Title: GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
1GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
- Cécile Guillaume
- LISE-CNAM
2INTRODUCTION
- Quest-ce que la GRH ?
- Faire en sorte que lentreprise ou
lorganisation à laquelle on sintéresse dispose
en temps voulu des personnels dont elle a
besoin - Une discipline des sciences sociales consistant
à créer et à mobiliser des savoirs variés utiles
aux acteurs et nécessaires pour appréhender,
comprendre, négocier et tenter de résoudre les
problèmes liés à la régulation du travail dans
les organisations
3DES DENOMINATIONS EVOLUTIVES
- De ladministration du personnel à la GRH
- administration du personnel
- relations humaines
- relations sociales
- gestion du personnel
- développement social
- gestion des ressources humaines
4DES DENOMINATIONS EVOLUTIVES
- Référents théoriques de quelques intitulés
courants
Intitulés Référence théorique Actions privilégiées
Administration du personnel Service des relations humaines Développement social Bureaucratie Courant des relations humaines Courant socio-technique Réglementation, procédures Communication, culture Organisation, conditions de travail
5AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Le taylorisme
- une période charnière la seconde révolution
industrielle - un double contexte de développement croissant de
la production de biens et affluence dune main
dœuvre peu qualifiée - une trajectoire biographique particulière
- une obsession la rationalisation et
loptimisation du travail - un moyen sattaquer à la flânerie
systématique
6AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Le taylorisme
- de mauvaises traditions de métier
- la conviction quun travail supplémentaire
napporte rien - la flânerie systématique une logique sociale
quil faut déconstruire - intéresser les ouvriers à la hausse des salaires
- modifier limage sociale des ouvriers en
développant leur individualité marchande
7AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Le taylorisme
- linvention pratique du rapport salarial
- un compromis social sur la croissance
- des salaires plus élevés contre la dépossession
des savoir-faire et de lautonomie
professionnelle - rationaliser le travail et exclure les
initiatives des ouvriers
8AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Le taylorisme
- classement et formalisation des pratiques
ouvrières - sélection des ouvriers the right man at the
right place - les notions de tâche et de poste
- division du travail, séparation des tâches de
conception et dexécution - organisation scientifique du travail et recherche
de la one best way
9AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Le taylorisme
- une philosophie humaine et sociale
- lobjectif des hommes est la prospérité
matérielle donc le bonheur est que lon produise
davantage pour que chacun reçoive plus et
consomme plus - le fondement de la prospérité cest lefficacité
du travail des hommes donc laccroissement de la
productivité - pour cela il faut sattaquer aux penchants
naturels de lhomme à la paresse - en revoyant le mode de direction de lentreprise
et en parvenant à une coopération entre patrons
et ouvriers qui permette laugmentation de la
valeur ajoutée (ce qui évitera de se quereller
sur le mode exact de sa répartition)
10AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Lextension du taylorisme
- lorganisation administrative du travail
- le fordisme
- le primat de lhomo economicus
- lhypothétique conciliation des intérêts des
salariés et des employeurs - le socle du développement de la société de
consommation
11AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- une conception de lorganisation conçue comme une
mécanique, comme un ensemble déléments formels
agencés les uns par rapport aux autres et dont
découle une efficacité plus ou moins grande - une croyance en une rationalité quasi-illimitée
qui permet de trouver les meilleures façons de
produire et de gérer efficacement les
organisations - une croyance en la possibilité de maximiser
lefficacité de lorganisation en misant sur la
collaboration des salariés et des employeurs - une ignorance de la dissymétrie fondamentale du
rapport salarial et les relations de pouvoir - une conception essentiellement instrumentale
(économique) et rationnelle du rapport au travail
12AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Le modèle de GRH inspiré du taylorisme
- une conception sommaire de la psychologie humaine
- une attention particulière portée à lagencement
des capacités techniques - un accent mis sur ladaptation aux postes de
travail - des salaires au rendement
- la rémunération, pierre angulaire du système de
gestion du personnel
13AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Patronage et paternalisme
- naissance de la question sociale Les
Misérables - une indigence née de la nouvelle organisation du
travail - misère matérielle et dégradation morale
- le paupérisme comme menace à lordre politique et
social - classes laborieuses, classes dangereuses
- une nation dans la nation le prolétariat
industriel
14AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Patronage et paternalisme
- la concurrence de deux modèles dindustrialisation
- le progrès technique comme risque de dissociation
sociale - un paradoxe la volonté de construire un
appareil productif compétitif place en situation
de quasi-exclusion ceux qui portent cette
modernisation - le retour des tutelles privées
- la recherche de réponses non étatiques à la
question sociale
15AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Patronage et paternalisme
- les obligations morales des élites sociales, la
morale publique - un devoir de protection, le déploiement de la
bienfaisance - un patronage bienveillant et volontaire
- une politique sociale est nécessairement de
nature morale - une analogie du peuple et de lenfant
- la patronage une réponse à la fois politique et
non étatique à la question sociale - un ancrage à la fois positiviste et chrétien
16AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Patronage et paternalisme
- interdit dEtat mais refus du laisser-faire
- lémergence de stratégies de moralisation
- lassistance aux indigents
- le développement dinstitutions dépargne et de
prévoyance volontaire - le patronage patronal
- Le nom de patronage volontaire me paraît
sappliquer avec toute convenance à cette
nouvelle organisation (du travail industriel) le
principe de hiérarchie y sera maintenu
seulement, lautorité militaire des seigneurs qui
étaient chargés autrefois de défendre le sol sera
remplacée par lascendant moral des patrons qui
dirigeront les ateliers de travail F. le Play,
La réforme sociale en France, Paris, 1867,t.II,
p. 413.
17AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Patronage et paternalisme
- lintérêt dun patronage moral volontaire
- combler le manque déquité de la logique
contractuelle - pourvoir à la sécurité de louvrier
-
- Nest-ce pas au patron quincombe le devoir de
faire pour louvrier ce quil ne fait pas pour
lui-même, cest-à-dire dêtre prévoyant pour lui,
économe pour lui, soigneux pour lui ? - H. Valeroux, article patronage in L. Say, J.
Chailley, Nouveau traité déconomie politique,
Paris, 1892, t.II, p.440
18AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Patronage et paternalisme
- réaliser une osmose parfaite entre lusine et la
vie quotidienne des ouvriers et de leurs familles - créer une institution totale, lieu unique dans
lequel lhomme accomplit la totalité de ses
besoins, vit, travaille, se loge, se nourrit,
procrée et meurt - fixer linstabilité ouvrière, attirer et
conserver une main dœuvre qualifiée - réaliser la discipline du travail et la
discipline au travail , préserver la paix
sociale - jouer sur une dépendance personnalisée et miser
sur un modèle familialiste - susciter ladhésion des travailleurs par un
travail symbolique didentification à
lentreprise
19AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Le modèle de GRH inspiré du paternalisme
- le patron, la figure du père
- un souci de formation et déducation
- œuvres sociales, prévoyance, sécurité sociale et
organisation des loisirs - sécurité de lemploi et ancrage du personnel
(recrutement familial) - culture dentreprise, esprit maison , et mise
en conformité des comportements des salariés - salaires modérés, hiérarchie sociale forte et
arsenal répressif
20AUX SOURCES DE LA FONCTION PERSONNEL
- Les limites du paternalisme
- lincompatibilité entre du clientélisme et des
relations de dépendance personnelle avec
lorganisation industrielle et bureaucratique du
travail - limpossibilité de prendre en compte les
revendications ouvrières et leurs formes
dorganisation propres - la réactivation de formes de domination de type
féodal - le refus de concevoir lexistence du social en
tant que tel, constitué dindividus égaux
entretenant des rapports dinterdépendance
21LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Le courant des relations humaines
- un contexte de crise économique et sociale
- deux orientations complémentaires
- une volonté de démontrer quil existe une
relation causale entre une variable indépendante
(les sentiments face aux autres travailleurs ou
le style de leadership) et une variable
dépendante (la productivité des travailleurs et
lefficacité de lorganisation), cette relation
étant médiatisée par une variable intermédiaire,
la motivation ou la satisfaction des travailleurs
22LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Le courant des relations humaines
- lexpérience Hawthorne
- une démarche expérimentale de longue durée
- des résultats inattendus
- la découverte du facteur humain
- limportance de la dynamique de groupe
- le travailleur un individu social
23LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Le courant des relations humaines
- une coupure avec la pensée managériale dominante
- un moment fondateur dans lapproche des
organisations - lhomme dans sa situation de travail
- la centralité des processus de coopération au
travail - la découverte des fonctionnements informels
- lentreprise comme système social
24LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Le courant des relations humaines
- Des postulats controversés, des résultats
contradictoires - le style de commandement nagit pas comme
variable indépendante - la cohésion du groupe ne présage pas de sa
coopération - il nexiste pas de relation claire entre la
satisfaction au travail et la productivité/efficac
ité des salariés - effet reproductible mais peu durable
- Une finalité contestée
25LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Le courant des relations humaines
- Des critiques
- une vision microscopique des organisations
- la séparation entre système technique et système
social - labsence de référence à lenvironnement, un
système fermé - une vision microscopique des organisations
- une tendance à la psychologisation ?
26LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Le courant des relations humaines
- la distinction entre organisation formelle et
informelle - la découverte des petits groupes et de
lindividu social - le travail comme activité collective
- lhomme dans sa situation de travail
- une approche enrichie de la motivation au travail
27LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Les prolongements la théorie des motivations
- Satisfaire des besoins naturels que
lorganisation taylorienne étouffe - Chercher lépanouissement individuel pour
favoriser la coopération et la productivité - Inventer de nouvelles formes dorganisation du
travail et enrichir le travail - Une théorie des besoins hiérarchisée (A. H.
Maslow)
28LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Les prolongements la théorie des motivations
- Une pyramide des besoins
- - les besoins organiques
- - les besoins de sécurité (safety)
- - les besoins dappartenance (belongingness -
love) - - les besoins destime (esteem)
- - les besoins de réalisation de soi
(selfactualisation)
29LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Les prolongements la théorie des motivations
- les expériences denrichissement du travail (Fr
Herzberg) - la théorie valorisant-ambiance
- réhabilitation de la motivation au travail
- modification des excès de la division du travail
et renforcement de lautonomie des exécutants
30LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Les prolongements la théorie des motivations
- Des apports
- - une tentative de casser limage de lhomo
oeconomicus - - une représentation enrichie de lhomme au
travail - - une fonction pédagogique
- Des limites
- - la question de la hiérarchisation des besoins
- - le risque dune vision déterministe des
comportements - - la difficulté de lier satisfaction au travail
et efficacité
31LEMERGENCE DU FACTEUR HUMAIN
- Le modèle de GRH inspiré des relations humaines
- liens entre les dispositifs de gestion/organisatio
n du travail et leur - interprétation dans un réseau de relations
sociales - le groupe comme intermédiaire entre les
conditions de travail et leurs résultats sur les
performances industrielles - une attention aux besoins sociaux et
psychologiques des individus - actions sur des facteurs dambiance ,
lamélioration des systèmes dinformation et de
communication - démocratiser les rapports sociaux et favoriser
lépanouissement personnel
32LA DECOUVERTE DU SYSTEME SOCIO-TECHNIQUE
- Lécole socio-technique - le Tavistock
Institute - linterdépendance des facteurs humains et
techniques - linteraction constante avec lenvironnement
- la nécessité pour lhomme et le système social
de sadapter aux - contraintes techniques
- optimiser lorganisation à partir de la
connaissance des - déterminants technologiques
33LA DECOUVERTE DU SYSTEME SOCIO-TECHNIQUE
- Lécole socio-technique - le Tavistock
Institute - la capacité dauto-régulation des systèmes
- une théorie des systèmes (L. Von Bertalanfy)
- - un système, des fonctions, des besoins
- la gestion des équilibres
- lindividu un rouage de lorganisation ?
34LA DECOUVERTE DU SYSTEME SOCIO-TECHNIQUE
- Lécole socio-technique
- la relativité des formes dorganisation
- tenter de concilier les registres humain et
technique - modifier le contenu même du travail - job design
- ergonomie - élargissement des tâches, polyvalence
- groupes semi-autonomes
- une critique gestionnaire du taylorisme
35LA REMISE EN QUESTION DU TAYLORISME
- La critique de lergonomie
- une méconnaissance de la nature réelle du
travail - une incapacité à saisir un problème industriel
dans toutes - ses dimensions
- - une perspective commune
- - une querelle dexperts ?
36LA REMISE EN QUESTION DU TAYLORISME
- La critique de la sociologie du travail
française - (G. Friedmann et P. Naville)
- une perspective humaniste, une critique sociale
du taylorisme - des questions liées au machinisme industriel
- une remise en cause de la division du travail et
de la parcellisation - des tâches - un travail en miettes
- - appauvrissement, déqualification et
déshumanisation du travail - - lautomation un avenir possible ?
37LA REMISE EN QUESTION DU TAYLORISME
- Les indices sociaux des limites du modèle
- les tensions en germe dans la théorie fordiste
- lincapacité de combler lécart entre une vie au
travail appauvrie - et la découverte dune vie de loisirs
- - freinage, absentéisme, turn over, conflits
sociaux - - une désaffection générale à légard du
taylorisme
38DEMOCRATIE INDUSTRIELLE ET PARTICIPATION
- De la participation à lautogestion
- lentreprise comme système social, saisir
lopportunité dêtre acteur - lémergence dune valeur participationniste
- introduire le modèle de la démocratie politique
dans lorganisation - un idéal égalitaire
- une diffusion importante des modèles
autogestionnaire - des limites, des expériences circonscrites
- lexception du modèle scandinave
39DEMOCRATIE INDUSTRIELLE ET PARTICIPATION
- Le modèle de GRH inspiré du courant participatif
- démocratisation du travail
- organisation du travail plus autonome
- introduction des cercles de qualité
- responsabilisation des équipes et management par
objectifs - lopérateur acteur des conditions et de
lorganisation du travail - intéressement et participation aux résultats
40LINVENTION DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
- De ladministration du personnel au
développement de la GRH - le passage dun pôle à lautre dépend
étroitement de la mutation des formes
dorganisation du travail - le pôle administration se centre sur les
problèmes posés par le contrat de travail, la
législation sociale, les conventions collectives,
les politiques dhygiène et de sécurité, la
réglementation du temps de travail gt une
logique réglementaire - un principe déquité
interne - le pôle développement donne la priorité aux
problèmes de gestion des compétences, de
formation et dévaluation du personnel gt une
logique managériale - un principe déquité
externe
41LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- De la théorie aux pratiques universalisme ou
contingence ? - lévolution des modèles de GRH - des étapes
différentes - lévolution selon le cycle de vie
- une approche contextuelle
- facteurs internes - facteurs externes
- dimensions objectives - dimensions subjective
- une approche processuelle et évolutive - la
possibilité dune mutation des modèles
42LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- Lexemple de deux fromageries
- Fromagerie A fromage traditionnel / sappuie
sur un savoir-faire artisanal, la qualité du
réseau de producteurs de lait et de détaillants
spécialisés, un pris de vente élevé et vise la
fidélité des consommateurs - Fromagerie B fromage industriel / mise sur
linnovation, des rendements élevés et la
réduction des coûts de production, des
investissements techniques, le recours au
marketing et à la publicité, la distribution en
grandes surfaces, un prix concurrentiel
43LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- Les variables techniques
- Fromagerie A collecte du lait en bidons sans
réfrigération, ramassage quotidien, relations
personnalisées avec les producteurs de lait,
fabrication à base de lait cru, ensemencement
bactérien naturel, fabrication manuelle - Fromagerie B approvisionnement de lait régulé
sur lannée, collecte tous les deux jours en
citernes réfrigérées, fabrication à base de lait
pasteurisé, ferments industriels, processus
automatisés
44LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- Le type de GRH
- Fromagerie A recrutement par connaissances
familiales, faible importance des niveaux de
formation et de diplôme, formation sur le tas,
pas de grille de classification officielle,
promotions à lappréciation du chef, relations
professionnelles individualisées et directes,
traitements de conflits sur un mode
darrangements informels
45LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- Le type de GRH
- Fromagerie B deux niveaux de recrutement,
local pour les basses qualifications, national
pour les qualifications élevées, basé sur les
diplômes et niveau de formation, formation
développée, centrée sur les nouvelles
technologies, qualifications gérée selon une
grille hiérarchique et définies en référence aux
machines et aux postes de travail, promotions à
lexpérience, à lancienneté et à la formation,
relations professionnelles gérées avec les
organisations syndicales (DP,CE), négociations
avec la direction
46LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- Quels facteurs de contingence affectent la GRH ?
- linfluence de lenvironnement
- marché du travail et réglementation sociale (y
compris les systèmes daides gouvernementales) - le système éducatif
- les caractéristiques du marché des biens et
services - les valeurs culturelles
- la technologie et le degré dinnovation
47LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- Quels facteurs de contingence affectent la GRH ?
- linfluence des stratégies organisationnelles
- les structures comme variables intermédiaires de
la relation stratégie / GRH - limpact des stratégies daffaires
- limpact des stratégies de groupe
- linfluence de lidentité des dirigeants (profil
et représentations) et de lhistoire de
lentreprise - linfluence des ressources humaines internes
(statuts et qualifications)
48LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- Quels facteurs de contingence affectent la GRH ?
Environnement interne G.RH Environnement externe
Stratégie dentreprise Organisation (taille et structures) Identité (profils et représentations des dirigeants), histoire de lentreprise - Ressources humaines (qualifications et statuts) gtLa fonction / gestionRH Statut du DRH Profil du DRH Mission du DRH Structure de la FRH gtLinstrumentation Techniques Outils Dispositifs Contrôle Economie (marché du travail) Technologie (caractéristiques et degré dévolution) Social et culturel (systèmes culturels et appareil éducatif) - Cadre législatif (lois, systèmes daide gouvernementales, modèles de relations professionnelles
49LA PLURALITE DES PRATIQUES DE GRH
- Intérêts et limites dune approche contingente
- les relations entre variables contingentes et
modèles de GRH doivent être comprises comme des
balises permettant de délimiter les évolutions
possibles - ne pas sen tenir à une approche mécaniste, la
réalité est nécessairement plus complexe et
évolutive - le recours à un modèle unique de GRH est
difficilement concevable du fait notamment de la
coexistence de différentes catégories de salariés
(et de contextes de travail) dans les entreprises - le contexte peut avoir des influences
contradictoires et aboutir à des compromis entre
les différents modèles processus dhybridation - ces nécessités darbitrage et de compromis
mettent laccent sur les stratégies des acteurs
et les processus sociaux
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LE RECRUTEMENT
- une pratique sujette à débat lourde
dimplications pour les individus et socialement
visible pour lentreprise - une pratique de gestion porteuse denjeux lourds
et coûteuse, symptôme de la situation économique
et sociale dun pays - des outils hétérogènes, plus ou moins garants
dobjectivité, plus ou moins fiables, plus ou
moins efficaces et adaptés à lentreprise - une articulation toujours complexe entre les
experts du marché du travail et les entreprises
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LE RECRUTEMENT
- Lusage des méthodes de sélection
- Selon une enquête quantitative de 1988 (M.
Bruchon-Schweitzer) - 98 des cabinets et 100 des entreprises privées
ont recours aux entretiens - 97 des cabinets et 96,5 des entreprises privées
ont recours à un examen graphologique approfondi - 55 des cabinets et 69 des entreprises privées
ont recours à des tests daptitude ou
dintelligence - 61,5 des cabinets et 55 des entreprises privées
ont recours à des tests de personnalité
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LE RECRUTEMENT
- Lusage des méthodes de sélection
- 28 des cabinets et 41 des entreprises privées
ont recours à des mini situations de travail
(jeux de rôles) - 21,5 des cabinets et 17 des entreprises privées
ont recours à des techniques projectives - 25 des cabinets et 17 des entreprises privées
ont recours à dautres techniques
(morpho-psychologie, astrologie, neurobiologie,
analyse transactionnelle) - 23,5 des cabinets et 3,5 des entreprises
privées ont recours à dautres méthodes
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LE RECRUTEMENT
- La validité des outils
- être fidèle (constant) loutil doit donner dans
des conditiosn dobservation analogues (sur un
même groupe de sujets évalués à intervalle
relativement rapproché) et correctement utilisé,
des résultats identiques - être discriminant (sensible) il doit apporter
des informations qui permettent de distinguer
significativement les candidats entre eux - être valide la validité pronostique, la
validité de contenu, la validité de construction
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LE RECRUTEMENT
- Les autres critères de choix
- ce nest pas parce quun technique est très
utilisée quelle est valide lentretien a une
validité faible et la graphiologie semble nen
avoir aucune - les techniques les plus valides ne sont pas les
plus utilisées, comme par exemple les centre
dévaluation - les techniques de sélection sont adoptés en
raison dautres critères que leur scientificité
leur acceptabilité sociale, leur coût - le recrutement un domaine de la GRH souvent
faiblement objectif/rationnel
55LE RECRUTEMENT
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les différentes phases dun recrutement
- La définition du poste
- - définir le besoin de lentreprise, ses
exigences quant au contenu de lemploi pour
lequel elle recrute - - au-delà de cette recherche dadaptation du
candidat au poste (compétences techniques ou
qualification), il est également important
dévaluer la capacité de lindividu à sintégrer
à la culture organisationnelle - - de même le recruteur va chercher à évaluer les
possibiltés de développement et dorientation du
candidat dans lentreprise
56LE RECRUTEMENT
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- Cinquième niveau
- Les différentes phases dun recrutement
- 2. La définition du profil du poste et du
candidat - - tirer de la définition du poste lensemble des
qualités (intellectuelles, physiques,
dexpérience, comportementales) nécessaires pour
occuper le poste et définir le profil du candidat
souhaité (formation, âge, zone dhabitat,
expérience, mobilité géographique) - - il sagit de traduire un contenu demploi
(responsabilités, missions, tâches, position
hiérarchique) en caractéristiques sociales
57LE RECRUTEMENT
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les différentes phases dun recrutement
- 3. Lidentification des sources du recrutement
- - définir le marché où lon a le plus de chances
de trouver le candidat en question démarche de
segmentation de clientèle - - il peut sagir du marché interne (les
individus correspondant au profil de lemploi
sont déjà présents dans lentreprise) ou du
marché externe (définition de la ou des sources à
utiliser en vue de la meilleure performance
possible critères de coûts, qualité, délais)
58LE RECRUTEMENT
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les différentes phases dun recrutement
- 4. Lidentification des moyens de recrutement
- - choix de lopérateur du processus de
recrutement service de recrutement interne, de
la hiérarchie, dun cabinet de recrutement ou
dun chasseur de tête - - la décision se prend en fonction du poste pour
lequel on recrute, du secteur dactivité, de la
rareté sur le marché des profils recherchés et
des moyens dont dispose lentreprise
59LE RECRUTEMENT
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les différentes phases dun recrutement
- 5. La campagne de recrutement
- - communiquer vis-à-vis de la cible choisie pour
lui faire savoir que lentreprise recrute - - cette phase sera très variable quand à son
importance et à sa forme très structurée et
coûteuse dans le cas dun recours aux petites
annonces, elle sera quasi inexistante dans le cas
du recours au marché interne, voir nulle si lon
sen tient aux candidatures spontannées - - la question est toujours de savoir comment
attenidre la population ciblée par les supports
choisis
60LE RECRUTEMENT
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les différentes phases dun recrutement
- 6. La sélection
- - cest la partie la plus visible et la plus
connue - - elle est fondée sur une série de filtrages
successifs utilisant des techniques diverses
présélection sur CV, lettre de motivation ou
dossier de candidature, puis tests et surtout
entretiens individuels ou collectifs,
graphologie, mise en situation - - elle comporte également une partie
administrative réception et tri des
candidatures, convocations aux diverses étapes de
sélection, archivage, réponse aux candidats non
retenus
61LE RECRUTEMENT
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les différentes phases dun recrutement
- 7. La décision
- - généralement confiée à la hiérarchie du futur
recruté, cette phase a pour but de trancher entre
3 ou 4 candidats, cest la phase la moins
instrumentée, et la plus subjective - 8. Lintégration
- - arsenal de moyens plus ou moins sophistiqués
livret ou vidéo daccueil, stages dintégration,
tutorat, parrainage, mentoring, rotation dans
divers services
62LE RECRUTEMENT
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les différentes phases dun recrutement
- la réussite dun recrutement ne tient pas quaux
techniques / outils utilisés pour la sélection - la sélection nest quune étape dun processus
plus vaste qui peut faire intervenir différents
biais besoin mal identifié, présupposés
inexacts, stéréotypes, informations caduques,
candidatures mal ciblées, écarts entre les
besoins de lentreprise et la traduction de ces
besoins par les experts du marché du travail - le processus de recrutement est un processus
social qui sinscrit dans une réalité
organisationnelle
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
RECRUTEMENT A DISTANCE 48,2
Candidatures 24,2
Prise de contact par lemployeur 3,4
ANPE - autre organisme de placement 7,4
Annonces 6,4
Ecole ou organisme de formation 2,9
Agence dinterim 1,8
Concours 2,1
RECRUTEMENT DE PROXIMITÉ 47,5
Activation de relations professionnelles 20,1
Relations personnelles 18
Relations familiales 5
Mise à son compte 4,4
NON REPONSE 4,3
64LE RECRUTEMENT
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- Troisième niveau
- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les autres fonctions du recrutement
- la première des fonctions du recrutement est
symbolique le recrutement a un sens, une
signification au sein de lentreprise qui dépasse
largement celle dont les acteurs sont eux-même
conscients - le recrutement peut-être perçu comme un rite de
passage du CV, en passant par la période
probatoire, la recrutement symbolise le passage
de lécole à lentreprise selon des séquences
plus ou moins ritualisées, visant à rendre le
nouveau venu conforme aux exigences dune
organisation - le décorum, les cérémoniaux, la dureté des
questions subies, les épreuves et les attentes
font partie dun rituel dont la raison dêtre est
de marquer un passage. Cette fonction sociale de
séparation de deux univers requiert un rituel
souvent long et éprouvant
65LE RECRUTEMENT
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- Troisième niveau
- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les autres fonctions du recrutement
- comme tout rite de socialisation, il comporte une
dimension de séduction et une dimension brimant - il comporte une dimension de socialisation
anticipée et une phase de socialisation active.
Le processus de socialisation excède largement le
processus de sélection. - tout rite comporte également une dimension de
conformité sociale valorisation de ceux qui
sont capables et désireux de respecter les normes
en usage, de jouer le jeu des comportements et
rituels imposés
66LE RECRUTEMENT
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- Troisième niveau
- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Les autres fonctions du recrutement
- le recrutement et notamment lentretien peuvent
être analysés comme des mises en scène de soi et
être interprétés sous langle de la
représentation de soi - le candidat se conforme à une attente de rôle
il adopte les comportements quil pense être
ceux que son interlocuteur valorise, parfois en
séloignant de ce quil est et en adoptant des
rôles de composition (protection de soi, mise à
distance) - cette tendance naturelle comporte aussi des
risques lindividu ne peut pas jouer tous les
rôles, risque de senfermer dans un rôle,
décalage entre les qualités jouées et les
qualités réelles - soyez vous-mêmes , restez authentiques
67LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- Cinquième niveau
- La masse salariale définitions, contraintes,
maîtrise - définition la masse salariale désigne les
sommes financières que lentreprise consacre à la
rémunération de ses salariés, les salaires bruts
(salaires nets et charges sociales ouvrières )
et les charges sociales patronales - éléments faisant variés la masse salariale
éléments liés à sa composition (niveau de
salaires individuels, niveau des effectifs, la
structure des qualifications), des décisions
ponctuelles prises antérieurement qui produisent
des effets dinertie
67
68LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- La masse salariale les effets dinertie
- augmentation en niveau augmentation en masse
- effet report
- effet de noria
- effet deffectif
- effet de structure
- GVT Glissement, vieillissement, technicité
68
69LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- Lélaboration des politiques de rémunération
- des arbitrages entre impératifs économiques et
besoins sociaux - les différents systèmes de rémunération
- le salaire fixe
- le salaire individualisé salaire à la tâche,
salaire au rendement, salaire à la productivité,
salaire au mérite (primes, bonus, avantages
matériels) - le salaire lié aux résultats de lentreprise
(intéressement et participation)
69
70LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- Lintéressement
- institué par une ordonnance de 1959, revue en
1986, puis en 1994 - lintéressement est collectif, la base de calcul
de lintéressement est identique pour tous les
salariés - il a toujours un caractère aléatoire, il est
facultatif et fait toujours lobjet dune
négociation - les accords sont conclu pour 3 ans, les sommes
peuvent être versées sur un PEE ou être affectées
à un compte-épargne-temps, et peuvent servir à
financer un congé de longue durée - il est plafonné à 20 du total des salaires bruts
versés à lensemble des salariés
70
71LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- Cinquième niveau
- La participation
- instituée par la loi de 1967, la participation
permet aux salariés de bénéficier de façon
différée des bénéfices de lentreprise quils ont
contribué à produire - toutes les entreprises de plus de 50 salariés
sont tenues de constituer une réserve spéciale de
participation. La RSP figure au passif du bilan,
comme une dette contractée par lentreprise
auprès de ses salariés - la participation est bloquée pendant 5 ans mais
peut-être débloquée par anticipation (situations
de changement personnel) - les sommes versées sont exonérées dimpôts mais
soumises à la CSG avant la répartition aux
salariés
71
72LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- La notion de rémunération globale
- - des arbitrages entre flexibilité économique et
implication suffisante des salariés - la pyramide des rémunérations
- la rémunération directe le salaire fixe, le
salaire de performance, diverses primes - les différents types de périphériques légaux
(intéressement et participation), sélectifs
(avantages en nature), statutaires (avantages
acquis prévoyance, complément de retraite,
assurance-vie) - Le mix du système de rémunération
72
73LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- Le Plan dEpargne dEntreprise (PEE)
- institué par lordonnance de 1967, il constitue
un système dépargne collectif - il peut être alimenté par quatre sources les
primes dintéressement légal, les sommes
attribuée via la participation, les versements
volontaires des salariés, labondement de
lentreprise - les sommes versées sont indisponibles pendant 5
ans sauf événements exceptionnels - les revenus de lépargne affectés au plan sont
exonérés dimpôt sur le revenu
73
74LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- Les plans doptions sur actions (stock options)
- un PAO accorde à des personnels le droit
(loption) dacheter des actions de leur
entreprise à un prix fixé davance (le prix
dexercice) durant une période de temps donné (de
5 à 10 ans) - le gain financier correspond à la différence
entre le cours boursier de laction au moment où
il décide de lever son option et le prix
dexercice de son option - lentreprise choisit par mis ses salariés les
bénéficiaires du dispositif (essentiellement des
dirigeants ou mangers sur la base de leur
performance individuelle) - la taxation des plus-values de cession est
définie par la législation
74
75Entre flexibilité et implication Cadin, Guérin,
Pigeyre, Gestion des Ressources Humaines, Dunod,
2004
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Flexibilité croissante
Rémunération variable
Bonus déquipe
Bonus individuel
Intéressement global
Intéressement dunité
Personnalisation du salaire par les règles
(ancienneté)
Rémunération garantie
Augmentations Générales prépondérantes
Augmentation individuelle
Implication croissante
Rémunération plutôt collective
Rémunération plutôt individuelle
75
76LES QUESTIONS CLASSIQUES EN MATIERE DE
REMUNERATION
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- Cinquième niveau
- La rémunération des compétences
- quelle définition de la compétence ?
- la méthode de Lawler laccent mis sur les
emplois tenus - lapproche par les compétences utilisées
- lapproche GPEC compétences requises par les
emplois / compétences acquises par les salariés - quels objectifs poursuivis ?
- quels types de compétences veut-on rémunérer
des savoirs, savoir-faire ou comportements ? - veut-on rémunérer des compétences déjà acquises
ou à acquérir ? - le système retenu est-il incitatif ou impératif ?
- quelle forme prendra la rémunération ?
76
77LA GESTION STRATEGIQUE DES REMUNERATIONS
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- Limpact des stratégies externes
- le marché financier
- le marché des produits
- le marché du travail
- Limportance des stratégies internes
- - organisation du travail et rémunération
- - rémunération et motivation des salariés
- Quels objectifs stratégiques visés ?
- Quels types dévolutions ?
- étences
77
78LAPPRECIATION
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- Quatrième niveau
- Cinquième niveau
- Quelques éléments de définition
- en GRH, les mots appréciation et évaluation sont
souvent indistinctement employés, pourtant leur
usage nest pas neutre - lévaluation peut être définie comme un outil de
mesure plus ou moins objectif appelant des
comparaisons entre individus ou dun individu
avec une norme - lappréciation revêt une dimension plus large
intégrant une appréciation du salarié et des
systèmes de définition dobjectifs individuel ou
de bilan dactivité
79LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- Quelques éléments de définition
- lappréciation signifie la totalité du processus
alors que lévaluation ne signifie que loutil de
mesure utilisé - lappréciation met laccent sur lhumain et na
donc quun objet alors que lévaluation peut en
avoir plusieurs les investissements, les
projets - le terme appréciation manifeste la prise de
conscience de la subjectivité du système et la
recherche de plus de participation de la part des
salariés
80LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- Les théories managériale et lappréciation
- Linfluence du management scientifique
- préoccupation pour lobjectivité de
lappréciation - tentative délaborer des méthodes dappréciation
qui peuvent se substituer à lévaluation par les
responsable hiérarchique - la notion de poste comme vecteur de lobjectivité
les exigences de poste sont traduites en termes
de comportements professionnels - cette tendance à lobjectivation est renforcée /
aux questions de discrimination (US)
formalisation du système dappréciation,
transparence / critères, information des
appréciés, croisement des regards, formation des
appréciateurs, possibilité de désaccord
81LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- Les théories managériale et lappréciation
- Le courant des relations humaines
- centralité de lentretien dappréciation
- les théories de la motivation insistent sur
lattente de retour (feedback), sur les besoins
de reconnaissance, sur les besoins de réalisation
de soi - il sagit donc daménager un moment découte et
de communication avec lidée de trouver un accord
entre les subjectivités - un bon feedback doit donc être spécifique
plutôt que général, centré sur le comportement
plutôt que la personne, prend en compte les
besoins de lapprécié, sollicite plutôt
quimpose, procède de léchange dinformation
82LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- Les théories managériale et lappréciation
- Les tendances actuelles en France
- un approfondissement des orientations précédentes
basé sur deux axes donner une apparence
scientifique au dispositif, parfois de manière
caricaturale / irréductible subjectivité
intrinsèque et renforcer lanalyse des attitudes
comportementales - une recherche de nouvelles orientations
démultiplication des outils dappréciation à
toutes les étapes de la GRH, appréciation
collective, appréciation 360 - cette pratique tend à se généraliser et sétend
progressivement à toutes les catégories de
personnel
83LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- Les composantes dun processus dévaluation
- la visée, ou pourquoi évaluer ?
- lobjet, ou évaluer quoi ?
- les acteurs, ou qui participe à lévaluation ?
- les procédures, ou évaluer avec quoi ?
- le référentiel, ou au nom de quoi évaluer ?
84LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- La visée, ou pourquoi évaluer ?
- souvent éludée, cette question cache souvent de
multiples raisons de procéder à une évaluation - au moins trois grands types dobjectifs peuvent
être poursuivis - lévaluation proprement dite (évaluer des
résultats, des comportements et un potentiel) - la création dun dialogue social
- le soutien au management des ressources humaines
formation, carrières, mobilités, rémunérations
85LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- Lobjet, ou évaluer quoi ?
- on se heurte ici à une double difficulté
- la définition de lobjet les résultats, la
compétence, les comportements au travail, le
potentiel avec la tentation dévaluation de la
personne globale - la caractérisation de lobjet définir les
éléments nécessaires pour caractériser cet objet
(si lon choisit dévaluer les résultats
comment sont-ils définis ? Comment distingue-t-on
résultats individuels et collectifs ? Comment
attribuer la part individuelle au résultat
collectif ?)
86LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- Les acteurs, ou qui participe à lévaluation ?
- la détermination de la population concernée par
lévaluation - - évaluer qui, par rapport à quel objet ? Les
distinctions portent sur des segmentations
classiques, cadre/non cadre, individu/collectif
- - quel statut accorde-t-on à lévalué ? Est-il
un simple objet de lévaluation ou est-il
acteur de cette évaluation ? - la détermination des appréciateurs deux
critères - lobjectivité (spécialistes RH, acteurs externes)
- la proximité (le responsable direct, les
collègues, les subordonnés, les clients)
87LAPPRECIATION
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- Cinquième niveau
- Lappréciation à 360
- lévaluation par les pairs est pratiquée dans
larmée aux US depuis les années 50 - lévaluation par les subordonnés a été introduite
chez IBM dans les années 60 - la rétroaction 360 multiplie encore les sources
dinformation, cf http///www.panoramicfeedback.co
m - la rétroaction multisource est le procédé
selon lequel un individu en position de
management reçoit un avis personnel de la part de
plusieurs sources (subordonnés, pairs,
responsables hiérarchiques et clients)
88LAPPRECIATION
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- Les procédures, ou évaluer avec quoi ?
- - point le plus visible du processus, les
méthodes / procédures doivent être cohérentes
avec les autres composantes du processus
dévaluation - les grandes questions quels indicateurs retenir
(critères multiples ou composites) ? Quels
supports (formels ou informels) ? Dans quelle
temporalité (tous les ans ou pas) ? Avec quelle
fréquence (mensuel/annuel) ? Quelle durée du
processus dévaluation (30mn à 3 heures) ? Quelle
place laissée à lapprécié ? Quelles formation
des appréciateur ? Com