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REPBLICA DA GUINBISSAU

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Je vais vous entretenir pendant quelques minutes sur notre modeste exp rience se rapportant la mise en uvre du Programme Afrique de l'Ouest: ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: REPBLICA DA GUINBISSAU


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REPÚBLICA DA GUINÉ-BISSAU
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Associação dos Amigos da Criança"AMIC" Programme
Afrique de lOuest appui à la prévention,
laide au retour et à linsertion sociale et
professionnelle des mineurs migrants (PAO)
(Guinée-Bissau) Chers participants, journalistes
et honorables invités, Je vais vous entretenir
pendant quelques minutes sur notre modeste
expérience se rapportant à la mise en uvre du
Programme Afrique de lOuestappui à la
prévention, laide au retour et à linsertion
sociale et professionnelle des mineurs migrants
(PAO) durant les 6 mois qui constituent la phase
pilote en Guinée-Bissau.
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Comme vous le savez la Guinée-Bissau est un petit
Pays lusophone denvirons 1, 200.000 habitants,
enclavé entre les Pays Francophones de lAfrique
de lOuest, plus concrètement au Sud du Sénégal
et au Nord de la Guinée-Conakry. A cause de son
isolement linguistique, souvent ce Pays est
écarté de beaucoup de programmes régionaux, comme
cest le cas de ce programme dont les premières
actions étaient en cours depuis lannée 2002/2003.
La Guinée-Bissau a commencé a intéresser le PAO à
partir de lannée 2005 suite à la mission de
lévaluation que SSI a réalisé dans la sous
région, notamment au SG, ML, GB et BF. Jen
félicite les conclusions de cette mission
dévaluation, dans la mesure où cela a non
seulement attiré lattention du PAO envers la
Guinée-Bissau, mais aussi a révélé la pertinence
de la problématique de migration précoce et en
risque, la traite et le trafic des mineurs en
Guinée-Bissau.
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Ainsi, AMIC a été identifiée comme la structure
de coordination du PAO en Guinée-Bissau et
lInstitut de la Femme et Enfant, comme la
structure du gouvernement qui a la charge de
lenfance a aussi intégré le comité de pilotage
de ce programme. En août 2005, la Guinée-Bissau
(à travers de lAMIC et IMC) a été invité à
Bamako pour le développement du programme en
Afrique. De retour de Bamako, notre
préoccupation consistait à faire la restitution
de cette rencontre auprès des partenaires
locaux. Cette restitution nous a permis de 
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1-Partager linformation entre les partenaires
locaux et la mise en commun des mécanismes pour
la mise en oeuvre du programme en Guinée-Bissau
(partage dinformation et lharmonisation des
efforts) 2-Constituer une équipe nationale
d'exécution du programme parmi les partenaires
locaux crédibles et expérimentés dans le domaine
dintervention du programme  3-Elaborer un plan
national daction que prenne en compte la réalité
et la spécificité de la Guinée-Bissau (plan
daction élaboré avec le concours et
limplication des partenaires locaux) 4-Constitu
er la session RAFY Guinée-Bissau (jusque là, il
nen avait pas)  5-Définir la région pilote
dintervention du programme en collaboration
avec des partenaires d'exécution locale et le
comité de pilotage. La région de Gabu a été
choisie compte tenu de lurgence, limportance et
la pertinence de la problématique du programme
(région frontalière, carrefour, similitudes
éthiques, religieuses et linguistiques, etc)
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Les étapes susmentionnées étaient indispensables
pour préparer létape suivante du programme qui
est de lidentification des enfants, la recherche
et localisation des familles, le retour de
lenfant dans sa famille et la réinsertion. En
ce qui concerne lidentification de lenfant, le
PAO a organisé en janvier de 2006 un camp des
enfants à Thiès qui a regroupé une cinquantaine
denfants en situation difficile originaires du
Sénégal, de la Guinée-Bissau et du Mali.
Lobjectif de ce camp était de faire participer
les jeunes dans l'évaluation de leur situation et
dans le processus de leur prise en charge dans un
contexte hors de la précarité.
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Durant le camp, nous avons pu non seulement
identifier les jeunes Bissau-Guineens candidats
au retour volontaire, mais aussi entamer avec eux
une réflexion sur leur situation de vie,
notamment, le passé, le présent et le futur (
leur projet davenir). De même que, à laide du
dispositif informatique mis à la disposition des
coordinateurs, nous avons procédé les
enregistrements des données confidentielles et
individuelles de chaque enfant candidat au retour
volontaire. De retour au Pays, nous avons
convoqué encore une rencontre avec les
partenaires locaux pour donner des informations
sur les enfants Bissau-Guineens candidats au
retour volontaire et voir la possibilité de
déclencher le processus de la recherche de
familles. A la suite de cette rencontre, les
partenaires locaux ont été confiés la
responsabilité de la recherche et la localisation
des familles des enfants Bissau-Guineens
identifiés dans le camp de Thiès comme candidats
au retour volontaire.
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Au bout de 2 semaines de recherche, la structure
régionale de lAMIC avait déjà non seulement
localisé les familles des enfants Bissau-Guineens
candidats au retour volontaire, mais aussi a
obtenu laccord positif de toutes les familles
pour le retour de leurs enfants. Il faut
remarquer aussi que, du mois de novembre de 2005
à février de lannée 2006 la structure régionale
de lAMIC a accueilli 38 enfants talibés
retournés volontairement de leurs propres moyens
du Sénégal, dont 34 sont retournés dans leurs
familles et 4 placés dans les familles
alternatives, jusquà présent à la recherche de
leurs familles dorigine. Pour faciliter le
processus de la recherche et localisation de
famille des enfants, nous avons toujours
travaillé avec les partenaires locaux qui ont des
structures dans la région dintervention pilote
du programme. De leur tour, les structures
locales ont travaillé en collaboration avec les
chefferies traditionnelles et religieuses (imans,
chefs de villages, médecins traditionnels, etc.)
dans le processus de la recherche et localisation
des familles.
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Quand la première stratégie ne donne pas des
résultats satisfaits, les medias, notamment la
TV, les journaux et les radios, surtout les
radios communautaires sont utilisés dans la
recherche et localisation des familles. Toutefois
, en cas de lutilisation des médias nous prenons
la précaution de passer les messages simples,
dabord dans lintérêt supérieur de lenfants et,
en suite pour ne pas créer la panique et/ou
autres réactions pareils chez les
familles. Entre-temps, durant les 6 mois de la
phase pilote du programme en Guinée-Bissau, nous
avons aussi essayé de créer des synergies locales
et en même temps démarcher quelques partenaires,
notamment le Gouvernement, le Plan International,
lUnicef, lAmbassade des EUA et lOIM en vu de
leur implication dans la mise en oeuvre du
programme. Comme résultat de ces démarches, le
gouvernement régional de Gabu a mis un bâtiment à
la disposition du PAO qui serait réhabilité pour
servir du centre de transit des enfants en
situation difficile. Le plan Guinée-Bissau est de
plus en plus disponible à collaborer avec la
structure régionale de lAMIC dans la recherche
des familles et la réinsertion scolaire des
enfants issus de leur région dintervention
(Bafatá). Lambassade des EUA a montré un grand
intérêt pour notre programme et nous a fait part
de leur grand programme transnational (que sera
développé en partenariat avec lOIM) sur la
prévention et lutte contre la traite et le trafic
des personnes dans le monde initier.
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En relation à lOIM, cet organisme a révélé son
intérêt à collaborer avec le PAO dans le volet
réinsertion des enfants entre la Guinée-Bissau,
le Sénégal et le Mali. Or, le début de cet
intérêt de collaboration entre lOIM et le PAO a
été concrétisé dans la pratique au travers du
soutien de voyage dun groupe de 6 enfants
Bissau-Guineens qui sont arrivés à laéroport de
Bissau le 03 mai 2006 dans le vol dAir Sénégal
International. Il faut remarquer aussi que,
avant larrivée de ces enfants du Sénégal, il
fallait non seulement préparer les familles pour
laccueil de leurs enfants, mais aussi la
structure du gouvernement Bissau-Guineens qui a
la charge de lenfant devait signer et émettre
une déclaration de tutorat visant à la protection
des mineurs à la recherche de la famille. Cette
condition a été remplie avant de larrivée du
premier groupe de 6 enfants Bissau-Guineens.
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En effet, le 03 mai 2006 le premier groupe de 6
enfants Bissau-Guinéens, accompagné par les
personnels de lOIM et de centre Guinddi, est
arrivé à Bissau. Une forte délégation est allé
accueillir ces enfants. Cette délégation était
composée par la Présidente de lInstitut de la
femme et enfant (IMC), l OIM Guinée-Bissau, le
Coordinateur national du PAO en Guinée-Bissau, le
Représentant de RAFY Guinée-Bissau, et une forte
équipe de média ( TV Guinée-Bissau, Radio
nationale, journal national no Pintcha, et les
radios privées). La cérémonie de la remise des
enfants à leurs familles a eu lieu dans laprès
midi du même jour dans le centre de transit des
enfants en situation difficile que se trouve dans
la région de Gabu (région pilote du programme,
située environs 200 km de Bissau). Cétait une
cérémonie officielle assistée par les structures
suivantes 
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Le gouverneur de la région de Gabu  Quelques
députés de la nation élus dans la région de
Gabú  La présidente de lIMC  La cour
régionale de la justice  Le commissariat
régional de la police  Imans et chefs
religieux  La représentation du bureau régional
de lOIM  La représentation du bureau de lOIM
de Bissau  La représentation du Plan
Guinée-Bissau  Le coordinateur PAO
Guinée-Bissau  La représentante du centre
Ginddi  La représentation de RAFY
Guinée-Bissau  La structure régionale de
lAMIC  Les familles des enfants retrouvés.
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Loccasion était à la fois dune grande émotion
(pleurs) et de contentements. A lheure
actuelle, la structure régionale de lAMIC est
impliquée dans lévaluation de la situation des
42 enfants retournés dans leurs familles à fin
de déterminer le projet de réinsertion
individualisé avec chacun deux. Toutefois,
comme il sagit des enfants très jeunes, leur
projet de réinsertion dans lensemble vas dans le
sens de les soutenir pour quils puissent
sinscrire à lécole officielle et /ou coranique,
conformément à la volonté exprimé par enfant dans
son projet de réinsertion. Étant à la fin de
lannée scolaire, il nous a été presque
impossible dinscrire les enfants à lécole, sauf
1 qui suit le cours de rattrapage à Gabu. En ce
moment, nous sommes en train de préparer leur
dossier pour la prochaine année scolaire.
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Parallèlement, dans le cadre de renforcement de
capacités des structures locales, le PAO a
soutenu partiellement la couverture dune école
madrassa à Gabu (avec 230 toiles de zinc et 10 kg
de clou). En contrepartie, cette école sengage à
recevoir les enfants dans le cadre de PAO et en
même temps à collaborer dans la sensibilisation
au sujet de migration précoce et en risque, la
traite et le trafic des mineurs. Nous avons la
conscience du risque que pose ce volet de
renforcement de capacités des structures et /ou
familles des enfants, doù la précaution déviter
une intervention d'assistanat que peut susciter
des pièges dans le volet de renforcement des
capacités, principalement des familles des
enfants. Ainsi, durant cette phase pilote du
programme, nous avons toujours en considération
que le gouvernement du Pays dintervention a des
responsabilités et obligations légales et morales
définies par rapport à la problématique du
programme. Le rôle de ce programme est dappuyer
et compléter les interventions de lÉtat dans le
domaine et dans aucun moment cette intervention
consistera à remplacer le rôle de nos États.
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Voici grosso modo notre modeste expérience de 6
mois de la mise en uvre du PAO en Guinée-Bissau
que nous avions à partager avec vous. Je vous
remercie.
Par 
Laudolino MEDINA

PAO/AMIC/Guinée-Bissau
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