connectées à léchelle mondiale
(globalisation) et les T.I.C bouleversent les
habitudes la différenciation se fait sur les
produits te services mais aussi sur la rapidité
dintervention sur les marchés elle repose sur
une accumulation du savoir (entreprises
knowledge-intensive) -
61 1.d. organisation et changement (2)
- Ce qui se dessine une entreprise réactive,
flexible, intégrante et communicante - Un nouveau modèle dominant lorganisation
flexible - Flexibilité financière (réduction des stocks,
sous-traitance, diminution des volumes
dinvestissement nécessaire) - Flexibilité technique qui permet de produire des
biens et des services - Flexibilités des fonctions
- Flexibilité numérique qui joue sur el volume de
lemploi - Flexibilité quantitative externe (pour faire
varier la quantité de main dœuvre en fonction
des besoins, recours aux contrats de courte
durée) - Externalisation (sous-traitance, interim)
- Flexibilité fonctionnelle (polyvalence,
multivalence) - Flexibilité des rémunérations
62 1.d. organisation et changement (3)
- Modèle de production flexible technique et
fonctionnelle cf TOYOTA, alternatif au fordisme
dont le cœur est le juste à temps qui permet
dadapter la production aux demandes des clients
et de supprimer les stocks et en-cours - Il sarticule autour des 7 zéros zéro délai,
zéro défaut, zéro stock, zéro panne, zéro papier,
zéro transport, zéro surproduction - Les éléments de cette révolution
organisationnelle - Une gestion décentralisée de lordonnancement
(chaque unité com