Encouragement de la culture: que font les entreprises?

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Financement de la culture Que font les
entreprises ?
Eric Fragnière - Yvan Cuche Office fédéral de la
statistique (OFS)
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Financement de la culture
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Ce que nous allons vous présenter aujourdhui

• Contexte et cadre méthodologique de lenquête

• Résultats en bref

• Analyses plus spécifiques (Y. Cuche)

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Contexte et cadre méthodologique de lenquête

• Enquête réalisée en 2002 sur les dépenses
  culturelles des entreprises en 2001

• Echantillon 7500 entreprises, déterminé selon
• Secteurs et domaines dactivité économique (II
  et III)
• Taille des entreprises (petites, moyennes et
  grandes entreprises)
• Régions linguistiques (CH alémanique, romande,
  italienne)

• Taux de réponse élevé 74,3 mais à
  relativiser, car faible taux de participation au
  financement

Tous les résultats sont des estimations !
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Résultats en bref
Un peu plus dune entreprise sur dix
sengagefinancièrement en faveur de la culture
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Résultats en bref
Quelques centaines de millions de francsen
faveur de la culture en 2001

• Soutien massif du secteur tertiaire (3/4 du
  montant global), en particulier des banques et
  des assurances.

• Contribution très importante des grandes
  entreprises (2/3 du montant global).

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Résultats en bref
Domaines les plus soutenus

• Pas de différence notable entre le soutien
  octroyé par les secteurs secondaires et
  tertiaires, mais une tendance se dessine

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Résultats en bref
Domaines soutenus (suite)
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Résultats en bref
A qui sont destinés les fonds?
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Résultats en bref
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Résultats en bref
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Résultats en bref
Pourquoi soutenir la culture?
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Résultats en bref

• Les contributeurs principaux (les banques et les
  assurances) voient dans leur soutien culturel
  dabord un aspect de marketing (image).

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Résultats en bref
Sponsoring Mécénat
Les définitions retenues dans notre enquête
Sponsoring

• Cest dabord un instrument de communication. Le
  sponsoring na pas pour but premier de promouvoir
  la culture.

• Le sponsoring associe limage dune entreprise
  (logo, marque, produit) à une performance, à un
  événement culturel ou à un lieu particulier
  (salle de spectacle, lieu dexposition).

• Par ce biais, une entreprise veut créer une
  valeur ajoutée symbolique qui lui permet de
  mieux affirmer sa position sur un marché.

• Dans cette perspective, le sponsoring implique
  une contre-prestation qui a un prix un sponsor
  achète une visibilité dont le prix est fonction
  du média (emplacement, fréquence dapparition,
  taille du support, etc.).

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Résultats en bref
Sponsoring Mécénat
Les définitions retenues dans notre enquête
Mécénat

• Le mécénat a pour préoccupation première la
  promotion de la culture ou des arts,
  indépendamment dune stratégie dentreprise.

• Il peut sagir éventuellement dun moyen de
  communication accessoire pour une entreprise mais
  ce nest jamais le but principal.

• Lobjectif du mécénat est de valoriser
  lentreprise comme un acteur ayant une
  responsabilité sociale, sans portée mercantile.

• Le mécénat participe à la reconnaissance de
  lentreprise en tant quentité institutionnelle
  et sociale. Il na pas de vocation commerciale et
  nest en rien lié à la politique marketing de la
  firme. (Dambron, P. (1993), Mécénat et
  sponsoring, la communication )

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Résultats en bref

• Part substantielle de mécénat chez les
  entreprises du commerce de détail. Biais dû à
  quelques contributeurs très importants!

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Résultats en bref

• Plus le montant versé par une entreprise est
  élevé, plus la tendance se porte vers le mécénat
  (et inversement).

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Résultats en bref
Collaborations (Public Private Partnership?)
Collaborations avec

• Un peu moins dune entreprise sur dix sengage
  dans un partenariat culturel.

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Résultats en bref
20
Résultats en bref
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Résultats en bref

• Le taux de collaboration croît avec la taille de
  lentreprise les grandes entreprises sont près
  de deux fois plus nombreuses à travailler en
  partenariat que les petites.

• La tendance à la collaboration croît avec le
  montant versé.

• Les entreprises qui versent plus dun million de
  francs montrent une forte tendance à rechercher
  des collaborations avec dautres partenaires.

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Résultats en bref
En résumé, quelques faits saillants
Les grandes entreprises

• Leur participation au financement de la culture
  est prépondérant.

• elles contribuent aux 2/3 du financement total
  (alors quelles ne représentent que 1,4 de
  lensemble des entreprises).

• elles montrent une nette tendance à verser des
  montants élevés (gt10000 francs).

• elles préfèrent soutenir les grandes
  institutions plutôt que les acteurs indépendants.

• leur action dans le champ culturel est motivé
  avant tout par un sens de la responsabilité
  envers la société.

• elles sont plutôt ouvertes à lidée de
  travailler en collaboration.

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Résultats en bref
En résumé, quelques faits saillants
Les PME

• Malgré des ressources limitées, les petites
  entreprises versent néanmoins plusieurs dizaines
  de millions de francs à la culture.

• Elles soutiennent deux fois plus les arts
  plastiques que ne le font les grandes entreprises.

• Contrairement aux grandes entreprises, elles
  préfèrent soutenir les acteurs culturels
  indépendants plutôt que les grandes institutions.

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Résultats en bref
En résumé, quelques faits saillants
Secteurs économiques

• Les 3/4 du financement proviennent du secteur
  tertiaire.

• Ce sont les banques et les assurances qui
  participent le plus massivement.

• Les entreprises du commerce de détail
  contribuent aussi de manière non négligeable au
  financement de la culture.

• Les entreprises du secteur secondaire
  soutiennent beaucoup plus le domaine de la
  conservation culturelle que ne le font les autres
  branches économiques.

• Il ressort aussi, quen comparaison aux
  entreprises des autres domaines économiques, les
  entreprises du secteur secondaire soutiennent
  notablement les acteurs culturels indépendants
  plutôt que les grandes institutions.

• Les banques et les assurances soutiennent la
  culture avant tout selon le mode du sponsoring
  alors que le commerce de détail semble
  privilégier le mécénat.

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Résultats en bref
En résumé, quelques faits saillants
Régions linguistiques

• Les 9/10 du financement proviennent de Suisse
  alémanique (sièges des groupes et holdings).

• Les entreprises de Suisse romande soutiennent
  avant tout la création, en particulier les arts
  du spectacle (théâtre, danse, musique).

• Comparativement aux autres régions, les
  entreprises de Suisse alémanique privilégient
  fortement ce qui touche à la conservation
  culturelle (archives, musées, monuments et sites).

• Les entreprises de Suisse italienne sont
  proportionnellement les plus nombreuses à
  travailler en collaboration (17), nettement plus
  quen Suisse romande (6).

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(No Transcript)
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Politique de répartition par domaines (1)
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Politique de répartition par domaines (2)

• majorité nette de distributions exclusives
• distribution  arrosoir  gt prioritaire

• observation distribution  arrosoir 
  constante
• conséquence variations uniquement sur
  léquilibre
• distribution exclusive - prioritaire

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Politique de répartition par domaines (3)

• petits montants insuffisants pour être
  dispersés ? distribution exclusive
• grands montants existence dune politique de
  répartition ? distribution prioritaire

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 Comportements  face à la culture (0)
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 Comportements  face à la culture (1)
Au sein des domaines

• Tentative dexplication
• antagonisme arts vivants (éphémères) /
  domaines symboles de durée
• confrontation des trois domaines les plus
   gourmands 

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 Comportements  face à la culture (2)
Au sein des destinations

• Tentative dexplication
• antagonisme  off / in 
• confrontation des trois destinations les plus
   gourmandes 

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 Comportements  face à la culture (2bis)
Au sein des destinations
Tentative dexplication  indifférence 
aux contenus /  regard  sur les contenus
sont deux  états
desprit  inconciliables
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 Comportements  face à la culture (3)
Entre domaines et modes de financement
Tentative dexplication antagonisme  esprit
novateur  /  esprit conservateur 
 élitisme  /  popularité  ?
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Montant versé par entreprise et par employé
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(No Transcript)